The New Generation


Fanfiction Naruto écrite par Old Kakashi (Recueil de Old Kakashi)
Publiée le 30/11/2007 sur The Way Of Naruto



Suite à la demande de plusieurs lecteurs, j'ai écris la suite de "Naruto after Next Gen". Vous vous en doutez peut-être mais pour comprendre cette fic, il est indispensable de lire la précédente. J'espère que cette suite va marcher...je me rappelle de la suite de ma seconde fic "Les Cinq Chevaliers du Chaos" avait bien démarré mais avait commencé à devenir n'importe quoi...Pourvu que celle-ci marche >< !

Le chap 2 après un long moment mais j'ai dû le modifier plusieurs fois et j'avais pas beaucoup d'inspiration pour la fin. Bonne lecture ! ENJOY !



Chapitre 2: 06/06/1944



A Konoha, dans le bureau du Hokage. Accompagné de ses élèves, Amazake, un homme de taille moyenne brun, les yeux noirs et l’air complètement bourré, faisait son rapport à Uzumaki Naruto, un homme blond aux yeux bleus avec une toge blanche et rouge. Ce dernier était le Rokudaime Hokage.
-ILS ONT VOLES QUOI ?! hurla ce dernier.
-Des photos de…Hips…votre fille et celle de Uchiha Sasuke, répéta Amazake.
-MAIS JE VAIS LES TUER, CES SALES GOSSES !!!
-Ca, votre fille l’a déjà fait…
-Je t’adore, ma petite fille !
-T’approche pas de moi ! s’écria Hikari quand son père fit le tour de son bureau.
Quelques secondes après, on toqua à la porte et une femme aux cheveux roses et aux yeux verts portant une robe rouge entra. Il s’agissait de Uchiha Sakura, la mère de Yume. Elle transportait une tonne de documents et les déposa sur le bureau de Naruto.
-Tiens ! C’est les papiers de divorces de plusieurs ninjas, les résultats des tests d’aptitude de l’Académie et la déposition des deux petits voleurs…
-Donne ce truc ! fit Naruto. Donc, ils ont écrits, je cite : « On a pris des photos parce qu’on trouvait ces filles bonnes… »…Je vais les tuer !!!
-Papa ! s’écria sa fille.
-Dommage que ton père soit aussi protecteur, souffla Yume à Hikari.
-Parle pour toi ! Quand ton père va l’apprendre…
-Mon père se fiche de tout ! Et j’en suis très heureuse !
-Yume, fit Sakura.
-Oui, maman ?
-Ton père a été prévenu et…il passe à tabac les suspects !
Yume fit les yeux ronds et se précipita hors du bureau pour empêcher que son père ne fasse un carnage. Après une gueulade de Hokage, Hikari et Akira sortirent en compagnie de Amazake.
-Bon, on fait quoi, maintenant ? demanda Akira.
-Et si on allait voir ce que fait Yume, proposa Hikari.
-D’acc…Hips ! D’accord !
-Vous, retourner cuver votre amazake (alcool fermenté avec du riz) plus loin !
-Mais…Jeunes délinquants !
Vexé, Amazake s’en alla tandis qu’Akira et Hikari allèrent chez Yume. Cette dernière vivait dans une immense maison, situé à quelques pas de la maison des Hyûga. Ils entrèrent dans le jardin et virent sortir à toute vitesse un homme aux cheveux et aux yeux noirs, un manteau de la même couleur, un pantalon bleu foncé et des chaussures noirs. Il s’agissait de Uchiha Sasuke, le père de Yume. Ce dernier était non seulement le chef des ANBUS mais également le responsable de la protection du Hokage.
-Bonjour, Uchiha-san ! Comment…, commença Akira tandis que Sasuke passez à côté de lui sans lui porter d’attention.
-…Je crois qu’il t’a collé un vent, fit Hikari.
-Je crois aussi…
L’instant d’après, Yume arriva. Elle s’était changé entre-temps et avait troqué sa minijupe contre un short noir serré. Elle avait l’air d’avoir honte, mais alors vraiment honte.
-Comment il a réagi, ton père ? demanda Hikari.
-A ton avis, répondit Yume.
-Il a « tué » les deux mecs, il t’a gueulé dessus et il est allé parler au Hokage, fit Akira.
-…Pourquoi t’es intelligent que quand ça m’emmerde, petit con ?
-Eh ! Tu me causes meilleur ! Et ne me compare pas à Hikari !
-EH ! s’indigna cette dernière. Bon, et si on allait demander à Amazake-sensei de nous prendre une autre mission ?
-On vient de finir une mission et tu veux déjà retourner bosser ? demanda Yume.
-…T’es énervé, toi.
-M’en parle pas. Bon, d’accord. De toute façon, j’ai rien de mieux à faire…Où est-ce qu’il est, le Sensei ?
-A ton avis ?
-Au bar, comme par hasard…, fit-elle avec une pointe d’ironie.
-Bon, ben, on y va.
Le trio s’en alla donc au bar, qui se trouvait près du restaurant Ichiraku. Là, ils virent Amazake en train de boire. Sur sa table, on pouvait voir une douzaine de bouteille d’alcools différents.
-Encore en train de picoler ? demanda Akira.
-Mais non ! affirma Amazake. Je suis juste en train de boire !
-C’est la même chose, Sensei…
-Dîtes, fit Hikari. On aimerait aller en mission et on a besoin de vous pour en demander une à mon père.
-Vous pouvez pas demandez vous-mêmes ? Vous êtes quand même…HIPS…Chûnin !
-Mais on est encore mineur et le règlement stipule que tant qu’on n’est pas majeur, on n’a pas le droit de demander des missions nous-mêmes, même si on est Chûnin, expliqua Yume.
-Ah oui, merde ! HIPS !
-Vous allez arrêter de boire votre verre d’alcool ?!
-Mais c’est pas de l’alcool, la vodka !
Le trio regardait leur Sensei avec une légère honte, en espérant qu’il parlait sous l’effet de la boisson.
-Au fait, vous avez déjà vu Amazake-sensei sobre ? demanda Hikari.
-…Maintenant que tu le dis…non, fit Akira.
-Eh ! Barman, cria Amazake. Un café !
-Oh, il n’a pas pris d’alcool ! Quel exploit !
Une fois qu’Amazake fut servis, il versa le reste de sa vodka dedans, sous les yeux exorbités de ses élèves.
-Ben quoi ? demanda le ninja poivrot.
-Vous êtes obligés de mettre de l’alcool dans tout ce que vous buvez ou mangez ? demanda Yume.
-Ben, ça n’a pas de goût, sinon…
Il bu d’un coup son « café vodka » et s’endormis sur la table. Le trio s’en alla car ils en avaient marre de voir un pauvre poivrot et décidèrent d’aller s’amuser dans les magasins, bien que Akira n’était pas très chaud pour ça. Mais lorsqu’ils arrivèrent devant le magasin préféré des deux filles, ce dernier était fermé. En voyant ça, les filles, au grand malheur d’Akira, se mirent à pleurer. Par vengeance, elles placèrent des parchemins explosifs sur le magasin puis s’écartèrent.
-Maintenant, on fait tout sauter ! s’écria Hikari.
-OUAIS ! fit un garçon qui passait à côté.
-…J’ai dit : « On fait tout sauter ! ». Pas « On se fait toute sauter ! »
-Moins « Ouais »…
Le garçon s’en alla en quatrième vitesse, sous le regard furieux des filles.
-Pervers, marmonna Yume en le regardant se sauver.
-Comme un autre…, fit Hikari en regardant Akira.
-…Tu dis encore que je suis un pervers, je te tue, fit Akira en sortant un kunai.
-Rabat-joie !
Finalement, le trio décida de traîner dans le parc. Profitant de cette occasion, ils allèrent s’allonger sous un arbre. Pendant que Akira méditait sur le but de l’homme sur Terre (il dort, pour ceux qui n’ont pas compris), les filles discutaient de leur sujet préféré : les garçons.
-Moi, dit Hikari, je trouve le nouveau ANBU très mignon !
-Hikari, t’as jamais vu son visage, à cause de son masque…
-Et alors ?
-De plus, il sort déjà avec Suzuka.
-Quoi ! Cette cruche avec des cheveux blancs ?!
-Qui est une cruche ?
Soudain, une jeune fille du même âge que Hikari apparut. Elle portait un pantalon et un débardeur noir, une boucle d’oreille sur l’oreille gauche et les cheveux attachés sous forme de couettes. Ses cheveux était d’ailleurs étranges : bien qu’ils étaient noirs, une grande partie de ceux-ci, au-dessus de l’œil droit, étaient blancs.
-Tiens ! Salut, Suzuka ! fit Yume en souriant.
-Salut, Yume ! lui dit cette dernière en lui rendant son sourire.
Elle se tourna ensuite vers Hikari et lui demanda :
-Alors, qui est une cruche ?
-Hein ?...Heu…C’est moi…
-C’est ce que j’avais cru comprendre…
-Qu’est-ce que tu fais ici ? demanda Yume.
-Je me promène au gré des sentiers, à la recherche de beaux garçons…
-T’es pas déjà avec le nouveau ANBU ?
-Oh, quel dommage ! fit Hikari. Vous n’êtes plus ensemble ?
-Si, mais je suis du genre polygame.
-…Et il sait ça, ton copain ?
-Ben, oui ! Je lui cache rien.
-… J’en reviens pas ! Qu’une fille comme toi soit avec un mec comme lui !
-Comme j’aimerais te dire tes quatre vérités…
-Pourquoi tu le fais pas ? demanda Hikari sur un ton de défi.
-Si je le faisais, tu entrerais en dépression tellement tu serais blessé.
Hikari n’en revenait pas : Suzuka venait de lui fiche la honte de sa vie et en plus, devant ses camarades. La jeune Uzumaki se jura de faire payer cet affront.
-Tiens ! Salut, Akira !
-Mmh, fit ce dernier.
-Tu sais que tu me plais !
-Super…
-Franchement, t’es sexy ! D’une beauté sauvage, animal…
-Quel genre ?
-Genre…
-Lapin, acheva Yume.
Hikari ne pus s’empêcher d’éclater de rire en entendant cela. Akira se redressa et regarda Yume avec un regard haineux.
-Merci pour ce coup de poignard !
-De rien ! fit la jeune Uchiha.
-Je te hais de toutes mes forces !
-Héhé ! C’est réciproque !
-Ils sont ensemble ? souffla Suzuka à Hikari.
-Non, pourquoi ?
-Je vois…

Plus loin, dans la forteresse volante. Dans la salle de contrôle, un jeune garçon aux courts cheveux noirs vêtu d’un manteau et d’un pantalon de couleur identique était en train de pianoter sur un ordinateur. A cet instant, une fille de quinze ans, à la longue chevelure noire attaché en queue de cheval, vêtue de façon gothique noire avec une ombrelle blanche entra.
-Temujin n’a rien découvert ? demanda la jeune fille.
-Non, ce crétin n’est pas capable de voir plus loin que le bout de son nez !
-Ah, donc il sait pas que tu…
Soudain, un scientifique entra en récitant ceci :

Au long loin du long couloir

Cake batie aux anneaux de vitres

Et rail lissé d'entre-deux portes closes

La ligne d'un iris ceinture-de-feux

le tien

irradie le tapis rouge où mes pas

tentent d'inscrire mon ch'min.


(Stéphane Barbery)

La jeune fille et Hôjô regardèrent le scientifique d’un air ébahi. Puis, elle se décida à lui demander :
-Excusez-moi mais…Qu’est-ce que c’est que ce truc ?
-C’est de la poésie, ma chère ! répondit le scientifique. J’extériorise mes sentiments !
-Tu pourrais les garder à l’intérieur ! fit le jeune garçon. Ca me donne envie d’extérioriser mon quatre heure !
-Aucune sensibilité !
Vexé, le scientifique s’en alla. Le jeune garçon se remit à pianoter son ordinateur tandis que la jeune fille s’en allait elle aussi.
-Quand est-ce que tout ceci sera fini ? demanda-t-elle sur un ton triste.
-Ne t’en fais pas, mon amour, fit le jeune garçon en rajustant ses lunettes. Dès que Konoha sera à nous, notre histoire reprendra.

Le soir même, à Konoha. C’était une soirée exceptionnelle. En effet, on fêtait les 14 années de mariage du Hokage et de sa femme. Il était, certes, d’habitude d’un moment intime mais personne n’avait oublié l’immense fête qui avait eut lieu lors du mariage de Naruto et Hinata. D’ailleurs, c’était ce même jour que Uchiha Sasuke avait demandé en mariage Haruno Sakura. De plus, Lee avait fait la même chose avec Tenten. Les rues de la ville étaient couvertes de différentes décorations, les commerces profitaient de l’occasion pour rester ouvert plus longtemps (et surtout, pour augmenter les prix (vils commerçants !!!)) et les traiteurs faisaient fortune. Sur la grande place du village, on installait les tables prévues pour le grand dîner. Plus loin, Naruto et Sasuke discutaient du menu de ce soir :
-Non, Naruto ! On ne mettra pas de ramens dans le menu !
-QUOI ?! OBEIS-MOI ! JE SUIS LE HOKAGE ! ON DOIT FAIRE TOUT CE QUE JE DIS !
-…Naruto, quel âge as-tu ?
-Hein ? Ben, 32 ans…
-…32 ans et toujours aussi gamin.
-Eh !
-Arrête de faire ton sale gosse ! Il n’y aura pas de ramens dans le menu ! Point final !
-Allons ! Calmez-vous !
Une jeune femme portant un kimono de soie blanche, ayant les yeux blancs et de longs cheveux noirs arriva et embrassa Naruto. Il s’agissait de Uzumaki Hinata, la femme du Hokage.
-Moi, je trouve que mettre des ramens dans un menu pour un anniversaire de mariage, c’est original, fit Hinata en enlaçant le cou de son mari.
-…Je rêve…Oui, c’est ça ! Je dois rêver ! Je vais me réveiller dans quelques secondes et je vais aller bosser comme un malade pour un boulet qu’on a nommé Hoka…AIE ! Qui m’a pincé les fesses ?!
-A ton avis ? fit Sakura en apparaissant de nulle part.
-Arrête de faire ça !
-Qui est le boulet nommé Hokage ? demanda Naruto avec un veine énorme sur le front.
-A ton avis, répondit Sasuke.
Sakura se mit à ricaner puis embrassa son mari.
-Beurk ! Trouvez-vous une chambre !
Yume, accompagné de Hikari, passé dans le coin lorsqu’ils virent la scène. Dégoûté, Yume entraîna son amie ailleurs. La vue de ses parents en train de s’embrasser lui était insupportable et lui donner envie de rendre son déjeuner.
-Mais franchement, il pourrait faire leurs trucs dans des endroits privés, fit-elle tandis qu’elles marchaient dans les rues.
-Allez ! On voit que tes parents s’aiment ! fit Hikari.
-J’aimerai qu’ils s’aiment un peu moins. Une fois, je les ai surpris en train de « faire leurs câlins d’amour » sur la table de la salle à manger…
-…Je crois que je vais vomir !
Les filles continuaient à marcher lorsqu’ils virent Akira. Mais ce dernier n’était pas seul. Il était accompagné d’une jeune fille brune, aux yeux verts et portant une robe rose. Hikari et Yume étaient estomaqués en voyant ceci : Akira sortait avec une fille !
-Je le crois pas ! s’écria Yume.
-Moi non plus ! ajouta Hikari. Je n’arrive pas à croire qu’il te trompe ! Il ne se gêne pas, lui !
-Hikari ! Rentre-toi ça dans le crâne une bonne fois pour toute ! JE NE SORS PAS AVEC AKIRA !
-Moins fort ! Il va t’entendre ! Allez ! On les…Et merde ! On les a perdu !
-M’en fous !
Furieuse, Yume retourna vers la grande place du village.
-Tu l’aimes, ricana Hikari. Sinon, tu ne te serais pas mise à grogner en le voyant avec une autre fille !
-Hikariiiiiii !
-…Et merde ! Pas lui ! marmonna cette dernière.
Un garçon avec d’énormes lunettes avec une salopette et une chemise blanche accourait vers la jeune Uzumaki.
-Urya…, fit Hikari. Comment vas-tu ?
-Oh, ma douce ! Tu es radieuse, ce soir !
-Qu’est-ce que tu me veux ?
-Que tu es méchante ! Moi, j’ai juste besoin de chaleur humaine !
-Va voir une crémation…
-Oh, allez ! Je sais que tu ne peux pas te passer de moi ! Allez, viens ma belle ! Allons batifoler dans notre beau village !
N’y tenant plus, la jeune Uzumaki lui colla une châtaigne et s’en alla en criant : « Pervers ! »

Le modèle réduit de l’Highwind était maintenant plus très loin de Konoha. Cependant, ce dernier tanguait dans tous les sens.
-J’aurais dû faire le plein avant de quitter cette fichu forteresse ! fit l’homme à la cape. Bon, accélérons !
Ce qu’il fit mais après quelques secondes, le moteur s’arrêta ainsi que les réacteurs.
-…NON ! Pas maintenant !
Aussitôt, le vaisseau comme sa chute vers la forêt situé à quelques kilomètres du village. L’homme se mit à hurler, comme un malade, quelque chose comme : « MAMAAAAAN ! ».

L’heure des festivités commençaient. La plupart des villageois s’étaient réunis sur la grande place. Naruto était assis en compagnie de sa famille, de celle des Uchiha et de celle de Lee, sur une grande table au centre de la place, sur une grande estrade. Le Hokage se leva et s’exprima :
-Bienvenue, chers villageois ! Bienvenue à cette grande fête, qui célèbre l’union avec ma femme !...Vous avez vu ma femme ? Elle est belle ma femme ?
-Chéri ! fit Hinata.
-Tu t’envoles, papa, lui dit Hikari.
-…Hum ! Pardon ! Je disais donc ! Nous fêtons nos quatorze ans de mariage mais également l’anniversaire de fiançailles de Uchiha Sasuke, un pauvre type chargé de ma protection personnelle et actuel chef des ANBUS, et de Haruno Sakura, chef des équipes médicales…
-Je te tuerai dès que j’en aurai l’occasion, murmura Sasuke en regardant Naruto avec un regard plein de haine.
-…mais également les fiançailles de Rock Lee, dit Gros Sourcils, et Tenten.
-Même adulte, il m’appelle comme ça, pleura Lee dans les bras de sa femme.
-Allons, calme-toi, mon chéri, la réconforta-t-elle avec une voix mielleuse.
-Bon, assez de ces longs discours ! fit Naruto.
-Ouais ! Tu nous soûles !
-…Qui a osé dire ça ?
-Ben, moi !
-…Merci, Hikari…
-De rien, papa !
-Mouais…Bon ! Amusez-vous !
La fête commença à cet instant. Hikari n’arrêtait pas de faire des allers-retours entre le buffet et la table, tout comme son père.
-Tel père, telle fille ! murmurèrent Sasuke et Yume.
Après avoir bien mangé, Naruto s’affala sur sa chaise, sous le regard amusé de certains villageois, tandis que Hikari s’allumait une cigarette…Une cigarette ?!
-HIKARI ! C’est une cigarette que tu fumes ?! s’écria Hinata.
-Heu…Non ! affirma Hikari en cachant sa cigarette. C’est un poulet !
-…Tu te fiches de moi ?
Aussitôt, les villageois s’attroupaient dans la place. Naruto, la famille Uchiha et la famille Lee s’écartèrent pour laisser place au sermonage de la fille du Hokage. En effet, depuis que Hinata avait surpris sa fille rentrer en douce d’une soirée bien arrosée, alors que cette dernière n’avait que treize ans, il n’était pas rare de la voir s’énerver quand sa fille faisait n’importe quoi. Depuis, les crises de nerfs de la femme du Hokage étaient l’une des attractions favorites du village.
-Mais Hikari ! Tu fumes ! Mais ça ne va pas ! Le tabac est dangereux pour la santé et risque de te tuer ! J’ai honte ! Ma propre fille fume ! Personne, je dis bien « personne », dans ma famille n’a jamais fumé ! Comme j’ai honte ! MAIS COMME J’AI HONTE !!!!
-Arrête ! C’est pas une vrai cigarette ! C’est une cigarette en chocolat !
Après une minute de silence, tout le monde éclata de rire.
-…Qui t’as donné une cigarette en chocolat ?
-Ben, papa !...Oups !
-Chériiiiiiiiiiii ! fit Hinata avec une douce voix mielleuse et une planche à clou dans les mains.
-Le premier qui me dénonce, je lui envoie des ANBUS pour le corriger, fit Naruto aux villageois, caché dans un tonneau.
Après que Hinata se soit calmé, la fête repris son cours. Soudain, à la surprise générale, Yume était en train de boire…du saké !
-Heu…Yume, fit sa mère.
Aussitôt, ceux qui se trouvaient à proximité de Sakura et de Yume s’éloignèrent et observaient à distance.
-Oui ? fit Yume.
-Est-ce que tu bois ?
-Oh, si peux !
-Tu sais que l’alcoolémie peut engendrer des troubles physiques et psychiques, endommager ton système cardio-vasculaire, ton foie, provoquer des cancers, des hépatites, des…
-Lâche-moi !
-Je ne plaisante pas, Yume ! L’alcool est un ennemi ! Fuis-le !
-C’est lâche de fuir !
-Hikari…L’alcool tue lentement !
-M’en fous ! Je suis pas pressé !
-Bouhouhouhou ! Ma fille est une alcoolique dépendante ! fit Sakura en allant se jeter dans les bras de son époux.
-Euh…Yume, fit ce dernier. Je crois que ta blague est allée un peu loin !
-Euh…Sasuke-san, fit Hikari. Yume est en train de boire du vrai saké.
-HIPS ! fit cette dernière.
-Yume ! Tu veux finir comme Amazake ou quoi ?! fit Sasuke.
En voyant dans sa tête le visage de son maître poivrot, Yume jeta sa bouteille d’alcool et dessoula aussitôt, comme par magie. La fête se poursuivit ainsi jusqu’au petit matin.

Le lendemain, vers 13h30. Akira était en train de dormir dans sa chambre, couverte de poster de ninjas célèbres. Des affaires personnelles traînaient au quatre coin de la pièce, ainsi que ses vêtements. Le jeune garçon dormait dans un grand lit, sous une couette bleu. Son sommeil était assez agité. Il se trouvait dans une pièce sombre et il entendait une sorte de murmure. Le son devint de plus en plus clair jusqu’à ce qu’il entende ceci :
-Akira…Akira ?
-Gné ?...Yume ?
-Oui, c’est moi…Comment vas-tu ?
-…Heu, bien…je crois…
-Tu as bien dormis ?
-…Je crois…Dans mes souvenirs, oui…
-Tant mieux ! Tu dois être en forme !
Il entendit soudainement le bruit d’une braguette en train de s’ouvrir. Il se mit alors à hurler de tout son souffle…et se réveilla. Un cauchemar. Ce n’était qu’un cauchemar.
-…Pouf ! fit Akira. Le cauchemar…
-Akira !
Akira sursauta en poussant un cri apeuré et vit Hikari et Yume, debout devant son lit.
-Qu’est-ce que vous faîtes là ? demanda-t-il.
-On a voulut faire un tour dans le village et on s’est dit que tu voudrais venir, expliqua Hikari.
-Heu…Ben, j’ne sais pas…Pourquoi pas…
-Ok ! Allez, debout ! fit Yume.
Akira enleva sa couverture puis les filles firent les gros yeux en le regardant.
-Quoi ? demanda-t-il.
-Wahou, fit Hikari. Il est bien…
-Quelle horreur ! fit Yume en détournant son regard.
Akira ne comprit pas de suite mais le remarqua quelques instants après. Rouge de honte, il demanda :
-…L’une de vous aurait l’amabilité de me passer mon caleçon et mon pantalon ?
Yume, à contrecœur, attrapa les affaires du jeune garçon et les lui passa. Ce dernier les enfila à vitesse grand V et chercha son t-shirt.
-Dis donc, je savais pas qu’on te faisait tant d’effet, fit Hikari en ricanant.
-Ne te fais pas d’idée ! C’était absolument pas volontaire ! répliqua Akira.
-M’en fiche, fit-elle avec un grand sourire, tout en quittant la chambre.
-Je suis effroyablement humilié, marmonna Akira en mettant ses sandales.

Près des portes du village, l’homme à la cape était en train de ramper derrière un buisson. La gênant, il décida de l’enlever. Son visage était ainsi visible : il avait une coupe carré, des cheveux gris et une paire de lunettes rondes.
-Bien, fit-il. Je suis arrivé à destination ! Maintenant, je dois…
Soudain, un son aigu le fit sursauta. Il essaya de déterminer l’endroit d’où provenait le son mais il n’arrivait pas à le déterminer. Peu après, il se rendit compte que le bruit venait de la poche de son pantalon. Il fouilla à l’intérieur et sortit un appareil de communication semblable à ceux qu’avait Hikari et ses amis. Il prit l’écouteur et le plaça dans son oreille. Il tourna ensuite la molette et la communication fut établie :
-This is Dragon ! Tiger, can you hear me ?
-I hear you, Dragon, fit l’homme aux lunettes. Don’t use this language. They listen to us maybe…
-Ok !...C’est bon ?
-Parfait ! Que se passe-t-il ?
-Tu as réussi à trouver leur chef ?
-Non, pas encore. Je suis devant la porte. J’ai dû utiliser ta méthode de repérage dans l’espace, avec ta carte bizarre.
-Comment ça ?
-Ben, je l’ai mise à l’envers et je me suis dirigé vers ce qui ressemblait le plus à Konoha.
-Très drôle…
-Non mais je ne mens pas. C’est vraiment comme ça que j’ai fait…Dragon ?
Ce dernier ne parlait plus. Tiger était presque sûr que sa remarque avait blessé Dragon.
-Bon, fit Tiger après une bonne minute de silence. Pourquoi est-ce que tu m’appelles ?
-La situation est grave ! Hôjô a envoyé un Highwind remplis de techno-ninjas. Ils seront à Konoha vers 15h00. Il faut que tu te dépêches !
-Bien reçu ! Je m’active !
Tiger coupa la communication puis se mit à réfléchir à un moyen pour entrer dans le village.

14h00. Akira marchait loin devant les filles, dans une des rues du village. Visiblement, l’incident de tout à l’heure avait formé un climat assez tendu entre les trois amis. En fait, c’était plutôt entre Akira et Yume que la situation était le plus grave. Chacun évitait soigneusement de regarder l’autre. Hikari accéléra le pas et rejoignit Akira.
-Allons, fais pas la tête ! fit la jeune Uzumaki. C’est pas la mort !
-Pas la mort !? Tu te fiches de moi ! Vous m’avez surpris au réveil à…
-Ne le hurle pas ! fit Yume en accourant.
-Calmos, fit Hikari.
-Toi…, lui marmonna Akira avec un regard haineux. T’as intérêt à disparaître de ma vue si tu ne veux pas finir en une marre de sang…
Voyant qu’il ne plaisanté pas, Hikari courut loin devant les deux autres. Une fois qu’ils furent seuls, Yume demanda à Akira :
-Alors, c’était comment ?
-Comment ça ?
-Ton rendez-vous ! Hier soir, avec cette fille ?
-Heu…Est-ce que ça te regarde ?
-Ben quoi ? J’ai juste envie de savoir !
-…Serais-tu jalouse ?
-Moi ? Jamais !
-Le ton que tu utilises ne me convaincs pas ! Cela m’indique plutôt le contraire…
-Je te dis que je ne suis pas jalouse !
-Ok, je te crois ! Pour ton information, cette fille est ma cousine et elle est arrivée hier soir, au village. Je lui faisais visité les environs.
-Ah…Bon, ok…
-Quoi ?
-Non, rien…
-J’espère que tu ne penses pas encore à ce que tu as vu tout à l’heure…
-Non ! Pas du tout ! Je ne pensais pas à ta…
-…GAZINIERE ! Oui ! Ma gazinière ! hurla Akira en voyant que les passants les observaient. Oh, oui ! Faut vraiment que je dise à mon père de la réparer !
Yume ne pu s’empêcher de sourire à cause de l’attitude de son coéquipier. Le trio décida ensuite de rendre visite à la mère de Yume, qui travaillait à l’hôpital aujourd’hui.

14h15. Hôpital de Konoha. Un endroit où il vaut mieux éviter d’atterrir. Depuis que Sakura, disciple du Godaime Hokage Tsunade, avait reçu la direction de celui-ci par Uzumaki Naruto, le Rokudaime, les blessés suppliés qu’on les achève plutôt que de les emmener ici. Les traitements de choc de Sakura étaient certes efficaces mais également traumatisants. Akira se rappelait de la fois il avait faillit mourir lors d’un mission et que, après son opération de 5 heures, on lui avait annoncé qu’il devrait garder le lit pendant une semaine. Au bout de trois jours, il suppliait ses parents de le sortir de cet « hôpital de malade », selon ses dires. Yume, qui venait souvent voir sa mère sur son lieu de travail, demanda à une infirmière où elle se trouvait. On lui expliqua qu’aujourd’hui, elle donnait un cours aux nouveaux internes de l’hôpital, dans une pièce non loin de la salle d’opération. Ils s’y rendirent donc et lorsqu’ils entrèrent, ils virent Sakura, assise derrière son bureau, en train d’expliquer ceci aux internes :
-L’hôpital ne fait pas que guérir. Il est parfois dangereux d’y séjourner : 10 % des patients y contractent une maladie ! Et souvent grave, comme la méningite ou la bronchite.
-Vraiment ? demanda l’une des internes.
-Incroyable, non. Par exemple : aujourd’hui, vous subissez une bête ablation de l’appendice…
Hikari se mit alors à s’imaginer allonger sur une table d’opération entourée de médecin en train de la charcuter. Un long frisson parcourut son corps, à ce moment.
-…Et le lendemain, poursuivis Sakura, vous vous retrouvez atteint d’une maladie nosocomiale sans trop savoir pourquoi.
-Pourquoi ? demanda Hikari à haute voix.
Les regards des internes se tournèrent vers la porte. Yume et Akira étaient gênés tandis que Hikari attendait toujours la réponse.
-Bonjour, les enfants ! fit Sakura. Alors, vous venez assister à mon cours ?
-Oui, oui ! C’était super intéressant, fit Hikari. Vous pouvez continuer ?
-Si seulement elle montrait plus d’entrain à ses missions, murmura Akira.
-Si tu veux, fit Sakura à Hikari. Donc, vous vous retrouvez atteint d’une maladie nosocomiale sans trop savoir pourquoi. Bonne question ! Je vais tâcher d’y répondre…
Sakura se leva alors et dit les cent pas tout en continuant ses explications :
-Les maladies nosocomiales sont provoquées par des bactéries, des virus ou des champignons. Ces derniers tels le colibacille ou le staphylocoque doré sont présents dans tous les organismes, et inoffensifs en temps normal…Seulement, voilà : ils provoquent de dangereuses infections au contact des personnes de personnes possédant un système immunitaire défaillant. Comme après une opération, par exemple.
De douloureux souvenirs revinrent subitement dans la tête d’Akira.
-Un pourcentage assez élevé de germes sont, continua Sakura, véhiculés par les mains non désinfectées du personnel soignant.
-Comment ça ? demanda l’un des internes, visiblement aussi surpris que les autres.
-Eh bien, selon les règles établies d’hygiène dans un hôpital, une infirmière, ou infirmier, doit se laver les mains pendant deux minutes entre chaque patient…
-Hein ?! firent tous les autres dans la pièce.
-…Soit environ 80 fois par jour.
-Mais ce n’est pas possible ! fit Hikari.
-En effet, hélas ! Dans la pratique quotidienne, c’est impossible à cause de la surcharge de travail. Peu de soignants se lavent les mains avant de mettre les gants et seulement 16 % changent de gants entre chaque patient. Un autre pourcentage est aussi véhiculé par le matériel médical.
-Ce cours me gonfle, murmura Yume à Akira.
-Moi aussi, marmonna ce dernier.
-Chut ! Ce cours est vachement passionnant, fit Hikari.
-Je rêve…, fit Yume.
-L’argent est aussi responsable de ce phénomène, continua Sakura. L’hôpital demande souvent une rentabilisation maximum du bloc opératoire. Résultat : on désinfecte du matériel à usage unique, ou on stérilise imparfaitement les appareils !
Des murmures s’élevèrent dans la salle de classe. Visiblement, ils étaient tous surpris par ces révélations.
-En conclusion, afin de limiter le nombre de maladies des patients – et surtout pour éviter les procès, respectez le plus possible les règles d’hygiène. Bon, le cours est terminé !
Les internes partirent donc reprendre leur service. Hikari alla voir Sakura et lui dit :
-C’était un cours super intéressant ! J’ai appris plein de trucs !
-Si seulement tu t’étais autant intéressé aux cours, à l’Académie…, fit Akira.
-La ferme, lui souffla la jeune Uzumaki.
-Désolé, les enfants ! Mais il va falloir que vous partiez, fit Sakura. On a énormément de travail, aujourd’hui.
-Ok ! A plus, m’man ! fit Yume en attrapant ses deux amis.
-Attends ! protesta Hikari tendit que Yume la traînait vers la sortie. On n’est pas pressé !
-Tu as entendu ma mère ! Elle a du boulot !

14h50. Tiger était à présent dans le village, caché sous un carton. Il avançait prudemment pour éviter de se faire repérer par un ninja ou un habitant du village. Il fallait se dépêcher : l’ennemi allait arriver dans moins de dix minutes.
-Heureusement que j’ai trouvé ce carton sinon je serais dans un cercueil, à l’heure qu’il est.
Tiger continua sa route sans se douter du terrible fléau qui allait s’abattre sur Konoha.

14h55. Dans l’Highwind se dirigeant vers Konoha. De nombreux soldats en armure high-tech s’armés tandis que les technos-ninjas réglaient leur système de combat. Mais tapis au plus profond du vaisseau, un homme, portant une sorte d’armure à même le corps et un masque blanc avec un unique œil rouge en plein milieu, astiquait la lame d’un katana. Lorsqu’il eut fini, il rangea son épée dans son fourreau avant de…disparaître comme par magie.

A Konoha, le trio était à présent devant le bâtiment réservé au Hokage. Apparemment, Akira et Yume était en train de discuter d’un sujet passionnant.
-TU AS REGARDES SOUS MA JUPE LORSQU’ON ETAIT EN MISSION ?! hurla Yume.
-Merci, Hikari, souffla Akira à cette dernière.
-Désolé, ça m’a échappé…, fit Hikari.
-MAIS T’ES QU’UN PAUVRE PERVERS ! cria de nouveau Yume, vraiment folle de rage.
-Mais arrête de crier ! fit Akira. Tout le monde te regarde…
-J’AI DE BONNES RAISONS POUR CRIER, PERVERS !
-Arrête de m’appeler « pervers » !
-TU ES UN PERVERS ! ACCEPTE L’EVIDENCE !!!
-Si je peux me permettre une remarque…, commença Hikari.
-NON ! ON TE PERMET PAS ! crièrent les deux autres.
-Mais c’est pas la peine de…
Soudain, ils virent, arrivant à vive allure, le Higwind. La plupart des ninjas du village regardaient cette chose voler au-dessus du village. Au moment où le vaisseau survolé le bâtiment du Hokage, les soldats en armure high-techs et les techno-ninjas sautèrent sur les toits des bâtiments et dans les rues du village. Un groupe de soldats avaient atterris devant le trio, qui était médusé par le spectacle.
-C’est qui, ces types !? s’écria Akira.
-Rendez-vous, chiens de Kononiens !!! fit l’un des soldats.
Les trois ninjas les regardèrent avec un air étrange avant que Yume dise :
-Non, non ! On est des Konohaniens ! Des Konohaniens !
-Peu importe ! fit de nouveau le soldat. Allez, les autres ! Suivez les ordres ! Rasez ce village !
-Vous pourriez pas juste l’épiler ? demanda Hikari. Ce serait déjà pas mal…
-Mais quelle idiote…, pensa Akira.



Bon, un chap sans action (et pas top, à mon goût) mais nécessaire. Mais je vous promet plus d'action à l'avenir