The New Generation


Fanfiction Naruto écrite par Old Kakashi (Recueil de Old Kakashi)
Publiée le 19/10/2007 sur The Way Of Naruto



Suite à la demande de plusieurs lecteurs, j'ai écrit la suite de "Naruto after Next Gen". Vous vous en doutez peut-être mais pour comprendre cette fic, il est indispensable de lire la précédente. J'espère que cette suite va marcher... je me rappelle de la suite de ma seconde fic "Les Cinq Chevaliers du Chaos" avait bien démarré mais avait commencé à devenir n'importe quoi... Pourvu que celle-ci marche >< !


Chapitre 1: Bloody Sunday



Prologue :

-Tu es bien sûr que tes machines seront à la hauteur ?
-Temujin-sama ! Pour la énième fois, je vous dis que mes créations sont parfaites ! Il ne manque plus que mes Shinobis génétiquement modifiés et nous pourrons nous lancer à la conquête du monde.
Deux hommes dans un laboratoire, l’un gros et vêtu de manière très chic, l’autre assez maigre avec une blouse de scientifique et des lunettes carrées, discutaient devant de grands tubes dans lequels baignaient plusieurs hommes dans un liquide verdâtre fluorescent.
-Quand je pense à l’argent que j’ai dépensé pour financer tout cela ! se plaigna Temujin.
-Mais arrêtez de vous plaindre ! Vous vous rendez compte que j’ai créé des armes, des véhicules et des soldats de haute technologie, introuvable ailleurs, pour que lancer vos attaques !
-Oui mais mon argent…
-Mais c’est pas vrai !
-Au fait, Hôjô, combien m’avez-vous pris pour vos « super-ninjas » ?
-Heu…Vous allez vous mettre en colère…
-Mais non, je ne vais pas me mettre en colère !
-Vous êtes trop près de vos sous.
-Mais non, je ne suis pas trop près de mes sous !
-Pourquoi vous posez cette question, alors ?
-Combien ça vous a coûté ?
-Pourquoi vous posez cette question ?
-Combien ça vous a coûté ?
-Pourquoi vous posez cette question ?
-Combien ça vous a coûté ?
-2 600 000 ryôs…
-Combien ça… 2 600 000 RYÔS !!?
-Vous voyez que vous vous fâchez !
-Mais je vais te tuer, espèce de &@*# !!!
-Eh ! Mais calmez-vous !
Temujin se mit alors à étrangler Hôjô, qui hurlait à la mort en demandant de l’aide.


















Chapitre 1 : Bloody Sunday

Devant un immense bâtiment, au milieu d’une forêt sombre, une jeune fille aux cheveux noirs avec une longue tresse, vêtue d’un pantalon et d’un débardeur noir était cachée dans un buisson. Elle avait, contre son oreille, un écouteur relié à un petit appareil de communication. A ce moment-là, une sonnerie retentit. La jeune fille tourna une petite molette située sur l’appareil et la communication s’établit :
-Oui ?
-Hikari, où tu es ? demanda une voix féminine.
Uzumaki Hikari était la fille de Uzumaki Naruto et Hyûga Hinata.
-Devant le bâtiment. Et toi, Yume ?
-Sur le toit. Je n’aurais peut-être pas dû mettre cette minijupe. J’ai peur de faire mes grands mouvements de jambes, maintenant…
-Je t’avais dit de ne pas la mettre ! C’est malin !
-Oh, ça va ! Est-ce que je dois te rappeler la fois où toi, tu as mis une minijupe et que tout le monde a vu tes dessous quand tu t’es penchée ?
-Merci de remuer le couteau dans la plaie…
-Mais de rien ! Les amies, c’est fait pour ça !
-Pfff… Avec des amies comme toi, je n’ai pas…
DILING DILING !!
La sonnerie retentit de nouveau et Hikari tourna une autre molette située sur l’appareil de communication.
-Oui ? fit Hikari.
-Vous avez bientôt fini, oui ou merde ?! demanda une voix masculine.
-Je serai tentée de te répondre « merde », répondit Yume.
-Espèce de…
-C’est pratique, le mode triple communication ! interrompit Hikari.
-La ferme ! firent les deux autres.
-… Mais… Méchants !
Hikari se mit alors à pleurer comme une madeleine, au grand damne des deux autres.
-Et voila ! T’as fait pleurer la p’tite ! fit la voix masculine.
-Non, c’est TA faute, Akira !
-RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!
Un long silence s’installa. C’était Hikari qui venait de hurler de rage.
-Non mais, Hikari, ça va pas ? demanda Yume.
-Mais vous allez arrêter, oui ?
-T’étais pas en train de pleurer ? demanda Akira.
-Je blaguais…
-Une vrai gamine…
-Bon, les gars !..., fit Yume.
-Hum, hum…
-Ah, pardon, Hikari ! Bon, moi, je rentre ! Je vous retrouve à l’intérieur !
-Ok ! firent les autres.
Ils coupèrent ensuite la communication. Hikari sortit de son buisson puis courut vers le bâtiment et se colla contre le mur.
-Bon, j’entre par où ?

Sur le toit, se trouvait une jeune fille à la longue chevelure noire attachée, avec un bustier, d’une minijupe noire et un katana attaché au niveau de la ceinture. C’était Uchiha Yume, fille de Uchiha Sasuke et Haruno Sakura.
Elle prit son katana puis fit un trou dans le toit en bois. Elle sauta dedans et retrouva à l’intérieur, dans un long couloir avec, au bout, une porte. Elle se dirigea vers elle puis l’ouvrit… doucement… très doucement…
-AAAAAARRRG !!!!
Un beau jeune homme avec les cheveux bruns en pétard, vêtu d’un pantalon bleu et d’un débardeur vert se tenait au pied de la porte. Lui et Yume avaient hurlés en se voyant.
-Nom de Dieu, Akira ! Me fais pas peur comme ça ! cria Yume.
-Chut ! Tu vas nous faire repérer !
Akira était le fils de Rock Lee et de Tenten. Il était non seulement un grand expert en Taijutsu et un utilisateur d’armes très doué, voire plus que sa mère.
-Mais tu aurais pu prévenir que tu étais derrière cette porte !
-Et comment voulais-tu que je devine que tu étais derrière cette porte !
-En devinant !
-Tu… !
-Eh ! Vous vous battez encore ?
Hikari venait de passer la porte et voyait ses deux compagnons en train de se battre comme des chiffonniers.
-Heu… Hikari… Par où tu es entrée ? demanda Akira.
-Hein ? Ben, par la porte…
-Tu veux dire la porte principale ?
-Oui. Pourquoi ?
-… Le boulet…, firent Akira et Yume.
-Eh !
-Mais c’est pas possible ! Même un idiot sait qu’il ne faut jamais passer par la porte principale lorsqu’il faut s’infiltrer dans un bâtiment inconnu ! cria Yume.
-Bon, elle est là, c’est l’essentiel ! coupa Akira. On appelle le Sensei pour demander la suite des instructions !
Ils tournèrent ensemble l’une des molettes de leur appareil de communication et une petite sonnerie retentit.
-… Eh ben, fit Akira. Il décroche ?
-… HIC ! Allez viens, ma poulette ! Montre-nous tes gambettes !
-Il est encore bourré, fit Yume.
-Il est TOUJOURS bourré, corrigea Hikari.
-Oh, Amazake-sensei ! cria Akira, dessoulez un peu !
-Hips ! Désolé ! Bon, z’êtes entrés ?
-Oui, oui…
-Bon, maintenant vous devez trouver ces ninjas et récupérer ce qu’ils ont… HIPS… volé… Et sans les tuer.
-Hein ? Mais pourquoi ? demanda Hikari.
-Tu discutes pas un ordre !
-Pfff… Oui monsieur, bien monsieur…
-En anglais !!!
-Yes Sir, Ok Sir…
-Bon... HIPS... j’vais r’tourner picoler.
Il coupa ensuite la communication.
-Pôv’ malade ! marmonna Hikari. Je commence à regretter Yamato-sensei…
-T’es pas sérieuse, j’espère ! s’indigna Akira.
-Bon, ben, on y va ! fit Yume.
Les trois ninjas fouillèrent ainsi le bâtiment de fond en comble mais aucune trace de l’ennemi. Il ne restait plus qu’une section du bâtiment à aller explorer mais un problème majeur s’était présenté : la seule porte qui menait à cette partie du bâtiment était verrouillée de l’intérieur.
-On fait quoi ? demanda Akira.
-Ben, vu que ces ninjas ne sont nulle part ailleurs, ils doivent être dans cette partie du bâtiment. Mais comment pourrait-on y aller ?
-On pourrait défoncer la porte.
-Non. On risque de se faire repérer !
-Et si on essayait de passer par les conduits d’aération pour arriver derrière cette porte, proposa Hikari.
-Pour une fois, c’est peut-être pas débile, ce que tu dis, fit Akira.
-Et où est-ce qu’on pourrais avoir accès aux conduits d’aérations ? demanda Yume.
-Ben, dans les toilettes…, répondit Hikari.
Un long silence s’installa avant qu’Akira ne reprenne la parole :
-L’espace d’un instant, j’ai cru que ton cerveau s’était remis en marche. Mais finalement, non !
-Eh ! Je vous parie qu’il y a un accès dans les toilettes !
-Bon, d’accord ! En plus, j’ai besoin de soulager ma vessie.
Ils se dirigèrent donc vers les toilettes. Au-dessus de l’une d’elles se trouvait l’entrée d’un conduit d’aération.
-Et voilà ! fit Hikari en montrant ce dernier.
-Mais comment… t’asvu…, fit Akira.
-Alors, je vous l’avais dit !
-Mais suvutu…
-Oui, ça va ! On a compris ! Allez, on y va !
-Minute, je dois y aller !
Akira entra donc dans une des cabines et avant d’entrer, il demanda aux filles de ne pas entrer. Elles attendirent donc que leur compagnon finisse ses petites affaires.
-Et si on entrait pour le mater ? demanda Hikari.
-Hikari ! s’indigna Yume.
-Ben quoi ? J’ai bien vu comment tu le dévorais des yeux quand il avait le dos tourné…
-Tu délires, ma vieille ! Cet hypocrite n’est pas du tout mon genre ! En plus, il est superficiel et…
-Eh ! J’vous entends ! cria Akira.
-Oups…
Après avoir engueuler les deux filles, ils se décidèrent à entrer dans le conduit d’aération et commencèrent à ramper à l’intérieur. Etant très étroit, les trois compères se déplacer avec difficulté.
-Eh, Akira ! fit Yume. Je t’interdis de regarder sous ma jupe !
-Trop tard, chuchota Akira en rougissant.
-Pervers, souffla Hikari, qui se trouvait derrière lui.
-Mais non !
-Quoi ? demanda Yume.
-Rien, firent les deux autres.
Ils continuèrent à ramper ainsi mais au bout d’un moment, ils ne purent plus avancer : le conduit d’aération n’allait pas plus loin. Heureusement, il y avait une grille qui débouchait sur un couloir. Hikari donna un coup de pied sur la grille pour la faire tomber avant de se laisser tomber à son tour sur le sol. Ses coéquipiers firent la même chose juste après.
-Bon, on fait quoi, maintenant ? demanda Akira.
-Regardez ! fit Hikari.
Elle pointait une porte, dans la direction opposée de celle qu’ils avaient pris.
-Nom d’un chien ! fit Yume. Me dites pas qu’on ramper dans ce conduit étroit pour juste PASSER DERRIERE UNE FICHUE PORTE ?!
-Du calme, ma vieille ! fit Hikari.
-J’en ai marre de cette mission !
-Moi aussi, approuva Akira. Plus vite on aura fini, plus vite on pourra rentrer se reposer !
Les filles approuvèrent et se concentrèrent de nouveau sur la mission. Ils virent ensuite une autre porte de l’autre côté du couloir. Ils avancèrent avec prudence puis collèrent leur oreille contre la porte. Ils entendirent deux personnes en train de discuter :
-Tu les as retrouvés ?
-Oui, oui !
-Hourra !
-Fais voir ! Fais voir !
-Ouah ! T’as vu celle-là !
-Mate ces lignes courbes ! Elle est trop sexy !
-Regarde la poitrine de celle-là !
Les filles décollèrent aussitôt leur oreille de la porte en entendant çà.
-T’as entendu ! fit Yume. Ils matent des photos de filles !
-Pervers, ajouta Hikari.
-Je ne sais pas qui sont ces filles, marmonna Akira, l’oreille toujours contre la porte. Mais une chose est sûre : elles doivent pas être moches…
-Pervers, firent les filles.
-Mais non !
-Allez, on entre ! fit Hikari.
-Ok, mais avant, on…
N’attendant pas la fin de la phrase, Hikari défonça la porte. Là, elle vit deux garçons pas plus âgés qu’elle et de plus, il s’agissait de ninjas de Konoha. En deux temps trois mouvements, elle se jeta sur eux et les mis K.O facilement.
-Les nuls…, fit Hikari en les ficelant.
-Toi et t’as discrétion légendaire…, fit Yume.
-Je suis pas sûre de devoir prendre ça comme un compliment… Eh, Akira ! T’as trouvé ce qu’ils ont piqué ?
-Heu…ben, c’est-à-dire…
-Qu’est-ce que t’as dans la main ?
Yume s’approcha pour voir mais Akira essayait de le lui cacher. La jeune Uchiha commença à s’énerver à cause de l’attitude de son coéquipier puis finit par perdre patience et le poussa afin de voir ce qu’il cachait.
-Voyons voir ce que ces types re…OH, MON DIEU !
-Et merde…, fit Akira en s’éloignant.
-C’est quoi ?! s’écria Hikari en accourant vers son amie. C’est…OH, MON DIEU !
Les filles avaient dans les mains des photos d’elles. De nombreuses photos d’elles ! Certaines d’entre elles les montraient en petite tenue ou encore, dans le plus simple des appareils.
-BANDE DE…, firent en cœur les filles.
-Vous n’auriez pas dû faire ça, souffla Akira aux deux ligotés, qui avaient repris connaissance.
Les filles, dans un état de colère extrême, étaient sur le point de trucider les deux pervers tandis qu’Akira quittait la pièce. Au moment où il referma la porte, il pu entendre les cris de souffrances des deux autres garçons. Finalement, ce qui avait été volé, c’était… des photos…

Au même moment, au village caché de Suna. La ville s’était enrichie depuis ces quinze dernières années. Le Kazekage, Sabaku no Gaara, un Jinchûriki possédant le Bijû Ichibi, un grand homme aux cheveux rouge sang, dénué de sourcils et ayant le Kanji « Ai » (amour) gravé au-dessus de son œil gauche, travaillait dans son bureau d'arrache pied. Bien qu’il était Kazekage depuis ses quinze ans, il ne s’était toujours pas habitué à la masse de travail incroyable qu’il avait chaque jour.
-Papa !
Soudain, une petite fille de cinq ans brune et vêtue d’une toge verte débarqua dans le bureau du Kazekage, accompagné d’une jeune femme à la longue chevelure brune et vêtue d’une longue toge verte.
-Arashi ! Je t’ai dit que ton père avait beaucoup de travail ! fit la jeune femme.
-Mais Maman ! Je le vois presque pas ! fit la petite fille qui se faisait soulever par son père.
Gaara la mis sur ses genoux et souria.
-Laisse-la, Matsuri ! Je faisais une pause, de toute façon…
-Gaara… Tu es sûr ?
-Mais oui !

Près des frontières de Kaze no kuni, pays où se situait le village de Suna, deux sentinelles, postées en haut d’une vieille tour, surveillaient comme à leur habitude le secteur. En effet, si des ennemis tenaient de franchir de la frontière, ils fallaient des gens pour donner l’alerte et ainsi donner le temps au village pour se préparer à se défendre.
-Qu’est-ce qu’on s’ennuie…, fit l’une des sentinelles.
-Mais tu vas arrêter de te plaindre ! Je suis déjà assez énervé alors ne viens pas en rajouter avec tes jérémiades !
-Oh, ça va…Mais quand même ! Qui serais assez débile pour attaquer le village, avec Gaara-sama comme Kazekage !
Au même moment, une grande ombre apparut. Les deux sentinelles levèrent les yeux et virent un spectacle hallucinant : une énorme forteresse flottait au-dessus de leur tête. Celle-ci était accompagnée de milliers d’énormes engins volants armés et ils se dirigeaient tous vers le village de Suna.
-Ce…C’était quoi, ces trucs ?! s’écria l’une des sentinelles.
-Andouille ! s’écria le second. Envoie un faucon à Suna ! On nous attaque !
-Oui ! Oui !
La sentinelle alla à l’intérieur de la tour puis entra dans une salle où se trouvait plusieurs oiseaux de différentes espèces. Il prit un faucon, écrivit un message en vitesse grand V, retourna au sommet de la tour et l’envoya dans les airs. Le faucon s’envola et se dirigea vers Suna.

Au village, les sentinelles patrouillaient comme à leur habitude. Il n’y avait rien à signaler… jusqu’à ce qu’ils voient la forteresse volante accompagnée par ces étranges machines volantes. Sans perdre une seconde, l’alarme fut donnée. Tandis que la plupart des ninjas de Suna mettaient les habitants à l’abri, les autres se préparaient à combattre. Sur le toit du bâtiment dans lequel se trouvait le bureau du Kazekage, un ninja, vêtu d’une étrange tenue noire et portant trois gros parchemin dans son dos, regardait l’étrange spectacle qui s’offrait à lui. Jamais dans sa vie il n’avait vu une chose pareille.
-Kankurô !
Au même moment, une femme aux cheveux blonds, attachés sous forme de quatre couettes, avec une longue robe violette et un éventail géant, arriva.
-Tu as vu ce qui arrive ?
-Difficile de pas le voir, fit Kankurô.
-Tu penses que ce sont des ennemis ?
-J’en sais rien mais… on est jamais trop prudent…
Gaara observait lui aussi la scène de son bureau. Il confia alors sa fille à sa femme et lui demanda d’aller se mettre à l’abri. Une fois sa famille hors de la pièce, il se dirigea vers une armoire, située au fond de la pièce. Il l’ouvrit et contempla sa vieille tenue de combat pourpre.

Dehors, les machines flottantes étaient à présent au-dessus du village et faisaient du « sur place ». Les ninjas de Suna observaient tout en restant sur leur garde.
Dans la forteresse, au niveau le plus haut, Temujin, assis dans un immense fauteuil en cuir vert, fumait un havane tandis que Hôjô, ainsi que plusieurs scientifiques, pianotait sur un ordinateur.
-C’est notre première cible ? demanda Temujin tandis qu’il faisait signe à une jolie fille en bikini de s’approcher.
-Oui ! Ce sera une bonne occasion de tester mes techno-ninjas !
-Une poulet basquaise, une bouteille de cidre et rapporte-moi d’autres havanes…
-Hein ?! De quoi vous parlez ?
-Heu… Rien !
-Eh ! Je vous ai déjà dit de ne pas manger dans cette pièce ! Et c’est quoi, cette tenue ?! demanda Hôjô en pointant du doigt la fille en bikini.
-Ben quoi ? C’est une de mes domestiques.
-Mais ce n’est pas l’uniforme de soubrette ! C’est indécent !
-Et alors ?
-Mais c’est pas vrai…, fit Hôjô sur un ton las. Bon, tant pis ! Alors, bande d’incompétents ! cria-t-il en regardant les autres scientifiques. Vous n’avez toujours pas fini !?
-Nous venons de terminer, répondit l’un d’eux.
-Enfin ! Ce n’est pas trop tôt !
Ils se mirent à pianoter de nouveau sur les ordinateurs.
-A tous les Highwinds, larguez les conteneurs !
Les engins volant se déplacèrent au-dessus du village. Dans ces vaisseaux, dans une partie spécifique, des hommes vêtus d’armure high-tech bleu et équipé de fusils d’assauts dernière génération veillaient à ce que des machines déplacent d’énorme conteneur vers l’immense sas. Les Highwinds larguèrent alors ces énormes boîtes d’acier partout dans le village. Dans leur chute, les conteneurs causaient de gros dégâts sur les bâtiments où la plupart atterrissaient.
-Ouverture des conteneurs !
Ces derniers s’ouvrirent. Des ninjas se trouvant près des énormes boîtes d’acier approchèrent, par curiosité. Ce qu’ils virent étaient ahurissant : un grand nombre de ce qui ressemblait à des ninjas robots, armés chacun d’un katana, d’une sorte de brassard avec une ouverture semblable à la pointe d’un canon et possédant tous un unique œil bien rond, au milieu du visage.
-Programme de combat, activé ! fit Hôjô.
L’œil des robots s’alluma alors, puis ils fixèrent les ninjas qui se trouvaient devant eux. Plusieurs de ces ninjas robots disaient ceci :
-Activation du programme d’attaque ! Cible prioritaire : Sabaku no Gaara, Kazekage de Suna. Eliminer tout obstacle se dressant devant soit !
Aussitôt, les robots se jetèrent sur les ninjas de Suna. S’ensuivit alors une bataille entre l’homme et la machine, avec un fort avantage pour les êtres de métal et d’huile. Les ninjas de Suna n’étaient pas du tout habitués à combattre des robots. D’ailleurs, ils n’en n’avaient jamais vu jusqu’à aujourd’hui.
Dans une des ruelles du village, un groupe de trois ninjas de Suna affrontait un ninja robot.
-C’est quoi, cette chose ? demanda l’un des ninjas.
-On s’en fiche, pour l’instant ! lui répondit un autre. Détruis-on le !
Les trois ninjas se jetèrent donc sur leur ennemi mais celui tandis le bras où se trouvait la fameuse ouverture. Une détonation retentit et un kunai vola vers le groupe. Cependant, ce kunai était différent : il avait certes la forme traditionnelle mais en plus, il possédait une sorte de capsule sur ce qui servait de manche. L’arme se planta dans le corps d’un des ninjas, qui tombait en arrière à cause de la force d’impact. Soudain, l’un des ninjas vit un signal lumineux clignotant, accompagné de petits bruits à intervalles réguliers. Les bruits et le signal lumineux étaient de plus en plus rapide puis, au bout de quelques secondes, le kunai explosa. Le souffle de l’explosion emporta les autres, les faisant agoniser. Le robot ninja sembla ensuite chercher quelque chose du regard et, visiblement, ne mit pas longtemps avant de trouver : le bureau du Kazekage. Il se dirigea alors vers le bâtiment, ainsi que plusieurs de ces robots ninjas.

Dans la forteresse volante, Temujin était plutôt satisfait du travail qu’effectuaient les machines de Hôjô.
-Hohoho ! fit Temujin. Avec ta technologie, nous aurions pu les prendre par surprise et conquérir ce pays depuis bien longtemps ! On aurait pu faire croire à une attaque massive à la frontière et en profiter pour attaquer le village ! Ils auraient sûrement mordus à l’hameçon !
-Temujin-sama, fit Hôjô. Il ne faut pas les prendre pour des bœufs ! Ce sont des ninjas de Suna !
-Heu… Je crois que ce sont les poissons et non les bœufs, qui mordent aux hameçons.
Hôjô le regarda avec une mine abattue et préféra se taire après avoir entendu une bêtise pareille.

Gaara, en tenue de combat sur un des toits, voyait l’horrible spectacle qui s’offrait à lui : ses hommes tombaient les un après les autres. Des cadavres gisaient aux quatres coins de son village, des blessés agonisaient en demandant de l’aide… Lui qui était habitué à voir des personnes mourir, cette vision lui était insoutenable. L’instant d’après, il était encerclé par une bonne dizaine de ninjas robots. Un petit objet volant non identifié munis d’une caméra vola au-dessus d’eux et filmait la scène.
Dans la forteresse, Hôjô pouvait admirer le spectacle grâce à sa petite machine volante.
-Voyons voir de quoi est capable le Kazekage de Suna contre mes techno-ninjas.
-La wache ! Il a une de ches claches !
-Vous pouvez enlevez le havane de votre bouche quand vous parlez, Temujin-sama !
-Je disais qu’il a une de ces classes !
-Contrairement à vous…, murmura Hôjô.
En bas, les techno-ninjas dégainèrent leur katana et se jetèrent sur Gaara. Mais cette tentative était vaine car ce dernier fut protégé par le sable se trouvant dans le village. Des pointes apprurent soudainement sur ce bouclier de sable et transpercèrent les carcasses de ces machines. Gaara rassembla alors du sable dans sa main, qui prit la forme… d’un fouet !
-Sabaku Muchi ! (le fouet du désert)
Il frappa alors ses adversaires avec son long fouet avant de le jeter. Plusieurs techno-ninjas se placèrent derrière lui et lui envoyèrent leurs kunais explosifs mais il en fallait plus pour le surprendre. Une nouvelle fois, le sable de Gaara le protégea de l’attaque.
-Suna Shigure !
Le sable de Gaara projeta des projectiles de la même matière, recouvrant les techno-ninjas. Le Kazekage tendit sa main puis il la serra de toutes ses forces.
-Sabaku Sôsô !
Les robots furent aussitôt écrasés à l’intérieur de leur « camisole de sable ». Gaara était en grande forme aujourd’hui et aussi d’humeur massacrante, comme l’avait remarqué son frère et sa sœur, posté sur un toit, plus loin.
-Je plains celui qui énerve Gaara, fit Kankurô.

Dans la forteresse volante, Hôjô et Temujin étaient estomaqué par ce qu’ils venaient de voir. La force du Kazekage dépassait tout ce qu’ils avaient imaginé.
-Il est trop fort ! s’écria Temujin. Nos techno-ninjas n’ont aucunes chances !
-Pour une fois, vous avez raison ! fit le scientifique binoclard. De simples techno-ninjas ne feront pas le poids contre lui ! Il va falloir envoyer notre Cyborg Ninja !
-Quoi ! On a un Cyborg Ninja !?
-Heu… oui… En fait, on en a trois, exactement…
-Combien ils vous ont coûtés ?
-Vous allez vous mettre en colère !
-Mais non, je vais pas me mettre en colère !
-Vous êtes trop près de vos sous !
-Mais non, je suis pas trop près de mes sous !
-Pourquoi vous me posez cette question, alors ?
-Combien ils vous ont coûtés ?
-Pourquoi vous me posez cette question ?
-Combien ils vous ont coûtés ?
-Pourquoi vous me posez cette question ?
-Combien ils vous ont coûtés ?
-3 000 000 de ryôs…
-Combien ils vous ont…3 000 000 DE RYÔS !!!!
-Chacun…
-CHACUN !?
-Vous voyez que vous vous fâchez !
-Mais je vais te pourrir le gueule, connard !
-Eh, mais calmez-vous !
-Vous croyez que j’ai autant d’argent ça ! De quoi se payer des Cyborg Ninjas à 3 000 000 ryôs chacun !
-Maieuh !
-Grrr…Zen !
-Zen, soyons zen, chantonna un autre scientifique qui se trouvait non loin de là.
Temujin, encore plus énervé, pris le cendrier qui se trouvait devant lui et le jeta sur la tête du chanteur de (très) mauvais goût. Profitant du fait qu’il ne s’intéresse plus à lui, Hôjô pianota sur son ordinateur. Une voix s’éleva alors des haut-parleurs :
-Cyborg Ninja N°02, activé ! Cible : Sabaku no Gaara !

En bas, Kankurô et Temari rejoignirent Gaara, après l’écrasante victoire de ce dernier.
-C’était super, petit frère ! fit Kankurô. Je savais qu’ils n’avaient aucune chance !
-Gaara, est-ce que ça va ? lui demanda Temari.
-Bien sûr, répondit ce dernier.
-Ouf, j’ai eu…
-ATTENTION !
Gaara poussa soudainement sa sœur vers Kankurô. L’instant d’après, une homme portant une armure high-tech ainsi qu’un masque blanc recouvrant toute sa tête et un katana à la main, arriva.
-Qui es-tu ? demanda Gaara.
-…Je suis le Cyborg Ninja N°02. Mon nom est X.
-X ?
-Ne te soucie pas de mon nom. Préoccupe-toi plutôt de ta vie, qui est sur le point de s’achever.
X se jeta sur Gaara, son épée prête à le pourfendre. Comme d’habitude, le sable dressa un mur pour protéger Gaara mais, à la surprise général, la lame avait transpercé la barrière aussi aisément que du beurre.
-Mais comment… ? fit Kankurô, aussi abasourdi que sa sœur.
-Ceci est un katana de haute technologie qui peut être aussi bien offensive que défensive. Bien utilisé, un expert peut utiliser son katana pour stopper les projectiles. Mais ce katana-là ne se contente pas de les arrêter : il peut les dévier et aussi les renvoyer.
-… Je comprend, fit Gaara.
-En effet ! La technologie de ma lame a tout simplement dévié les grains de sables qui constituaient ta protection. Donc, pour résumer, ton sable ne te protégera pas contre moi !
X tenta de trancher Gaara en deux mais ce dernier esquiva en faisant un bond en arrière. Il composa alors plusieurs Mudras (signes incantatoires avec les mains) puis tandis sa main en avant :
-Sabaku no Yaiba ! (la lame du désert)
Un katana de sable apparut alors dans les mains du Kazekage. A ce moment-là, les deux adversaires se jetèrent l’un sur l’autre et s’ensuivit un duel de ninja hors du commun entre le métal et le sable. Les deux ninjas se déplaçaient si vite que ceux qui observaient avaient de la peine à suivre.

Dans la forteresse volante, les scientifiques et Temujin étaient estomaqués. Seul Hôjô n’était pas surpris. D’ailleurs, il ne regardait même pas ce qui se passait.
-Je n’aurai jamais cru que cette « chose » puisse rivaliser avec un Kage, fit Temujin.
-Oui, oui…, fit Hôjô en ne portant pas grand intérêt à ce que disait son interlocuteur.
-… On dirait que l’avenir de votre création vous importe peu…
-C’est le cas…
-Pardon ?
-De mes trois Cyborgs Ninjas, X est le plus faible et surtout, le moins développé. A vrai dire, cela m’arrangera si ce Gaara le détruisait…

Plusieurs minutes s’étaient écoulées depuis le début du combat. Le corps de Gaara était couvert d’entailles profondes et X n’avait pas la moindre égratignure. Ils étaient à présent face à face, sur le toit d’un bâtiment. Ils se préparaient au dernier assaut, celui qui déciderait qui vivra et qui allait mourir. Les deux adversaires se regardaient les yeux dans les yeux puis, sans crier gare, ils foncèrent l’un sur l’autre. En une fraction de seconde, ils échangèrent chacun un coup. Temari et Kankurô étaient anxieux. Aucun des deux combattants ne bougeaient. Quelques secondes plus tard, X se mit à hurler et explosa, levant un grand nuage de fumée. La seconde d’après, une profonde entaille apparut le long du torse du Kazekage et du sang y jaillit. Peu après, le katana de sable redevint… du sable et Gaara s’effondra. Voyant que leur frère venait de perdre connaissance, Temari et Kankurô allèrent à sa rescousse mais les Highwinds s’étaient positionné au-dessus d’eux et les soldats avec des armures high-tech débarquèrent, braquant leurs armes sur les deux ninjas. Partout dans le village, ces mêmes soldats faisaient prisonniers les villageois et les ninjas de Suna. Ils les forcèrent à monter dans les vaisseaux tandis qu’un modèle plus petit atterrissait près de l’endroit où Gaara s’était fait battre. Une équipe de scientifiques en descendit, accompagné de Hôjô. Les scientifiques examinaient le corps de Gaara et furent surpris de voir qu’il était encore en vie. Hôjô ordonna qu’on l’emmène lui aussi avec les autres puis ils quittèrent tous le villages pour retourner dans la forteresse volante.
A l’intérieur de celle-ci, un homme vêtu d’une cape cachant son visage essayait de faire décoller un de ces modèles réduits d’Highwinds. Lorsqu’il parvint à décoller, il quitta la forteresse puis, avec prudence, s’envola en direction d’un autre village : Konoha.
-Pourvu que j’arrive à temps !



Voilà, j'attends maintenant le verdict : dois-je continuer cette fic ou laisser tomber ?

Ah, au fait ! Si vous voulez une suite, vous pourriez peut-être m'aider. J'avais prévu qu'un des persos dirait des proverbes. J'aimeriez que vous m'envoyez des proverbes aussi bien philosophiques que complètement débile. ATTENTION ! Il faut que, en plus de votre proverbe, il y ait l'explication (logique) et citer, si cela est possible, la personne qui a dit le proverbe (si c de vous, PRECISEZ-LE !). Envoyez-le tout par MP ou avec vos commentaires (de préférence, par MP)

A bientôt