Yin Ryû


Fanfiction Naruto écrite par Sabaku no (Recueil de Sabaku no)
Publiée le 02/05/2008 sur The Way Of Naruto



Dsl pour le ptit retard mais y a eu un ptit beug ! Enchaînons donc les amis !


Chapitre 12: La fougue de la jeunesse (^^)



A l’instar des autres, Yin était bouche bée : la peau de Kisame se flétrit et ses écailles tombèrent une à une dans l’eau. Bientôt il n’y eut plus aucune trace de blessures sur le corps de l’homme-requin. Tous retenaient leurs souffles : c’était donc ça le vrai visage de Kisame ?

Devant eux ne se tenait plus cet homme à l’allure de poisson, non ils étaient en face d’un homme brun, d’une trentaine d’années et bâtit comme un roc. Il avait de puissantes mains et en dessous de sa cape noire à nuages rouges on devinait des muscles impressionnants. Son regard, tout comme auparavant, était perçant et face à ses adversaires médusés il se remit à rire puis se calma :
- C’est ma vraie forme et laissez moi vous dire que je la déteste. Je suis terriblement laid ainsi (pourtant tout le monde pensa qu’au contraire il était bien moins moche sous cette forme), je vais donc en finir rapidement.
Il plaqua ses deux mains l’une contre l’autre, composa des signes, et hurla « suiton, taifuu (le typhon) ! »

Naruto et Kakashi, debout à la surface de l’eau, virent alors celle ci se dérober sous leurs pieds : c’était bel et bien un gigantesque typhon qui apparaissait. Sakura quant à elle émit un « impossible » et frémit : l’atmosphère devenait de plus en plus glaciale, d’autant plus que le typhon produisait un important appel d’air.
« Yin nous devons gagner en altitude sinon nous risquons d’être aspiré »
« Aija je sais mais…. »
La tension était palpable : le dragon affaiblit par les blessures que lui avait portées Kisame et par l’appel d’air du typhon ne pourrait soulever à la fois Kakashi et Naruto. Mais Yin ne pouvait se résoudre à choisir entre les deux.

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Zetsu venait de révéler une de ses cartes maîtresses. Yamato et Saï, d’habitude si peu émotifs, étaient médusés : si ce n’était le bas des jambes, la tête et les mains, tout le corps du nukenin consistait en une plante effrayante, faite de mousses, d’algues, d’orties, de bambous et de cinq redoutables têtes de plantes carnivores.
- Notre corps tout entier est prisonnier de cette plante qui peut être considérée à la fois comme notre sœur et mère.
- Mère ?
Yamato et son coéquipier du jour avaient parlé en même temps, tellement stupéfaits. Shino était d’ailleurs méconnaissable : la bouche entrouverte, les sourcils écarquillés, il ne savait que ressentir. De la peur, de l’effroi ou de la fascination ?

Zetsu se parla quelques secondes à lui-même, les jaugea, puis se décida à leur parler : après tout c’étaient eux qui l’avaient obligé à en venir à cela.
- Je suis né durant la guerre dans l’actuel pays de l’herbe. A cette époque les clans étaient persécutés, et il en fut de même pour le mien. Les Sansai étaient soit très forts soit très faibles. Seule ma véritable mère était capable de défendre le clan, dont les membres étaient très vulnérables. Lors d’une attaque, destinée à réduire le clan en cendres, ils l’ont envoyé, alors qu’elle était enceinte, combattre seule une dizaine de ninjas.
Elle a réussi à revenir victorieuse, mais à moitié morte. Se sachant condamnée, elle s’est tranchée au niveau du ventre et a greffé le placenta, ainsi que le fœtus qui y était accroché, dans sa meilleure plante de combat : Moujuu (bête féroce)
Qu’était cet homme ???? La face noire de son être ne parlait plus, et la voix de l’espion de l’Akatsuki n’était plus la même. Comme si montrer son vrai « lui » le mettait à nu.

- Bakemono (monstre) c’est ce qu’ils ont dit en me voyant naître. Je n’ai jamais compris pourquoi j’étais si différent des autres êtres humains, j’ai vécu huit ans en encaissant chaque instant leurs remarques, moqueries et dédain. Jusqu’au jour où ils m’ont tout raconté.
Le jour où je suis apparu.
Hommes, femmes et enfants aucun d’eux ne méritaient de vivre. Moujuu avait très faim ce jour là.
Ce fut un festin d’ailleurs !
Plus un Sansai au pays de l’herbe. Tous rayés de la carte de cette région du monde shinobi. Si ce n’est nous. C’était tellement bon. Prouver son existence à la face du monde entier, qu’y a-t-il de plus exaltant ?

Sa question attendait elle une réponse ? Tout juste est t’il qu’aucune ne fusa de la bouche des ninjas du pays du feu.
- Et aujourd’hui encore nous allons montrer au monde que malgré qu’il ait voulu nous supprimer nous existons encore. Et pour ça …
ON VA VOUS TUER !
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Les bébés dragons étaient toujours enroulés autour des corps de Kakashi et Naruto. Ceux-ci, au plus près du gouffre d’eau, sentaient leurs visages se crisper sous l’effet du froid et surtout de l’inquiétude.
- Kakashi-sensei, faites-moi confiance s’il vous plait.
Le maître regarda l’élève et lui dit durement :
- Naruto ? ne compte même pas te sacrifier.
- Kakashi-sensei ce n’est pas ça. Ne vous en faites surtout pas je contrôlerai mes actes.
Le calme de Naruto ne rassurait pas le ninja copieur. Que comptait-il faire ?

« Yin fais un choix sinon on risque de tous y rester !!! »
La jeune fille ne savait que faire : qu’y avait il de plus atroce que de sacrifier un de ses compagnons pour en sauver un autre ? Soudain sa main gauche la brûla : en bas Naruto était entouré d’un halos rouge incandescent.
« Arg »
Qu’était ce ? Ce chakra rongeait petit à petit le « bébé dragon » qui entourait Naruto et Yin eut la sensation que sa main se tenait au milieu d’un brasier, si bien qu’elle dût lâcher Naruto. Aijaku n’en attendit pas plus : il prit de l’altitude. Yin comprit alors : Naruto avait choisit. Elle réussit en s’aidant du corps d’Aijaku à soulever son sensei qui prit place à côté d’elle.

Comment était ce possible ? Naruto se tenait là, au bord du typhon et n’était pas le moins du monde happé. C’était comme si les deux tourbillons se répondaient (Uzumaki en japonais signifie le tourbillon qui s’enroule). Une enveloppe protectrice le recouvrait et 3 sortes de queues étaient raccrochées à lui. L’air, quelques secondes auparavant si glacial, était brûlant, oppressant.
Yin ne put s’empêcher de trembler sans savoir pourquoi, Naruto avait en ce moment même un côté inhumain qui le rendait terrifiant. Elle sentait qu’Aijaku était de plus en plus excité à la vue d’un tel être sans savoir pourquoi non plus.

Elle interrogea Kakashi du regard. Celui-ci était partagé entre l’embarras et le soulagement. Il sentit la question qui brûlait les lèvres de son élève :
- Tu ne l’as pas deviné ? Il a fait appel au pouvoir de Kyubi.
« Alors c’est ça la puissance de Kyubi ? »
Elle voyait en face ce qui avait détruit sa famille, ce qui était à l’origine de toute la souffrance qu’elle avait ressentie enfant. Elle frémit de colère, de peur et de joie.
- Kakashi-sensei, Kyubi a neuf queues n’est ce pas ? Son chakra passe à travers le sceau d’après ce que je comprends. Jusqu’à combien de queues Naruto est il allé ?
- A 4 il perd le contrôle.
Et il n’y avait que 3 queues. A trois queues déjà sa puissance était effroyable, quel monstre avait donc affronté sa famille ? Yin ravala sa salive, elle pensa au courage qu’avaient eu tout ces hommes et femmes pour affronter un tel démon et surtout à la puissance du Yondaime. Comment un homme avait il pu enfermer dans le corps d’un nouveau né une entité aussi puissante ?
Quelle était cette joie qu’elle ressentait ? Etait-ce Aijaku qui la lui communiquait ? Non, mais Yin ne se rendait pas compte qu’elle était juste heureuse de voir une partie du dernier être qui la rattachait à sa famille.

Peu à peu Naruto était attiré par le fond du typhon, une main de chakra s’échappa alors de son enveloppe protectrice et s’accrocha à Kisame qui, tellement surpris de voir le jinchuriki faire appel à son pouvoir, n’avait rien vu venir. Il enfonça Samehada dans l’eau et s’y accrocha pour éviter d’être emporté par sa propre technique. Cette main, qui s’agrippait à lui, lui faisait encore plus mal que les griffes du dragon lorsque celui-ci les avait enfoncées dans son corps. Mais il souffrit en silence et après avoir fait cesser sa technique coupa la main grâce à Samehada qui aspira tout le chakra. Il regarda Naruto droit dans les yeux et commença à tenter de le provoquer.
« Kyubi ton chakra est des plus délicieux je sens que je vais m’amuser hi hi » Il sentait la puissance de son épée augmenter, en effet plus elle aspirait de chakra plus son potentiel d’attaque était important.

- Kakashi-sensei allons l’aider.
- Yin reste ici. Non seulement on le gênerait mais en plus si la situation dérapait on risquerait d’être mortellement blessés.
La jeune Ryû soupira et se tourna pour voir où en était Sakura : l’eisei-nin allait mieux elle s’était partiellement guérie et semblait sereine ce qui rassura Yin.
« Que comptes-tu faire, petit Kyubi ? »
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Zetsu leur avait raconté son histoire, non sans difficulté, elle allait disparaître avec eux.

Des cinq têtes des plantes carnivores surgirent une cinquantaine d’autres plantes carnivores, mais en miniatures, qui volèrent, oui volèrent, crocs et poison en avant vers Shino et Yamato. Celui-ci ne réfléchit pas longtemps avant d’ouvrir ses mains vers l’avant et de dire : « Ame no mokuton » (la pluie de bois) .Des paumes de ses mains surgirent des particules de bois en forme de shurikens qu’il tira, peut être à l’instar d’une mitraillette, sans faire de détails sur les petites plantes.

La neige qui recouvrait le pont sur lequel ils se trouvaient était entachée de poison, d’insectes, de plantes et de bois. On aurait dit qu’une tornade était passée par là. Non, juste le combat acharné de trois hommes.
- Ne, nous, ENERVE PAS !
Les bambous se détachèrent du corps de la plante et prirent la forme de katanas qui se jetèrent sur nos deux ninjas.
- Kamakiri ! (mante religieuse)

Shino ne la maîtrisait pas encore parfaitement toutefois la mante s’effectua : elle fit jaillir de son corps une mousse marron, habituellement réservée pour protéger ses œufs. Cette mousse forma un mur contre lequel les katanas vinrent s’écraser, avant de tomber dans ce qui n’était plus un beau manteau blanc.
Zetsu, dont les deux visages étaient déformés par une même colère, arracha alors les orties qui restaient sur la plante, tout en grimaçant de douleur. Il les jeta en l’air : « henge ! ».
Shurikens, kunaïs, couteaux, tout ce joli petit monde fut lancé sur ses adversaires. En vain bien sûr car aucune de ces armes ne passa la mousse protectrice de la mante religieuse, ou fut alors déviée par le « ame no mokuton » de Yamato.

- On dirait que tu as épuisé tes munitions…
Shino fit un geste de la main et la mante religieuse, excitée par l’odeur que dégageait Zetsu, se précipita sur ce dernier.
- Tu es stupide ou ….
L’espion de l’Akatsuki se tut : aucune des cinq plantes carnivores ne bougeait. Des centaines d’insectes, qui arrivaient discrètement en se cachant dans les restes de plantes ou se confondant avec tous les autres insectes déjà morts, bloquaient les seules armes qui lui restaient désormais.
- « Abu », le cafard, pourquoi crois-tu que mon clan ait pris le nom de cet insecte ? De tous c’est le plus hargneux, le plus courageux et redoutable lorsqu’il attaque en groupe. Il dévore tout et n’importe quoi pourvu qu’on lui donne à manger. Il ne lâchera prise qu’une fois totalement mort. C’est fini…
- TU NOUS PRENDS POUR QUI SALE GAMIN !

Mais Zetsu avait beau se débattre rien n’y faisait, parfois la volonté, aussi forte soit elle, ne suffit pas. Une perle de sueur se mit à couler le long de son visage. Il leva la tête, la mante religieuse, avec ses yeux terrifiants, n’était plus qu’à un mètre de lui. Que faire ?
C’était trop tard la bête s’accrochait déjà à son corps avec ses deux immenses pattes. Il sentit la viscosité de la salive de l’insecte avant que celui-ci ne lui brise violemment la nuque.
- Moujuu…
Eut-il le temps de souffrir lorsque la mante lui arracha finalement la tête pour la dévorer avec un plaisir indescriptiblement cruel ? C’est ce que se demanda Yamato.
C’était bel et bien fini, la plante qui se trouvait autour du corps de Zetsu fana à son tour, recouvrant les restes de celui qu’elle avait vu naître.



Adieu Zetsu je t'aimais bien.... C'est dur de mourirrrrrrrrrr au printempssssssss tu sais. HUm calmons nous....