Une menace...


Fanfiction Naruto écrite par Samayo (Recueil de Samayo)
Publiée le 26/09/2007 sur The Way Of Naruto



Bon, un petit léger ajout extérieur à l'histoire... Bah quoi, faut se détacher un peu du truc, nan ?


Chapitre 1: Menace ?



Konoha - Frontières

Un mouvement d'excitation parcourt moi et mes frères. On va pouvoir attaquer.
Cela fait déjà plusieurs couchers de la vive lumière que l’on traque cet être, et enfin, on va pouvoir le ramener...
On obéit à la ruche. On se cache. Il arrive. Là, entre les grands bois. Il se pose.
Je suis en position.
Des êtres à plumes s’envolent, effrayé par un de mes frères, qui atteignait sa planque. Alertée, notre proie se remet sur ses pattes et envoie un objet étrange dans la direction de mon frère.
Mon frère chute, en évitant l’objet.
Il s’écrase sur le sol, se redresse, et se tient face à la proie.
Chacun observe l'autre. Aucun ne bouge.

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Qu'est-ce que c'était que cette chose ? Je n'en avais jamais vu de pareille.
J’étais sur mes gardes, car j’avais déjà l’impression d’être observé depuis quelques jours, déjà. Mais depuis que j’étais entré dans cette forêt, qui me paraissait normalement si amicale, c’était devenu une obsession. Cette fois, je n’avais vu aucun animal errant, aucuns rossignols n’avaient chanté. L’envol des oiseaux n’avait fait que raviver mes craintes et d’un bond, j’y avais lancé un kunai. Et une chose très étrange en était tombée, sûrement surprise par l’attaque.
La créature était très étrange.
Elle ressemblait, avec du recul, à un grand serpent : prenez le corps de cet animal, puis, de bas en haut, ajoutez-y deux petites pattes, se terminant chacune par une grosse griffe, puis deux autres pattes, ayant la même caractéristique. Mettez-y ensuite deux vrais bras, se terminant par une main à trois doigts griffus. Mais le plus effrayant était, encore au-dessus, ses deux longs bras se finissant par une énorme et immonde griffe. Elle me paraissait assez grosse pour transpercer deux hommes les uns après les autres. Un coup comme ça, et s'en serait fini de moi.
Elle se tenait devant moi, dressée sur sa queue, qui se finissait en une grosse pince. Une sorte de carapace osseuse protégeait son dos.

Mais le pire, sur cette créature sortie tout droit des enfers, était sa tête. La crête osseuse s’y terminait sur une grosse pointe, au-dessus de deux petits yeux vicieux et moqueurs. Des yeux de tueurs.
De sa gueule, il laissait pendre une grosse et écœurante langue, qui était elle-même entourée d’une longue rangée de dents acérées. La puanteur de la mort et de la charogne en putréfaction se respirait dans son haleine. Pour couronner le tout, ce visage démoniaque était encadré par deux grosses mandibules.

Une créature taillée pour guerre et la mort.

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Quelle proie étrange... Il a propulsé un petit objet sifflant dans l’air. Surpris, j’ai chuté.

Il se tient, devant moi. Aux aguets. Je n’ai pas peur. La volonté de la ruche est avec moi. J’attends le signal. Mes frères se positionnent. On va attaquer. On va attaquer...

Le signal retentit dans mon esprit.
Je charge.

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Ce fut aussi soudain qu’inattendu. Un éclair, plus sournois que tout autre était passé dans ses yeux. Et tout de suite, il avait foncé. Sa queue s’était presque entièrement détendue, et il s’était propulsé vers moi, en donnant des grands coups de griffe. Je n’étais pas ANBU pour rien, et j’évitai le coup sans grandes peines.
Je me repris rapidement, j’étais maintenant convaincu qu’il était là pour me tuer. Il repassa à l’attaque. Cette fois, j’étais prêt, et, évitant ses griffes acérées, j’abattis le dos de mon poing sur son dos, sous sa carapace osseuse. Il prit appui sur sa queue pour ne pas s’écrouler. Mais j’avais déjà foncé, déterminé à éliminer cette créature.
Je chargeais, tête baissée, ce qui failli me faire tuer. J’étais tellement assourdi par l’arrivée de cette chose que je n’avais même pas envisagé une seule seconde qu’il avait pu être en groupe.
Ce qui était le cas.

Une autre de ces créatures, la réplique exacte de la première sortit d’un arbre où elle était cachée.
J’esquivai, cette fois difficilement, en me propulsant vers une branche où je voulais me cacher.
Voulais

Il fallait que je fuie, je devais quitter ces démons. J’avais déjà effectué une permutation, et les deux monstres s’acharnaient sur un bout de bois. Je me retournai donc.

Mais qu’est-ce qui m’attendait ?

Un de ces démons, à 50 centimètres de moi, sa patte avant droite levée, la pointe de sa griffe y brillant. Elle s’abattit. Je poussai un long et perçant hurlement, tandis que la chose m’ouvrait l’estomac en deux.

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Cher lecteur, c’est moi qui vais vous raconter cette histoire, dans lequel nos ninjas vont se retrouver face à une situation terrible, dans laquelle bon nombre de morts sont à craindre.
C’est en racontant cette scène que j’ai choisi d’introduire l’évènement, car tant d’autres attaques se déroulèrent, sans jamais, qu’on y puisse trouver la moindre explication.
J’espère sincèrement vous raconter cette histoire avec le dramatisme approprié, et que vous prendrez plaisir à lire cette fiction, jusqu’à la fin.
Ainsi, continuons...

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J’avais foncé, car je ne connaissais que trop bien ce cri.

Un cri de souffrance et de peur. Il avait résonné dans la forêt, suivant un envol d’oiseaux. Par ces mauvais temps, il valait mieux s’entraider que s’entretuer, pour la survie de tous.

Mais si j’avais pu m’attendre à ce que j’ai trouvé, en voulant sauver ce pauvre individu, à la lisière d’une belle clairière, je ne serais pas venu, et je l’avoue, même si j’ai honte de moi, je serais partit. Partis de toute la vitesse de mes jambes.

Mais je ne le savais pas. Je fonçais, fonçais, vers le lieu d’où était monté le cri, jusqu’à ce que tous les arbres s’évanouissent sur cette grande clairière, dans laquelle se trouvait un homme. A terre, il remuait. Sous un arbre. Et autour de lui... quatre créatures. Monstrueuses. Hideuses. Sur le ventre de la victime s’ouvrait une plaie béante, et son visage était à moitié arraché.

Les quatre choses se tournèrent vers moi.

Deux sentiments montaient en moi. Un sentiment de révolte, l’envie de venger ce pauvre individu.
Et un autre... la peur. La vraie peur. Celle qui vous laisse là, béat et tremblant devant l’objet de votre frayeur. Cette impression horrible que la vie n’est qu’un cheveu entre les lames d’une cisaille.
Le rappel qu’une chose est unanime : La mort.
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Un autre être, un comme notre proie. Il a dut être alerté par le cri de notre première proie. Le premier a tenté de se défendre. Et nous l’avons trop abîmé. Peut-être qu’on pourrait ramener celui-là...
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Les créatures se déployaient, et manoeuvraient sûrement dans le but m’encercler. J’avais trop peur pour fuir. Les monstres s’écartaient les uns des autres, se rapprochaient de moi en me jetant leur regard vicieux, se déplaçant à l’aide de leur queue, en rampant.
Attendre... J’étais terrorisé, certes, mais le pauvre homme qui avait eu le malheur de tomber sur ces choses était vivant, et il fallait l’aider.

Elles étaient proches de moi quand elles s’arrêtèrent. Puis elles attaquèrent.

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« - Tsunade-sama ! On nous signal encore trois disparitions depuis la semaine dernière, dit Shizune en posant un tas de feuille sur le bureau de l’Hokage.
- Je sais ! Mais nous ne pouvons rien faire pour l’instant. Pas temps que les recherches n’avancent pas... dit celle-ci en soupirant.
- Mais elles stagnent depuis trois semaines ! Et toujours le même scénario : Traces de luttes, marques de sang, on traîne la victime, et tout disparaît soudainement !
- On pourrait envoyer un Hyûga, le Bakugan découvrira peut-être quelque...
- On a déjà essayé trois fois, la coupa Shizune. Tous les spécialistes, de tous les villages ont...
- Ca suffit ! »

L’assistante soupira.

« - Excusez-moi. Toutes ces personnes envolées, les plaintes de petits villages qui affluent... Je suis sur les nerfs.
- Moi aussi, mais il faut faire face à la situation, comme on l’a toujours fait ! répliqua Tsunade d’un ton ferme. Récapitulons : Toutes les victimes sont des personnes qui étaient seules, dans un lieu où l’on passait rarement. Le ou les agresseurs craignaient donc sûrement une arrivée de renforts... »

L’Hokage fut interrompue par Gaï, qui déboula dans pièce en criant.

«- Hokage-sama ! Il y a eu une nouvelle agression ! Cette fois, un ninja de Konoha a disparu ! Il faut appeler les secours, vite, ne pas laisser les agresseurs s’enfuirent, montrer le vrai visage de la justice, et...
- Gaï, ça suffit ! s’énerva Tsunade. On a rencontré assez d’agressions pour ne pas s’affoler dès...
- Mais il faut appeler des secours, et partir à la recherche de... »

Shizune soupira.

« - Gaï, sortez tout de suite de mon bureau ! cria Tsunade. Toutes les missions n’ont aboutis à rien, et on ne va pas monopoliser une équipe de secours en un lieu où le danger est toujours présent !
Celui-ci eu un léger rire nerveux.
- Justement. Il y a un survivant. »

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Ainsi, quelques minutes plus tard, la team Kakashi partait vers le lieu du crime, et quelques minutes encore après, y elle arrivait.
Ils avaient été envoyé, eux, pour la simple et bonne raison qu’ils étaient la seule équipe prête et ayant un ninja médecin avec eux.

La victime, apparemment dans le coma, avait reçu quelques soins secondaires par les personnes qui l’avaient trouvé, étendu sous un arbre, se noyant presque dans son sang.

« - Sakura, va t’occuper de lui, et voit ce si tu peux faire quelque chose. Naruto et moi, on va voir si on peut trouver quelques indices sur l’assaillant. »

Ils partirent donc chacun dans leur coin. Sakura, elle se précipita vers le blessé. Quelques corbeaux approchaient.
Le visage de la victime, même mutilé, n’avait rien d’extrêmement grave, malgré le fait que l’œil gauche ne lui servirait plus jamais. Mais la blessure de son ventre était immonde et infectée. Ce fut de celle-là qu’elle s’occupa principalement.
Elle ne pourrait pas faire grand-chose. C’était un miracle qu’il ait survécu jusque-là, et il ne lui restait plus beaucoup de temps à vivre.
Elle commença à soigner l’homme. C’était un ninja de Suna. Son bandeau avait été arraché, et était tombé près de son propriétaire. Sur le visage de celui-ci, on devinait sans grand peine la douleur qu’il avait enduré, les souffrances qu’il avait subi, la peur dont il avait eu à faire face...
Mais qu’est-ce qui avait pu lui arriver ? Qui était assez cruel pour faire ça à un homme, et le laisser sur place...
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Rien, rien et toujours rien. Même si le ou les meurtriers étaient inhumains (tu ne sais pas à quel point...) par leurs faits (Bah, bien plus que ça...), il ne pouvait s’empêcher d’admirer (Ca va pas ? Boulet !) avec quelle aisance ils faisaient disparaître les indices, ou ne laissait aucune trace, aucune piste.
Déjà 3 heures de recherches. Naruto, qui n’était déjà pas d’un naturel très patient, n’en pouvait plus. Il avait déjà « passé au peigne fin » la zone trois fois, comme le lui avait demandé Kakashi.
Et pas la moindre chose, à part en quelques points quelques brindilles écrasées, ce qui pouvait être la trace du passage d’un simple animal, et pas d’un groupe d’assassins...
Il avait donc décidé de retourner à la clairière, voir si ses coéquipiers avaient avancé dans leurs recherches. Quand un bruit avait attiré son attention. Un bruit de chute.
Quelque chose était tombé d’un arbre, sûrement sur un buisson. C’était trop lourd pour être un simple fruit, ou une branche.
Le Jinchuuriki se dirigea donc vers le lieu à l’origine de ce bruit.
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Une dizaine de minutes plus tard, ils étaient dans le clairière, quand Naruto arriva et Kakashi et Sakura était déjà à parler de ce que leur ancien sensei avait découvert. ( Autrement dit, rien)

« - Il ne reste plus beaucoup de temps à ce malheureux, disait Sakura. Avec un peu de chance, il nous dira quelque chose d’intéressant avant de pousser son dernier souffle, soupirai Sakura.
- De mon côté, rien, à part un kunai et une branche brisée. Apparemment, le combat s’est déroulé de ton côté, Naruto ! continua Kakashi.
- Ou alors c’est juste que vous êtes devenu nul avec le temps... dit Naruto, tentant une pointe d’humour.
- Naruto, viens-en aux faits ! s’énerva Sakura.
- Tu as trouvé quelque chose ? demanda Kakashi.
- Oui, je pense, soupira Naruto.
- Ah oui ? Et quoi ?

Naruto prit une grande inspiration avant de répondre.

- Le meutrier, lança-t-il d’un ton las.


Bah voilà, j'espère que ca vous a plu ! Le 2ème chapitre va venir !