Je tiens à préciser que cette fictiOn m'inspire pas mal car je suis à peu près dans la même situatiOn que Kakashi, mO namOureux habite en Hollande. Bref, c'en est terminé de mOn racOntage de life j'ai le 3615 pOur ça :D !
Merci à PAZUNA qui m'a inspiré le cOuple thème de cette fanfic qui me démangeait pas mal. Merci beaucOup :)
Tu es partie hier matin, et nous sommes déjà le soir. Ce soir encore, comme hier, comme demain, je suis là. Assis en face de ce paysage que tu aimes tant. Toujours et encore la même danse, celle des nuages, mais j’ai appris à la regarder. J’ai appris à ressentir cette joyeuse mélancolie qui s’évapore du Lac pour servir de linceul à cet astre doré qui se meurt une fois de plus. Vivre et mourir, tel est l’unique but de son existence. Moi qui croyait ne pas avoir de raison d’exister, moi qui craignait ne pas avoir de chemin à suivre pour arriver un jour au bonheur, je me trompais. Je me trompais, car je t’ai trouvée. J’ai trouvé une raison à ma vie, une raison qui m’aide à supporter chaque soir la même mort du même astre qui dans sa renaissance ne perd rien de sa chaleur et de sa beauté.
J’aime, j’aime comme un fou ! J’aime celle que l’on appelle Princesse ! J’aime celle que j’appelle l’Enfant de la Nuit ! J’aime et j’en deviens fou ! Ce que la morale dit n’a aucune importance, puisqu’il n’y a qu’elle. Je l’aime à en devenir sourd. Je l’aime car mon cœur est aveugle, parodiant tristement l’Amour. J’ai un bleu au cœur. J’ai un bleu au cœur, que j’ai tatoué moi-même à l’encre de mes larmes.
Ca y est, le Soleil se niche enfin dans son cercueil de terre et d’eau et laisse le Ciel seul avec les nuages. Et les nuages dansent, ils dansent dans l’immensité du monde, ils se pressent tous pour voir la triste et lente agonie de l’astre sacré qu’ils vénèrent. Je les vois qui rient, ils rient devant la dépouille de leur Maître, ils rient devant la carcasse brûlante comme jamais de celui qui leur offre pour seul remerciement leur beauté immortelle ! Mais ils rient jaune, ils pleurent de rire, mais ce sont des larmes amères.
La pluie arrive, elle vient refroidir la Terre et l’Eau que le Soleil à enflammées en les pénétrant. Elle vient soulager les nuages qui se pissent dessus de trouille maintenant qu’ils sont seuls ! Elle vient m’envelopper de sa douceur glacée, elle vient soulager mes maux, elle vient embrasser mes mots.
« Je t’aime, je ne pense qu’à toi. Depuis ton départ comme à ton arrivée. Je respire quand tu es là, mon cœur s’étouffe quand je ne ressens plus ta présence. Tu es comme l’Eau. Tu es comme la pluie, tu me file entre les doigts ! Tu m’échappe et tu t’enfuies ! Tu te ries de moi ! Tu te moques sans le savoir ! Tu es un ange, mais les anges sont inaccessibles ! Je t’en prie, laisses-moi t’atteindre. Laisses-moi prendre ta main dans la mienne, et la presser contre ma joue. Puis laisse germer mes larmes à tes genoux … »
La pluie cache ma peine. La pluie est mon amie, elle est toujours là pour moi. Mais déjà les derniers rayons du Soleil la chasse, il veut laisser la place à sa sœur. Il accueille la Nuit dans son dernier soupir, il laisse entrer celle qui t’a enfantée. Elle est à ton image, superbe et sombre. Ombrageuse et mélancolique. Et elle m’englobe de son grand manteau, m’enfermant dans son silence bruyant pour mieux me laisser penser. Mais elle n’a pas comprit que mes pensées te sont destinées.
« -Kakashi !
Je me retournais et apercu Shizune, appuyée nonchalamment contre un arbre. Avait-elle entendu mes paroles ?
- Que me veux-tu à une heure pareille ?
- Je pourrai te demande ce que tu fais ici à une heure pareille mais il y a plus urgent. Tsunade-Sama te réclame. Maintenant !
- Que veut-elle me dire ?
- Je ne peux te le dire, justement … »
Je me rendais donc chez Tsunade, en pensant à toi. Si j’avais su, crois-moi bien que mes pensées auraient été toutes autres…
« - Tu n’étais donc pas bien pressé, me reprochait notre Hokage avec son habituel air mécontent.
- Qui puis-je faire pour vous servir ?
- Arrête donc de jouer les pitres ironiques ! La situation est bien plus grave qu’elle n’en a l’air !
- Quel est le problème.
Cette fois-ci mon ton était ferme et décidé. Quelque soit l’atrocité qu’elle se préparait à me dévoiler, je devais rester de marbre. Oh, si j’avais su… Si j’avais su…
- Nous avons perdu la trace d’Hinata Hyuuga au cours de sa mission.
Elle disait ça, posément, elle ne savait pas ! Elle ne pouvait pas savoir que le monde entier s’écroulait en moi ! C’était comme si le Soleil n’allait plus jamais mourir afin de mieux épouser la Terre et l’Eau !
- Et ma mission est ?
- De retrouver le corps. N’ayant pas de nouvelles d’elle depuis un peu plus de quatre heures, nous la présumons morte.
- Aucun signe de vie ?
- Aucun. Elle n’a laissé aucune trace d’elle. Pas un morceau de tissu, pas un cheveux, pas un mot, pas un son, rien, aucun indice. Nos chiens limiers sont sur place. Mais cette disparition reste quand même très affolante. Hinata n’est plus la gamine faible que nous avons tous connue ! Si jamais un autre village l’enrôle, il aura à sa disposition l’une des plus grandes utilisatrices du Byakugan, et s’ils la tuent, ils auront l’hérédité et le savoir de la famille Hyuuga entre leurs mains. La situation est d’autant plus alarmante car nous avons très peu de villages alliés au notre. Prépare tes affaires ! Toi et Naruto partez ce soir !
- Pourquoi… Naruto ?
- Parce que tout le monde, à part lui peut-être, sait qu’elle l’aime ! Lui seul peut la faire revenir si son choix est de quitter le village ! Dépêche-toi et arrêtes de tergiverser. Nous n’avons plus le temps ! »
Voilà, je n’ai jamais le temps, jamais le temps de t’aimer en paix. Mais tu es mon ange, et je viendrais te sauver. Morte ou vivante, je te le promets, je te retrouverai et je te dirai à quel point je t’aime.
Je me dirigeai vers l’appartement de Naruto, je ne pensais qu’à toi, vraiment qu’à toi, je te le jure, mais je ne pouvais m’empêcher de ressentir de la colère, car je savais que tu l’aimais lui, et qu’il était le seul à pouvoir te sauver. Du moins, c’est ce que je pensais…
Je frappais à sa foutue porte.
« - Naruto ! Ouvre-moi !
- Sempai… Il est tard…
- Tu ne dormiras pas cette nuit !
- On va s’entraîner !
- L’heure est grave, nous partons en mission, je t’expliquerai de quoi il s’agit quand nous serons en route ! Et grouille-toi donc ! »
Et presser ta main dans la mienne, voilà à quoi je pensais à cet instant ! Je ne pensais qu’à toi ! Mais je ne savais pas ! Je ne savais pas ! Pardonne-moi, je t’en prie mon amour… Pardonne-moi …
Nous étions en route depuis un peu plus d’une heure. Je ne parlais pas, je le laissais parler. Quoiqu’il puisse me dire, je ne pouvais que penser à toi. Ton parfum pour seule consolation. Ne me quittes pas, ne me laisse pas, je t’en prie ! Pardonne-moi, je ne savais pas… Je ne savais pas !
« Vous savez Sempai, Hinata me gonfle ! Toujours à jouer sa petite Princesse mélancolique de mes deux ! Toujours à me courir après et à me dire que je suis courageux ! Mais je n’ai pas besoin d’elle pour le savoir ! Elle était timide avant, mais maintenant on s’entraîne ensemble ! Et elle trouve toujours le moyen de me battre ! Et vous savez ce qu’elle ose me dire après ? Que je suis courageux ! Mais elle se prend pour qui ? Vous vous rendez compte ? Et ouais… Et voilà… Et puis… Et… Voilà… Nan mais oh… Et ouais… Voilà…Ouais…Voilà… Et puis… »
Les mots qu’il prononçait ne parvenaient à mes oreilles que sous la forme d’une misérable bouillie. J’avais cessé d’écouter ce qu’il me disait, je savais qu’il ne t’aimait pas, et surtout je savais qu’il ne savait pas. Mais moi aussi, je ne savais pas… Je ne savais pas encore. Pardonne-moi !
Nous arrivions enfin au campement. Un campement pour mener une enquête, je n’avais jamais vu cela avant ! Et Dieu sait que j’en ai vu des choses ! Partout, les chiens reniflaient, creusaient, couraient, cherchaient, mais en vain, toutes les pistes étaient fausses.
Kiba vint me voir, pour me parler du moment de ta disparition. Il avait grandi aussi, et était devenu chef de la brigade des chiens limiers en plus d’être ton meilleur ami. Il savait des choses sur toi que je ne saurai jamais. Pardonne-moi. Il paraissait très affecté en s’adressant à moi. Il sortit son carnet de notes.
« - D’après les dires de Sakura et d’Ino, Hinata se trouvait derrière elles. Elle chantait. Les filles parlaient de tout et de rien, à mon avis de garçons, quand elles n’ont plus entendu Hinata fredonner. C’était la dernière fois qu’elles l’ont vue. »
Il repartait aussitôt donner les ordres aux brigadiers et aux chiens. Lui et Akamaru se chargeaient de trouver de nouvelles pistes. Il allait me prévenir lorsqu’ils auraient découvert une vraie piste afin que je puisse retrouver Hinata, car selon Tsunade, j’étais le seul expert en recherche, hormis Kiba et Shino, de disponible. Je comprenais que Kiba et Shino soient épuisés, ils te cherchaient depuis l’enterrement du Soleil…
Après minuit, au moment où la Lune était la plus belle, entourée de sa parade d’étoiles qui la courtisaient, Kiba entra dans ma tente.
« Nous avons trouvé la bonne piste. La suite, c’est à vous de décider si vous partez tout de suite ou un peu plus tard ce matin. Il faut faire vite. Nous n’avons pas de temps à perdre. »
Je réveillais Naruto, et lui dit qu’il était temps de partir.
Nos recherches, mes recherches allaient enfin pouvoir commencer.
Un peu moins fleur-bleue cette fois mais ... :D J'me rattraperai !
A votre avis, qu'esr-ce que Kakashi ne savait pas ?
Ca va se terminer bien Ou mal ? xD