Lorsque la fleur de cerisier devint rouge sang.


Fanfiction Naruto écrite par Kalimsshar (Recueil de Kalimsshar)
Publiée le 05/08/2006 sur The Way Of Naruto



J'ai eu l'inspiration de cette histoire suite à une soirée enquète sur le thème de Naruto où chacun avait un nom de personnage. Je remercie une amie qui m'a "refiler le virus" d'écrire, sans quoi cette histoire n'aurait pu voir le jour. J'espère qu'elle vous plaira, bonne lecture!


Chapitre 1: Les prémisses... enfance d'un ninja



Mon nom est Jiryoku Chikami, je suis un ninja d’Ame no kuni, un ninja du défunt clan Chikami. Mon histoire n’est pas un conte pour enfant, je ne suis pas un amusement, juste une arme. Si vous voulez connaître ma terrifiante histoire, lisez alors ce qui suit, sinon fuyez, fuyez et ne vous retournez pas.

Je suis né un jour de tempête, un jour où la pluie et le vent frappaient si fort le village que tous pensaient voir la fin de ce pitoyable monde. Je suis né dans le sang de ma mère, morte le jour de ma naissance. Mon père me disait toujours que ce jour, un démon avait emporté l’âme de ma mère, avait bu son sang. Ce démon, c’était moi mais je ne le savais pas encore.

Ma petite enfance n’était qu’une succession d’entraînements dès l’age de 5 ans. Mon père était un homme froid et rigoureux, toujours basé sur l’entraînement et la vie spirituelle. C’était un homme aux cheveux courts, argentés, aux yeux noirs cerclés d’un halo rouge sang, comme tous ceux de mon clan d’ailleurs. Son visage était aussi dur que son caractère et il ne souriait jamais. Il ne m’a jamais donné d’amour mais je sentais qu’il faisait ça pour mon bien. Le successeur d’un clan se doit d’être fort, il n’y a pas de place pour les sentiments dans sa vie me disait-il souvent.

Je me suis habitué à cette vie sans vraiment en avoir le choix. Mais c’était ainsi que j’aurais dû vivre, dans ce clan toujours froid et sans attache avec notre village. J’aurais dû suivre les enseignements de nos meilleurs formateurs, m’entraîner avec les meilleurs senseï me battre avec les meilleurs ninja. Mais ma vie bascula dans les ténèbres le jour de mes sept ans. Ce jour maudit, ou plutôt cette nuit. Pff, quand je repense à ce jour, je ne peux m’empêcher de rire de la faiblesse de mon clan.

Cette nuit là, une pluie fine et pénétrante tombait sur mon village. Je me souviens avoir dormi, mais dans mon sommeil je ressentais l’oppression d’un évènement nouveau. J’ai dû être très agité car je sentais venir le réveil de la bête qui se terrait en moi. Cette soif de sang, ce besoin de tuer, de risquer ma vie… mmmhh, c’était délicieux. L’attaque fut si soudaine que certains des Chikami ne se réveillèrent même pas. On nous massacrait dans notre sommeil, mais qui ?

Je me suis réveillé au moment même où je me suis senti en danger, juste un instant avant que cet assassin ne me frappe. J’esquivais le coup et je me glissais en un instant derrière lui pour lui planter un kunaï dans la colonne, mort. Mon premier meurtre de sang froid. Je me souviens avoir couru dans la rue, je me souviens de cette excitation malgré le danger. Jusqu'à ce que je trébuche sur un corps, celui de mon père encore en vie.

L’attaque était terminée, les ennemis s’étaient retirés mais le corps de mon père était tellement mutilé que je n’aurais jamais pu le sauver. Il me tendit dans un dernier souffle son katana en me disant : « garde bien cette arme mon fils car c’est l’âme même de notre clan. Tu dois vivre et nous venger. Tu porte la malédiction de notre clan désormais… Adi.. » Je pris la lame dans les mains de mon père alors que celui-ci était couvert de son propre sang. Cette odeur m’excitait tellement.

Je me souviens avoir errer plusieurs jours en dehors du village avant de tomber nez à nez avec une femme ninja. Mon premier réflexe fut de me mettre en défense mais sa main agile bloqua mon katana. J’avais froid et faim, j’étais couvert de boue et de sang séché. Elle m’a recueillie dans sa maison, dans le village même que je venais de fuir. Elle était brune aux cheveux longs, des yeux bleus qui ne dégageaient aucuns sentiments. Elle me fit passer pour son neveu venu au village pour devenir ninja.

Je vécus 2 ans sous sa protection et avec ses enseignements, je la nommais senseï. Elle était un maître sévère, terrifiant pour un enfant. Elle m’enseigna à utiliser mes dons car elle savait qui j’étais en réalité. Elle ne faisait pas partie de mon clan mais d’après elle mon père lui aurait sauvé la vie avec ses techniques de soin. Elle ne me donna pas vraiment d’amour mais je n’en cherchais pas non plus. Elle savait que je n’étais pas un enfant ordinaire et que je n’ai jamais reçu d’affection. Elle était d’ailleurs très distante avec moi malgré sa perpétuelle présence sur mon dos.

Après ces deux années, je pris place dans une équipe de genin, nous étions 3 et un chuunin, notre senseï. Je ne me souviens même plus du nom de mes coéquipiers tant ils étaient insignifiants à mes yeux, des insectes. J’étais le plus jeune ninja du village mais personne n’osait m’ennuyer avec ça. J’ai passé 3 longues années à faire des missions plutôt minables alors que la guerre avait commencé avec le pays voisin, le pays de l’Herbe. Ils avaient déjà attaqué le village par trois fois mais ils ne passaient jamais les remparts de la ville. De nombreux ninjas périrent dans ces conflits mais le village résistait. Jusqu’au jour où… Un traître pénétra dans le village et ouvrit les portes à nos ennemis. Des équipes de jounin prirent d’assaut les portes du village pour tenter de faire entrer leurs autres ninjas.

Mon équipe devait aller sauver les civils de la zone de conflit et les escorter vers les refuges. Mais nous sommes tombés dans une embuscade. A cette époque je n’avais fais que m’affaiblir en tentant de maîtriser le bouillonnement de mon sang. Cette altercation fut pour moi une révélation.

Lorsque nos ennemis nous ont pris en embuscade, ils ont immédiatement attaqué le plus jeune d’entre nous, le plus faible d’après eux. L’attaque arriva d’un angle mort de ma vision et je ne pus l’esquiver. Mais notre senseï s’interposa pour me sauver. Je me souviens avoir tourner le visage au moment même ou les kunaï frappèrent sa poitrine et avoir été éclaboussé de sang. Je ne me souviens plus très bien de ce qui s’est passé ensuite dans le combat mais lorsque j’ai repris mes esprits, les corps de nos ennemis gisaient sur le sol ainsi que les corps de mes compagnons. Toute mon équipe était morte.

J’étais couvert de sang, je tremblais d’excitation sous cette pluie battante, dans ce noir oppressant. Soudain je distinguais une silhouette se baisser sur moi et me gifler, c’était si soudain que je ne pus me défendre. C’était mon senseï, ma protectrice comme elle se disait elle-même être. Je me suis alors évanoui de fatigue.

Quand je me suis réveillé, j’étais allongé sur mon «lit», une paillasse à peine plus confortable que le sol. Elle était là, à m’observer, le visage sombre et grave. « Qu’as-tu fais imbécile ! Tu n’es pas digne de porter le pouvoir que tu possèdes. » Son ton de haine et de colère me fit frissonner. « Je n’ai fais que me défendre, je ne me souviens de rien » C’était faux, elle le savait, je l’ai senti. Elle savait que je me suis laisser aller à cette soif de sang.
« Ne me mens pas, tu n’es pas digne de mes enseignements ! J’aurais dû te laisser mourir de faim au lieu de t’accueillir ici. Si tu ne te contrôle pas demain lorsque je te testerai, je te tue ! C’est compris ? »
« Oui senseï »
« Je ne veux pas te voir ce soir, tu resteras enfermé ici. Ca te fera réfléchir ! »

Je ruminais ces paroles toute la nuit, je revoyais cette sanglante scène dans mon esprit chaque fois que je fermais les yeux. Je sentais mon sang bouillir en moi, m’appeler et m’ordonner de satisfaire mes instincts, de la tuer. J’entendais la voix de mon père « tu dois vivre et nous venger », et je voyais ce regard de haine porté sur moi. Je ne comprenais pas pourquoi cette colère m’envahissait mais c’était trop bon, délicieux, délectable. Je sentais l’odeur du sang, cette odeur ferreuse, si âcre et douce à la fois.

Au petit matin, la porte s’ouvrit pour laisser entrevoir un mince rayon de soleil, rougeoyant telle une mare de sang dans le brouillard de l’aube. Le cabanon qui me servait de chambre donnait droit sur le jardin puis la forêt. Une silhouette féminine apparut alors dans l’encadrure de la porte. « Viens ! C’est l’heure ! » C’était la voix de mon senseï. J’obéis après avoir enfiler mes vêtements.

Elle me conduisit dans une clairière dans la forêt, j’avais déjà vu cet endroit une fois lors de mon entraînement mais cela ne me rassurait guère. Dans cette clairière se trouve une faille à peine visible et il est facile d’attirer son adversaire vers cet endroit et la forêt autour regorge de pièges à peine visible. De plus mon senseï connaît de nombreuses techniques de camouflage et d’embuscade, je me savais en danger.

« Bien, je vois que tu as compris où tu étais. Nous allons voir si tu es capable de te contrôler maintenant que tu es accablé dans un lieu défavorable » Sa voix était sadique, presque démoniaque. Je ne l’avais jamais vue comme ça.
« Bien, montre-moi ta vraie nature, monstre ! » Un kunaï sortit de la forêt droit vers moi. Je l’esquivais de justesse, elle ne plaisantait pas cette fois. Je sortis mon katana et observais les alentours, terrifié à l’idée de mourir mais en même temps excité par ce danger. Je sentais monter en moi cette colère, cette haine, cette soif de sang. Une voix martelait dans ma tête : « tue-la »

La seule issue pour moi était de m’approcher du gouffre car je serais hors de portée des kunaï. Mais la moindre attaque de front m’exposerait à un énorme risque de chute. J’étais désemparé et je ne savais que faire face à cette femme, à cette situation.
« Alors que ce passe t’il ? Tu as peur ? Tremble car si tu ne veux pas mourir, tu vas devoir te battre ! »
« Je n’ai pas peur ! Disais-je pour tenter de me calmer. Je vais te battre »
« Hun ! Ridicule ! Un gamin qui ne sait pas se contrôler, qui n’est même pas capable de contrôler son chakra. Tu me fais honte »

Je commençais à ressentir le bouillonnement de son sang alors qu’elle était excitée par ce combat. Je ressentais cette soif de sang, de plus en plus forte, un appel irrésistible. Soudain je sentis un léger picotement sur la joue droite, une coulée chaude et visqueuse, du sang ! Mon sang ! Mmhh, c’était agréable ! Et soudain, cette voix qui raisonnait dans ma tête : « Si tu ne te contrôle pas demain lorsque je te testerai, je te tue ! »

J’entendais le bruit du vent dans les branches et le soleil commençait à percer les feuillages, bientôt il sera midi. Plus de brume naturelle pour se cacher. Si elle utilise ses techniques de brouillard, elle est perdue, elle le sait. Et j’exploiterais cette faille pour lui planter mon kunaï entre ses côtes. Midi, toujours pas de mouvements mis à part une aiguille de temps en temps. Je sentais qu’elle attendait patiemment la moindre erreur de ma part. Puis soudain, la pluie. Je décidais de passer à l’action.

Suiton : Détection aqueuse ! Mon chakra diffusait à travers la pluie et ressentait la position de mes ennemis, je pourrais alors frapper très vite grâce à ma technique favorite, la déferlante des eaux. Ca y est, la voilà, mais soudain elle fit une technique très puissante, Suiton : double dragon aqueux ! J’eus à peine le temps de plonger sur le côté qu’elle apparue juste devant moi.

Elle frappa droit vers ma gorge mais j’eus le temps de bloquer l’attaque avec le sabre de mon père. C’était ma chance, l’ouverture idéale. Technique secrète du clan Chikami : Le sang bouillonnant ! … Kekkaï ! Mur de chakra ! Je ne m’attendais pas à ça, elle invoqua un kekkaï corporel au moment même de lancer ma technique. Cette barrière repousse toute attaque de chakra mais pas très longtemps puisqu’une fois que du chakra la touche, elle se brise en interrompant le flux de chakra de l’attaque.

Un simple taijutsu, les pinces du crabe m’immobilisa instantanément. A ce moment là je me souviens avoir eu terriblement peur pour la première fois de ma vie, c’était… stimulant. Elle avait ma vie entre ces mains. « Alors, tu retiens la leçon maintenant ou dois-je t’achever ? Petit idiot ! La prochaine fois que tu te laisse emporté par ton pouvoir, je te tue, sans aucune pitié, compris ? »
« Oui senseï »
« Ne m’appelle plus senseï !! Un homme qui néglige mes enseignements ne mérite pas de les recevoir, je te libère de mes enseignements »

Je crois que c’est la dernière fois que je l’ai vue. Je me souviens l’avoir vu tourner le regard par deux fois vers la forêt pendant cette brève discussion. Ce qu’il y avait à ce moment là, je n’en sais rien mais un frisson de peur parcouru alors mon échine. Nous sommes repartis vers la maison où un homme, ou peut-être une femme, nous y attendait. Je lisais sur le visage de mon senseï de l’effroi même si elle s’efforçait de me le cacher.

Il ou elle souriait sous son masque, je le sentais. Il portait le bandeau de Konoha autour du bras gauche et une ceinture noire et or autour de la taille. Il mesurait environ 1m 70 et quelques mèches blanches sortaient de son capuchon. Il me regarda un bref instant et s’adressa à mon senseï : « il est mignon ce petit ! Tu les choisis bien dis donc… j’apprécie ton bon goût. Héhéhé !! Il se tournait vers
moi, Laisse nous tu veux bien petit »
« Oui va-t’en, tu prendras tes affaires plus tard »
« Bien senseï »
« Ne m’appelle plus ainsi, j’ai un nom »
« Pardon Miyako Ryu-sama »

Je quittais cette femme pour réfléchir à ma défaite en jetant un dernier regard à cette personne. Elle avait toujours ce sourire qui me donnait des frissons et au moment de croiser son regard, je sentis mon sang se réveiller, comme appelé par ce regard à bouillir. Je retournais honteusement vers le village, ne sachant pas ce qui m’arrivait. Ce n’est que plus tard dans la soirée que je compris que c’était une peur soudaine et violente qui avait éveillé mon sang.

La lune était pleine ce soir là et je ne cessais de revoir ce masque blanc marqué de traits rouges, avec ses orbites vides mais qui semblaient m’observer. Je me sentais mal à l’aise rien qu’en ayant ces visions, comme si son pouvoir m’avait hypnotisé. J’étais persuadé d’avoir déjà vu cet homme mais cette pensée même me semblait incohérente. N’ayant pas vu son visage, comment aurais-je pu le reconnaître. Je songeais aussi au lieu où j’allais dormir si Miyako-sama me jetait dehors. Je comptais retourner au temple des Ninjas Médecins de mon village.

Ce temple est dédié aux héros de la guerre mondiale des villages ninjas, des médecins de mon défunt clan ayant péris pour sauver d’autres ninjas. Ce temple, mon père y passait des heures, parfois des journées entières. Il priait devant l’hôtel des ancêtres du clan et semblait toujours observer un révérencieux silence. Un jour je lui ai demandé ce qu’il faisait pendant des heures au temple, sa réaction fut brutale, il me dit :
« Tu ne peux pas comprendre petit ingrat que nos ancêtres ont toujours su protéger le clan ! Un jour si tu es suffisamment intelligent tu comprendras le vrai sens de cette stèle. Va t’entraîner au lieu de jacasser ! »

Je repassais devant la bâtisse aujourd’hui délabrée. C’est la seule chose qu’il reste du glorieux passé de mon clan, la seule preuve de notre existence, le quartier a depuis subi une reconstruction qui efface définitivement toute trace de notre ancienne existence. Ce temple autrefois si beau, avec ses nombreux lampions qui éclairaient le chemin des esprits pour les guider jusqu’à lui, cet endroit était leur foyer d’après mon père.

Finalement je décidais de retourner chez Miyako-sama aux environs de 11h. Je traversais les rues maintenant éteintes de mon village pour retourner vers la maison isolée quand soudain je vis dans l’ombre d’un auvent la silhouette d’une femme mince. Je me mis d’instinct en position défensive, sabre déverrouillé, prêt à frapper.

« Je ne suis pas ton ennemie, calme-toi. Sa voix était calme et douce, elle m’apaisait. Rengaine ton arme, elle ne te sera d’aucune utilité. »
« Qui êtes vous ? Identifiez-vous tout de suite ou je vous tue. »
« Tu n’en serais pas capable. Je ne suis pas ton ennemie, je suis venue te prévenir : ne rentre pas maintenant chez ton senseï, vas-t’en. »
« Je ne crois pas que tu es si forte. Je le sens. » Elle se mit à rire
« Je reconnais bien là les pouvoirs de ton clan et son immanquable sens de la vérité. Mais je te l’ai dis, je ne suis pas là pour te nuire. »
« Alors que me voulez-vous ? »
« J’ai promis à ton père de veiller sur toi, c’est ce que je fais. N’y va pas. Au revoir. »
« Non attend… »

Une brume soudaine se leva alors et je n’eu pas le temps de faire quoi que soit pour l’empêcher de disparaître dans cette brume épaisse. Elle se fondit dans les ombres, sans dire un mot. Je me retrouvais dans le silence de la nuit. La lune était pleine et alors que je m’approchais de la maison, je sentis une forte odeur de sang en provenance de celle ci.

Je crois avoir couru vers la maison, mais est-ce par excitation ou par crainte de la mort de Miyako-sama, je ne le savais pas. Je me souviens que trop bien de cette sensation, cette puissance qui montait en moi, ce goût ferreux qui montait à ma bouche. Je commençais à ressentir le sang de mes ancêtres se réveiller alors que j’avançais.

Lorsque j’approchais de la cabane où je dormais, je ressentis alors l’oppression d’un regard sans sentir la moindre présence. Je me retournais et allais vers la maison. La porte était défoncée, une partie du toit semblait avoir brûlé et l’odeur de sang s’intensifiait. Et cette oppression grandissante, cette sensation d’être observé. J’entrais dans la maison.

Je sentis soudain mon cœur battre, plus fort que jamais. Cette tension soudaine… D’où cela venait ? Ce corps, cette femme… c’était elle. Miyako-sama, mon senseï était allongée devant moi, morte, vidée de son sang. Je ne pouvais même pas utiliser ma technique de résurrection sanguine. On le savait, cette technique me permettait de la ressuscitée en relançant la circulation sanguine. Deux conditions pour que cette technique héréditaire fonctionne : la mort du patient ne doit pas être trop vieille, deux heures maximums ; le patient ne doit pas avoir perdu trop de sang.

En relevant les yeux, j’aperçus alors le masque de l’homme que j’avais tant craint. C’était lui qui l’avait tuée et ce message m’était destiné. Je le savais au plus profond de moi. Je le sentais. Cette odeur… ce sang… c’est trop bon. Je me souviens avoir décroché le masque et l’avoir observé dans cette pénombre. Ce rictus déformant le masque me donnait la chair de poule. Il y avait quelque chose qui clochait dans ce masque, j’en étais persuadés.

Il fallait que j’en sache plus sur les A.N.B.U.S. C’était la clé de l’énigme qui s’ouvrait à mes yeux. Mais aurais-je la puissance nécessaire pour entrer au village de Konoha et trouver les A.N.B.U.S et leurs secrets ? Trouverais-je les indices nécessaires pour retrouver cet homme ? J’ai du mal à y croire, mais il me faut essayer. Je m’endormais alors avec le masque entre mes bras, baignant dans cette sanglante atmosphère.