Cauchemar


Fanfiction Naruto écrite par soleil_rouge (Recueil de soleil_rouge)
Publiée le 14/06/2007 sur The Way Of Naruto



J’avais envie de m’essayer sur un style qui ne met pas très familier. J’espère m’être bien débrouillée pour ce premier chapitre et que ça iras pour les prochains! Ne vous laissez pas découragé par la longueur des paragraphes, ça fait partit du genre je crois… Bonne lecture ;)


Chapitre 1: Et le cauchemar commence...



Sa langue roulait autour de la sienne et les deux bouches soupiraient à l’unisson, envahit par le plaisir intense d’une nuit d’amour. Les mains de l’homme descendirent le long du dos soyeux et nue de la femme et serrèrent ses reins dans sa poigne, dans un sursaut de bonheur. La femme laissait ses propres mains caresser le torse de son amant et poussa un petit cri rauque lorsque l’homme toucha un point sensible.

Ils s’étaient promis une nuit parfaite d’amour, de félicité et d’intense plaisir.

Ils eurent droit à une nuit cauchemardesque, une nuit remplie, en fait, de sang et d’horreur. Il y eu des cris, en effet, mais pas de ceux que l’on aime entendre…

-------------------------

Kiba se réveilla avec un drôle de sentiment et s’étira en baillant, en ouvrant large la gueule, comme un chien le ferait. Il resta encore allongé quelques minutes, les yeux fermés, et réfléchissant à ce qu’il avait vu la veille. On avait entendu, vers les dix heures, des cris d’effrois poussés dans un quartier mal famé de Konoha, et on avait finit par découvrir, encore couché dans leur lit, un couple poisseux de sang, les entrailles à l’air. La femme qui les avait ainsi découverts avait aussitôt alerté les autorités de Konoha et la police locale, tenue par quelques vieux ninjas à la retraite et quelques jeunes civils, encore à moitié imberbe, s’était emparée de l’affaire. Si Kiba avait été mit au courant, c’était par pur hasard. Il se promenait dans le quartier, une bouteille de fort à la main, titubant et heurtant les passants qui comme lui, cherchait à oublier leurs petites misères dans ce secteur réputé dangereux et repaire des truands du village caché de la feuille. Il avait vus trois ou quatre policiers (comment s’en souvenir alors qu’il voyait double, à moitié assommé par l’alcool qu’il ingurgitait depuis déjà plusieurs heures?) se diriger vers une maison close et y entrer à grand fracas, en vociférant contre ceux qui tentait de les empêcher de faire leur boulot (par peur que les agents ne découvrent quelques activités secrètes…). Kiba, curieux comme il était, se faufila à travers la masse compacte qui s’était finalement agglutinés devant le mauvais établissement, entra et monta les marches. Personne ne pensa à arrêter ce grand homme qui portait un gros manteau à col de fourrure, les cheveux en batailles, une bouteille à la main… mais portant à tout le moins le bandeau des ninjas de Konoha!

Le jeune homme arriva finalement devant la chambre où on avait découvert les deux corps mutilés. Kiba fronça le nez lorsque son odorat surdéveloppé se fit envahir par l’odeur aigre de la sueur d’un couple en rut, qui était tout de même appesanti par l’odeur, beaucoup plus forte et entêtante, de celle de la mort… Il régnait dans la chambre l’odeur de la peur grotesque de quelqu’un qui sait qu’il va mourir sans pouvoir se défendre, distillé par celle étonnamment forte du sang amer et métallique qui recouvrait les murs de la petite chambre d’hôtel. Un policier était occupé à prélever les empreintes, un autre immortalisait la scène sur une feuille de papier, un autre encore interrogeait dans le coin de la pièce une petit femme qui avait le visage ravagé par les larmes et l’effroi. Sa voix fluette qui parlait précipitamment était le seul bruit que l’on entendait dans la pièce, accompagnée du doux crépitement d’un crayon qu’on agite sur une feuille, et de l’homme qui s’affairait à prélever les empreintes. Kiba ne fut pas empêcher d’entrer dans la chambre, à cause probablement de son bandeau de ninja. Il put tout à loisir observer et graver par le fait même dans sa mémoire, l’horrible scène qui lui faisait face.

L’homme et la femme était dans une position qui ne laissait place à aucun équivoque. Ils devaient être en pleine jouissance quand on les avait surpris avec un couteau effilé. La femme était sur l’homme, la tête trop retournée pour que cela soit normal… On lui avait ouvert le dos et le sang avait du gicler jusque sur les rideaux, qui pendaient encore lamentablement à la fenêtre. L’homme avait le ventre ouvert, avec tout ce qu’on peut s’imaginer de sortit, étalé sur le lit… La chambre était sans dessus-dessous. Les quelques meubles décrépit avaient été renversés, les rideaux déjà nommés étaient salement déchirés, et point à ne pas négligé, la fenêtre était éclatée en mille morceaux sur le plancher de bois rugueux. Kiba pensa que c’était par là que le meurtrier était entré pour commettre son méfait, et que c’était aussi par là qu’il s’était enfuit.

Une pensée soudaine émergea alors à travers son esprit encore embrumé par l’alcool. Ses sens de ninjas aguerrit prirent le dessus sur cette vision d’horreur et ses capacités comparables à celles d’un bon chien lui fit mettre ses sens état d’alerte. Les sourcils froncés, le jeune homme s’approcha de la fenêtre éclatée, se pencha par-dessus et regarda en bas.

Il s’était souvenu que lorsqu’il était entré dans la maison close, il avait du grimper un long escalier et que cela lui avait semblé interminable… Et en effet, le meurtre s’était produit au dernier étage d’une demeure haute de dix étages.

-----------------------------

Kiba ouvrit les yeux malgré l’élancement qui meurtrissait sa pauvre tête, l’alcool produisant finalement ses effets pervers de lendemain de veille. Il se redressa et s’accota contre la tête du lit. Seul un homme de grande force et avec beaucoup d’agilité pouvait réussir, sans se casser le cou, à grimper après un établissement si haut tel que cet endroit où avait été tué ce couple. D’après lui et son expérience, seul un ninja, et cette pensée était vraiment la plus affreuse de toute, pouvait réussir un tel exploit, en silence, et expédier aussi rapidement quelqu’un dans l’autre monde. Mais de là à croire que c’était effectivement un ninja qui avait commis ces horribles meurtres, il y avait une marge, que Kiba était loin d’avoir envie de franchir!

Finalement, le jeune homme passa une main sur son visage comme pour effacer le souvenir de la nuit dernière, et se décida enfin à se lever. Machinalement, il répéta ces mêmes gestes qu’il faisait à chaque lendemain d’une beuverie. Quand il eut terminé sa toilette et prit un petit déjeuner rapide et très léger, il sortit dehors et laissa ses pas le guider vers où ils le voudraient, Kiba n’ayant rien de prévu pour la journée.

Son meilleur ami le rejoignit moins de dix secondes plus tard. Il avait grossit, le bougre, et il était maintenant aussi gros qu’un lion, crinière en moins, mais poils tout aussi fournit. Son pelage blanc semblait briller sous le soleil et les oreilles et la queue détendues, Akamaru, suivit son jeune maître jusqu’au centre-ville, là où, finalement, ses pas avaient bien voulu le voir aller...

Kiba marchait à travers les étales de fruits, de poissons, de tissus et de toute sortes autres étales qui font partit habituellement d’un quartier fréquenté, lorsqu’il aperçut la raison de sa soûlerie. Elle était accoudée à un petit bar en compagnie de l’homme que Kiba méprisait le plus au monde, Uzumaki Naruto. Il se dirigea vers eux et alla s’asseoir près de la jeune femme aux longs cheveux noirs, Hyuga Hinata, sa petite amie depuis 3 ans. Ils s’étaient disputés la veille au soir et pour oublier la frustration que cette dispute n’avait pas manqué de faire naître chez Kiba, celui-ci était allé se souler dans le quartier le plus mal famé de Konoha. Hinata l’ignorait, bien entendue… Elle devait croire qu’il s’était contenté de retourner dans son ancien appartement, encore non loué, en la laissant seule pleurer dans son coin…

Il ne salua même pas le garçon-renard qui semblait encore faire les yeux doux à sa petite amie, et salua plutôt Hinata, à voix basse, et très doucement.

-Ohayo Hinata.

-Ohayo Kiba.

Elle avait parlé sur un ton sec et dépourvu d’émotion. Elle semblait vraiment vexée par leur dernière dispute…

-Hinata, je…

Il savait qu’il devait s’excuser, c’était de sa faute, après tout, s’ils s’étaient aussi violement disputé. Lui et sa maudite jalousie.

-Hinata, je m’excuse. Je suis vraiment désolé pour hier soir, je n’aurais pas du. J’aurais du te croire dès le début, pardonne-moi.

Les derniers mots n’étaient plus qu’un murmure, et le feu aux joues, Kiba baissa la tête, honteux autant de son geste de la veille que de ses paroles d’aujourd’hui. Dieu que c’était difficile de s’excuser! Il vit alors Hinata sourire, c’était à peine un étirement des lèvres, mais c’était quand même un sourire! Un des plus doux que Kiba avait vu jusqu’à présent.

-Kiba… Je ne t’en veux déjà plu depuis que tu t’es enfui hier soir, tu sais…

Elle le regarda dans les yeux, lorsqu’il releva la tête, et ils se sourirent, d’abord timidement puis franchement. Kiba eut un petit rire penaud et passa sa main sur sa nuque, embarrassé.

-Ok… Je m’excuse encore… Je t’aime, ma Hinata.

Ils avaient totalement oublié Naruto, qui regardait le couple les poings serrés, jaloux comme dix de voir encore une fois Hinata fondre devant son Kiba. Ceux-ci, subjugué l’un par l’autre, s’embrassèrent tendrement en se promettant de ne plus se disputer et même de vivre éternellement heureux, sous un ciel sans nuage…

Kiba lui raconta ensuite ce qui s’était passé la veille, il ne lui cacha rien, contrairement à son habitude. Il lui parla de sa souffrance et de sa beuverie, puis des policiers, de la maison close, de la chambre remplie d’horreur. Il lui décrivit la scène du couple mutilé et lui parla également de ses soupçons par rapport à la hauteur de la fenêtre de la chambre. Hinata tenta de le rassurer, en essayant de se rassurer elle-même en fait, et lui dit que les autorités de Konoha s’occuperaient bien de cette histoire de meurtre! Ils étaient loin de se douter qu’un mois à peine plus tard, un autre drame bien plus grave se jouerait à Konoha…



S’il-vous-plaît, dîtes-moi vraiment si ça plaît ou pas. Conseils, critiques, commentaires de toute sorte, ça serait vraiment apprécié! ^^