menthe


Fanfiction Naruto écrite par yumenimo (Recueil de yumenimo)
Publiée le 17/06/2007 sur The Way Of Naruto



nouveau chapitre! séquences émotion intenses, avis aux amateurs
(c'est génial a fair, ce genre de scene! =3 )



Chapitre 2: une amie



« Mais c’est pas vrai ! Qu’est ce qu’y s’passe dans cette baraque ! Odine ! Y en a un quatrieme qui pionce sous ta fenêtre ! » cria Yume.

Odine soupira resta silencieuse un moment et lui répondit, résignée :

« Et il est dans quel état celui la ?
_ Bah j’te l’ai dit, y pionce… Il m’a l’air moins amoché que les autres, mais crevé aussi »

Les soins de la jeune fille étaient presque terminés. Apres son heure et demi de sommeil, Odine avait pu reprendre son travail ou elle l’avait laissé, et Yume avait pu aller prendre un repos bien mérité. Ce n’est qu’après presque deux heures pendant lesquelles l’une avait dormi et l’autre avait soigné, dans un silence le plus total, que l’aide soignante avait décidé de prendre l’air, et était tombé sur un quatrième inconnu.

« Tu viens prendre le relais le temps que je m’occupe de lui ? demanda elle.
_Y a presque plus rien a faire de toute manière si ?
_Si tu peux t’occuper des tissus ça m’arrangerait… Si tu as besoin d’aide, crie moi » termina Odine en laissant la place a son amie. Mais quand est ce qu’il est arrivé là celui la… je l’ai pas senti non plus, pensa t elle en se dirigeant vers l’homme masqué. Elle s’agenouilla près de lui et l’examina. Même topo que pour le blond pensa t elle. Il n’a rien, il est fatigué.

Tant bien que mal elle le porta jusqu'à la chambre d’amis, et le déposa sur un futon à coté des deux autres. ‘Dommage que je n’ai pas d’autre chambre pensa t elle en regardant les trois endormis… imagine le masqué était leur ennemis’

Les deux premiers arrivants semblaient avoir à peu près le même age. Le même que celui de la jeune fille, et que le sien… a peu près. Le dernier par contre, à part les cheveux blancs, comme elle ne pouvait voir qu’un œil fermé, elle ne pouvait rien dire. Il portait le même bandeau que deux de ses patients. Le brun semblait aller un peu mieux. Il ne mettrait pas trop longtemps à s’en remettre a priori. Le blond avait arrêté de ronfler. Odine s’approcha et vit qu’il ne dormait plus.

« Bonjour » fit elle doucement. Comment allez vous ? »

Pas de réponse.

« Comment vous sentez vous ? Si vous avez faim je peux vous donner de la soupe. J’en ai déjà donné a votre ami ». A ces mots, il sembla se réveiller pour de bon. Il se releva brusquement en cherchant de la main quelque chose à sa cuisse qu’il ne trouva manifestement pas.

« Doucement ! Calmez vous, vous avez encore beaucoup à récupérer ! » Fit elle en reculant un peu. Il la regardait fixement. Puis aussi soudainement qu’il s’était relevé, il demanda :

« Comment vont-ils, ou sont ils, que leur avez vous fait, je vais les sauver !

_Holà ! On se calme s’il vous plait. Une seule question a la fois. Le coupa elle. Ils vont bien. Votre ami dort. Il s’est réveillé il y a quelques heures et nous avons pu lui donner à manger. Par contre il était trop faible pour faire quoi que ce soit de plus. Quant à la jeune fille elle est maintenant hors de danger.

_Ou est elle ? » Lui demanda t il. Pendant qu’elle parlait il avait pu se lever et aller vérifier que son ami allait bien. Il la regardait maintenant a nouveau. Elle s’était mise entre lui et le dernier arrivant. Elle ne voulait pas risquer l’assassinat d’un de ses patients.

« Dans la pièce à coté. Mon amie termine les soins. » Il sorti en trombe de la pièce ouvrit le panneau brusquement et se figea. Odine leva les yeux au ciel et après avoir refermé la chambre d’ami se posa à coté du jeune homme.

« Tu pourrais me dire ce qu’y s’passe la ? » demanda Yume. Il l’avait faite sursauter et elle semblait avoir perdu le fil de l’opération.

« Lève toi, lui dit elle. Je te remplace avant que tu ne paniques. » Odine pris la place de Yume, laquelle lança un regard assassin au blond.

« Désolé » fit il simplement en se frottant la nuque, comme elle l’avait vu faire a la cascade. Sauf que cette fois il avait l’air sincère.

« Tu veux bien aller faire à manger, Yume ? » Demanda elle tout en reprenant l’opération. C’était presque fini, aussi elle permit au jeune homme de rester. Yume sorti sans rien dire, d’un pas brusque.

« Vous l’avez vexé. Fit la médecin.

_ C’était pas le but… désolé… euu

_Odine. Et vous ?

_Naruto. Uzumaki Naruto, répondit il avec une pointe de fierté dans la voie. Merci pour les soins

_Pas de quoi… vous avez de la chance, si Yume San n’avait pas été dans le coin, votre amie n’aurait probablement pas survécu.

_Elle est médecin ?

_Non. Assistante » termina la jeune femme Le silence s’étendit de longues minutes pendant que l’opération touchait a sa fin. Yume revint avec un plateau portant du thé et des biscuits. Et s’assit au coté du jeune homme pour assister à la fin de l’opération. Ce dernier, était face au mur, le visage écarlate. Yume rigola doucement : la patiente était torse nu.

La lumière extérieure s’assombrissait lentement, alors que les premières étoiles commençaient à briller. La lumière verte qui s’élevait des signes au sol semblait d’autant plus puissante.

Enfin cette lumière s’éteint, laissant une pénombre apaisante s’installer. Odine se leva et examina la blessure. Elle y appliqua un pansement propre et couvrit la jeune femme. Lorsqu’elle se retourna pour faire face a ses deux spectateurs elle fut surprise d’en trouver un troisième dans l’encadrement du panneau.

« _Comment vous sentez vous ? Demanda t’elle a l’homme masqué.

_Comme un charme. Répondit il faiblement avec un sourire.

_Kakashi Sensei ! s’exclama Naruto en bondissant en entendant cette voix. Vous nous avez retrouvé ! L’homme masqué lui souri encore, et regarda de nouveau son interlocutrice. Elle s’était figée. Kakashi

_Je vois que vous avez pris soin de mes équipiers, fit il. C’est une chance qu’un médecin tel que vous se soit trouvé la. »

Kakashi. Hatake Kakashi. Elle connaissait ce nom et ce nom la terrorisait. Sous les yeux de cet homme, sous le son de ce nom elle se sentait projeté des années en arrière. Elle se sentait scrutée, étudiée, testée. Tant bien que mal, elle dissimula sa crainte dans un mutisme gêné. Cet homme était un homme dangereux.

« _Oui parfaitement, c’était de la chance, rétorqua yume devant la gène de son amie. Et vous devriez être reconnaissant d’ailleurs.

_Aaa mais je le suis, s’excusa t il avant de s’appuyer un peu plus sur le chambranle. Odine n’avait plus qu’a espérer qu’il était trop mal en point pour avoir remarqué… mais au font, elle savait qu’il n’était pas dupe.

_Sensei ! » S’exclama Naruto avant d’aller l’aider a rejoindre son lit.

Elle cacha son trouble et croisa le regard de Yume. Elles levèrent les yeux au ciel en soupirant puis suivirent les deux hommes.

« _ Votre élève semble avoir repris plus de force que vous Kakashi san. Vous ne devriez pas vous lever avant au moins demain.

Sans répondre il s’allongea de nouveau à sa place. Puis, alors que Yume lui servait du thé il demanda « Combien de temps avons-nous tous dormi ? »

Yume regarda Odine et cette dernière répondit : « Vos trois coéquipiers sont arrivé ici ce matin vers dix ou onze heure. Cela fait donc un peu moins de douze heures qu’ils sont ici. Quant a vous on ne vous a remarqué qu’il y a trois heures a peine. Je serais bien incapable de vous dire combien de temps vous êtes resté sous ma fenêtre. »

Il reprit son sourire penaud mais ne répondit pas. La jeune femme fit signe à Naruto de se recoucher, mais celui-ci refusant, elle soupira, pris un flacon sur l’étagère et en versa quelques gouttes dans un verre. Le blond hésita :

« C’est quoi ? » demanda t’il

_Ho. C’est moi le médecin ici. Lui rétorqua Odine en lui mettant de force le verre dans la main. Ce jeune homme commençait vraiment à la fatiguer, et elle n’avait pas vraiment besoin de ça.

Yume, en souriant s’était levé et aida son amie lorsque leur patient, après avoir bu, tomba dans leurs bras, endormi. Les deux femmes le tirèrent dans son lit et placèrent à coté de lui de quoi grignoter s’il se réveillait pendant la nuit.

Kakashi amusé marmonna quelque chose à propos de médecine douce qu’une certaine Tsunade Sama devrait étudier, avant de s’endormir à son tour.








« Désolée de t’avoir fait revenir » fit Odine en regardant le ciel. Les deux amies s’étaient installées sur le chemin extérieur de la maison, et profitaient de la nuit étoilée, armées de thé et de gâteaux pour passer le temps. Elles avaient établi des tours de garde pour veiller sur les malades, surtout sur la jeune fille qui demandait un soin presque constant. Mais ne réussissant pas à dormir, la jeune femme avait décidé de tenir compagnie à Yume.

« Arrête ton char ! C’est toujours un plaisir de bosser avec toi ! Surtout quand tu nous ramènes trois bombes ! Nan franchement, on en a pas des comme ça au village, répondit elle en riant.

_Mais de quoi tu parles encore toi…

_Hé… je suis sure que tu penses la même chose que moi. Va pas me dire qu’après trois ans passés enfermée dans ta foret tu ne te rinces pas l’œil quand tu vois trois beaux jeunes hommes blessés te demander de l’aide.

_Quatre… ça fera quatre ans dans une semaine. » Répondit calmement Odine.

Yume ne répondit pas. Son amie avait les yeux dans le vide au font de son gobelet et ça n’était pas la brise qui la faisait frissonner.

« Tu m’as jamais dit d’ou tu venais. » Repris Yumenimo sur un ton plus solennel après un silence. Odine leva les yeux pour croiser son regard, mais la paysanne à son tour baissa les yeux vers le fond de son gobelet et continua :

« Et je te l’ai jamais demandé. Je ne le ferais pas… Tu t’imagines pas toutes les histoires que je me suis inventé qui auraient pu te pousser à t’installer dans une foret au milieu de nulle part à seulement 13 ans, avec l’intention d’y pourrir toute ta vie. Mais tu sais quoi, fit elle en relevant la tête, à chaque fois que tu fais cette tête, j’peux pas m’empêcher de réaliser à quelle point je peux être loin de la réalité. A quel point je peux même pas imaginer ce qui a bien pu se passer de si horrible pendant ces 13 années.

Quand on s’est rencontrées, j’avais moi aussi mes problèmes, et toi non plus tu m’as jamais demandé ce que c’était. Et je t’en remercie, continua t elle avant de laisser Odine protester. Ce que je veux dire, c’est que depuis tout ce temps tu m’as aidé, maintenant je vais mieux… mais pas toi, ajouta t elle faiblement. Et maintenant c’est à mon tour de t’aider. Je pense que tu devrais partir d’ici. Je t’ais vu soigner cette fille… c’est magique ! Et pas seulement pour cette fille, qui va guérir ! Tu aimes faire ça ! Pratiquer la médecine, c’est ton médoc’ a toi !

Tu devrais pas t’en priver… »

A chaque nouveau mots, sa gorge semblait se nouer un peu plus. Elle n’arrivait pas a se contrôler et ça l’énervait. Les yeux perdus à nouveau dans son thé, Yume senti une larme couler le long de sa joue et avant que son amie ne puisse la remarquer, elle se leva et lui tourna le dos, en faisant mine de regarder le ciel.

« Yume…

_Nan ! Nan, nan. Pas Yume. Tu veux que j’te dise, ces trois beaux gosses là, et ben ils te doivent une fière chandelle. Et je vais te dire encore plus. Ces trois beaux gosses, et ben ils vont te demander ce que tu fais là, toute seule dans ta foret, et tu sauras même pas quoi leur répondre ! » Elle s’était retournée et maintenant elle criait. Elle criait, elle pleurait, et elle n’en revenait pas.
« Et ensuite, comme ils te doivent une fière chandelle, ils vont t’inviter à les suivre. Et t’as vraiment intérêt à les écouter parce que moi, la, je peux plus rien faire d’autre que te regarder pourrir et ça m’déprime.
Alors demain j’me casse. Et je reviendrai pas. A toi de te bouger un peu pour TON avenir. T’as 17 ans ! Merde ! »

Elle avait fini en hurlant presque. Odine, complètement abasourdie regarda son amie rentrer dans la maison en menaçant de casser le panneau en le refermant. Elle ne l’avait jamais vue dans cet état. Son Amie, Son soutien pendant ces longues années, son souffle d’air, s’était retourné en la pointant du doigt, les joues baignées de larmes en lui disant de partir.

Odine fixa la porte un long moment, la bouche entrouverte, les yeux écarquillés, ne sachant si elle devait fondre en larme, exploser de colère, se lever pour la suivre et la calmer, ou bien se lever pour s’enfuir a travers la foret. Alors elle restait assise là, à fixer le mur où son amie venait de disparaître.
Ce que cette dernière venait juste de lui dire lui importait peu sur le moment. Elle n’arrivait qu’à la voir, rougissant de honte de colère et de douleur, pleurant toute les larmes de son corps. C’était un film muet, sans la musique. Elle ne comprenait tout simplement pas.

Il lui fallu un moment pour réaliser, comme si les mots arrivaient à son oreille à retardement, pour s’y graver profondément, qu’elle partait. Yume partait. Elle l’abandonnait, la laissait là, toute seule dans sa foret jusqu'à la fin de sa vie ; et ça lui paraissait soudain parfaitement insupportable.

Et pourtant, elle ne pouvait pas l’en empêcher. Ca n’était pas faute de le vouloir ! Mais elle ne pouvait simplement pas se lever, courir après son amie, (qui était probablement ressortie par la porte de derrière) et lui demander pardon, la supplier de rester.

Alors seulement, une larme, la première depuis tellement longtemps, coula le long de sa joue. Suivie par une autre, puis une autre encore. « Yume » appela t elle faiblement. Puis elle posa son visage au creux de son coude, sur la table, comme si elle dormait, et pleura.




Dans la maison, un œil gris et une paire d’yeux bleus se refermèrent.




bon ba wala C=
dites moi si vous trouvez ca réussi (packe c'est dur d'evaluer soi meme ce genre de scene...) en tout cas, moi je me suis bien amusée a ecrire ca...