Bon me revoila et je recommence cette fics que j'avais abandonné sans trop savoir pourquoi ... Bon bein surtout ne restez pas votre langue dans la poche et n'ésitez pas a tous me dire ^^
Arrivés à l’entrée du village, les trois coéquipiers se séparèrent et entamèrent leurs recherches. Il avait été décidé de se retrouver sur la place du village dans l’heure suivante. Mahiro se dirigea vers les cartiers fréquentés et alla prendre place à un comptoir d’une quelconque auberge en prenant soin de se trouver aux côtés d’un ninja qui ne devait être qu’un simple chuunin. Elle commanda un lait de chèvre puis toussa pour attirer l’attention du soldat. Celui-ci se retourna et lui sourit. Il avait une barbe de trois jours et un grand chapeau de pluie en paille lui servait de couvre chef et de parapluie. Sa tunique était en toile et d’un bleu azur, il avait des yeux pétillants mais pourtant dépourvus d’intelligence. Son visage affirmait une expression niaise et ses grosses mains ne tenaient aucune marque de combats, pas une seule égratignure et étaient d’une blancheur à prendre l’homme pour le seigneur des neiges. Mahiro prit la parole toute souriante et plus belle que jamais.
_ Bonjour à vous noble soldat … Vus comme vous êtes fatigué, laissez-moi vous offrir un ou deux vers de saké …
_ Ah, c’est pas de refus mademoiselle, vous savez avec la fureur des combats là-bas j’en est bien besoin !
Mahiro eut un bref sourire et pensa dans sa tête
‘Mouais si sa avait été le cas je pourrais ranger mon armoire à maquillage sous ses yeux …’
Mais elle héla le barman et continua avec un mouvement de cheveux assez bien fait et un sourire des plus attractifs
_ Oh, oui j’imagine … Cela doit être horrible. Vraiment. Mais je suis sûre que vous leur mettez la pâtée a ces ninjas de pacotille !
Pour confirmer ses dires, elle suivit sa phrase d’un coup de poing dans le vent ce qui fit rire l’homme. Le barman servit au shinobi le premier vers de saké qui sera suivi par une cuite digne des plus belles de celles de Jiraya….
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Après cinq ou six vers …
_ Et donc nous sommes sûr de gagner vu le nombre de soldats qui montent au front par jour ! Une moyenne de dix par jour !! AHAHAHAHAHA je ne donne pas cher de la peau des amateurs de châteaux de sables en face de nous !! Puis il y a l’opération « feu d’artifice » qui les achèvera !! AHAHAHA
L’homme, une chope à la main se plia en deux dans un rire sonore qui résonnait en trombe dans la salle. Mais apparemment personnes ne s’en souciaient. Mahiro plissa un moment les yeux puis, en se rapprochant un peu plus du ninja pompette, elle lui chuchota à l’oreille
_ Une opération ? Quelle opération ?
_ Normalement les civils ne doivent pas être au courant …
Suivant sa phrase, un rot sonore sortit du ventre du soldat et fit tourner plusieurs têtes courroucées ou encore plutôt hilares. Cela n’ébranla pas Mahiro qui tendit à son ‘ami’ un énième vers de saké.
_ Allons … si tu ne me le dit pas je vais être très triste et ce soir je rentrerais seule chez moi … Fais- moi plaisir …
Mahiro imitait la tête d’une gamine de trois ans qui demande d’un air suppliant une sucrerie ou autre gâterie à une mère complètement gaga. Le soldat ne pus se résigner à garder le silence et, à l’aide du charme de la kunoichi et du saké, il déballa tout à une Mahiro satisfaite.
_ En fait cette opération, plutôt risqué consiste à… heu…a ( rot sonore ) s’introduire dans le plus important des camps de l’ennemi et a y poser une bombe en plein milieu, une bombe qui aurait pour effet de tuer tous les hommes et les femmes installés dans tous le campement. L’opération aura lieu dans une semaine. HAHAHAHAHA
Mahiro resta sans voix, elle venait de dénicher une importante information, des plus capitales. Après l’effort d’avoir ainsi tout expliquer, le soldat s’affala bruyamment sur le comptoir, les bras croisés et dans un sommeil des plus profonds. Mahiro saisit le vers à moitié vide et, d’un trait, lapa la liqueur orange à l’intérieur. Elle constata, non sans embonpoints, que le saké de chez elle était bien meilleur. Après avoir soupiré de soulagement, la Kunoichi se leva et sans un regard pour les personnes assises là et pour la masse étalée sur le comptoir, sortit de l’auberge, un sourire béant pendu au bout de ses lèvres humides et gracieuses. En demandant l’heure sur son passage, elle constata avec horreur qu’elle avait dix minutes de retard, et chez les shinobis, la patience n’est pas toujours l’une des principales qualités … Elle courut donc le long des rues sales et bondées du village pour enfin arriver, toute essoufflée au point de départ où l’attendaient deux hommes irrités et tapant du pied dans un rythme énervé. La kunoichi devenue rose vif, se gratta la tête et dit dans un sourire gêné
_ Hé hé j’ai un peux de retard, mais ce que je vais vous apprendre vaut bien ce délais non respecté vous pouvez me croire. Mais d’abord, je veux vos rapports.
Zabunito s’éclaircissa la voix puis commença le siens :
_ Déjà, en rentrant dans un marché, les civils se racontaient ce qu’ils savaient et ce n’est pas très glorieux. Ils ne parlent que de leurs fils morts, blessés ou encore miraculeusement en vie. J’ai juste appris quelque chose d’assez intéressant, c’est les emplacements des caches d’armes à l’arrière du front. Je l’ai entendu de la bouche d’un armurier qui en parlait à un de ses clients. Je passais devant et j’ai tendu l’œil. Il y en a une vers l’est, à a peut près 20 kilomètres de la zone des combats. Une autre qui ne devrait pas être loin elle se trouve dans les environs mais elle est solidement gardée. Et enfin la troisième est plus isolée vers l’ouest a une trentaine de kilomètre de la zone des combats. C’est tout ce que j’ai retiré comme infos, j’espère que c’est utile.
_ Si c’est utile ! cria le géant, mais évidemment ! C’est carrément important ! Bon, à moi … j’ai trouvé le nombre exacte de soldat qui sont en repos dans le village et le nombre de patrouilles qui dorénavant surveillent la frontière de Konoha ainsi que le calendrier des honoraires de changements de tours de gardes etc … je l’est volé, dit t’il en montrant un calendrier tout rose, a un soldat qui discutait avec une fille dans un bar, il l’avait derrière son dos, mais il était trop bourré pour s’être aperçu que je le lui avait pris … Bien joué Mahiro .
Il lui sourit et joignit son sourire d’un clin d’œil complice. Mahiro ria et félicita son coéquipier d’être passé sans qu’elle ne s’en sois aperçu. Pour la remercier, Kazuki fit un geste théâtral qui arracha a Zabunito un rire sans retenu. Puis, dans un signe de tête le géant nous fit comprendre que c’était tous ce qu’il avait trouvé. Mahiro prit un air satisfait et d’une voix encourageante félicita ses troupes.
_ Parfait c’est parfait. Nous avons déjà de quoi arriver en héros … mais pour clore le spectacle voici ce que moi j’ai trouvé … -Je ne vais pas réécrire ici ce que vous savez déjà-
Après que Zabunito et Kazuki eurent avalés ses paroles et qu’ ils ne cessent de la féliciter, tous trois, revêtirent leurs masques et armures d’anbus puis se dirigèrent en direction du front dans l’espoir de passer inaperçu des troupes du village de kiri qui, en se moment, se battait encore à entendre les détonations qui partaient du champs de bataille.
*************** Ligne de Front central : 21h57 Le chemin des tentacules.
_ Un bastion de béton armé siégeait là, tout seul au milieu d’un chemin étroit et puant. Autour de ce bastion le chaos régnait en maître à coups de trous d’obus jonchés de cadavres et de sang coulant tel un ruisseau silencieux passant devant de grands arbres sans le moindre bruits de peur de les réveiller. Autour du chemin, les arbres siégeaient comme des spectateurs affamés de sang et de chairs humaine, leurs branches faisant penser à des tentacules qui n’attendent qu’un signe pour se resserrer sur un quelconque ennemi. D’où le nom de cet étroit chemin ou tant de sang a déjà été versé. À l’intérieur du bastion, cinq soldats épiaient le champ de bataille d’un œil empli de craintes et de tristesse. Leurs bandeaux ornaient le signe de la pluie et brillaient doucement à la faveur du petit croissant de lune qui, de là-haut, voyait arriver une menace sur ce bastion isolé …
Quelques instants plus tard, des dizaines d’ombres se déployèrent aux entrées du bastion et commencèrent une charge. Le combat fut inégal et pas loin de deux minutes plus tard, le bastion se vit offrir un nouveau tapis : cinq corps bleus turquoise tachetés de rouge jonchaient maintenant son sol, se mélangeants avec la poussière qui, au fil des ans, c’ était accumulé ici.
_ Opération mené à bien, maintenant ce bastion nous appartient, il était temps ! Kuchoï pars de ce pat prévenir l’ Etat major que le chemin des tentacules est maintenant en notre possession et que nos pertes s’élèvent à un peut de sable en moins dans nos jarres.
Sur ce, tous rirent un bon coup puis, le dénommé Kuchoï quitta le groupe pour rejoindre le camp et aller porter cette bonne nouvelle. Dans le bastion, le reste des hommes commencèrent à inspecter les environs puis de font en comble le bastion lorsque un bruit de pas, du côté ennemi les tirèrent de leurs contentements et de leurs activités.