Voilà le quatrième chapitre en espérant qu'il soit à la hauteur des autres.
Je n'ai rien à dire de spéciale à part que je prend beaucoup de plaisirs à l'écrire (même je met trois plombes à écrire rien qu'un chapitre, sorry mais j'ai trop envie de bien faire odnc je fais des centaines de modif' avant de le poster ... tout moi quoi xD )
Biiisouiillle et mercii xP
ps. Un mP si vous voulez être prévenue ! Juste me prévenirs par mP ou par commentaire.
Un moineau se posa sur le rebord de la fenêtre. Le blond s’exclama :
-Elle me veut quoi, la vieille !
Et sur ce, il ouvrit la fenêtre et s’en alla dans la nuit, à toute vitesse, ne prenant pas la peine de faire un clone pour le remplacer, ou de se changer. Gaara entra dans la pièce deux minutes après son départ précipité, et découvrit la chambre vide, la fenêtre ouverte. Il s’approcha de celle-ci, d’où un courant d’air venait, et regarda la nuit, éclairée par les rares lampadaires du village, quand il vit une silhouette, au loin, bondir sur tous les toits. Un ninja ? Non, ça ne peut pas être lui. Il est sûrement allé faire un tour rapide dehors.
Puis il sortit de la chambre, en prenant soin de fermer la fenêtre et de laisser le sac de Naruto sur son lit.
Un peu plus loin, dans une rue mal éclairée, une jeune femme aux cheveux roses, habillée d’une robe courte et d’une veste en cuir, rentrait tranquillement chez elle après avoir passé la soirée chez une amie. Elle tourna alors dans une petite ruelle, quand un homme saoul vint l’accoster. Sakura le repoussa d’un geste agressif et pressa le pas, mais l’homme la suivit tout de même. La jolie rose commença à courir un peu, l’homme fit de même. Elle avait peur. Les lampadaires absents dans cette rue peu fréquentée n’arrangeaient pas les choses. L’homme la rattrapa, et l’empoigna par les cheveux. Sakura cria et il lui mit sa main sur la bouche. Malheureusement pour lui, Naruto entendit le cri de la fenêtre de l’Hokage. Il s’excusa auprès de Tsunade, qui avait également entendu le cri. Il a donc aussi réussi à développer son ouïe, et, d’après ce que je vois, il sait même à qui appartient la voix. Je me demande qui cela peut être pour qu’il soit si pressé.
Elle lui cria, avant qu’il ne disparaisse :
- N’oublie pas, Naruto, tu es habillé en civil !
Naruto s’approcha de l’endroit. C’est sûr, c’est elle.
Dans les ruelles sombres, il s’arrêta, et mit ses sens en éveil. Une odeur qu’il connaissait trop bien lui piquait le nez, elle était là, avec un homme qu’il ne connaissait pas. Il avança vite et sans un bruit. Puis il la vit, plaquée contre un mur par homme d’une quarantaine d’années. Elle gémissait et essayait de se débattre, mais l’homme la tenait fermement. Naruto se glissa discrètement derrière l’inconnu, et le frappa d’un geste rapide à la nuque. Surpris, l’homme s’évanouit sans qu’il puisse comprendre ce qui venait de se passer. Sakura, elle, resta contre le mur, pétrifiée ; elle ne comprenait pas non plus, il y avait encore deux secondes, elle se débattait avec un pervers, et voilà que maintenant se trouvait en face d’elle le visage de son ancien ami. Il avait le regard méchant, mais il se calma. Il se baissa pour ramasser la veste en cuir de la jeune femme, la posa sur ses épaules dénudées et remit en même temps la bretelle de sa robe. Sakura commença à pleurer et se jeta dans les bras du blond. Son front était glacé et humide, elle avait froid, et des frissons de peur la parcouraient. Naruto la serra contre son torse et lui caressa les cheveux. Il la sentait trembler et pleurer, puis plus rien. Elle s’évanouit…
Il la porta jusqu’à une petite maison blanche au balcon fleuri, où il sonna. Sa mère ouvrit et accourut vers sa fille. Naruto lisait sur son visage l’inquiétude et le soulagement de voir sa fille. Lui aussi aurait aimé rentrer chez lui et voir cette expression, rien qu’une fois, sur le visage de quelqu’un qui lui aurait été cher. Il expliqua ce qu’il s’était passé à sa mère, puis il porta Sakura jusqu'à son lit. La mère de celle-ci le remercia et lui proposa de boire un café. Il refusa poliment, disant qu’ils devaient se lever tôt et qu’il ne voulait pas rentrer trop tard, à cause de ses colocataires couchés, sûrement. Mais il lui promit qu’il viendrait une autre fois. La mère lui sourit et l’accompagna jusqu’à la sortie. Une fois dehors, il s’en alla, en sautant sur les toits une fois que la mère de Sakura ne le vit plus. Il fonça en direction de l’endroit où il avait assommé l’homme, qu’il prit par le col, pour l’emmener chez Godaime.
Naruto rentra ensuite chez lui, par la porte, cette fois-ci, sa fenêtre étant fermée. Il se douta que Gaara était rentré, et, en n’y trouvant personne, l’avait fermée. Il toqua et Temari vint lui ouvrir, le sourire aux lèvres. Elle le salua et retourna dans la cuisine. Elle voulut se servir à boire quand Shikamaru entra. Surprise, elle lâcha son verre. Le brun la traita de douée et s’approcha d’elle pour l’aider à ramasser les débris. Ils s’effleurèrent la main, la blonde rougit, l’autre lui sourit. Elle est trop mignonne.
Puis la jeune femme se coupa. Par contre, elle est maladroite.
Confuse, elle ne disait pas un mot. Une goutte de sang coula le long de sa main et tomba par terre. Shikamaru sourit et l’entraîna dans la salle de bain, en disant :
-Pas très douée, comme fille ! Viens, je vais te soigner.
-… Merci.
-Mais de rien.
Il prit une pince à épiler et lui sortit le bout de verre, puis il désinfecta la plaie, tout en faisant très attention. Il sentit la main de Temari s’agripper à sa manche. En fait, c’est bien une fille, elle est fragile sous ses airs de fille forte.
Délicatement, il lui mit un sparadrap. Temari était surprise de ses manières. Il est doux, en fait. Je me demande pourquoi je suis muette, ça ne me ressemble pas.
Il murmura :
-Tu as des mains douces …
Cela la fit une nouvelle fois rougir. Il semblait à l’aise, lui. Elle se dit alors que c’était sûrement un tombeur et qu’il faisait ça à toutes les filles. Elle le remercia de nouveau, poliment. Shikamaru regarda la jolie femme en face, dans les yeux. Il s’approcha de son visage et déposa un baiser comme il l’avait fait le soir précédent. Cette fois-ci, Temari osa lui demander :
-Pourquoi tu me fais ça ?
-Te soigner ? C’est normal, voyons, dit-il en haussant les épaules.
-Mais non, baka, je parle de m’embrasser comme ça ! Tu fais ça avec toutes les filles ? Et ta petite amie ne dit rien ?
-Petite amie ? Je n’en ai pas, répondit-il, surpris de sa conclusion, et puis non, je le fais juste avec toi, car je t’aime.
Temari manqua de tomber du rebord de la baignoire où elle était assise. Dire ça comme si de rien n’était, il se foutait de sa gueule, c’était impossible sinon. Pourtant elle demanda :
-C’est vrai ?
-Pourquoi je mentirais !
-Ça ne le fait pas de le dire comme ça.
-J’ai simplement répondu à ta question, Baka !
-Je te dis que ça ne le fait pas de le dire comme ça.
-Tu te répètes, là.
-Pourquoi tu l’as dit maintenant ?
-Tu crois que j’allais attendre des siècles ou quoi ? En plus ça n’aurait servi à rien d’attendre ! Je préfère me faire foutre un vent maintenant que de trop m’accrocher à toi maintenant …
-On ne se connaît pas.
-Et alors ?
-Et merde, Baka toi-même !
Elle baissa les yeux une nouvelle fois, Shikamaru lui prit le visage et elle rougit. Décidément, ça ne va plus, je n’arrête pas de rougir…
Puis elle se laissa faire, leurs lèvres se touchèrent, puis elles s’unirent. Elle passa ses bras autour de sa nuque, lui les posa sur sa taille. Ce baiser aurait pu continuer une éternité si Gaara n’était pas entré. Il fit un pas en arrière, automatiquement, n’ayant jamais vu sa sœur dans les bras d’un homme. Un petit « Ah ! » sortit de sa bouche. Shikamaru se détacha de Temari et bafouilla :
-Pardon !
Temari le suivit dehors, Gaara resta dans la salle de bain, perplexe. Il voulait aller prendre un cachet contre le mal de tête et il se retrouvait avec sa sœur et son colocataire, collés l’un à l’autre. Non que cela le gênait, mais il trouvait que ça allait un peu vite à son goût. Puis les pensées d’un frère protecteur lui vinrent. Et s’il l’avait forcé ?
Il s’apprêta à aller le voir quand il se rendit compte que sa sœur ne se serait pas laissée faire, et qu’elle était assez grande pour se débrouiller. Il entendit la porte d’entrée claquer. Mais depuis quand je réagis comme ça, moi ?
Il retourna dans le salon. Naruto s’y trouvait, en train d’installer une lampe. Il lui proposa son aide. Finalement, Temari avait dit vrai, cette école me fait changer !
Le blond, ravi de la proposition, accepta.
Pendant ce temps, Shikamaru était parti prendre l’air, et était suivi de Temari, qui marchait à quelques mètres derrière lui. Elle voulut lui dire quelque chose mais elle n’osait pas. Elle aurait voulu lui dire que c’était réciproque, mais elle se retrouvait avec sa timidité maladive qui l’en empêchait. Il s’arrêta et se coucha sur un banc. Elle se posa à côté de lui. Ils regardèrent les étoiles pendant quelques secondes. Temari soupira et se baissa, de sorte à avoir la tête de Shikamaru juste en face d’elle. Va bien falloir que je lui dise aussi, non ?
Elle murmura :
-C’est bête, mais je crois que… Je suis … Tombée amoureuse d’un Baka…
-… Ah bon ? Et c’est qui, ce Baka ?
Il sourit, Temari le poussa du banc, et le beau brun tomba par terre, ce qui fit rire la blonde.
-Arrête de te moquer, c’est toi qui m’as poussé !
Elle n’arrêta pas. Elle l’aida à se relever et se décida enfin. Elle fit ce dont son cœur avait envie, et l’embrassa de son plein gré. Shikamaru fut d’abord surpris. Il manqua de tomber une deuxième fois, mais il répondit tendrement, ne remarquant pas l’homme à quelques pas d’eux faisant des clichés.
Gaara les observait depuis la fenêtre du salon. Naruto jeta un coup d’œil par-dessus son épaule. Il souriait et dit :
-Ils n’ont pas perdu de temps, ces deux là !
-…
-Allons, lui dit-il en lui mettant une tape amical, elle est assez grande pour savoir avec qui elle veut être. De plus, Shikamaru est quelqu’un de très sérieux et digne de confiance !
-Si tu le dis, mais dans notre ancien lycée, tu vois, nous n’avions pas d’amis très proches, donc aucune relation, alors cela me fait bizarre de voir ça.
-Oh, ben il va falloir y remédier ! Il n’y a aucune fille qui t’a plu dans la classe pour l’instant ? Demanda Naruto, soudain intéressé des goûts en matière de fille de son colocataire
-Hum… Ino est très jolie, je trouve… Enfin… Et toi ? Se mit-il à bafouiller en essayant de changer de sujet
-Moi, c’est très simple, j’aime toujours Sakura !
-La jolie fille aux cheveux roses ? Qui sort avec Sasuke ?
Gaara regrettait ses dernières paroles, car le blond partit sans un mot. Il aurait dû se douter qu’il serait de mauvaise humeur en parlant de Sasuke. Mais il n’avait pas encore l’habitude de parler librement en faisant attention aux sentiments de l’autre. Ils partirent alors chacun dans leurs chambres. Vers minuit, la porte s’ouvrit en grinçant. Les deux amoureux étaient de retour. Ils se séparèrent devant la porte de Temari. Shikamaru lui murmura au coin de l’oreille un « je t’aime », la blonde répondit par un baiser au coin de sa bouche et elle entra dans sa chambre. Cette nuit, ce fut un Shikamaru joyeux qui entra dans sa chambre, pensant à sa nouvelle copine, heureuse et joyeuse également.
Vers 7h00 du matin un réveil sonna, et une Temari en pleine forme sortit de son lit. Sur la pointe des pieds, elle sortit de sa chambre pour entrer dans celle du jeune brun. Elle s’approcha de son lit, elle resta à moment à la regarder dormir, puis une main l’attrapa par la taille, et elle se retrouva sur lui, à présent réveillé.
-Bonjour mademoiselle ! Se pourrait-il qu’on se connaisse ?
-Il se pourrait bien… Monsieur.
Elle lui sourit, puis d’un coup elle se retrouva sous la couette.
Une semaine passa … Je fais avancer l’histoire un peu, car sinon ça serait ennuyant à la longue de détailler toutes leurs journées
Les cours passaient à une vitesse hallucinante. La compétition entre Konoha School et Suna School arrivait à grands pas. Cette compétition, qui avait lieu depuis quelques générations dans toutes les catégories de sport, était la source de toutes sortes de visiteurs de chaque pays caché.
Dans le bureau de Godaime :
-Naruto… Je suis désolée de te demander ça, mais presque tout les Anbus sont en mission en dehors du village. Je n’ai pas d’autre choix que de te demander, toi, en tant qu’ Anbu Naisho sous le nom de Hisoka1, d’être responsable de l’équipe d’Anbus nocturnes en charge de la protection du village lors de la compétition Konoha-Suna School.
Naruto regarda dehors, des nuages noirs s’approchaient du village. Il avait un mauvais pressentiment.
-Je n’ai pas vraiment le choix, n’est-ce pas ?
-Non, pas vraiment. Lors de ces compétitions ouvertes à tous villages, on court chaque année un grand danger. Tu sais bien qu’il n’est jamais bien loin, celui qui t’a fait ça.
Il se frotta sa nuque.
-Même si tu le dépasses sûrement, il t’a laissé cette cicatrice. S’il revient, tu le battras, mais tu n’en ressortiras pas indemne.
-Je le sais, tout ça. Quand dois-je commencer mes rondes ?
-Va à la rivière des Hokage, où se trouvent les deux statues dans la roche. Un groupe d’Anbus t’y attend. Vas-y en civil, je n’ai pas précisé que ce serait un Naisho. Mieux vaut pour toi qu’ils te prennent pour un simple messager.
Il s’en alla à la suite de ces paroles. Alors qu’il passait sur une cime d’arbre, il entendit des pleurs et des cris… Il s’arrêta, se cacha dans l’ombre et observa ; un gamin pleurait à quelques mètres de lui. Ce n’était pas normal, pensa-t-il. Non, pas parce qu’il se faisait tard et qu’un gamin qui pleure dans une forêt aussi éloignée du village était bizarre, mais parce qu’il sentait une dizaine de présences dissimulées dans les arbres. Un piège. Il fit comme s’il n’avait rien remarqué. Le gamin devait avoir sept ans, pas plus. Son visage, caché par ses cheveux bordeaux, cachait de grosses larmes. Son tee-shirt était brun, sali par la boue, et son bermuda effiloché et troué n’était plus que haillons. Naruto remarqua des cicatrices au niveau des bras. …Des techniques de torture. Il ne se posa pas plus de questions et le prit dans ses bras, puis se mit en position d’attaque. L’enfant se cramponna au tee-shirt de l’inconnu qui venait de le prendre. Naruto laissa glisser son regard sur les onze personnes présentes devant lui. Aucune n’était dangereuse, ou peut-être une, mais il en viendrait à bout au bout de quelques minutes, se dit-il. Il sortit un kunaï bleu, y concentra son chakra, et une deuxième lame apparut à l’opposé de celle-ci, qui devint soudainement orange.
-Naishin’Ni no jutsu.
Une lumière aveuglante apparut pendant un court instant, et pendant ce temps Naruto en profita pour mettre ses adversaires hors d’état de nuire. Quand la lumière disparut, il en restait un, les corps des autres jonchaient le sol. Naruto regarda attentivement l’homme. Le regard de l’intrus était noir et semblait sans vie. Ses faits et gestes avaient l’air irréels, comme s’il n’était qu’une marionnette. Il sentit l’enfant toussoter et gémir. Il voulut le rassurer, mais son adversaire lui lançait déjà des kunaïs. Il les évita sans difficulté, et de même pour les notes explosives. Il se glissa derrière lui, mais le blond esquiva son jutsu Katon, puis il essaya d’autres jutsus. Mais Naruto parait toutes ses attaques, sauf une, qui lui brûla l’épaule. Naruto, à bout de patience, fit apparaître un minuscule Rasengan dans sa main droite, qu’il envoya sur l’individu, qui lui fut projeté tout droit sur un rocher.
L’enfant, impressionné, regarda son sauveur. Ils s’éloignèrent sans un mot. Naruto, se rappelant de son rendez-vous, avec les Anbus, prit la direction de l’Ouest. Il demanda à l’enfant, qu’il avait reposé par terre entre temps :
-Tu faisais quoi, au juste, là-bas ?
- …
Il ne répondit d’abord pas, puis en bafouillant, il osa enfin dire :
-Un… Un des hom… Hommes m’a battu et a…A tué mes pa… Rents, puis il m’a… Déposé ici en… Me… Disant de… Vous at ... Tendre.
L’enfant éclata en sanglot. Naruto lui donna un mouchoir et le prit par la main, comme le ferait un père. Il lui murmura :
-Ne t’inquiète pas, gamin, je vais m’occuper de toi. C’est quoi, ton nom, au fait ?
-Tai… Taiji.
Naruto lui sourit une nouvelle fois et cela rassura le gamin. Il le suivit sans le quitter des yeux et serra sa main de plus en plus fort, de peur de le perdre. Ils arrivèrent alors à une cascade. Un groupe d’Anbus s’approcha furtivement, et l’un prit la parole, les autres se mettant en garde :
-Des civils n’ont rien à faire ici, la zone est dangereuse.
-Les mots que l'on n'a pas dit sont les fleurs du silence, répondit calmement le blond.
Les Anbus le regardèrent attentivement, puis celui qui paraissait être le chef du groupe reprit la parole :
-Je ne savais pas qu’ils utilisaient des simples civils comme informateurs, maintenant.
-Tsunade ne m’a rien dit, juste de ne pas me faire remarquer.
L’homme au masque hocha la tête. Il sortit de sa veste un parchemin et le tendit à Naruto, qui le prit à son tour, pour l’enfourner dans sa veste. Alors qu’il s’apprêtait à repartir, l’Anbu s’exclama :
-Pourquoi ce gamin est couvert de boue ? Tu es sûr d’être un simple civil, comment se fait-il que ton épaule soit brûlée ?
-Mon frère est tombé un peu plus loin, et moi, je suis forgeron…
Naruto devina que l’Anbu n’était pas convaincu, mais celui-ci continua, l’air songeur :
-Allez, va, fiche le camp.
Ils s’en allèrent enfin, et même si Naruto n’aimait pas le ton qu’avait employé l’Anbu, il ne disait rien et se contrôlait parfaitement. Arrivé devant le palais de l’Hokage, le blond prit Taiji dans ses bras et sauta à la fenêtre de Tsunade. Il bondit à l’intérieur de la pièce. La quinquagénaire fit un bond, ainsi que la personne qui se trouvait à côté d’elle, vêtue d’un short court et un tee-shirt blanc ample.
-Naruto, je t’ai déjà dit de ne pas me faire peur comme ça.
-Je sais, je sais, mais voilà, c’est une affaire de la plus haute importance. Je ne veux pas paraître brusque, Sakura, mais je vais devoir te prier de sortir de la pièce.
La jeune femme le regarda d’un air méprisant. Pour qui se prenait-il pour la jeter comme ça ? Elle faillit lui rappeler qu’elle était chef d’équipe, mais ses yeux s’attardèrent sur le gamin qui était agrippé à la jambe de Naruto, tellement il était petit. Puis elle vit que le tee-shirt du blond était déchiré, et qu’il laissait apparaître une énorme brûlure. Elle prit son sac de sport et sortit sans un mot. Dehors, elle se posta derrière la porte, en espérant entendre un morceau de conversation. Depuis le retour du blond, elle le trouvait de plus en plus bizarre. Et maintenant il y avait ce gamin. Ce gamin qui avait les mêmes yeux que lui, et qui était en très mauvais état. Alors qu’elle se rapprochait de la porte, une voix surgit de l’intérieur :
-Sakura, ne tente pas d’écouter aux portes.
Elle se demanda d’abord comment il avait pu savoir, puis elle continua son chemin, en allant sur le terrain d’entraînement, où elle retrouva Shikamaru et Temari, collés ensemble, en train de se disputer, pour finir par s’embrasser. Pathétique, se dit-elle d’abord, avant de les envier.
Dans une des nombreuses éditions de journaux à Konoha :
-… J’ai pris de très bons clichés, vous ne serez pas déçu.
-Je l’espère bien. La réputation de cette jeune princesse sera bientôt ruinée et nous empocherons quelques beaux bénéfices.
L’homme en costard souriait, à présent, montrant des dents en or, puis, d’un geste, il prit un cigare et rigola en parlant :
-Temari… Ah Ah…
Pendant ce temps, dans le bureau de Godaime, toujours :
-Je te le redis, non, et non, c’est tout à fait impossible.
-Ok, tant pis pour toi, je quitte mon poste de Naisho Anbu…
Tsunade le regarda, horrifiée. Il savait très bien qu’elle craquerait, et pour aller plus vite, il lui faisait du chantage. Elle tenta de résister, mais en vain :
-Tu ne peux pas nous faire ça ! Tu sais très bien que si le village est attaqué, sans toi, nous sommes perdus.
-Raison de plus pour accepter.
Elle regarda longuement, et soupira :
-D’accord, tu peux …
1 : Hisoka signifie en japonais : secret/caché/clandestin.
2 : Naishin’ signifie en japonais : intérieur / intime / caché
Cela fait référence à la nouvelle lame qui apparait du kunai.
3 : Les mots que l'on n'a pas dits sont les fleurs du silence : proverbe japonais qui se dit : Iwanu ga hana (Je ne sais pas trop mais je me suis dit que ça allait bien avec le contexte et sa faisait bien message secret xD oh je sais qu’on n’est pas dans James Bond -_-’)
La suite dans le prochain chapitre ( Logique ) Et je m'excuse d'avance que je mette tellement de temps à faire le cinquième chapitre T_T