Une nouvelle menace.


Fanfiction Naruto écrite par Shikasenfou (Recueil de Shikasenfou)
Publiée le 18/04/2014 sur The Way Of Naruto



Eh bien, une toute mini fanfiction de quelques chapitres, 3-4, histoire de tester mes capacités à conter et à trouver une histoire intéressante. À vous de juger, chers wonniens! Et surtout ne vous gênez pas à être constructifs dans vos commentaires, ne vous contentez pas de juste être méchants ... >.>


Chapitre 1: Une nouvelle menace.



Le portail du château se dressait droit devant lui. Deux gardes y faisaient la surveillance et un petit chien y errait, à la recherche de nourriture. Le portail était fait de cuivre et teinté d'une touche d'or, en plein milieu, où le signe du village y était dessiné; une sorte de tourbillon avec au bout un trait. C'était le signe du village des feuilles. La lune pleine se reflétait parfaitement sur la surface lisse du portail et du fait même, elle éclairait nos personnages et nous offrait une vue avantageuse sur ceux-ci. Les deux vigiles avaient un uniforme de gardes des plus banals. Un casque, des protèges coudes en métal ainsi que des protèges tibias. Tous cela était portée par dessus leurs vêtements kaki amples. Sur leur casque, le même dessin qu'il y avait sur le portail était représenté, signifiant leur village. Notre protagoniste, qui dans les instants qui suivirent fit face à ses gardes, avaient une cape noire sur le dos ainsi qu'un masque qui recouvrait son visage, sans oublier le capuchon qui protégeait sa tête de ce froid mordant. Son visage semblait indifférent face aux gardes qui s'agitaient de plus belle devant son arrivée. Il était tellement mystérieux et dégageait une aura si sombre que les surveillants s'alertèrent et le rejoignirent sous peu.

"Bonjour, Messires, pouvons-nous vous aider?"

L'homme ne répondit pas, se contentant de leur faire signe de s'ôter de son chemin. Les gardes se concertèrent, montrant un certain désappointement. Puis, ils obtempérèrent, ouvrant le portail du village. C'était si soudain, leur avis changea dès qu'ils croisèrent le regard de l'arrivant. Mentalement, ils tentaient de lutter, car ils se rendaient compte qu'il ne fallait pas laisser cet intrus entrer au village et que surement il allait faire du tord, mais l'emprise était trop forte pour qu'ils puissent lutter. D'un ton synchronisé et complètement soumis, ils reprirent la parole:

"A vos ordres, Monseigneur."

Ils fléchirent leur jambes et se courbèrent devant lui. Leurs expressions qui auparavant étaient exclamées, devinrent maintenant neutre. Et leurs yeux s'assombrirent, comme si on les eut pris sous un mystérieux joug. Le responsable de cette affaire en prenait conscience et en profita pour rentrer au village, pendant que ses victimes ne voyaient que du feu, face à son hypnose. Alors qu'il aperçut les vielles têtes des anciens et nouveaux kages au fond du village, surplombant celui-ci, il soupira profondément, remarquant une petite fumée se former à l'extérieur de sa bouche du fait même. Cela faisait des années qu'il n'avait pas mis les pieds ici... Plus d'une dizaine d'années déjà. Il se rappelait alors ses premiers combats tout près d'ici, ses premières querelles et sa grande frustration. Cette peine qui l'eut changé, cette amour raté, cette amour dont on l'eut privé. Tous ces souvenirs fusaient de partout, de chaque recoins du village, étant donné que rien n'avait changé par ici. Le bureau du kage est au fond du village et les maisons se ressemblaient toutes. De belles petites maisons toute simple faites en bois avec un toit frugal. Le tout industriellement construit par l'Hokage premier et ses techniques de bois. L'habitation du kage, pour sa part, était plus originale que les autres. Elle était ronde au lieu d'être rectangulaire ou carrée et au lieu d'une peinture beige, elle était rouge, représentant parfaitement le pays du feu. Hormis ces petites remarques que l'homme vit, il n'y avait rien d'intéressant dans le village à cet heure-ci de la nuit. Pas un chat qui rôde ou âme qui vive. Rien. Et cela, le Seigneur s'en réjouissait. À une allure mi lente mi rapide, il franchit le village et arriva directement devant la porte donnant sur le bâtiment du kage. Encore une fois, il y avait des gardes. Seulement, ils n'étaient pas que deux. Ils étaient six. Son pouvoir de dissuasion était puissant. Mais réussir à convaincre six personnes de le laisser entrer, pour tuer le kage d'autant plus, c'était chose ardue. Et cela révélait presque de l'impossible.
Il s'arrêta, cherchant une solution à son problème. Marcha un peu. S'arrêta de nouveau. Continua. Puis, fit enfin face aux gardes.

"Bonjour, messieurs."

"Halte! Qui vous a donné la permission de venir jusqu'ici, inconnu?", s'écria un des gardes qui le dévisageait de plus belle.

"Je ne suis pas un inconnu, voyez-vous... Je suis ... "

Un bruit fracassant se fit lorsqu'il allait se présenter et les gardes s'y précipitèrent. Une sorte de coup de feu, suivi d'un cri. L'homme fit une expression surprise et vit les gardes évacuer vers la source du bruit. Avec lui, il n'en restait qu'un.

" On ne va pas faire trop de chichi, hein...", dit-il alors qu'il plongea ses yeux dans ceux de son opposant.

Le garde fléchit les jambes et se courba devant son seigneur, lui répondant positivement et laissant le chemin vers le bureau du kage libre. L'homme entra d'un pas hésitant. Cet endroit lui rappelait des mauvais souvenirs. C'était là qu'il eut comme directive d'arrêter son amour insolent et aliéné envers une ennemie. Cet homme avait, à son adolescence, rencontré une jeune kunoichi, d'un autre village, dont il était tombé follement amoureux. Allez voir si c'était grâce à son sourire débordant de joie ou à ses mèches dorées qu'il avait craqué, mais il était tombé sous son charme. Pour combler cette amour, ils se donnaient des petits rendez-vous secrets et s'épanouissaient ainsi dans des folies juvéniles et gauches, jusqu'à ce que l'on perce leur secret et que finalement le jeune homme fut interdit de revoir sa bien aimée. Sa haine était précoce et se développa avec fureur. À un tel point qu'il eut maudit le village et le quitta, faisant la promesse de se venger. Après plusieurs années dans l'ombre, il avait jugé que le temps était arrivé de prendre sa vengeance et aussi qu'il était fin prêt à combattre quiconque se dresserait sur son chemin.
S'approchant davantage de la porte et du but ultime, il posa une main sur son katana, prit une grande bouffe d'air et se risqua à entrer. Il ouvrit la porte et avec une agilité de félin il posa son katana contre la tempe du kage, le réveillant et lui faisant signe de se taire.

"Ne parle pas trop, cher ami. Nous avons à nous entretenir.*

Le kage était sous mille et une couverture et avait un bonnet sur la tête avec des dessins de moutons qui laissait paraître quelques unes de ses mèches blondes. Ses yeux bleus s'ouvrirent doucement, sans trop d'agressivité, se contentant d'analyser le personnage présent devant lui. Puis, il lui demanda de se présenter, alors qu'il faisait pression sur sa couverture pour que l'on l'y laisse s'y soustraire, mais en vain. L'homme était en position de force et appliquait une grande pression sur la nuque du kage, donc toute tentative de fuite était impossible et un quelconque faux pas signifiait la mort. Ses yeux s'étaient vaillamment plongé dans les prunelles du jeune kage, alors qu'il reprit la parole, en détournant la question de celui-ci.

" Tout d'abord, savez-vous pourquoi je suis là? Je suis là pour m'emparer des secrets sur la nouvelle arme que vous développez. Si on dit vrai, avec l'âme d'un seul bijuu, elle peut raser un pays entier et c'est ce que je veux; raser le pays du feu."

L'homme fixait de son regard noir son adversaire et l'imposait à lui donner les papiers secrets auxquels il faisait référence. Le kage se leva et se dirigea vers son bureau. Il n'avait aucune envie d'obéir, mais une force inconnue semblait le pousser à obtempérer. Sa démarche était lente et c'est tout comme si il tentait de résister. Chaque pieds mis en avant de l'autre semblait le faire souffrir et lorsqu'enfin il ouvra son tiroir il était à l'agonie tellement qu'il luttait.

"Allez, plus vite! N'essaie pas de me faire perdre mon temps."

L'homme lui força la main pour augmenter sa vitesse d'exécution, déversant ainsi une plus grande quantité de chakra dans sa technique, ce qui durant un moment le fit tressaillir. Maintenant, en un temps trois mouvement, le kage était devant l'homme et lui tendait les papiers enroulés parfaitement et retenus par un cachet avec le signe du village bien représenté.

" Ce n'était pas compliqué, hein. Maintenant... Je vais me débarrasser de toi."

Il pointa son katana vers lui et au moment où il allait trancher sa gorge, on défonçait la porte. La poussière se propageait partout dans la salle, faisant douter l'homme quant à la stratégie qu'il devait adopter. Devait-il tuer le kage ou bien sauver sa peau? Il n'avait pas le droit à l'erreur et c'est pour cela qu'il se contenta de repousser le jeune blond et de sauter par la fenêtre, atterrissant sur ses deux pieds et fuyant au grand pas de course. Les gardes constatèrent le chef du village au sol et la responsable de la mission se précipita à sa rescousse, ordonnant au reste de poursuivre l'agresseur.

"Naruto, ça va aller?", demanda la jeune femme aux cheveux roses et à la tenue de garde.

" Oui... Moi, je vais bien." Un silence s'installa et il reprit " Cet homme veut nous tuer, Sakura. Et si on ne le tue pas avant qu'il ne trouve un bijuu, ça en est fini de nous."

La situation était critique et le kage qui était légèrement blessé, se coucha sur le sol. Sakura prit le contrôle de la mission et fixait, par la biais de la grande fenêtre, le soleil qui commençait à se lever, offrant une vue parfaite sur ce village qui bientôt partirait à la chasse d'un homme à la grande ambition et maintenant aux pouvoirs écrasants.



Allez, hop, hop, hop! critiquez et j'espère que vous avez hâte de découvrir les prochains chapitres!