La vie de Sasuke


Fanfiction Naruto écrite par naruto--23 (Recueil de naruto--23)
Publiée le 06/03/2013 sur The Way Of Naruto



Simple chapitre qui ne fait que relire les épisodes de Sasuke (avec un peu de futur dans les prochains chapitres) mais cette fois-ci, dans sa tête.


Chapitre 1: L'âge cruel de 7 ans



Je rentrais de l'école, tout content, je venais d'avoir un A pour mon test de lancé de shurikens, bizarrement, j'avais peur, je ne savais pas pourquoi, mais j'avais peur. J'avais une sorte de mauvais pressentiment, ce sentiment quand vous savez et que vous êtes sûr que quelque chose va se passer. Bingo! Il faisait sombre, et il était pourtant seulement 5h de l'après-midi, plein été. Les rues étaient désertes. Le vent courait dans mes cheveux, comme moi je courais, sans m'en rendre compte, je me suis mis à courir. Et là, je m'y attendais : Le drame. Mon oncle et ma tante à qui j'avais dis "À ce soir!" ce matin était en sang étalés par terre. Je continuais à courir comme un possédé dans les rues et je vis les autres cousins, cousines, frères, sœurs, parents proches ou éloignés! Tous jonchaient au sol en sang, des shuriken dans la tête ou dans le ventre. Je trouvais ça répugnant, et je savais que tous les Uchiwas avaient été éliminés, pourtant, j'ai gardé espoir. Je courrai tout de même vers chez moi. Quand je posai mes pieds au sol de la terrasse (par réflexe) j’enlevai mes chaussures et ouvrai la porte.

-Papa? Criais-je. Maman?

Je m’approchai de la porte du salon : rien. Dès que j'eus ouvert la porte de la cuisine un cri se fit entendre, non, deux cris. Je courus vers la porte qui était située à quelque mètre de l'entrée, sur la terrasse qui bordait les bords de notre maison. Puis, au moment où je posai ma main sur la poignet je me figeai. Je ne puis même plus cligner des yeux, je savais que quelqu'un était derrière la porte. J'assemblai toutes es forces pour tourner la poignet rien à faire. C'est quand j'entendis deux corps s'écrouler après deux autres cris que j'enfonçai la porte.

-Grand-frère!!! Hurlai-je à la vue du sabre sanglant et des deux corps inertes.

Je le regardai dans les yeux avant de m'écrouler au sol. Juste devant la flaque de sang, à cette vue, je sentis la nausée me gagner et vomit sur le côté de la pièce.

-Pourquoi?... dis-je en regardant mon frère, le regard flou.
-Pour évaluer mon niveau... dit-il avec une voix froide, tellement froide que j'en eus des frissons.

Je le regardais à la fois incrédule et terrifié.

-Juste... juste pour ça? dis-je à voix basse.

Je baissai ma tête serra les dents et remonta la tête pour me lever et hurler :

-C'EST JUSTE POUR ÇA QUE TU AS ASSASSINÉ TOUT NOTRE CLAN???!!!

Après ces mots, je me ruai vers lui, une peur tellement aveugle que mes jambes bougeaient toutes seules, mais de rage. J'avais un mélange de rage et de peur, de l'admiration envers mon frère et sa force, mais du dégoût envers sa cruauté. En me mettant à quatre pattes après avoir essuyé un coup de poing surpuissant. J'en bavais au sol. Encore une fois je tombai devant les visages tristes de mes parents. Seulement, je voyais un petit sourire sur le coin de leurs lèvres. Je n'y fis attention que quelques secondes, mais je ne puis même plus réfléchir à ce détail, en temps normal j'aurais réfléchis, et supposé une hypothèse, mais là, je me relevai, somnambule, mes membres bougeaient tous seuls. J'avais même oublié comment parler. Puis quand mon frère afficha son sharingan, la peur m'envahis de nouveau. Une terrible peu : la peur de mourir .

-Ne... NE ME TUE PAS!!! hurlai-je avant de courir en-dehors de la maison.

Mes jambes courraient toutes seules. Je voulais tourner, mais la peur qui m'envahissait me disait de courir tout droit sans s'arrêter jusqu'à ce que mon poursuivant se fatigue. Mais là, mon poursuivant était mon frère, mon frère bien-aimé qui était le surdoué des Uchiwas, mais aussi leurs assassin. Je vue le ciel noir se transformer en rouge. Je m'arrêtai net. Je voulais parler, mais je pensais au lieu de ça. Les nuages devinrent blancs, et mes sens me quittèrent. Je vis mon frère, au dessus d'un poteau, la lune derrière, son sharingan était différent que celui des autres, différent que d'habitude même. Il était froid, terrifiant. Mon frère que j'aimais tant, était maintenant devenu mon pire cauchemar. Il me fit visualiser la scène où il avait tué mes parents. J'hurlai à plein poumons dans la vrai vie, mais dans la dimension que je voyais moi, j’étais paralysé en train de voir mon frère tuer mes parents. Mais je voyais aussi que mon frère me cachait quelque chose, il ne mettait en cause que la scène du trancher des têtes. Pas avant. J'entendais un fond de voix qui disais "Vas-y, c'est ton devoir". Mais au bout de deux minutes je n'y fis plus attention. Je subis ce traitement pendant 24h monde dans ma tête. Mais cinq minutes monde réel. Après avoir essuyé cette épuisement. Il m'adressa la parole.

-Fuis Sasuke, fuis lâchement et hais-moi de toutes tes forces! Hais-moi plus que tout! Et cherche la force de vaincre dans cette haine pour te venger! Tu m'entends?!

Me disais-t-il pendant que je courrais. Ces paroles furent gravées dans ma mémoire. Je me retourna quand il s'apprêtait à partir, et quand il tourna la tête pour me voir une dernière fois, je le vis verser des larmes. Une vraie larme. Je ne rêvais pas. Je pensais qu'il avait été forcé? Je faisais tout pour rassembler les trois éléments subtiles : Le sourire en coin de mes parents, les larmes et ces paroles : Vas-y c'est ton devoir. Plus je me persuadais qu'il y avait quelque chose qui clochait moins je pensais au massacre. Puis en courant, je trébuchai sur un cadavre. À la vue de ce corps avec l'emblème des Uchiwas dans le dos j’effaçai tous ces petits détails de ma mémoire, et comme il me l’avait dit, je renforçais toutes es forces pour le haïr, le détester, en faire le pire cauchemar de ma vie. Ces petits détails, je les considérai comme de minuscules détails. Pour moi après-en c'était de la merde, comme mon horrible grand-frère.

En arrivant dans le sanctuaire des Uchiwas, je regardai les noms de tous nos ancêtres et défunts de ce clan. Je gravis à la main avec une pierre le nom de tous les Uchiwas qui étaient encore vivants ce matin. Une larme coula encore une fois sur ma joue, puis mes yeux brouillés de tristesse devinrent rouge de colère, mes sharingans se seront éveillés ce jour là...
Quand je repense à Itachi, j'imagine toujours un homme puissant et plein de grandeur, mais quand je le revois cette nuit-là je vois de lui tout le contraire du bon grand-frère, même du bond shinobi. Et je me demande toujours où il est et que peut-il bien faire en ce moment-même. Ma vie fut un enfer, un enfer de solitude. Dans ma maison, j'étais seul. Je partis sur le magasin de nourriture à emporter ensanglanté pour y piquer paquet de ramen. Quand je regarde à chaque ce paysage désolé, je ne peux pas supporter la vue de ces cadavres. Je pris tous les cadavres et les enterrai dans le cimetière. Je dus creuser pendant deux semaines pour arriver à la totalité des Uchiwas. Je remarquai qu'il manquait quelque chose. Je marchais dans les rues, mais c'était toujours aussi sinistre. Je décidai de nettoyer tout ce sang séché. Je mis cette fois une semaine à frotter avec toutes les éponges que je trouvais dans les maisons maintenant abandonnées. Comme tous les villageois de Konoha avaient appris la nouvelle furieuse, de nombreuses infirmières se souciaient de mon sort. J'avais passé tout mon temps à faire de ce quartier un endroit joyeux, j'avais beau y mettre tout mon temps, je me sentais toujours seul. Et ça, on ne peut rien y changer. J'allais toujours à l'Académie bien sûr, et je faisais tout pour y rester le plus longtemps possible. Je traînais dans le village tous les soirs. Des filles étaient toujours derrière moi, je ne comprenais jamais pourquoi elles me collaient aux fesse ces enquiquineuses, puisque tous les garçons s'intéressent à elles, sauf moi. Enfin, c'est ce que j'essaie de faire croire. En fait, je suis ravi que des personnes se fassent du mouron pour moi, même si ce n'est que pour ma beauté ou mon caractère. Je m'en fiche, tant qu'il y a au moins une personne qui se souci de moi, je me sens déjà un peu mieux. Quand j'ère dans les rues de Konoha, je trouve tout le temps ce "Naruto". Un cancre pas possible, j'espère ne jamais faire équipe avec lui, même s'il est cancre ou désagréable, lui aussi il est sans parents. Je l'ai appris par mon frère, ce garçon est né quelques temps après moi, mais un terrible démon sommeil en lui. Ça, je crois que je n'arrive pas à le gober. De toute façon, je ne crois plus en ce que disais mon frère. Pourtant, je suis persuadé que c'était un génie des génies. Mais un génie des génies qui a tourné au vinaigre. Pour moi c'est un héros qui jouait double-jeu. Ennemi/ami. Je ne sais pas. Frère/faux frère. Sans doute... Pour l'instant, je ne suis qu'un gosse. J'ai beau progresser encore plus vite que les autres. Chaque fois que je vois un chuunin ou un jounin s'entraîner ou combattre, ça me fout la chaire de poule. Il y a ce Neji aussi, je ne sais rien de ses pouvoirs, mais il paraît qu'il est un "génie'. Tout le monde dis qu'il ne m'arrive pas à la cheville parce qu'il n'est pas aussi mignon que moi. Tous les garçons me jalousent ou se foutent complètement de moi. Je suis devenu beaucoup plus trois qu'avant depuis que j'ai perdu ma famille. Naruto, lui, il fait l'idiot. Il se comporte comme les pire des pitres. Mais ce n'est que façade, je ne l'ai jamais vu pleurer, mais je l'ai vu se morfondre. J'ai toujours essayé comme lui de paraître un dur à cuire. Quelqu'un que je ne suis pas. En fait, je pense qu'à force de faire semblant, on le devient. Bref, ma vie est un enfer depuis ce jour. J'ai décidé que je n'aurais pas d'enfant, comme ça, ça fera une vie épargnée à l'âge cruel de 7 ans.