Une vie méritant d'être vécue une deuxième fois.


Fanfiction Naruto écrite par sopramars (Recueil de sopramars)
Publiée le 25/01/2013 sur The Way Of Naruto



Eh ben! Ma première fiction qui n'est pas un one-shot!! Il est pour un défi sur fanfic-fr mais comme je vous aime trop, je vais la mettre ici!
Bonne lecutre!! ^^



Chapitre 1: Prologue



- J’ai fini mon histoire, à vous de juger si c’était palpitant ou pas.

- Elle est très belle Gaara-kun !! J’ai surtout adoré le moment romantique entre toi et Matsuri !! Lança une fille aux cheveux roses.

- M-Merci ! Bégaya une fille aux cheveux marron clairs avec de beaux yeux de la même couleur.

- A qui le tour… hic… maintenant ? Fit un blond aux yeux azurs.

- Sasuke-kun ? Sollicita une rousse.

- Hn.

- C’est un…hic… non en gros… résuma le blond, saoul.

- On a encore Lee, Shino, Choji, moi, Sakura, Naruto….

- Il n’a plus l’air dans son assiette Ino. Coupa une brunette aux yeux étonnement blanc.

- Bon, je reprends donc. On a Tenten, Neji, toi Hinata, et… Oh… Kiba, pourquoi tu imites Shikamaru ?

- Hein… quoi ? S’hébéta un brun avec des tatouages rouge sur chaque joue.

- Arrête de faire semblant de dormir, sinon je m’occupe de te réveiller. Informa la rousse d’avant.

- Bon, comme Kiba était le nouveau entre nous tous avant Gaara, et qu’on ne sait toujours pas son vrai passé, il va nous raconter toute son histoire avec les nôtres ! S’enthousiasma Ino.

- Oui, comme ça on saura vraiment tout ce dont tu pensais sur nous à ce temps-là ! Renchérit Sakura, la fille aux cheveux roses.

- Allez ! Kiba ! Sollicitèrent ensuite tous les autres.

- Je crois que je n’ai pas le choix… voici donc mon histoire…

- Et les nôtres ! Avertit Sakura d’une voix foudroyante.

- Bon, voici donc l’histoire de notre (foutu) groupe d’amis. J’espère que vous ne me tuerez pas à cause de ce que je vais dire. Reprit Kiba, tout en dévisageant un à un chaque couple ici présent.

Un départ bien long.

Je repensais aux derniers évènements qui s’étaient succédé tout en rangeant mes dernières affaires dans ma deuxième valise.

Je n’arrivai toujours pas à y croire ! Je fus accepté à l’université Senju, se situant à Konoha, une des plus grandes villes du pays ! Cela faisait bientôt deux semaines que j’attendais cette foutue enveloppe blanche, et, à vrai dire, je ne m’attendais presque pas à être accepté dans une si prestigieuse université. Bon, non pas que j’espérais aussi travailler là-bas quatre ans sans avoir à payer un seul sou, loin de là mes idées.

En tout cas, j’étais excité comme une petite puce en me disant que je vais quitter cette ville pleine d’eau poisseuse, brumeuse, froide et pluvieuse qu’est la ville de Kiri. Mais même si cette ville me désole, la quitter me fit autant mal que de rejoindre Konoha. Kiri restera à jamais ma ville natale, elle renfermera tout mon passé et les vingt premières années de ma vie. Ils y seront gravés pour toujours.

- Kiba ! Tu vas rater ton avion ! Plus que dix minutes avant l’arrivée du car! Me pressa ma mère.

Une fois la dernière photo rangée - fallait dire que j’y tenais beaucoup à mes photos - je me lassai retomber sur mon lit pour contempler les quatre murs et le plafond qui ont contribué à ma survie. Ils étaient là depuis vingt ans, ils n’en avaient jamais eu marre de moi, de mes coups de poings plutôt ravageurs, de mes pleurs de petits sans cesse, de mes secrets que je leur ai confessés. Malheureusement, ils ne parlaient pas, je gardai donc mes remerciements pour moi, vu leurs états actuels : muets et froids.

J’arrivai dans le salon et découvrit ma famille entière attendant impatiemment mon départ. Pour une fois de toute ma vie, je ne vis pas un sourire sur les lèvres de ma mère, et mes sœurs commençaient déjà à sangloter dans leur coin. En d’autres circonstances, j’aurais rigolé de la scène sous mes yeux. Mais là, quelque part au fond, j’avais aussi mal qu’eux en repensant à mon envol.

Nous étions connus pour notre mental d’acier et nos sourires ineffaçables, excepté la fois où on a perdu notre cher père. Mais j’avais déjà effacé cet épisode sombre et ténébreux. Vous devriez maintenant comprendre pourquoi la scène fut drôle

- Allez ! Ne pleurez pas sinon je risque de pleurer moi aussi ! Les réconfortai-je.

- Qui t’a dit que je pleurais ? Au contraire, je suis contente que tu partes. Tu vas réduire les heures pendant lesquelles je vais crier. Fit ma mère.

- J’adore ça ! Rétorquai-je en lui faisant un clin d’œil.

- Prends ce chèque. Tu en auras plus besoin que nous, surtout à Konoha

- Mais… allai-je protester.

- Kiba Inuzuka, je t’interdis de refuser !

Je ne pus m’opposer à ma mère, sa voix était plus puissante et presque plus grave que la mienne.

Cette fois-ci, je ressentais du bonheur et de la tristesse à la fois. J’étais heureux de savoir que ma mère et mes sœurs se sacrifiaient pour moi et mon futur. Toutefois, la tristesse s’empara de mon être en sachant les difficultés qu’avait ma mère, côté financement. Ma famille, n’ayant qu’un simple magasin d’accessoires pour chiens, pouvait juste subvenir à nos besoins à nous quatre. Et la chance d’avoir obtenu une bourse pour deux semestres dans une université aussi prestigieuse que Senju ne fut qu’un miracle.

Bref. Je serrais fort mes deux petites sœurs en leur intimant de bien veiller sur ma mère, puis je contraignis cette dernière à rester au près des petites plutôt que de m’accompagner. Ce fut un dur combat mais après quelques arguments bien placés, j’avais quand même gagné.

J’arrivais à l’aéroport après une vingtaine de minutes de voyage dans la navette Corsair. Quand j’entrai dans le hall, aussitôt un sentiment de particularité me pris de suite. Je me sentais différent par rapport à tout le monde. Ils portaient tous des habits fraîchement achetés, tandis que moi, j’étais dans un jean délavé et un polo datant de deux mois environ. Je suis sûr que si vous étiez à ma place, vous auriez fui sous les jupes de votre mère. Mais moi, j’étais du genre à ne pas renoncer, sinon je ne faisais plus parti des Inuzuka. Ma phrase fétiche : « Préfère la vie à la mort. Peut-être que la tienne ne mérite pas d’être vécue, mais sois fier de ce que tu as. Ne baisse jamais la tête. » Le voilà mon secret grâce auquel j’ai traversé ma vie dans le bonheur.

Alors que j’allais passer les vérifications, deux voix m’interpellèrent :

- Alors comme ça, l’Inuzuka veut fuir ses copains.

- Ouaip, en plus, il ne nous l’apprend même pas.


Je me retournai pour voir d’où venait les voix. Ils étaient là, mes quatre meilleurs amis, et dire que j’avais failli les oublier : Zabuza Momochi, Haku, Ao et Mei Terumi, alias La Princesse. Les deux premiers étaient des orphelins, et se prenaient comme père et fils. Ao est l’unique fils de deux scientifiques que je ne connaissais pas vraiment, tandis que La Princesse est la fille du Premier Ministre. Mais ça, bien sûr, personne ne le sait vraiment.

- Désolé les gars, je voulais plutôt fuir l’enfer que vous me faites vivre. Leur rétorquai-je avec un sourire ironique.

- Kiba et son humour douteux. Souffla Zabuza.

- Haku, t’as intérêt à ce qu’il garde son air de rabat-joie habituel jusqu’à mon retour.

- Je t’assure qu’il ne changera jamais ! Me répondit-il.

- File mon vieux, tu vas rater ton avion. Et attrapes ça !

Ao me lança un Ipod que je rattrapai vivement. Je leur montrai un sourire béat en retour, ils ne m’ont pas du tout oublié ceux là. J’allai partir cette fois, je repartis donc vers les guichets d’embarcations. Mais deux bras s’agrippèrent à mon épaule et m’obligèrent à regarder en arrière. Mais je ne pus faire un mouvement de plus : Mei avait saisi mes lèvres avec les siennes. Ce fut tout simplement agréable, mais aussi étonnant. La Princesse avait toujours décliné nos propositions, à moi et Ao. Et maintenant que j’allais la quitter pour quelques années, elle voulait me prouver qu’elle tenait à moi. Mes techniques de séductions auraient-elles réussies ? Avais-je gagné le cœur de la plus belle fille de toute la ville ? Tant de question fusèrent dans ma tête que je réussis même à oublier un détail plus qu’important. J’ai intérêt à ne plus jamais rencontrer Ao un de ses jours, sinon, je suis bon pour commander un cercueil à mon nom.

Mei accorda le repos à mes lèvres après une bonne dizaine de secondes, puis glissa un papier dans ma main gauche discrètement. Elle me murmura de ne l’ouvrir que dans l’avion, ce que j’acceptai sans protestation. Puis elle disparut de l’aéroport avec quelques sanglots et quelques larmes qui me brisèrent le cœur. Comment vous sentirez-vous si vous alliez quitter la personne qui venait de vous avouer son amour ? Mal, très mal même.

- Je crois que je vais te reprendre l’Ipod dans ce cas-là… ironisa Ao.

- Euh… tu ne vas pas me tuer après ça ? Demandai-je, interloqué par la réaction de mon ami.

- Ben non. Je le savais déjà depuis que tu nous as annoncé ton départ alors je ne t’en veux pas.

- Donc…

- Donc, ton avion va décoller dans deux minutes et tu seras coincé ici pour toujours !! Intervint Zabuza en me montrant la montre.

Il était 15 : 58, et mon avion décollait à 16 : 30. La fin des embarcations se déroulaient une demi-heure avant l’heure de départ. Donc…

- Merde !!!! Je suis en retard !!!!! A plus les gars !!!!! Et dites à Mei que je l’aime !!!!!!!

Je pris mes jambes à mon cou et fila à toute vitesse vers les douanes sous les applaudissements des trois hommes derrière. Il ne fallait pas que je rate cet avion, sinon c’en serait fini de moi.


Je vous promets de faire le double des mots sur les prochains chapitres! En attendant, laissez-moi des com's!