Shikamaru se laissa tomber sur son lit, poussant un profond soupir. Cette journée n'avait été qu'une perte de temps et un véritable désastre. Au moins, elle lui avait permis de se souvenir d'une chose fondamentale : il détestait Temari no Sabaku. Cette fille n'était vraiment qu'une sale garce. Après lui avoir dit réellement ce qu'il pensait de ses monstruosités, elle avait déclenché une véritable tempête dans la cuisine.
Non seulement, elle avait balancé les moules, renversant les madeleines (les siennes qui étaient mangeables et délicieuses !), avait jeté la poubelle, balancé son livre avec ses fiches (qui avaient été toutes mélangées) et tout ça, sans s'arrêter de le traiter de tous les noms.
Puis, elle s'était brusquement calmée, avait emporté ses affaires et pris la poudre d'escampette. Il avait dû nettoyer proprement et longuement la cuisine louée, il avait d'ailleurs rompu son contrat avec son bailleur car il ne voulait pas perdre sa caution et était rentré chez lui, tard, vidé et complètement désespéré. Il n'avait même pas eu le cœur de dîner et n'aspirait qu'à dormir en espérant que son « élève » démoniaque ne lui causerait pas de cauchemars.
- Visiblement, ça ne se passe pas bien entre elle et toi.
- Une catastrophe. Je crois que je vais arrêter, Papa, annonça-t-il, en calant un bras derrière sa tête. Elle a mis à sac l'endroit que je louais...
- Elle a un fort caractère.
- Ce n'est qu'une peste, oui.
- Une peste qui apprécie ce que tu fais, rappela Shikaku.
Son fils ne lui répondit pas, soudainement plongé dans ses pensées. Il avait beau la détester, il n'était quand même pas peu fier de la faire flancher par ses pâtisseries. Elles lui conféraient une certaine position dominante sur elle, l'infaillible Temari et c'était très, très réjouissant.
C'était bon de se venger de toutes ses machineries sardoniques après tout : le simple fait de la voir fondre pour des gâteries lui donnait satisfaction.
Finalement, il allait poursuivre cette expérience pour assouvir sa vengeance.
- Et si tu changeais d'avis, où est-ce que tu lui donnerais des cours ?
- Ici, répondit, le plus naturellement possible, l'adolescent.
- Ici ?
Shikaku vit son enfant se relever, nourri d'une nouvelle détermination et avisa l'air malicieux qu'il arborait. Qu'avait-il en tête ?
- Elle n'oserait pas piquer des crises de colère dans la cuisine de Maman, expliqua-t-il, jubilant.
Effectivement, quel meilleur moyen de dompter l'impétueuse Temari en lui annonçant qu'elle s'exercerait dans la cuisine familiale de ses boulangers préférés ? Naturellement, elle était déjà émerveillée d'entrer dans le «temple» des saveurs de son enfance, mais se comportait avec une telle déférence en sachant qu'elle devait faire bonne impression aux parents de son professeur que Shikamaru criait de joie en son for intérieur.
Son plan fonctionnait à merveille : il était certain à 100% que jamais la garce n'oserait l'incendier sous son toit. Vêtue de l'uniforme scolaire de son ancien lycée, elle retira sa veste qu'elle remplaça par son tablier et lui fit face sans lui adresser une nouvelle fois la moindre excuse sur son attitude peu exemplaire lors de leur dernière entrevue. Shikamaru ne lui en tint pas rigueur, détenant déjà sa revanche et posant devant elle, la recette qu'ils allaient préparer cette après-midi.
- Tu as été lamentable, la dernière fois, mais je dois également tenir compte du temps qui passe, surtout qu'à cause de ta mauvaise tête, nous avons perdu pas mal de cours... commença-t-il, nonchalamment. Donc on va monter le niveau, en reprenant les bases très rapidement.
- J'attends tes instructions, chef.
Temari agissait comme si ses parents les espionnaient, ne désirant pas les décevoir et cela le fit d'autant plus rire intérieurement. Cette fille était complètement peste.
- Alors, on va tenter des palmiers, ça te va ?
- J'ai pas trop le choix, nan ?
- Tu apprends vite.
Elle roula les yeux au ciel, ennuyée par son air arrogant et se pencha sur la fiche, lisant à haute voix les différentes étapes. En lui lançant un regard hautain, elle attrapa un œuf qu'elle cassa à l'aide d'une cuillère et elle le battit rapidement pour le laisser pour la dorure. Il fallait d'abord qu'ils s'attèlent à la pâte feuilletée qui allait leur prendre du temps, normalement deux bonnes heures.
- Je vais commencer à préparer la pâte et ensuite, tu m'imites, ok ?
- Pas de problème, dit-elle.
Elle croisa les bras sur sa poitrine et se contenta de l'observer pour l' « imiter ».
Elle calqua si bien ses gestes qu'il ne put rien redire et il accepta enfin de faire son fraisier. Il décala le saladier pour l'avoir bien en face de lui dans lequel il versa deux-cents grammes de farine et du beurre taillé en morceaux.
Il les mélangea du bout des doigts, doucement, légèrement et elle remarqua sans difficulté qu'il prenait une réelle passion à commencer sa pâte. Ses gestes étaient précis, vifs, loin de ce qu'elle aurait pu imaginer de la part de l'ancien paresseux de son lycée. Après avoir incorporé le sel, un peu de sucre et de l'eau, il malaxa le tout pendant une bonne dizaine de minutes tout en lui laissant au passage des conseils.
Ses manches retroussées jusqu'à ses avant-bras, elle voyait ses muscles fins et fermes s'activer pour faire une boule parfaite. Effectivement, après quelques minutes, elle assista à l'épanouissement de la pâte et il se tourna vers elle, impeccable, comme s'il ne venait rien de faire de fatiguant.
- Maintenant, on doit laisser reposer une heure. À ton tour.
Temari prit une petite inspiration et s'approcha de son propre saladier. Allez, elle allait lui montrer qu'elle n'était pas qu'une fille galère qu'il pourrait critiquer. Bon, là, il y avait la farine ; elle prit le paquet et le secoua légèrement dans le saladier à la vue horrifiée du jeune homme qui lui attrapa le paquet et l'écarta d'elle.
- Qu'est-ce qu'il y a encore ?!
- Tu dois doser, galère ! s'écria-t-il, outré par son indifférence. La pâtisserie, ce n'est pas de la magie ! Concentre-toi, un peu, galère !
- Eh, on n'est pas en cours de chimie, là...
- C'est tout comme ! Un gramme de moins et le gâteau est foutu ! Un gramme de plus et il est foutu !
- T'es pas obligé de me crier dessus comme ça ... c'est pas un gramme qui va changer la face du monde.
Il hallucinait vraiment là.
Temari ne comprenait pas du tout la pâtisserie, il se demandait bien ce qu'elle faisait ici si elle se bornait à ne faire que sa stupide tête de mule gâtée. Elle voulait mélanger les recettes, les défaire, les refaire, les remanier selon sa guise, à la méthode Temari la galère cinglée et elle fichait réellement tout en l'air.
- Tu es dans mon cours et dans mon cours, on écoute ce que je dis. Compris ?
- ...
- Mademoiselle no Sabaku, compris ?
Elle ne s'énerverait pas, elle ne s'énerverait pas et elle faisait ça pour sa mère.
Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour sa mère !
Redressant le menton, fière, elle prit le verre doseur qu'il lui tendait et le remplit de farine jusqu'à ce qu'il approche la centaine de gramme. Elle le versa, recommença pendant qu'il poussait un long soupir de défaite. Elle était réellement chiante et garce.
- Tu dois respecter les mesures, Temari ...
- C'est bon, j'ai compris ! J'ai 99,999 grammes de farine au lieu de 100, pas la peine de faire des chichis pour ça, ronchonna-t-elle, en déposant le verre doseur. La suite !
- Je fais le reste, décréta-t-il, en la poussant sans délicatesse.
Il incorpora beurre, sel, sucre et eau et lui laissa à nouveau place alors qu'elle n'en revenait toujours pas de son manque de tact. Elle retroussa les manches de sa chemise et commença à malaxer sa pâte qui mettait du temps à prendre.
Vraiment beaucoup de temps.
Temari était assez énergique comme personne mais pétrir cette mixture faisait travailler des muscles dont elle ignorait l'existence et ses triceps commençaient à la tirer. Seulement, elle n'avouerait pas au Nara qu'elle fatiguait, obnubilée qu'elle était par l'objectif de faire plaisir à sa mère. Elle retint une grimace alors que son bras gauche faiblissait dangereusement, elle fit mine de ralentir tout en faisant semblant de lire la recette.
Seulement, Shikamaru remarqua ses intentions et il perdit patience.
- Tu devrais cesser d'être aussi têtue, galère. Il faut respecter des règles pour faire un bon gâteau.
- Et toi, tu devrais cesser d'être aussi lourd. T'es chiant à la fin à répéter les mêmes choses.
- Mais si ta cervelle de moineau voulait bien enregistrer ce que je disais...
Temari secoua la tête et commença à décoller de la pâte enfarinée et beurrée de ses doigts. C'était vraiment une sensation étrangement drôle : elle avait l'impression de construire un château de sable.
- Concentre-toi un peu plus, ce n'est pas un jeu !
Adieu, coquillages et bains de mer...
Le Nara avait vraiment le don de l'agacer. Néanmoins, elle plongea un peu plus les doigts dans la mixture douteuse et la roula de la même façon qu'elle le faisait avec sa pâte à modeler, un peu plus énergiquement. Shikamaru soupira de dépit, profondément désespéré par l'adolescente qui croyait dur comme fer qu'elle malaxait très bien, impossible de lui faire entendre le contraire.
Quelle galère, vraiment.
Il venait à se demander si ce ne serait pas mieux d'offrir à son meilleur ami une pléiade de desserts et un très grand gâteau comme il les aimait plutôt que souffrir d'aussi tortueuses heures avec la blonde cinglée. Après plus d'une demi-heure de lutte avec une mixture beigeâtre et des encouragements personnels, elle lui fit face avec son regard de battante et il ne manquait plus qu'un « Tadaaaam » pour compléter la scène exaspérante selon Shikamaru.
- Et maintenant ?
- On doit laisser reposer une heure, t'as oublié ?
- Et qu'est-ce qu'on fait pendant une heure ?
- On attend, répondit Shikamaru, sur un ton détaché.
Il plaisantait là ? Patienter sagement pendant une heure qu'une pâte se fasse belle n'entrait pas dans ses cordes et elle n'allait surtout pas le payer une heure à ne rien faire ! Attendre. Et puis quoi encore ?!
- Une heure ?! S’effara Temari, scandalisée.
- Ça met vraiment du temps à monter au cerveau. C'est donc vrai ce qu'on dit sur les blondes ?
- Je ne vais pas perdre soixante minutes ici à ne rien faire, répliqua l'adolescente, et surtout avec toi ; y a rien de plus mortel.
Tout comme elle avait laissé passer sa moquerie, il ignora sa remarque et se mit à ranger leur table de travail sans se préoccuper d'elle. Évidemment, il prenait son temps parce qu'ils avaient quand même « soixante minutes » à passer ensemble. Si au départ, elle l’observait avec un regard noir, elle s'ennuya très vite et s'approcha de la fenêtre pour admirer la vue du jardin.
Une vieille balançoire, un barbecue tout neuf, un abri de jardin à moitié abîmé par les intempéries, l'herbe de taille moyenne, à coup sûr les Nara ne passaient pas beaucoup de temps dans leur petit jardin et vu la propreté extrême de la cuisine, elle n'était même pas sûre qu'ils s'en servaient souvent.
Après tout, rien d'anormal dans tout ça : le père et le fils passaient toute la journée devant leur four et la mère gérait leur commerce. Pendant ce temps-là, personne ne restait dans la maison. Elle sut qu'il avait fini lorsqu'elle ne perçut plus aucun bruit et tournant la tête vers lui, elle le vit tenant à nouveau un livre culinaire.
Ça virait à l'obsession, là.
- Encore avec un bouquin de cuisine, t'en as pas marre ?
- C'est un livre de pâtisserie et non, je n'en ai pas marre, lui répondit-il, toujours sur un ton sec.
- Tu n'es pas censé être boulanger ? Un boulanger, c'est bien quelqu'un qui fait du pain, non ?
Shikamaru se sentit obligé d'intervenir tant les propos de la blonde lui paraissaient absurdes et choquants. Il se devait de défendre sa profession.
- Dis-moi, qu'est-ce qu'il y a d'autre que du pain dans une boulangerie le plus souvent ?
- Des pains au chocolat, des pains aux raisins, des pains au lait, des chaussons aux pommes, des croissants, des millefeuilles...
- Et comment on appelle tout ça ?
Il lui parlait comme si elle était une gamine de quatre ans. Mais pour qui se prenait-il ?! Temari se renfrogna subitement et détacha subitement son tablier qu'elle s'empressa de plier avant de le poser sur la table.
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Ça ne se voit pas ? Je m'en vais !
Et elle se dirigea vers la chaise qui soutenait sa veste, l'enfila tandis qu'il poussait un « galère » et la porte de la cuisine s'ouvrit avant même qu'elle ne touche la poignée. Yoshino, profitant d'un moment d'accalmie dans la boutique, était remontée chez elle avec un trésor qui enchanta littéralement la jeune fille.
- C'est l'heure du goûter, les enfants ! Chantonna-t-elle, en avançant vers le centre de la pièce.
Temari abandonna toute envie de quitter la maisonnée lorsque ses yeux et ses narines avaient envoyé un message capital à son cerveau : des scones ! Elle se débarrassa de sa veste, s'empressa de s'asseoir alors que l'odeur parfumée des petits gâteaux dorés embaumait déjà la pièce.
- Ils sont parfaitement réussis, mon chéri, complimenta-t-elle, alors que son fils s'avançait vers elle.
Il avança sa main devant le scone devant lui, objet de convoitise de la blonde qui s'en empara en frôlant sa main. Ce frêle contact lui fit l'effet d'une douche glacée et son agacement monta crescendo jusqu'à ce qu'il suive son gâteau qui franchissait les lèvres de la Sabaku no.
Ignorant sa colère sourde, celle-ci atteignit un monde de douceur aussitôt que son palais rencontra la petite gâterie. Elle ne retint pas un son d'étonnement et de pleine satisfaction lorsqu'un liquide sucré et chaud se déversa sur sa langue, la comblant totalement.
Yoshino avisa son visage qui changeait à mesure qu'elle se laissait envoûtée par le gâteau confectionné par son fils qui lui, affichait une mine mi-figue mi-raisin.
Il avait envie de hurler sur cette pimbêche dénuée de politesse mais son extase sur son biscuit l'empêchait d'être méchant envers elle. Il retrouvait ce sentiment de domination et de joie intenses l'envahir et il continua de la scruter pour mémoriser son visage comblé.
- Il a rajouté un cœur fondant au caramel à l'intérieur. Original, n'est-ce pas ? S’enquit Yoshino, elle-même conquise par les œuvres de son enfant.
- Fabuleux, vous voulez dire, corrigea Temari, en prenant un autre scone qu'elle scinda en deux.
La vue du caramel s'écoulant la fit craquer et sans égard pour ses hôtes, elle le lécha lentement comme s'il s'agissait d'une glace au parfum étonnant et Shikamaru vit ses petites dents blanches mordre délicatement la pâte dorée.
Galère.
Si un jour, il l'énervait encore, il ne voulait pas finir comme ce scone découpé et dévoré avec un mélange de passion et de révérence. Il avait réellement l'impression qu'elle goûtait à la nourriture des dieux, tellement elle était réellement en extase. La tête penchée, les yeux fermés, ses lèvres roses remuant en même temps qu'elle mâchait et faisait des commentaires, il ne pouvait nier que cette vision lui faisait extrêmement plaisir.
- Chest chucculent ...
Et elle se resservait sous le regard ébahi de Yoshino qui la dévisageait comme si elle était une extraterrestre. Certes, son meilleur client lui avait bien dit que sa fille était l'une de leurs plus grands fans mais jamais elle n'aurait cru que Temari l'était à ce point. Elle continua de l'observer jusqu'à ce qu'une lueur bien familière à Shikamaru fasse son apparition dans son beau regard brun.
Non, non et non, il ne voulait même pas savoir ce qu'elle allait énoncer à haute voix.
- Dis-moi, Temari, cela te plairait d'être la critique culinaire de mon fils ?
Critique culinaire ? L'adolescente se voyait déjà devant une table entière couverte de pâtisserie en tout genre, jugeant, détenant entre ses mains le destin du Nara flemmard. Ses yeux brillants d'une lueur démoniaque effrayèrent Shikamaru qui tenta en vain de capter l'attention maternelle.
C'était une très mauvaise idée, une très, très mauvaise idée.
- Il a besoin d'un critique qui ne soit pas lié ni par le sang ni par l'amitié et comme tu sembles correspondre à ces critères, tu es la mieux placée pour...
- Maman, je ne crois pas que Temari ait que ça à faire, elle a des devoirs, plein de devoirs et...
- Je me ferai une joie d'aider votre fils, Madame Nara, l'interrompit Temari, qui avait pioché un nouveau scone.
Elle manqua de s'étouffer de rire lorsqu'elle croisa le regard assassin du Nara qui fronçait déjà les sourcils, mécontent. Au fait, pourquoi devait-elle servir de critique ?
- Shikamaru se prépare au concours national de pâtisserie qui commence le mois prochain, expliqua Yoshino, admirative. Cela fait des semaines qu'il s'active tout en aidant son père.
Temari comprit la raison pour laquelle le paresseux gardait toujours son nez fourré dans ses bouquins sans lui prêter la moindre attention ; il espérait certainement gagner ce concours. Cela l'étonnait vraiment de lui : depuis quand avait-il un esprit aussi combattif pour participer à une telle compétition ?
Avait-il changé à ce point ?
Après tout, elle ne le connaissait que de vue et de rumeurs, il ne faisait pas vraiment partie de sa bande d'amis alors elle ne pouvait pas savoir si ces rumeurs étaient infondées. Néanmoins, s'il avait bien été le paresseux qu'on disait, il ne semblait plus être le même garçon.
Finalement, ces cours ne seraient peut-être pas qu'une perte de temps après tout : elle pourrait enfin découvrir qui était Nara Shikamaru, s'il était vraiment le flemmard que tous décrivaient. Shikamaru aimait beaucoup sa mère mais là, il ne la remerciait pas du tout.
Elle venait de lui offrir un cadeau empoisonné : oui, il recherchait quelqu'un de neutre, impartial qui ne soit pas influencé par un quelconque lien avec lui pour commenter ses pâtisseries afin de l'aider dans sa préparation mais jamais il n'aurait embauché la Sabaku no pour un tel poste. Avec son aversion pour lui, elle ne ferait que le critiquer, se laisserait dominer par sa méchanceté et ne lui ferait aucun compliment.
Quoi qu'il avait tort sur ce point-là. Tout en sachant qu'il avait préparé les madeleines et les scones, elle n'avait pas été avare en compliments. Elle pourrait bien être une bonne critique, après tout et cela le motivait davantage dans son entraînement : il ferait tout pour lui soutirer des critiques positives.
Sa mère n'avait peut-être pas eu une si mauvaise idée après calcul.