World's Just An Illusion


Fanfiction Naruto écrite par YoKoSo (Recueil de YoKoSo)
Publiée le 04/04/2012 sur The Way Of Naruto



Voila le deuxième chapitre ! Il y a un tout petit plus d'action par rapport au premier xD J'espère toujours que ça vous plait (ps : merci yannick0 pour le commentaire, ça m'a fait plaisir :)) De même, le troisième chapitre est déjà écrit et n'attend que des encouragements pour montrer le bout de son nez !
Encore merci et enjoy :D !



Chapitre 2: World so cold



Elle se dirigea en premier vers la prairie pour pouvoir mieux s'orienter ensuite vers le village. Mais une fois arrivée à la vaste étendue herbeuse, elle sentit qu'on la poursuivait également. La rouquine se précipita dans les longues herbes en espérant être suffisamment dissimulée pour échapper à l'ennemi. Le ninja s'engagea lui aussi dans l'océan de verdure tout en tournant sa tête dont le visage était recouvert d'un masque de démon grimaçant. Il regarda dans tous les sens, à l’affût du moindre signe de vie. Hanako s'était quant à elle mise à ramper, faisait tout son possible pour cacher ses cheveux flamboyants.

Elle se faufila entre les herbes à tâtons. Son minuscule cœur battait à la chamade au point de sortir de sa poitrine. Ses pensées étaient parasitées par la peur et l'inquiétude envers son père, elle resta à raz de terre. Le poursuivant se rapprochait de plus en plus, il n'était plus qu'à quelques mètres maintenant, ce n'était plus qu'une question de secondes pour qu'il la trouve. La gamine tenta de maîtriser son souffle saccadé au possible, tout en essayant de se remémorer les conseils de son père. Elle eut alors un sursaut de courage mélangé à de la résignation. En un battement de cil, elle activa ses Sharigans et sauta sur le dos de l'ennemi. Elle planta ses ongles et ses dents dans sa nuque et s'y accrocha farouchement. Alors que le ninja hurlait de douleur, il se jeta sur le dos pour écraser la petite fille. Elle se dégagea rapidement, mais pas assez car déjà l'homme lui attrapa la cheville. Elle laissa échapper un cri de panique tout en se débattant comme un petit diable. Avec l'énergie du désespoir, elle fit lâcher prise à son assaillant. La gamine attrapa rapidement plusieurs kunais et les lança vers la masse sombre qui courait vers elle. Il les évita aisément et fut sur la petite fille en un instant. Il resserra ses mains autours de son fragile cou et la souleva à un mètre du sol. Voulant en finir aussi vite que possible, mais en même temps vexé de s'être fait avoir par une môme, l'homme serra sa prise lentement mais sûrement. Hanako n'en pouvait plus, elle n'arrivait plus à respirer, ses poumons ne trouvaient plus l'air vital et des étoiles commencèrent à danser devant ses yeux. Sa gorge et ses poumons n'étaient plus qu'un brasier ardent. Le désespoir s'installa définitivement dans son cœur et elle se dit que c'était bien dommage de finir comme ça. Elle aurait sans doute voulu vivre un plus de temps et découvrir d'innombrables autres choses avant son tête à tête avec la grande faucheuse. Elle ressentait au fin fond de sa poitrine ce désagréable mélange de terreur et de douleur. Le déroulement de cette journée qui avait plutôt bien commencée défila dans sa tête. Elle sourit lorsqu'elle pensa que quelques heures plus tôt, elle vivait les plus heureux moments de sa courte vie ici-même, dans cette prairie. Elle repensa à son père avec qui elle avait beaucoup partagé aujourd'hui. Soudain, une de ses paroles parcourut son esprit.

C’est en ayant la volonté et la conviction qu'on peut réaliser des miracles.


Ces quelques mots servirent de phare à cette volonté. Ils guidèrent le chakra le long de son corps, jusqu'à ses deux yeux. Quand elle les rouvrit, elle n'avait plus une, mais deux tomoe dans ses pupilles. Les deux virgules dansaient en cercle dans les yeux rubis. Elle fixa son regard dans celui qui essayait de la tuer. Elle ne voyait pas son visage à cause de son masque mais lui, il vit très distinctement les fameux yeux copieurs cramoisis. Il en fut tellement surpris qu'il ne pensa pas à baisser le regard, ni à lâcher sa victime. Il savait très bien que la cible faisait partie du clan Uchiha, mais il ignorait qu'il était possible d'atteindre ce niveau d'évolution à un âge aussi avancé. Il ne s'était donc pas méfié. Malheureusement, c'était déjà trop tard pour lui. Il sentit une vive douleur au niveau de son cœur et sa gorge s'enflamma. L'air refusait de rentrer dans son œsophage et il dut enlever ses mains du cou meurtri de la jeune fille. Il suffoquait et s'asphyxiait lentement, à genoux au milieu des grandes herbes, laissant le temps à Hanako de s'enfuir à toutes jambes. Elle n'avait lancé qu'un simple genjutsu, et le ninja découvrirait vite la supercherie. Elle courut sans s'arrêter, mais l'obscurité et la densité de la forêt eurent vite fait de lui jouer des tours. Elle avait toujours autant mal au cœur, mais cette fois c'était particulièrement à cause de l'angoisse qu'elle éprouvait envers son père. Son âme lui criait de retourner vers lui, mais le peu d'esprit logique qui lui restait lui disait qu'elle ne serait qu'un lourd et encombrant fardeau. Donc elle prit la décision de retourner d'abord au village pour prévenir les ANBUs :

- Eux ils pourront m’aider, souffla-t-elle pour se redonner du courage.

Ça y était, elle voyait déjà les lumières du paisible village au loin. Mais alors qu'elle courait à en perdre haleine, un lourd filet lui tomba dessus. Elle sortit rapidement un kunai et se jeta avec frénésie sur les mailles. Sauf que rien ne céda. Les fils étaient d'une matière inconnue à la jeune Uchiha, et les frottements de la lame aiguisée ne laissaient aucune trace. Elle se débattit comme elle put, mais des poids placés aux extrémités l'empêchaient de s'en extraire. Elle ne fit que s'emmêler dans les filets et elle sentit soudain le sol s'éloigner d'elle. Les mailles s'étaient enroulées autour de ses yeux et elle ne vit rien de ce qui se passait autour. Elle se fit ballotter sur plusieurs mètres, impuissante, la panique s'emparant de nouveau d'elle et les larmes s‘échappant à nouveau. Brusquement, on la lâcha et elle percuta violemment le sol. Quelqu'un entreprit à défaire les mailles du filet et Hanako se retrouva agenouillée au sol, une main empoignant ses cheveux, la forçant à relever la tête. Ce qu'elle vit l'effraya au plus au point. Devant elle, à quelques mètres, elle vit son père dans la même position qu'elle, le regard désespéré. Des larmes d'eau et de sang coulaient de ses yeux écarlates quand il s'écria :

- NON ! Bande d'enfoirés ! Vous n'avez pas honte de vous en prendre à une petite fille ?! Foutez-lui la paix, elle n'a rien à voir avec cette affaire ! C'est moi que vous voulez !

Hanako voulut crier, mais elle sentit une lame effleurer la fine peau de son cou. La ligne glaciale se pressa un peu plus et un mince filet de sang rubis s'échappa de la gorge déjà bien abîmée. Ceci eut pour conséquence de rendre Arashi complètement fou, il tenta de se relever mais le ninja masqué qui se trouvait devant lui lança :

- Encore un geste et mon collègue lui tranche la gorge. Je te conseille de coopérer gentiment Arashi.

Hanako fixa le dos de celui qui venait de parler. Il était grand avec des épaules carrés. Elle devinait un masque de démon avec deux cornes rouges et blanches. Dans le haut de son dos, elle eut l'impression de distinguer une sorte de tatouage, un tigre aux yeux révulsés de fureur qui plantait ses griffes dans le haut de sa nuque. Quant à Arashi, il se calma, la colère remplacée par la terreur et la crainte. Pour la première fois, Hanako vit une lueur de détresse briller dans les pupilles de son père. Il savait que c'était la fin. Et qu'il n'y aura jamais de journée parfaite comme celle-là dans le futur. Il ne la verra plus jamais rentrer de l‘académie. Elle ne pourra pas lui raconter tout ce qu'elle avait appris. Il ne partagerait pas de repas avec sa femme et sa fille ponctués d'éclats de rire et de joie. Et surtout, il ne sera plus haut pour la protéger, la réconforter, la pousser au bout d'elle-même. Elle sera seule. Et tout était de sa faute. Des larmes de culpabilité coulèrent de ses yeux, il avait désactivé ses Sharingans et les yeux n'abritaient plus que deux puits noirs sans fond. Il les leva vers l'homme au tigre et murmura :

- Fais ce que tu as à faire, mais laisse-la en vie.

Le ninja baissa des yeux dédaigneux vers le grand Uchiha et cracha à ses pieds :

- Je t'ai connu beaucoup plus fier et puissant, Arashi. Tu me déçois. Mais malgré cela, j'exaucerai la dernière volonté du grand shinobi que tu es. En signe de respect, Sempai.

L'Uchiha eut un ironique sourire au coin des lèvres. Il se foutait de sa gueule ? Il regarda sa fille, et cette fois avec un sourire véritable affiché sur son visage. Ses yeux reflétaient maintenant sa résignation et il souffla quelques mots à son intention. Hanako explosa en sanglots, sa vue s'embuait, elle ne voulait pas de cette fin. Elle voulait que tout s'arrête et que le temps recule. Pourquoi fallait-il que ça finisse ainsi ? Son père venait à peine de décider de passer plus de temps avec elle, maintenant elle ne le verrait même plus s'arrêter à la maison après une mission intense. Elle n'aura plus l'occasion de regarder par l’embrochement de la porte de sa chambre, voir sa mère apporter une tasse de thé à son père à une heure impossible. Les larmes ne s'arrêtaient plus, les cris se bloquaient dans la gorge broyée. Et ces derniers mots s'envolèrent vers la petite fille et se posèrent au creux de ses oreilles.

Bonne nuit


Puis tout devint rouge.


------------------------------------------------------------


Elle flottait. Elle était en suspension dans un vide de noir absolu. Elle n'avait plus la force de bouger, alors elle se laissait aller dans ce néant. Elle avait atrocement mal, en particulier au niveau de son cœur qui donnait l'impression de se comprimer sur lui-même. Ses yeux la faisaient aussi souffrir, mais elle n'en prêta guère attention. Ses pensées flottaient également, mais elles n'avaient plus aucun sens. Elle avait décidé d'arrêter de réfléchir. Vraiment pénible toutes ces choses qui tourbillonnent sans cesse dans la tête. Mais on ne lui en laissa pas l'occasion. Elle entendit une légère note résonner au loin. Douce, brillante, rassurante. Elle se rapprocha puis fut suivie par d'autres harmonies. À travers ses cils, Hanako vit une faible lueur. Elle n'était pas aveuglante, mais plutôt douce et apaisante comme la lumière de la bougie allumée au coin de sa chambre qui la rassurait lorsqu'elle était toute petite. Elle eut l'impression que la lumière se rapprochait. Soudain, les notes se muèrent en paroles et la lueur prit des contours plus précis. À son grand étonnement, le visage de son père apparut. La petite fille essaya de parler mais sa gorge était complètement déchirée et seul un rauquement sourd sortit. Chut Hana-chan. Il est temps pour toi de te reposer, tu as vécu déjà trop de choses douloureuses. Je suis impardonnable mais je te demande de m'excuser quand même. Tout est de ma faute. Hanako se sentait étonnamment bien. La douleur et la tristesse s'effaçaient peu à peu avec la présence de l'esprit et elle souffla une tentative d'un « c'est pas grave » peu concluant. Il y a tant de choses que j'aimerais pouvoir te dire, mais pour l'instant, j'irai au plus important. Je t'aime. C'est pour cela que je t'ai légué une partie de mon pouvoir, pour qu'il te protège d'eux. Sois forte, et n'oublie pas, rien n'est jamais perdu, tout n'est que question de volonté. Au revoir mon cœur. Le fantôme sourit et commença à s'estomper. Hanako protesta, lui demandant de rester. Mais il ne restait déjà plus que le néant. Elle était seule. Encore. Sauf que là, la présence de son père se faisait toujours sentir au fin fond de sa poitrine, et elle se recroquevilla sur elle-même.

Lorsqu'elle se réveilla, elle était au pied du bouleau blanc contre lequel elle s'était appuyé plus tôt dans la journée. Elle perçut soudain l'espoir que tout n'est été qu'un simple cauchemar, qu'après sa course folle elle se soit tout bonnement assoupie, qu'elle venait de se réveiller et que son père ne tarderait pas à jaillir lui aussi des herbes hautes en rigolant. Mais le sang écarlate qui tachait sa tunique blanche fit s'envoler tout espoir. Elle se recroquevilla encore plus et ferma fort les yeux pour replonger dans le monde des rêves. Ceci eut pour effet de déclencher une vive douleur dans ses deux yeux. Elle eut l'impression qu'ils se déchiraient et hurla de douleur. Elle se prit le visage dans ses mains et c'est à ce moment-là qu'elle remarqua que de lourdes larmes de sang coulaient sur ses joues. Elle attendit que le feu de ses yeux se calme pendant longtemps. Des minutes, des heures. La perception du temps lui échappait complètement. Le hurlement d’un loup dans le lointain la tira de se torpeur et elle finit par se relever, en s‘appuyant au tronc pâle de l‘arbre. Elle cherchait ses appuis doucement, son corps étant tout engourdi et meurtri. Puis, une douleur fulgurante explosa dans son cœur. Elle n'était plus que tristesse et désespoir et tout ce qu'elle voulait faire c'était se rallonger pour ne plus jamais se relever. Mais une étrange volonté l'animait et faisait se mouvoir son corps.

Elle mit plusieurs heures avant d'arriver à la maison dans laquelle elle vivait avec sa mère. C'était une bâtisse de taille modeste mais dont l'architecture était finement conçue. Elle était construite d'un bois profond, veiné de lignes écarlates sur toute sa longueur. Les murs étaient d'un blanc immaculé, et l'éventail des Uchiha s'affichait fièrement sur chacun des quatre pans de la demeure. Elle était protégée par un toit fait de tuiles noires bleutées qui reflétaient les rayons de la lune. La maison se trouvait à l'écart du quartier des Uchihas, à la lisière d'une forêt et à quelques mètres d'un lac. Le clan avait eu assez de mal à accepter la nouvelle compagne d'Arashi, ce dernier avait donc décidé d'installer sa petite famille un peu plus loin, dans le paisible bois qui bordait le quartier. Hanako s'appuya sur les murs blancs, et laissa la marque de ses mains poisseuses de sang. Elle se hissa difficilement sur le rebord en bois de la maison et se traîna vers la porte coulissante. Elle l'ouvrit lentement et l’écran de bois et de tissu glissa en grinçant, révélant l'intérieur de la maison. Il était sobrement meublée, les murs étaient également blancs et des armes et des tableaux y étaient accrochés. Les meubles étaient fait dans un bois clairs et lisse. Il y avait un petit salon avec des fauteuils et un canapé rouge foncé. Plusieurs fenêtres laissaient glisser les rayons argentés de la lune.

Sur les divers meubles on pouvait voir des photographies et des portraits. Il y avait Arashi, on le voyait gamin, posant fièrement avec ses camarades genin. Sur d'autres, il y avait le portrait de sa femme, belle et flamboyante avec ses cheveux rouges. Sur certaines il la tenait tendrement dans ses bras, un sourire béat sur leurs lèvres à tous deux. Enfin, on pouvait les voir tenir une boule de linges blancs, dans lequel babillait un petit être. Au fil des photos, le bébé grandissait et devenait une jolie jeune fille, savant mélanges des qualités de ses deux parents. Lorsqu'elle vit ses différents souvenir défiler devant ses yeux, Hanako se remit à sangloter. Les larmes tachaient le meuble de bois qui s'assombrissait. Soudain, sa mère jaillit d'une des pièces et se jeta sur sa fille. Elle la tint fermement dans ses bras et bredouilla des mots incompréhensibles aux oreilles de la petite. Quand ses larmes cessèrent de couler, la mère planta ses grands yeux dans ceux d'Hanako. En un instant, elle y lut tout ce qui s'était passé et un masque de surprise et d'horreur s'afficha lentement sur le doux visage. Ses yeux s'écarquillèrent et elle murmura de faibles « non » tout en secouant la tête. Les membres de Makka se mirent à trembler, puis à convulser violemment. Elle se mit à genoux et des sourds gémissement jaillirent de sa gorge. Elle se balançait, ne prêtant plus aucune attention à sa fille. Elle s'arracha les cheveux et criait de plus en plus fort ce qui figea Hanako d'effroi. Au bout d'un long moment qui semblait interminable pour la gamine, les hurlements cessèrent et elle se tut. Elle glissa lentement vers la dépression, ses yeux étaient brillants de larmes mais vides de volonté. Hanako la prit par les épaules et la secoua, de plus en plus violemment en lui martelant de se reprendre, en vain. Voyant que c'était inutile, la petite fille envoya une puissante claque sur la joue de sa mère, mais cela ne fut pas plus d'effet qu'une pichenette. Hanako soupira et sentit la détresse l'envahir de nouveau. Elle était définitivement et irrémédiablement seule. Plus que jamais. Son dernier petit espoir de réconfort venait de s'envoler pitoyablement. Elle prit sa mère par les épaules et la guida vers sa chambre. Elle la coucha avec douceur et fit chauffer une tasse de thé qu'elle déposa sur la table de chevet. Elle resta au bord du lit jusqu'à que sa mère s'endorme.

Lorsque son souffle fut complètement apaisé, elle se leva péniblement et se dirigea vers la salle de bains. Elle se regarda dans le miroir et ce qu'elle vit la frappa de stupeur. Son visage était tuméfié, taché du sang de son père et du sien et son cou était vraiment en sale état. Il était constellé de bleus et une longue estafilade rouge le barrait. Elle regarda intensivement ses yeux bouffis par les larmes , puis les ferma. Elle laissa toutes ses émotions se libérer. La terreur, l'angoisse, la tristesse, la solitude mais aussi la haine, la rancœur, et la soif de vengeance, de justice. Elle laissa tout exploser et lorsqu'elle rouvrit ses yeux, il n'y avait plus de prunelles noires. Il n'y avait que deux Sharigans, flamboyants et brillants de haine. Nul trace de tomoes. Juste deux pentacles aux allures de malédiction, deux étoiles noires, baignées dans le sang du massacre de son innocence. Et ils regardaient droit vers un futur sanglant.


PS : titre du chapitre inspiré par une chanson de Three Days Grace, groupe génial et qui m'inspire beaucoup, autant dans ma vie que dans les fictions que j'écrit :)