Reflet [Les deux Kakashi Hatake]


Fanfiction Naruto écrite par Tayame Hatake (Recueil de Tayame Hatake)
Publiée le 08/03/2012 sur The Way Of Naruto



Hello !
Voici donc la réécriture de ma fanfiction "Les deux Kakashi Hatake". J'ai changé toute l'écriture, quelques détails mais j'ai gardé la même histoire, la même intrigue. Genre le même truc en nouvelle version.
En espérant que vous preniez plaisir à la lire,
Tayame Hatake.



Chapitre 1: Du crayon à papier au kunaï



Un rayon du soleil déjà haut dans le ciel bleu de la Terre traversa le rideau d'un petit appartement pour se poser sur le visage de l'adolescent allongé qu'il éclaira.
Kakashi Hatake ouvrit un peu difficilement les yeux, éblouit avant de se redresser. Il jeta un rapide coup d'œil à son réveil qui n'avait pas encore eu le temps de sonner comme d'habitude, et constata que s'il ne s'activait pas, il serait en retard.
Il se leva, finit le jus d'orange de la bouteille du frigo au goulot et se dirigea donc vers sa salle de bain d'un pas lourd en s'étirant.

Le miroir au dessus de son lavabo lui renvoya son reflet mal réveillé : des cheveux gris perle en bataille encadrant son visage fin à la peau ivoire qui avait néanmoins un peu gardé de ses joues rondes d'enfant, un bouche rose pâle bien dessinée et de yeux légèrement bridés ourlés de longs cils. Des yeux... dépareillés. Le droit, d'un gris doux et clair, le gauche... d'un rouge sang orné de trois « motifs » noirs en forme de virgules.
Son œil droit avait progressivement pris cette teinte vers ses 13 ans, pendant les vacances d'été. En même temps que cette mince cicatrice verticale qui le barrait. Quelques semaines après le début de cette curieuse coloration rouge sur son iris qui contrastait superbement avec la sclérotique blanche pur de l'œil, il eut aussi l'apparition de la perception et l'anticipation incroyable des mouvements qu'il voyait. Ça lui donnait un mal de crâne horrible durant des jours et des jours que l'aspirine parvenait mal à apaiser. Finalement il avait acheté une lentille souple -coloré- de la même couleur que son autre œil et avait été soulagé que le « truc » était « brouillé » lorsqu'il la portait. Ce qui ne l'empêchait pas de prendre régulièrement des médocs contre le mal de crâne.
Son corps était mince, les épaules un peu carrées, ses muscles apparaissant subtilement.

Se détournant de son lavabo, il se déshabilla et rentra dans sa douche.
Le jet brulant d'eau chaude détendit son corps raide et il s'oublia un momentanément entouré de la vapeur avant de se secouer pour ne pas être en retard.
Après en être sorti, il se lava les dents, enfila des vêtements rapidement sans y faire attention, jeta son sac de cours sur son épaule et dévala les escaliers de son immeuble, arrivant en courant devant son arrêt de bus.
Celui-ci (le bus) n'était pas encore arrivé et Kakashi eut tout le loisir de regarder les gens : la boulangère garnissait sa vitrine tandis que le fleuriste préparait ses commandes, des enfants qui passèrent devant couraient, bonbons en mains, des personnes âgées se dirigeaient vers le parc, et un jeune couple se disputait pendant qu'un bébé dans les bras de sa mère riait à côté.
Il n'eut pas à attendre encore plus longtemps : le bus arriva quelque secondes après lui. L'adolescent se trouva une place libre et sortit son Ipod en enfonçant son casque audio sur ses oreilles, la musique emplissant sa tête.

7 h 57, Kakashi entra dans la classe, où, déjà, quelques groupes d'élèves discutaient joyeusement dans un gai brouhaha, ignorant le professeur qui lui, stoïque, corrigeait des copies en attendant 8h10, le début de son cours.
Le jeune homme s'assit à sa place habituelle, près de la fenêtre et se mit à rêvasser en regardant le ciel bleu et ses moelleux nuages. Son voisin le rejoignit quelques minutes plus tard pile au moment de la sonnerie de début de cours. Kakashi entreprit alors de faire mine d'écouter le cours, l'air blasé, son esprit ailleurs.

Aujourd'hui, c'était son anniversaire. Il avait 15 ans.
Enfin environ 15 ans... Parce que oui, on ne savait pas vraiment sa date de naissance précise : bébé, on l'avait trouvé sur le pas de la porte d'un orphelinat. Les médecins l'avaient ausculté et en avaient déduit que ce bébé avait environ un an. La seule indication sur le bébé avait été l'inscription au marqueur noir « Kakashi Hatake » sur les langes de l'enfant. Assez romanesque comme anecdote...
On l'avait confié à l'orphelinat puis à un dame, assez vieille mais très gentille dont Kakashi ne se souvenait plus. Enfin, la concierge de son immeuble actuel était sa tutrice depuis quelques années maintenant.

La sonnerie stridente de la fin du cours l'extirpa de ses pensées. Le professeur fut remplacé par sa collège et le cours suivant débuta... et ainsi de suite...

Après les cours, il marcha d'un pas détaché vers son immeuble.
Lorsqu'il l'atteignit, le jeune homme se rappela que son frigo était vide et, bifurquant vers la gauche, il se rendit au supermarché afin d'y acheter quelques trucs pour tenir jusqu'à la fin de la semaine.
Lorsqu'il fut enfin rentré, il trouva une lettre, à son nom sous sa porte. Jetant négligemment son sac dans un coin de son appartement, il ramassa un crayon de bois qui traînait là et déchira les fragiles fibres de papier de la lettre, assez lourde.
Puis ce fut le trou noir.



C'était un magnifique jour de printemps dans le monde des Shinobis. Tout le monde profitait du soleil éclatant et du ciel bleu : les enfants jouaient dans les rues, les marchands affluaient dans Konoha, les couples se baladaient main dans la main près de la rivière, d'autres se baignaient et s'éclaboussaient dans le lac...
Le traité de paix entre Konoha et Suna avait été renouvelé cette nuit même et une euphorique ambiance de fête régnait, encouragé par le parfum sucré des boutons de fleurs qui éclosent.
- Hé Akamaru ! Où vas-tu ? S'exclama un jeune ninja brun, courant après son petit chien blanc
- Kiba j'étais en train de parler, sais tu que ce n'est pas poli de m'interrompre ? Fit un autre garçon, du même âge, les cheveux noirs, des lunettes de soleil rondes sur le nez et un grand blouson gris-vert, assez étonnant compte tenu de la température extérieure.
- Viens, Shino ! J'ai l'impression qu'Akamaru veut nous montrer quelque chose ! répondit le premier, suivant les aboiements de son chien
Les deux garçons -celui aux lunettes de soleil avait quand même finit par suivre son ami avec réticence- arrivèrent dans une clairière où pleuvait une douce lumière dorée qui filtrait malgré les hauts arbres de la forêt.
Un adolescent, au centre de la lumière, couché sur l'herbe tendre était inanimé.
Les deux ninjas s'approchèrent, curieux.
- Tu crois qu'il est mort ? Jeta Kiba, penché prudemment vers le corps, son labrador blanc à ses côtés
- Non, regarde : il respire.
- Que fait-il là ? Ce n'est pas un Shinobi de notre village. Peut être un ennemi ?
- C'est possible... Cependant il ne porte pas d'uniforme ou de vêtements de combat. Je ne pense donc pas. On dirait un civil...
- On fait quoi de lui ? On le ramène au village ?
- Oui, on ne peut pas le laisser là. C'est peut être un messager, qui sait ? En tout cas, il ne me semble pas dangereux et j'ai l'impression de le connaître.
- J'ai déjà sentit son odeur quelque part mais je ne me souviens plus où.
Tout en disant cela, Kiba souleva l'adolescent et le mit sur son dos. Il fit un pas et vacilla sous le poids.
- Il est... un peu lourd... souffla t-il
- Ne t'inquiètes pas, nous ne sommes pas loin du village, on n’a pas beaucoup de route à faire.
- Tu dis ça... mais ce n’est pas toi... qui le porte ! Répondit-il en se mettant en route, faisant pas après pas courageusement malgré le poids.

- Bonjour Kiba ! Bonjour Shino ! S'exclama Izumo
- Tiens ! Que portes-tu ?! Demanda Kotetsu, intrigué
Kiba voulut répondre mais il trébucha sur un caillou et s'étala sur le sol. Izumo se précipita vers lui pour l'aider pendant que Kotetsu éclatait de rire... Quand à Shino, il n'avait pas bougé d'un pouce.
Soulagé de son fardeau par Kotetsu, Kiba dépoussiéra son pantalon et entreprit de raconter son histoire avec Shino : leur promenade, Akamaru qui détalait, la clairière nimbée de lumière et la découverte du jeune homme.
- Qu'est ce que tu comptes faire ? Fit Izumo
- Ben... Je ne sais pas, Shino a dit qu'on ferait peut être mieux de le ramener si c'était un messager ou un truc comme ça... répondit Kiba en haussant les épaules
- Oui c'est évident... Je te propose de l'amener chez l'Hokage, elle saura quoi faire...
- Naooooon... Elle est de mauvaise humeur ces temps-ci ! Elle va nous envoyer balader ! Ça va barder ! Elle me fait peur... couina Kotetsu
Tout en se plaignant, il cala le corps de l'adolescent dont il ignorait tout sur son épaule, comme un vulgaire sac de patates et ils se mirent en route vers le palais de l'Hokage, édifice rouge avec le symbole du pays du feu que l'on voyait au loin. Ils étaient sur le point d'arriver lorsqu'à un croisement, le petit groupe rencontra le célèbre, prestigieux et puissamment charismatique Ninja : Kakashi Hatake, l'Homme au Sharingan.



J'espère que vous avez aimé et préféré par rapport à l'autre chapitre.
RDV a prochain chapitre [ si vous avez aimé :) ].
Tayame.