Tuer pour vivre


Fanfiction Naruto écrite par akari-no-mai (Recueil de akari-no-mai)
Publiée le 13/04/2012 sur The Way Of Naruto



Après tellement longtemps, vous devez vous dire que, comme toujours, j'ai abandonné ma fanfic en cours... Je vous comprends, mais non, et je viens donc poster un chapitre, très très court :'/
Donc, je le poste sans rien dire de plus, parce que je dois m'éclipser...Voila... ce n'est pas grand chose, mais voila quoi...
Bonne lecture !



Chapitre 7: Chapitre septième



Chapitre 7 :


Quand le Nara arriva à l'entrée de la grotte où il pensait Temari enfermée, il y entra sans même réfléchir, trouvant facilement l'entrée qui devait sans doute être quasi invisible de l'intérieur et sans doute aussi presque impossible à ouvrir. Prenant à peine soin de ne pas faire trop de bruit. Sa vie était en jeu. La sienne aussi. Si elle périssait, il ne survivrait pas longtemps, et il ne faisait pas référence au sans doute imminent combat. Dès qu'il était entré, l'humidité l'avait fait trembler et il avait été accueilli avec le bruit d'un corps s'écrasant lourdement contre une paroi froide et il lui fut facile de trouver le lieu où se trouvait la blonde recherchée. Les semblants de pièces étaient très peu éclairés et le lieu sentait le renfermé, l'humidité. Il descendit quelques marches de pierre glissantes, le plus rapidement possible en concentrant son chakra dans ses pieds pour ne pas tomber. L'endroit se divisait en deux parties, séparées par un couloir, les murs semblaient de pierre et il distingua environ cinq portes. Il supposait donc que l'endroit était composé de cinq pièces, peut-être plus. L'important n'était pas à savoir le nombre de pièce, ce n'est pas en sachant cela que son monde irait mieux. Non. Il fallait qu'il la retrouve. Au plus vite. Il entendit à nouveau le bruit d'un corps, qu'il supposa être celui de la jeune femme, s'écraser lourdement sur le mur. La retrouver.

Il tenta de défoncer la porte à plusieurs reprises sans y arriver. Il devait pourtant y arriver. Arriver à la rejoindre, à lui venir en aide, à rattraper son erreur, ses erreurs. Sa tête lui faisait mal, n'ayant, de sa vie, jamais autant réfléchi surtout pour sauver une fille. Que faire et comment le faire ? Etait-ce donc impossible pour qu'il ne trouve aucune trace de la plus infime des solutions possibles ? Il perçut, à travers le mur, un cri de douleur étouffé et quelques toussotements qui ne présageaient rien de bon. Tout cela durait depuis déjà trop longtemps, il aurait bientôt fini de jouer et mettrai fin à la vie de sa propre sœur. Il allait lui couper le dernier fil qui la retenait à la vie, l'infime force qu'il lui restait encore, il allait faire cesser les battements devenus irréguliers de son cœur à jamais. Faire souffrir d'autres personnes par la même occasion. Certaines plus que d'autres. Les uns s'en remettraient en quelques jours, quelques semaines, les autres n'auraient pas assez d'une vie entière pour croire aller mieux. Et le Nara savait d'ores et déjà qu'il appartiendrait à la deuxième catégorie. Et il ne voulait pas que cela arrive. Il ne voulait pas avoir à pleurer une fille, il ne voulait pas plonger dans les sombres ténèbres de la solitude qui ne faisaient penser à rien d'autre que la mort. Et pour éviter cela, le début de la solution était simple : défoncer la porte, le mur, n'importe quoi qui lui permettrai de parvenir à la suite de la solution.

*

Temari essaya de respirer. Essaya plus que n'y parvint puisque le sang semblait avoir remplacé l'air de ses poumons ou alors, elle nageait dans du sang, ce qui était impossible. Un miracle, il lui faudrait un miracle pour s'en sortir. Un ange tombé du ciel. Une faille s'ouvrant juste son les pieds de son frère et l'engloutissant dans les profondeurs brûlantes de la Terre. Ou mourir pour ne plus souffrir à ce point. Elle en était arrivée à souhaiter la mort. Ce devait être reposant, ne plus souffrir, pouvoir respirer sans être restreinte par le liquide au goût âcre emplissant sa gorge à chaque bouffée d'air. Elle ne savait plus si elle était encore debout ou autre, mais elle voulait mourir, c'était la seule chose dont elle était persuadée. Mourir. Quitter ce monde de douleurs. Mais mourir voulait aussi dire le quitter lui, quitter en les faisant souffrir les personnes qui tenaient à elle et à qui elle tenait. Peut-être les oublierait-elle là-bas. Peut-être ne lui serait-il pas permis de se souvenir de tout ce qu'elle avait déjà vécu lors de son petit passage sur ces lieux. Au final, elle n'était plus sûre de rien. Et personne ne semblait vouloir lui donner une solution convenable. Oui, il lui fallait un miracle. Maintenant.
Et ce miracle s'appelait Shikamaru en ce moment précis. Elle l'entendit plus qu'elle ne le vit, mais il lui sembla qu'il était trop tard car déjà elle sombrait dans les ténèbres. Elle aurait entendu sa voix, au moins, la dernière chose qu'il lui serait parvenu aux oreilles aura au moins eu l'avantage de la faire se sentir mieux. Légèrement -pour ne pas dire beaucoup- angoissée criant plus qu'autre chose son prénom. Elle se sentait de mieux en mieux, elle n'entendait, ni ne voyait, ni ne sentait plus rien. Son corps semblait se vider de toute sa douleur, de toute sa haine. Si c'était cela, la mort, c'était vraiment agréable. Sa voix semblait tellement loin alors qu'elle le savait crier de toute ses forces, de toute sa voix jusqu'à ce que sa gorge le brûle. C'était jouissif aussi de deviner qu'il allait la venger, quoiqu'il tuerait son frère... autrement dit, son tueur, même si lui aussi était en partie responsable... Oh, et puis... Elle n'en avait plus rien à faire. A quoi bon se torturer l'esprit alors que tout allait de mieux en mieux. Elle allait dormir, sans doute très longtemps, pour toujours. Flemmarde à jamais. Le laissant comme il l'avait abandonnée, à la différence que ce serait pour toujours cette fois. En une autre situation, il se serait simplement laissé bercé par les nuages voguant dans le ciel, mais il ne pouvait pas, ne pourrait pas avant de l'avoir vengée.

Le brun de Konoha se retourna vers le brun de Suna, le regard empli de haine et de cette étincelle de tristesse que cherchent à cacher les gens blessés.

-Elle ne te répondra pas Nara.

-Kankurô... Tu m'attristes beaucoup. Je ne te pensais pas à ce point maniable pour que tu te retrouves à faire des bêtises lorsque ta sœur s'absente.

-Tu veux mourir toi aussi... ?

-Après t'avoir tué, pas avant.

Le jeune homme sourit. Un nouveau duel ne ferait que lui exercer la main un peu plus. Un simple jeu. Un entraînement facile.

-Attends, je reviens sur ce que tu as dit tout à l'heure... Tu penses que je suis maniable hm ? Qu'entendais-tu par là ?

-J'entendais que tu étais encore tellement un gamin que tu avais besoin de ta sœur pour savoir ce qu'il était bien de faire.

Il rit.

-Moi, un gamin ? Le plus gamin de nous deux, c'est bien toi, c'est par ta faute si elle est morte aujourd'hui.

Le Nara ne trouva rien à en dire. Même s'il ne savait pas toute l'histoire, son adversaire était suffisamment informé pour savoir que c'était de sa faute si elle avait été blessée.

-Autant en finir tout de suite Nara.

Si ce n'était pas maintenant, ce serait à un autre moment, sauf qu'il ne serait peut-être plus, ce jour-là, prêt à accepter son destin, prêt à partir... Ou du moins pas comme maintenant. Jamais personne ne pouvait être prêt à partir sans remords, sans regrets, sans vouloir vivre encore, ne serait-ce qu'un millième de seconde encore et encore, toujours un peu plus, une autre chance... Mais (*)la mort, gendarme féroce, est inflexible dans ses arrêts (*).

-Maintenant. Ou jamais Kankurô.

Le maître des marionnettes ne comprit pas vraiment où il venait en venir. Pourtant, c'était simple. Le Nara lui laissait une chance de le tuer, seulement une et que ce soit maintenant. Ou jamais. Il lui offrait le premier coup, mais s'il ne lui était pas fatal, il se verrait dans l'obligation de devoir le battre à mort afin de venger son amie.




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(*)Hamlet Shakespeare. J'écrivais et quand je mets les points de suspensions juste avant, ça me vient comme ça, je ne cherchais même pas ! Faut dire que je suis fracassée. Je suis MALADE, je sui FATIGUEE... en bref, je DIVAGUE... genre même là, je raconte ma vie alors qu'il faut que je continue à écrire... Même si ça n'intéresse personne...(*)



Voila... ce n'est pas grand chose, mais voila quoi...J'espère que vous avez aimé quand même ?

(Contrairement à ce que je pensais, je ne suis pas tellement loin des 1500 mots requis... mais je ne les ai pas atteints pour autant... Mer... Mince !)