L'amie du demon


Fanfiction Naruto écrite par kiba0614 (Recueil de kiba0614)
Publiée le 24/12/2011 sur The Way Of Naruto



jimagine que certain vont penser que je copie "la vie de sabaku no gaara" surtout son auteur si elle passe dans le coin ... je suppose qu'il y a du vrai car sa fiction m'a beaucoup inspiree


Chapitre 3: La petite amie du Kazekage



Nos lèvres se frôlent, puis finalement se touchent. Gabriell ne réagit pas, du moins jusqu'à ce que je commence à reculer; elle pose ses mains sur mes joues et me ramène à elle dans un baiser moins timide que le précédent. Nous nous séparons, par manque d'air, sûrement aussi rouge l'un que l'autre. Elle se blottit contre moi, le nez dans mon cou.

-J'aurais aimé faire ça avant, murmure-t-elle.

Je resserre simplement mes bras autour d'elle, fermant les yeux pour profiter du moment.

-Bien joué Gaara, me lance une voix depuis le bout du couloir

Ouvrant les yeux, j'aperçois mon frère, accompagné de ma sœur. Ils me lancent un sourire joyeux, avant de détaler devant mon regard furieux. Gabriell se décolle de moi et me regarde dans les yeux. Ma bouche forme les premiers mots qui me viennent en tête.

-Je t'aime Gaby-chan.

Elle reste stupéfaite. Puis elle me sourit, prend mon visage entre ses mains et pose son front contre le mien.

-Moi aussi je t'aime Gaa-Kun.

Elle se détache de moi.

-Je croyais que tu devais signer des papiers...

J'hausse les épaules, un peu contrarié qu'elle me le rappelle.

- Tu ne veux pas qu'on s’entraîne plutôt ? Tentai-je
-Il fait nuit, me répond-elle en fronçant les sourcils.
-Demain matin alors.

Elle secoue la tête en souriant, puis baille. Devant mon air interrogatif, elle répond simplement :

-Je n'ai pas dormi depuis plusieurs jours, je suis un peu fatiguée.

Elle s'approche de nouveau de moi, et m'embrasse en me souhaitant une bonne nuit. Puis elle disparaît dans le couloir. Je me dirige tranquillement vers mon bureau. Au détour d'un couloir, je tombe sur Kankurô et Temari.

-C'est pour ça que tu es venu me voir tout à l'heure, sourit Temari
- Je ne t'aurais jamais cru capable de ça ! S'exclame Kankurô

J'hausse les épaules, un sourire aux lèvres et continue mon chemin. Je passe la nuit à remplir et signer de la paperasse et à m'occuper des affaires du village. Lorsque le soleil pointe le bout de son nez, je décide d'aller me reposer un peu avant d'affronter Gabriell.

******************

-Prêt Gaa-Kun ?
-Je n'ai pas envie de te blesser Gaby-chan.
-Ne t’inquiète pas pour moi. Je te laisse attaquer en premier, sourit-elle

Nous sommes sortis du village afin de ne pas faire de dégâts. Cela m'arrange; le terrain étant ainsi à mon avantage. Je lève un bras devant moi, du sable fond sur Gabriell. Elle l'évite en faisant un pas sur le coté. Elle compose des mudras à une telle vitesse qu'il est impossible de les suivre tous, puis s'écrie :

-Suiton : Mizu Rappa !!!

De l'eau sort de sa bouche et inonde le terrain. Je grimace, le sable mouillé est difficile à manipuler. Elle nous force à nous battre au corps-à-corps. Nous nous parons mutuellement. Nous nous retrouvons collés l'un à l'autre, et Gabriell en profite pour m'embrasser. Après plusieurs heures passées à se battre sans réussir à prendre le dessus sur l'autre, nous commençons à ressentir la fatigue. Aussi arrêtai-je le combat. De toute façon j'ai vu tout ce que je voulais voir. Nous rentrons dans le village, encore essoufflés. Alors que je rentre dans mon bureau, Kankurô déboule derrière moi.

-Alors ? Comment s'est débrouillée Gabriell ?
-Elle est forte en ninjutsu et en taijutsu, et elle a une bonne endurance.
-Vous vous êtes battus pendant près de quatre heures
-Vraiment ? Tu peux appeler Gabriell s'il te plait
-Tu la prends dans nos troupes ?
-A ton avis ?

Il sourit puis tourne les talons. Je m'installe à mon bureau en attendant. Quelqu'un toque.

-Entrez.

Gabriell passe la porte, s'incline respectueusement puis demande

-Vous m'avez demandé Gaara-sama ?
-Gabriell, soupirai-je. Effectivement, le combat que nous avons fait m'a permis de juger de tes capacités. Tu as raison, tu peux faire partie des Juunin... Aussi je suis heureux de t’accueillir dans le village en tant qu'habitante et ninja.

Son visage s'illumine, et je vois qu'elle fait un effort considérable pour ne pas me sauter au cou.

-Tu pourras récupérer ton bandeau et ta veste une fois que l'administratif sera réglé.
-Merci Gaara-sama, s'incline-t-elle.
-Ne m'appelle pas comme ça...
-Gaa-Kun !!!!!!!

Et elle me saute au cou, m'embrassant doucement.

-Merci, répète-t-elle
-Pas besoin.
-Tu m'aurais répondu la même chose si je n'avais pas réussi ? Demande-t-elle en me regardant dans les yeux.
-Non
Pourquoi ?
-Pour la sécurité du village, des autres ninjas... Et la tienne.

Je lui caresse la joue en terminant ma phrase. Elle me sourit, visiblement ravie de ma réponse. Nous réglons la paperasse, et une demi-heure après, nous nous promenons en ville, Gabriell exhibant fièrement son bandeau enroulé autour de son cou.

-Oh Gaa-Kun ! Un marchant de glace ! S'écrie-t-elle

Elle m'attrape par la manche et m'entraîne à sa suite vers le chariot. Lorsque nous nous arrêtons devant, Gabriell semble en pleine réflexions.

-Citron, pistache ou chocolat ? Demande-t-elle d'un air sérieux, les sourcils froncés
-Tu as rajouté un parfum, fais-je remarquer. Avant, il n'y avait que citron et pistache
-Tu t'en souviens ?
-Evidemment...

Elle rougit. Je lui demande d'où lui vient son goût pour le chocolat, qu'elle n'aimait pas avant. Elle me répond, rougissante encore plus, que c'est parce que c'est mon parfum préféré, et que quand elle en prenait petite, elle avait l'impression d'être avec moi. Cette habitude ne l'avait pas quittée. A mon tour de rougir. Elle se retourne vers le marchand.

- Une double citron pistache et, une double chocolat s'il vous plait.
-Tout de suite, sourit l'homme

Il nous sert, me salue respectueusement lorsqu'il me voit, refuse le paiement de Gabriell qui, au bout de cinq minutes à se battre avec lui, pose brutalement l'argent devant l'homme et m’entraîne plus loin. Nous nous asseyons, Gabriell enrage contre le marchand.

-C'est pas compliqué d'accepter l'argent que je lui dois !
-Gaby-chan, soupirai-je. Calme-toi...

Je me penche vers elle et l'embrasse doucement. Je me détache d'elle et remarque le rose qui tinte ses joues. Je pense qu'elle essaye de me le cacher car elle se concentre sur sa glace. Je fais de même. J'entends le rire de Gabriell et tourne la tête vers elle. Elle passe son doigt sur la commissure de mes lèvres. Lorsqu'elle le retire, j'y vois du chocolat.

-Ça ferait bizarre aux villageois de voir leur chef barbouillé de chocolat, me dit-elle en mettant son pouce dans sa bouche

Je souris, puis m'applique d'essuyer la pistache au coin de sa bouche, réitérant ses gestes. Elle rit et se blottit contre moi. Nous finissons nos glaces, les yeux rivés sur le ciel, ne nous soucions absolument pas de ce qui nous entoure. Il aurait pu y avoir une attaque, je ne m'en serais pas rendu compte. Gabriell se lève et me prend par la main, me forçant à me lever. Personnellement, je serais bien resté assis là avec elle dans mes bras. Je la suis néanmoins.

- Où vas-tu ?
-Je ne sais pas... Baladons nous ?

Elle ralentit son allure et passe sa main libre au creux de mon coude. Je lui pose un baiser sur le haut de la tête alors que nous continuons à avancer. Je ne sais pas où l'on va, mais on avance. Doucement. Tranquillement. Comme un couple normal. Nous marchons sans rien nous dire pendant un moment encore, jusqu'à ce que le soleil décline en vérité. Gabriell se poste devant moi, vérifiant que le soleil se trouve bien à sa droite, puis elle m'embrasse. D'un baiser empli de tendresse. Auquel je réponds. Lorsque nous nous séparons, essoufflés par ce baiser passionné bien que tendre, je la serre doucement contre moi. Je l'entends rire. Lorsque je l'interroge, c'est tout naturellement qu'elle me répond, fixant le soleil :

-J'ai toujours rêvé d'un baiser sur le sable... Au coucher de soleil... J'avais toutes les conditions... Désolée...
-Pourquoi tu t'excuses ? Murmurai-je avant de la ré-embrasser

*********4 mois plus tard***********

-Gaara, soupire Kankurô. Tu devrais...
- Tais-toi.
-Pourtant...

Je m'apprête à répliquer quand un bruit dans le couloir détourne mon attention. La porte claque contre le mur. Gabriell me fixe d'un œil noir. Elle s'approche et claque ses paumes de mains contre mon bureau.

-Gaara...

Sa voix, qu'elle tente de maîtriser, trahit son énervement.

-Oui ma chérie ?

Elle s’interrompt, la bouche entrouverte. Apparemment, elle ne s'attendait pas à ce que je l'appelle comme ça. A mon grand dam, elle se reprend assez vite.

-Explique-moi pourquoi, depuis quatre mois que je suis ninja du village, je n'ai pas eu une seule mission ?!
-Parce qu'il n'y en avait pas, réponds-je simplement
-Tu vas te prendre une claque !

Elle a au moins la gentillesse de me prévenir. Je soupire. Depuis quatre mois que nous étions ensemble, elle n'avait jamais montré la trace d'une pareille colère, je ne sais pas vraiment quoi faire... J'opte pour la vérité.

-Si je te dis que c'est pour te garder près de moi, que je n'ai pas envie que tu t'en aille hors du périmètre du village, et que quand je t'imagine plus loin je suis mort d’inquiétude, tu en penses quoi ?

Elle pose une main sur son cœur, l'autre sur sa bouche et j'entends :

-Oh non c'est trop mignon !

Mais elle ne se laisse pas attendrir plus longtemps.

-Gaara... Je suis un ninja... Tu dois m'envoyer en mission... Je t'aime, mais comprends bien que pendant que tu es dans ton bureau... Je m'ennuis un peu... Envois-moi en mission... Sinon je vais rouiller...

Je soupire en pesant le pour et le contre. Le contre est évident; elle sera trop loin trop longtemps, et si elle rentre ne serait-ce qu'avec une égratignure je m'en voudrai à vie. Le pour est un peu plus difficile à déterminer... Si elle part en mission maintenant, elle reviendra plus vite, mais elle voudra de nouveau avoir quelque chose à faire. J'ai néanmoins sous les yeux une mission qui lui convient parfaitement... Je pousse un deuxième soupir puis la regarde.

-Très bien...

Elle sourit puis écoute avec attention mes explications et mes directives. Une heure plus tard, je tente toujours de la retenir, devant la porte Est du village.

-Tu n'es pas obligé de partir maintenant tu sais
-Tu veux que je mette plus de temps à revenir ? Gaa-Kun... C'est une mission facile, ça ne me prendra pas longtemps

Elle pose une main sur ma joue et m'embrasse tendrement, sous le regard des garde de la porte, qui m'énerve singulièrement à nous fixer comme ça. Je la serre contre moins, doucement mais avec force. Au bout de quelques minutes, elle se recule de quelques pas.

-Je serai bientôt de retour, me dit-elle dans un murmure. D'ici là, pas de bêtises d'accord ?

Avant que je ne puisse faire un geste, elle tourne les talons et disparaît dans le désert. Je reste un long moment à fixer l'étendue de sable, puis finis par tourner les talons et m'enferme dans mon bureau.