Il retourna vers Sasuke et Naruto en regardant les spectateurs ahuris et tremblants d'un air arrogant et carnassier.
-C'était trop facile, se plaignit Kitsuke à ses amis.
-Rien de grave, dit Sasuke ironiquement, t'as juste risqué la brûlure au 3ème degré, et si tes mains devenaient inutilisables, t'aurais plus été capable d'être ninja.
-Au moins, toi t'as eu un adversaire à ta hauteur, rajouta Naruto, et en plus ça a arrangé ta "technique".
-Encore un mot et je t'arrache tes tripes pour te les faire bouffer, grommela Kitsuke.
-Moi aussi je t'aime, dit Naruto en souriant.
-Un mot et je t'étripe, marmonna Kitsuke.
-Mais...
-Crèève !
Et une joyeuse dispute éclata entre ces deux gamins. Kitsuke s’arrêta net.
-Il se foutrait pas un peu de moi, l'auteur par hasard ?
Mais non, mais non, t'inquiète. Tu peux continuer à l’engueuler comme le gros con que tu es.
-T'as de la chance de pas être dans cette histoire sinon ça ferait un bail que tu serais mort !
Ok, au prochain chapitre, Orochimaru arrive et il bute tout le monde.
-Quelle fin lamentable, fit Sasuke.
Bon, concentrez-vous sur la fic, bande d'idiots.
-Dès que cette fic est terminée, je t'étripe.
Ouais, bien-sûr. Allez-y, je ne suis pas là.
Après deux-trois bleus pour Naruto, tout rentra dans l'ordre. Fugaku se pencha vers son fils et lui dit quelques mots.
-Quéquiya ? demanda Kitsuke en avalant un énorme gâteau volé à Chôji.
-Mon père vous invite, toi et Naruto, à dormir chez moi demain soir.
-"Ben voyons, pensa-t-il, il a pas tardé."
-Dis-lui que nous acceptons cette généreuse invitation avec joie.
-D'accord.
Cependant aucun des trois garçons n'étaient dupes sur les intentions du père de Sasuke.
-HEIIINNN? fit Itachi, mais, père, c'est... c'est... "de l'inconscience pure !"
-Il n'y a aucun problème puisque je n'en vois aucun, répondit fermement Fugaku, c'est une bonne idée de l'inviter, et de toute façon il est ami avec Sasuke, c'est l'occasion de mieux se connaitre, non ?
-"Pour lui, ce sera plutôt l'occasion de foutre un bordel inouï chez nous", rectifia mentalement Itachi.
-Si vous le dites, père, répondit humblement Itachi, puis en pensée ; "ouais ben t'es pas prêt de le réinviter mon vieux, c'est moi qui te le dis."
Fugaku vit Kitsuke, Naruto et Sasuke venir vers lui.
-A quelle heure dois-je venir ? demanda-t-il poliment. Je ne voudrais pas arriver à un moment dérangeant.
-"Il est trop poli pour être honnête", pensèrent Sasuke, Itachi et Naruto.
-Vers 20H environ si ça ne te pose pas de problème.
-"Tous hypocrites, pensèrent Itachi et Sasuke, y en a pas un pour racheter l'autre"
-Bien, fit Kitsuke, à tout à l'heure, alors.
Et c'est là-dessus qu'ils se quittèrent. Naruto et Kitsuke partirent vers le repère de Kitsuke.
-Bon, dit Kitsuke en regardant le ciel, on devrait aller se coucher.
-T'as bien raison, je suis crevé.
-T'as rien glandé aujourd'hui, pourtant.
-Hahaha, je suis mort de rire.
La journée suivante n'eut pas d'incident notable, excepté un prof qui est allé à l'hôpital parce que lors d'une évaluation dans la cour, il avait eu l'idée (pas très brillante) de lui mettre 0/20 à cause d'une transformation. Les élèves pouvaient choisir en quoi ils devaient se transformer, et Kitsuke avait évidemment eu la bonne idée de se transformer en Kyûbi, le prof était devenu tout pâle, mais ce n’était pas tout, il avait reproduit un Kyûbi grandeur nature et cela avait rameuté la moitié des ninjas dans le village. En conséquence de quoi, Kitsuke avait dû ranger la bibliothèque, (qui n'avait pas été nettoyée depuis l'attaque du Kyûbi) tâche qu'il laissa à ses clones qui en profitèrent pour bien potasser les rouleaux de techniques, et le prof passa par la fenêtre, comme tant d'autres.
Il rentrait chez lui, accompagné de Naruto, causant de tout et de rien, puis il s'arrêta, imité par Naruto :
-Je sens un gros paquet de monde dans ma grotte.
-Moi aussi. On doit rester prudent, c'est peut-être les villageois.
-S’il y en a un ou plusieurs qui me font chier aujourd'hui, je le(s) bute(s).
-Comme tous les jours en fait, non ?
-Et alors ? dit innocemment Kitsuke en haussant les épaules.
-T'as déjà atteint ton quota de meurtres pour la journée, c'est tout.
-Ah... Ok.
Pendant ce temps, dans la grotte :
-Putain, mais il fout quoi ? marmonna une voix endormie. J'en ai marre d'attendre.
-On est arrivé depuis 5 minutes, tu sais, lui répondit un autre.
-Oui, mais...
-Je les vois arriver, les coupa une jeune fille blonde.
Quand ils arrivèrent dans la "maison" de Kitsuke, ils virent que certains camarades de leur classe étaient présents. Kitsuke ignora superbement le petit monde présent chez lui avant de s'attacher les pieds au "plafond" de sa "maison" et de se mettre à faire des abdos. Puis il demanda :
-Qu'est-ce qui me vaut l'honneur de votre présence ?
-Galère... peux-tu nous promettre que tu nous tueras pas ?
-Si vous ne fourrez pas votre nez là où il ne faut pas, oui.
-Et qu'est-ce que fourrer notre nez là ouù il faut pas pour toi ?
-Ça dépend.
-Tu peux nous l'expliquer plus précisément ?
-Non.
-Pff... On pourra jamais être tranquille .Bon, lança-t-il a l'intention de ses camarades, on part d'ici avant que...
-Meiton, lire-esprit, fit Kitsuke en plaçant sa main sur le mur de sa grotte.
Aussitôt, des ombres vinrent engloutir les élèves de l'académie.
-Qu'est-ce que tu fais ? demanda Sakura, qui commença à avoir sérieusement peur.
-Moi ? dit Kitsuke le plus naturellement du monde, je ne fais que répondre à vos questions.
-On t'en a pas posé, fit remarquer Shikamaru.
-C'est de l'anticipation, mon vieux.
-Ah. Ok.
A ce moment-là, les étudiants commencèrent à distinguer le décor ; ils étaient dans une sorte de couloir dont on pouvait apercevoir au bout une lumière noire-orangée très glauque.
-Par ici, dit Kitsuke en indiquant la source de la lumière.
Puis il commença à marcher à coté de Naruto. Shikamaru nota qu'ils semblaient vachement à l'aise dans cet endroit pourtant si glauque, il en déduisit donc qu'ils devaient bien le connaitre. Les autres académiens (mot de mon invention) étaient complètement paniqués ; ils ne comprenaient rien à ce qu'il se passait, il y a deux secondes ils étaient dans la grotte qui servait de maison à Kitsuke et maintenant ils étaient dans cet endroit sinistre. On entendit une énorme voix :
-Alors gamin, qu'est-ce que tu nous ramènes ?
-Mes camarades de classe, fit Kitsuke.
-A qui tu parles ? demanda Ino, visiblement effrayée.
-Tu vas les voir, attends un peu, dit-il en continuant à fixer la lumière.
Puis ils débouchèrent dans une grande salle : on pouvait y voir deux énormes cages avec des portes grandes ouvertes : dans l'une, on distinguait un renard tout simplement gigantesque en pleine toilette, dans l'autre cage, on pouvait voir un dragon tout aussi imposant qui, dans toute sa splendeur, était en train de bailler. Quand ils aperçurent les enfants, Kyûbi dit :
-Késaco? De la bouffe ?
Excepté Kitsuke et Naruto, tous les enfants reculèrent.
-Tu penses qu'à bouffer, alors t'arrête de déconner, sale renard dégénéré, fit Naruto.
-Je suis pas sale, je viens de faire ma toilette, protesta-t-il.
-Et ta dernière, elle remonte à quand ?
-Environ quatre mois, dit-il, pensif.
-Sans commentaire...
Xanbi soupira :
-Kyûbi, si t’arrêtais de prendre tout ce qui bouge pour de la bouffe...
Puis il se tourna vers les enfants complètement morts de peur :
-A nous, maintenant. Qu'est-ce qui vous amène ?
-J'ai pas rêvé ou t'as appelé le renard Kyûbi, demanda Sakura, toute blanche.
-"C'est dingue, pensa-t-il, la dernière personne blanche à ce point que j'ai rencontrée s’appelait Orochimaru".
-C'est parce que c'est son nom que je l'ai appelé comme ca.
-Il est mort, fit remarquer Shikamaru, nullement impressionné.
-Il est censé être mort, nuance, fit Xanbi. En tout cas, c'est apparemment ce que vos vieux vous ont dit.
-Tu mens, fit Sakura, tu ne peux que mentir.
-Dans ce cas, répondit Xanbi en se baissant vers elle de manière à ce qu'elle ait son œil juste en face d'elle, pourquoi les adultes tentent toujours de leur faire du mal ? Hein ? Pourquoi, d’après toi ?
-Ben...
-Enfin passons, dit Xanbi en se relevant. Tu n'as pas l'air d'avoir peur, toi, fit-il en désignant Shikamaru.
-Ben, en fait, je pensais que Kyûbi ressemblerait à un monstre sanguinaire, pas à une grosse peluche orange.
Et un Kyuubi hors service, un !
-C'est vrai qu'en regardant de plus près, ajouta Sakura, il ressemble effectivement à une peluche orange. Une grosse, c'est sûr.
Xanbi était à la limite du fou rire. En attendant, Kyuubi venait de tomber K.O. encore plus profondément.
-Eh, dit Chôji, moi j'ai une peluche qui te ressemble, en plus elle a 9 queues, dit-il à l'intention de Kyuubi.
-C'est vrai ? demanda Ino.
-Ta peluche, elle bouge pas, elle a pas ce format, elle fonctionne avec des piles et elle sait dire que "Feunard ! Feunard", répondit Shikamaru.
-Ah oui, c'est vrai, fit Chôji avant d’ajouter ; j'ai plus de chips.
C'en était trop pour ce pauvre Xanbi qui explosa de rire et il tomba sur le dos, le corps agité de soubresauts nerveux :
-Je vous jure, fit-il toujours hilare, traiter Kyûbi de peluche géante, il a du mal le prendre le pauvre, et il pointa du bout du museau le malheureux renard toujours inconscient. Mais gamin, dis-moi, tu n'as pas amené ces gosses ici pour des prunes, non ?
-Ils ont deux trois questions à poser et j'ai pensé que vous seriez les plus indiqués pour y répondre.
-La barbe, fit Kyûbi qui se relevait péniblement, étant visiblement sorti de son coma de choc. J'ai pas envie de vous dire ça, moi.
-Espèce de feignasse, soupira Xanbi, ramenez-vous, je vais y répondre.
Une heure plus tard...
-Et voila, fit Xanbi, on est bien d'accord ? Sur ce qu'on a convenu ?
-Bien-sûr, répondirent-ils en cœur.
-Alors Kyûbi, dit Kitsuke, rassuré ?
-Ouais mais j'y aurais jamais pensé en tout cas, bailla-t-il, enfin on va bien se marrer.
-On remplit notre part du contrat, et vous vous remplissez la votre, d’accord ? Demanda pour la énième fois Sakura.
-Tu commences à faire chier avec cette question, répondit Kyûbi en se curant l'oreille, de toute façon vous pourrez pas le remplir si nous on le fait pas. Bon, ajouta-t-il, il est temps de rentrer chez vous, vos parents vont s'inquiéter.
-Ok, fit Shikamaru, à plus.
-De même, répondirent leurs hôtes.
Une fois tous partis, Kitsuke dit :
-Habille-toi, on va chez les Uchiwa.
-D'accord, répondit Naruto, c'est parti !
-(goutte) T’emballe pas trop, pauvre baka.
-Tu sais ce qu'il te dit, le baka ?
-Non, je ne sais pas, il renifla avant de d'ajouter, les sourcils froncés ; va aussi prendre une douche, tu sens aussi bon que ce renard de malheur.
-Je t'emmerde, sale connard, voila ce qu'il te dit le baka.
-N'empêche que tu dois prendre une douche.
-Ouais, bon attends, grommela-t-il, je vais la prendre, ta foutue douche.
Sur ce, il partit en pestant contre Kitsuke.
20 minutes plus tard, ils sortirent de la grotte.
-C'est pas trop tôt, on a failli être en retard, ne cessait de se plaindre Kitsuke.
-Tu pourrais pas te la fermer ? rétorqua Naruto, t'es lourd avec ca.
-Non, je n’arrêterais pas et...Qui va là ?
Itachi et Sasuke arrivaient vers nos deux Jinchuuriki. Itachi demanda, l'air sévère :
-Vous avez pratiquement une demi-heure de retard, qu'est-ce qui s'est passé ?
-Hein ? fit Kitsuke, incrédule, on n'est pas en retard.
-D'après père, si, rétorqua Sasuke.
-Mais c'est pas poss... Ah j'ai compris.
-T'as compris quoi, demanda Naruto.
-Est-ce qu'il connait le décalage horaire, ton vieux ? dit Kitsuke, blasé.
Itachi et Sasuke se regardèrent, confus, puis Itachi demanda :
-C'est aujourd'hui ?
-Un peu, que c'est aujourd'hui, pauvre tâche, fit kitsuke en faisant un reniflement dégouté.
-Calme-toi, l'erreur est humaine, répondit Itachi.
-Pas pour les génies, surtout en mission, grommela-t-il.
-T'es toujours aussi facile à vivre ?
-J'espère que mon père tiendra le choc, murmura Sasuke.
-Pas moi, répondit Kitsuke en murmurant encore plus bas.
-Tu as dit quelque chose, Kitsuke ? demanda Itachi.
-Non, non, fit-il avec un grand sourire.
-Ah bon, puis en pensée, "sale menteur."
-Moi aussi, je t'aime, Itachi.
-Ouais, ben pas moi.
-Quelle froideur... T'es bien.... Hein ?
Ils venaient de repérer une présence. Bizarrement, celle-ci était familière à Kitsuke. Au moment où le ninja passait, Itachi lui ordonna :
-Identifie-toi !
Comme il ne l'écoutait toujours pas, Itachi lui signala sa présence par une boule de feu suprême. La lumière produite par la boule de feu révéla que le ninja était... Mizuki ! Itachi repéra tout de suite le gros rouleau sur son dos comme le rouleau des techniques interdites. Kitsuke, comme s'il avait lu dans ses pensées, regarda le rouleau avec intérêt. Puis Itachi lui demanda :
-Que fais-tu avec le rouleau des techniques interdites ?
-... J'ai pas de chance aujourd'hui...
-C'est bien ce que je pensais... En ma qualité de...
-Meiton, dôme ténébreux.
-Attends..., fut tout ce que put dire Itachi avant que le dôme se referme sur Kitsuke et Naruto.
-Et qu'est-ce qu'on fait maintenant ? demanda Sasuke. On ne peut qu'attendre, non ?
-Exact, soupira-t-il.
-Tu t'inquiètes pas pour eux ?
-Ça ira, tu verras, puis en pensée ; "Je m'inquiète surtout pour l'état de Mizuki, bien que j'en ai rien à cirer de ce qui peut lui arrivé. Je m'inquiète pas non plus pour l'état du rouleau mais, j'ai surtout peur qu'ils soit tentés de regarder à l'intérieur."
Un quart d'heure plus tard, le dôme se dissipa, Naruto et Kitsuke n'avaient pas une égratignure mais quand Itachi posa son regard sur Mizuki, il se dit :
-"Je suis pas sûr de vouloir savoir ce qu'ils lui ont fait."
Et il demanda quand même après avoir mis le parchemin dans un parchemin et leur avoir dit qu'il s'en occupait, les sourcils froncés :
-C'est quoi, "ça"? demanda-t-il en pointant le cadavre de Mizuki.
-C'est -le cadavre de- Mizuki, répondit Kitsuke en baillant.
-Je vois ça mais t'étais obligé de l'arranger à ce point ? Puis : "mais il en a rien a foutre de ce que je dis, ma parole."
-Il avait déserté, et la punition pour les déserteurs, c'est la mort, non ?
-Euh, oui mais...
-Bon, on y va oui ou merde ? Ton père doit être furax, il regarda ensuite le ciel puis ajouta : on est pile à l'heure.
-C'est parti, dit Sasuke.
Ils marchèrent tranquillement, discutant de tout et de rien, pour arriver face au domaine des Uchiwa et à un Fugaku à l'air passablement énervé.
Pas grand-chose à dire ni à demander, si ce n'est des coms!