Six sept mois de validation pour le dernier chapitre, record battu ! Bon, j'ai encore quelques chapitres sous la main, donc je vous le mets rapidement... Enjoy !
Le sandaime, toujours en fumant sa pipe, et son autre main, comme à son habitude, dans son dos, écarquilla très légèrement les yeux quand il vit le motif sur les yeux de Kitsuke. Les yeux habituellement jaunes de l’hôte étaient fendus en croix verticale et horizontale, et arboraient une couleur verte. C’est donc Xanbi qui est aux commandes…
-Excuse-moi, reprit le troisième Hokage, pourquoi avoir fait cela, Xanbi ?
Les villageois, eux, à l’entente de ce nom, qui, il fallait bien l’avouer, n’était pas vraiment populaire, hoquetèrent de stupeur. Les plus jeunes se penchèrent, partagés entre la peur que leur avait inspirée leurs parents à rendre ce nom aussi haïssable que la peste, et la fascination de la proximité d’un démon à queue, bien que celui-ci ne s’exprimait que par le corps de son hôte.
-Tain, z’avez vieillis, je trouve. Mais je reconnais encore quelques tronches. Dommage d’ailleurs, répondit Xanbi en se curant l’oreille droite avec le petit doigt de la main droite.
-Tu pourrais au moins répondre à une question, quand on t’en pose, répondit Danzo, d’un ton dur.
Xanbi tourna extrêmement lentement son regard vers celui qui venait de parler, et demanda d’un ton blasé :
-C’est quoi cette blague ?
-Hein ? répondit son interlocuteur en fronçant les sourcils.
-Les insectes, pardon, que dis-je, les nuisibles ont vraiment la peau dure… J’en reviens pas, tout de même. T’as toujours pas clamsé, depuis le temps ?
-Konoha a besoin de moi, répondit-il simplement.
-Dis plutôt que tu veux le titre d’Hokage, ça sera plus rapide. D’ailleurs, t’es toujours à lécher le cul du Damyio pour ça ?
-Tu… peux répéter, sale parasite ?
-C’est clair que tu t’y connais de parasites. Enfin c’est normal d’être calé sur ce que l’on est. Mais au final, c’est pas si mal que tu sois encore en vie. Comme ça, je vais pouvoir te le dire ce message avant que tu passe l’arme à gauche.
-Et de qui est ce message ? fit Danzo, légèrement surpris.
-De Shenta, répondit simplement Xanbi, provoquant un raidissement de la part de ce dernier. Il rajouta, avec un sourire malicieux ; le voila : « Danzo, toi, les autres connards et enculés qui ont été là, qui sont responsable de l’état dans lequel je me trouve aujourd’hui, si vous ne recevez pas ce message avant de crever, car il faut le dire, certains sont pas loin de l’infarctus… Sachez que, tous autant que vous êtes, je vous attends en enfer, les raclures !
PS : Danzo, c’est quand que t’avoueras avoir sucé le Damyio ? »
-Une lettre de menace ? fulmina Danzo tandis que Hiruzen fronçait les sourcils à l’entente de ce message.
-Ouais. Et sache que si j’avais eu ma forme originelle, y aurait longtemps que je t’aurais balancé une bijudama à la gueule. Tiens-le toi pour dit.
Puis Xanbi fit jouer des muscles de son hôte en quelques étirements, les faisant craquer dans un son absolument horrible. Il attrapa quelques corps, et les envoya à droite, à gauche, un peu aléatoirement. Puis, sentant leur regard interrogateur, il soupira avant de dire :
-Archi simple… Kitsuke, comme d’habitude, avait juste pété un cable. Et donc, avait tout massacré autour de lui. Sauf qu’à un moment, en plein dans son délire -alors que j’avais sorti le pop corn, c’est dire ! – il a dit qu’il avait envie de pieuter, et il m’a laissé les commandes en me disant de continuer. Puis vous êtes arrivés. Fin bon, là je vois plus de raison de continuer, sauf si les habitants de ce village ont quelques envies quand à cela, bien sur. Ah, et aussi… gardez bien en tête les choses suivantes : je ne vous dois rien, je n’ai pas à vous filer d’explications sur quoi que ce soit, que ce soit sur mon comportement ou autre, estimez-vous déjà heureux de pouvoir taper la discute avec moi sans que, comme n’importe quel autre de mes congénères l’aurait fait, je vous saute dessus pour vous égorger. Et c’est encore plus vrai du fait qu’il y en a parmi vous que je buterai volontiers…
-Et tu crois que nous allons accepter cela ? demanda Homura.
-Sérieux, vous êtes lourds, les vioques… Je suis certes dans le corps d’un hôte, mais je suis un biju avant tout, merci de ne pas l’oublier… Gamins.
La dernière phrase, bien que prononcée sur un ton léger, claqua comme un coup de fouet. Xanbi soupira en voyant qu’ils allaient de nouveau l’ouvrir. Il tendit les bras de chaque côté du corps de son hôte, paumes ouvertes vers le ciel et doigts tendus, il rejeta la tête en arrière. Un cercle noir se dessina à ses pieds, avant de devenir une sphère qui engloba le biju. Sphère qui tournait rapidement sur elle-même, comme pourvu d’un courant invisible et intangible. Puis, sans crier gare, cette dernière s’agrandit brutalement, enveloppant une large surface, laissant les villageois qui n’avaient pas étés happés perplexe et effrayés. L’un d’eux mit sa main dans la sphère. Quand il l’enleva, il constata en hurlant qu’il manquait tout le bout de son bras qu’il avait immergé.
A l’intérieur de cette sphère, on voyait presque aussi bien que l’extérieur, il faisait juste légèrement plus sombre qu’a l’extérieur. Chose normale si on considérait que le ciel, lumineux il y a juste un instant, était désormais noir, et des motifs aléatoires dans la nuance de teinte de la couleur se promenait un peu partout sur la partie visible de la sphère. Tout était là… sauf Xanbi. Chose qui fit que les conseillers, Danzo et Hiruzen se mirent immédiatement sur leurs gardes. Les villageois, eux, à genoux pour la plupart, se tenaient la tête dans une veine tentative de protection. L’ambiance était… étouffante, c’est le mot. Pas un bruit. Pas un mouvement. Pas le moindre souffle de vent. Une chaleur anormalement infernale… Où étaient-ils tombés ? Ils devaient se concentrer, c’est que pensait le Sarutobi. Comme l’avait dit Xanbi précédemment, il avait beau être scellé dans un hôte, il restait avant tout un démon à queue. Et c’était bien ce qui faisait que cet endroit était probablement dangereux.
Certains habitants du village –non ninja- se relevèrent, et regardèrent, perdus, et à demi effrayés, l’endroit dans lequel ils se trouvaient. Il s’agissait d’un endroit qu’ils connaissaient parfaitement, mais pourtant, dans cette situation, la dernière des choses qu’ils avaient envie de faire, c’est justement d’y rester. Ou était l’arnaque… ? Le temps passait, et pourtant il ne se passait rien. Et bien évidemment, aucune trace de Xanbi/Kitsuke, ou autre. Puis, on entendit une voix, tellement austère et faible qu’elle semblait sortir d’un autre monde :
-Ninja, habitants de Konoha… Vous… qui vous targuez… De la volonté du feu… Et de… la solidarité… Soyez prêts… à douter…
Toutes les personnes ici présentes se crispèrent, légèrement, ou davantage, en fonction de l’individu. Danzo commençait à perdre patience. Il était évident que le démon à queue voulait jouer avec leurs nerfs, mais il n’avait ni le temps ni l’envie pour ce genre de jeu. Sauf qu’a un moment, il tiqua, et releva la tête. Des sortes de stalactites commençaient à se former au-dessus de leur tête, sur le sommet intérieur de la partie visible de la sphère. Que cherchait à faire ce dragon de malheur, au juste ? Hiruzen, Homura, Koharu et Danzo regardèrent les pics se former de plus en plus, avant de finalement se détacher, et de foncer vers chaque personne présente. Danzo fronça les sourcils. Il se fout d’eux, ou quoi ? Il fit quelques signes, et inspira longuement, avant de souffler en disant :
-Futon : Onde de vide !
Les projectiles arrivant vers eux furent littéralement découpés. Puis il tonna, donnant un coup avec sa cane sur le sol :
-Bon alors, dragon de malheur, tu as fini de jouer ? Tu as si peur de te montrer, espèce de lâche ?
Seul le silence lui répondit. Il commençait à perdre vraiment patience, mais réussit tout de même à se ressaisir, grâce, en grande partie, au fait que les habitants du village le regardait, ninjas comme non-ninjas. Il se devait de faire bonne impression. Ce vieux croulant de Sarutobi n’allait pas tarder à mourir –du moins l’espérait-il- et il se devait d’avoir un maximum de popularité et de personnes à son côté à ce moment-là. Et bien sur, c’était encore la faute à la politique de ce sénile, si ils se retrouvaient aujourd’hui dans cette position. Il fallait vraiment faire quelque chose pour changer ça. D’abord Orochimaru... Ça sera quoi après ? Bon après, il est vrai que, à condition d’avoir quelque chose d’intéressant à ses yeux quand on le rencontre, il est peut-être tout à fait commode, mais ça c’est encore autre chose…
-Tu veux me voir, Shimura ? fit la voix. Comme tu veux…
Une goutte se détacha du sommet de la sphère, pour s’arrêter au milieu, sur une sphère de quelques centimètres de diamètres. Tout le monde plissa les yeux, perplexes. Puis il y eut une étincelle rouge qui s’en dégagea. Puis une seconde. Puis il y en eut de plus en plus. Et à un moment donné, ils ne sauraient dire combien de temps après –une seconde, ou une éternité, ils n’en avaient aucune idée- la sphère se déroula, et forma un dragon de couleur noire semi-transparent de chakra qui se dirigea vers eux. Hiruzen continua tranquillement à fumer sa pipe, tout en observant attentivement ce qu’il supposait être une technique littéralement descendre du ciel. Oui… C’est bien du chakra ténébreux, pas de doute sur ce fait… Il s’avançait plutôt lentement. Puis, au ras du sol, tandis que les habitants, ninjas comme ceux qui ne l’étaient pas faisaient tout leur possible pour l’éviter, il burfiqua vers les quatre ninjas anciens rapidement. Homura, Danzo, et Koharu se mirent sur leurs gardes, prêts à esquiver, tandis que le Sarutobi continuait de tranquillement fumer sa pipe en regardant le dragon foncer vers eux. Comme ce dernier le supposait, il passa à côté de ce dernier sans même lui prêter attention pour foncer vers les autres, et en particulier vers Danzo. Qui fit quelques mudras avant d’inspirer et de faire :
-Futon, les sphères de vide !
La technique atteint son but, et toucha de plein fouet le dragon qui fut troué de part en part… avant de se reconstituer comme si de rien n’était. Il fronça les sourcils tandis que la voix se fit de nouveau entendre :
-Allons, allons, Danzo… Tu serais définitivement devenu sénile pour attaquer sur son plan physique quelque chose d’intangible ?
-Je constate que ce chakra a toujours des propriétés aussi pénibles, grommela Danzo. Puis il rajouta, avec une pointe de sarcasme : et je peux savoir pourquoi tu fais autant de favoritisme ?
-Ben parce que je l’aime bien, quelle question. C’est le principe du favoritisme, crétin.
Voyant que sa technique n’avait pas vraiment fonctionné, Danzo se contenta de faire un sunshin pour esquiver la technique, qui, en se retournant vers lui, passa comme si de rien n’était à travers un villageois, au milieu d’un groupe.
-Alors voyons voir comment vous allez réagir…
Le villageois commença par ressentir une légère sensation de démangeaison, sous les yeux méfiants des autres habitants. Puis son corps commença à émettre une sorte de fumée épaisse, celle propre au chakra ténébreux. Et enfin, il tomba à terre, tandis que sa peau commençait à littéralement flétrir et prendre une teinte verdâtre. Rapidement, les autres villageois s’écartèrent en se pinçant le nez. Un des deux conseillers, que Xanbi avait un mal fou à discerner, prit la parole :
-Eh bien, Xanbi no Saiken, ça t’amuse tant que ça de tuer et faire pourrir les gens ?
-Huhu… J’ai l’impression que tu as mal regardé… Certes, ma technique l’a mis dans un état de décomposition avancé, cependant il me semble que tu as omis un détail…
Tout le monde se retourna en un seul geste pour comprendre de quoi parlait Xanbi. Et ils virent que le présumé cadavre tentait de difficilement lever la main vers ses camarades qui, pour la plupart, semblaient horrifiés ou étaient trop occupés à rendre leur déjeuner pour l’être. Le sandaime fronça les sourcils. Quelle technique abominable…
-On va pas se leurrer, les No Ryuu ont toujours fait preuve de nettement plus de cruauté que moi. Mais c’est toujours un plaisir d’utiliser leurs techniques. Après tout, nos chakras sont identiques. Et leur sadisme est pratiquement inhumain, c’est vrai. La technique que vous venez de voir a été inventée par un très ancien membre du clan, Kentaro no Ryuu. Et elle se nomme la décadence cellulaire. Avouez que le nom va parfaitement bien avec la technique.
-On s’en fout de ton cours d’histoire, grommela Danzo. Montre-toi, espèce de lâche !
-Oh lala, notre petit Danzo prend ses grands airs de tyran et monte sur ses grands chevaux, je crève de trouille ! se moqua Xanbi. M’enfin, si tu tiens tant que ça à me voir, ça peut s’arranger…
Bien que le dictateur en herbe ne le remarqua pas, une ombre commença à se former derrière celle de Danzo pour s’élever en « trois dimension » et former ce qui était le corps de Kitsuke, avec, bien évidemment, le biju aux commandes, comme l’attestaient la couleur et la forme de ses pupilles. Danzo se retourna, et en balançant une salve de kunai, il fit un retrait d’une bonne dizaine de mètres. Xanbi, lui, lui fit un sourire narquois. Agacé, le destinataire de la raillerie muette du démon à queue lui envoya une bonne technique futon, que Xanbi regarda arriver sur lui, l’air ennuyé, et perplexe, haussant simplement un sourcil avant de l’absorber avec sa main gauche, puis de bêtement la lui renvoyer.
-Cette technique, si c’en est une, est relativement problématique… grommela Danzo.
-Plutôt pratique, rectifia Xanbi dans un sourire. Cette technique a demandé du travail de recherche sur plusieurs générations, tu sais…
-Au risque de me répéter, je me fous de tes cours d’histoires !
-J’aurais bien envie de dire que je me fous de ta sale gueule, mais vu que je veux te l’exploser, ce ne serait pas exact. Ceci dit, on pourrait…
Xanbi stoppa sa phrase et se retourna quand une personne sauta sur lui pour l’agresser avec ses points. Un civil… ? Non, se dit Xanbi en faisant un pas de côté pour esquiver son coup. Son jeu de jambe suggère plutôt que c’est un ninja habillé en civil… Xanbi darda un regard noir sur Danzo. Ce fumier allait plutôt loin, tout de même. Et bien évidemment, cela supposait que si il prenait autant de précaution, c’est qu’il avait quelque chose à cacher… Il faudra le tenir à l’œil, dans un avenir plus ou moins proche… Un sourire cruel se dessina sur le visage enfantin du biju, toujours dans le corps de son hôte. Manifestement, le gamin avait un peu grandi… Sans prévenir, Xanbi utilisa un sunshin, et se retrouva derrière le pseudo civil, auquel il tordit le bras de sa main droite pour qu’il se retourne, et lui agrippa la bouche avec la main gauche. En voyant cette scène, qui n’avait pas duré plus de quelques secondes, Danzo jura intérieurement. C’est vrai que cette feignasse de dragon était un démon à queue, et la piqure de rappel avait été particulièrement violente…
Le Biju regarda le ninja d’un air mi-ennuyé, mi-blasé. Puis il attendit quelques secondes avant de finalement ouvrir la bouche, pour dire :
-Affinité de la terre ? Tssk, on en a déjà assez comme ça, mais bon, c’est toujours ça de pris.
Une légère lueur noire se fit voir sur la main gauche de Xanbi, puis ses pieds commencèrent à se décoller du sol, emmenant le ninja aux ordres de Danzo avec lui dans les airs. D’ailleurs, ce dernier essayait, en vain, avec ses deux mains, d’ôter celle du biju, qui était sur sa bouche. Ce dernier fit un rictus, puis au bout de quelques secondes, on put observer que ses mains se relâchèrent, et tombèrent le long de son corps inerte. Puis on vit la peau de la victime se flétrir, comme si elle se desséchait, avant qu’elle ne commence à purement se désintégrer progressivement, laissant voir l’os, et avec un temps de décalage, que l’os se désintègre également. Une fois qu’il ne resta plus trace du ninja, les pieds de Xanbi revinrent toucher le sol, et il releva la tête dans un sourire cruel.
-Considère ceci comme un avertissement, fit le démon à queue. J’aurais bien aimé dire que j’espère que tu nous foutras la paix, mais je sais pertinemment que ta soif de pouvoir et de puissance est beaucoup trop grande pour cela. Il me semble l’avoir déjà dit, mais n’oubliez que ce n’est pas parce que je ne me manifeste pas que je ne vous regarde pas. Et faites attention si vous tenez à ce que je ne m’occupe pas de votre cas, termina-t-il en retroussant ses babines, dévoilant ce qui avait plus l’allure de crocs que de dents.
Sans lui laisser le temps de répondre, Xanbi tendit sa main, paume ouvert, avant de la refermer d’un coup sec. Tout le monde afficha un air perplexe, jusqu’à que le concerné lève un doigt vers le ciel, où l’on pouvait voir la sphère disparaître progressivement, jusqu’à devenir totalement inexistante. Puis il se craqua les doigts, le cou et autres parties de son corps, avant de disparaître à l’aide d’un sunshin, laissant à peu près la quasi-totalité des personnes présentes totalement hébétées.
-Heu… Vous avez compris ce qu’il vient de se passer, là ? demanda un villageois.
Dans la salle où était le corps scellé de Xanbi, dans l’esprit de Kitsuke, ce dernier dormait tranquillement lové contre le ventre de son démon, et une des queues de ce dernier faisait office de couverture. Le démon en question avait également les yeux fermés, mais sa respiration était nettement plus lente que celle de son hôte. Au bout d’un temps, quelques secondes ou des heures, dans cet endroit, personne n’aurait pu le dire, Xanbi ouvrit les yeux. Puis il les baissa sur l’enfant qui lui servait de réceptacle, et il fit un léger mouvement du ventre pour le réveiller, chose qui arriva après quelques secondes. Ce dernier se dégagea lentement de sa « couverture », puis regarda son démon d’un air endormi avant de simplement dire :
- Qu’est-ce qu’il y a ?
-J’ai fini d’utiliser ton corps, répondit Xanbi. Je t’expliquerai un peu plus tard ce qu’il s’est passé exactement. Là tu es à la maison, sur le lit. Tu peux te réveiller quand tu veux.
-Bon ben je vais le faire maintenant, alors. D’ailleurs…, commença-t-il avant de se stopper et de froncer les sourcils.
-Il y a un souci ?
-Je vois que tu as refait le stock de Doton, fit Kitsuke dans un rictus. Mais avant tout… T’as fait quelque chose à ma main gauche ?
-Ah, ça… Ouais, on va dire que j’ai amélioré le pouvoir d’absorption. En fait, continua-t-il devant le regard perplexe de son interlocuteur, désormais, quand tu veux refaire tes réserves sur une affinité, ou que tu veux l’ajouter –si c’est une nouvelle- à la corruption élémentaire, tu n’as plus besoin de mordre la personne concerné comme tu l’avais fait avec Takami Hyuga. Il te suffira juste de faire entrer ta main où se trouve le symbole en contact épidermique avec la peau de ton adversaire. Cependant, cette technique est encore imparfaite. Pourquoi ? Tout simplement parce que le processus désintègre totalement le sujet.
-Je vois pas en quoi c’est une mauvaise chose…, répondit Kitsuke d’un air perplexe.
-Ben imagine que tu veuille l’affinité d’un pote à toi, mais que tu veuille pas le désintégrer, ou encore de ta copine –a supposer que t’en ai une un jour, bien sur-, tu fais quoi ?
-T’es hyper tordu comme démon, Xanbi… Ben je bouffe avec mes dents, comme je l’ai fait avec Takami.
-Hyper glamour…
-Osef du glamour. Je veux de l’efficace.
-Ouais, ouais, si tu veux…
Kitsuke soupira, ferma les yeux, et les rouvrit dans sa chambre. Il savait que si il avait continué sa parlotte avec Xanbi, ils n’auraient pas fini la discussion avant la nuit, au mieux… D’ailleurs, le démon à queue le savait également plus que probablement. Enfin… Il passa sa maison en revue d’un œil lent, ou plutôt son appartement souterrain, car c’est à cela que ça s’apparentait davantage. Là, il y avait les bocaux avec divers organes… Ici, la peinture rouge du sang des personnes qu’il avait tué deux jours après la fête du 10 octobre d’il y a deux ans… Ah, par ici. Il s’avança encore un peu, et descendit un escalier creusé dans la roche, pour finalement déboucher sur une pièce qui ressemblait à une espèce de laboratoire. Des fluides de différentes couleurs circulaient dans les éprouvettes, des fioles plus ou moins vides traînaient un peu en vrac sur une table, à côté d’une paperasse plutôt compliquée quand à des expériences. Mais ce n’était pas pour ça qu’était venu Kitsuke. Il s’avança directement vers divers éprouvettes rangées soigneusement. Il en saisit une, presque pleine, où l’on pouvait voir un liquide de couleur orange avec des motifs aléatoires d’une couleur orange très légèrement plus prononcée qui oscillait et changeait de forme –de motif- en permanence. Kitsuke la mit à hauteur de son visage, et la regarda, un grand sourire fendu sur ses lèvres. Puis un ricanement sortit de sa bouche. Puis un autre. Et un autre. Et encore un autre. Puis il éclata d’un rire mauvais, qui dura quelques minutes, puis il se calma. Son regard était encore plus mauvais que d’habitude, et le sourire arrivant jusqu’aux oreilles de ce dernier n’arrangeait en rien l’impression de folie qu’il dégageait.
-Hôpital de Konoha, j’arrive, ricana Kitsuke.
Bon, eh bien, comme d'habitude, je vous invite à commenter, que ce soit pour me faire part de votre impression du chapitre, de la fiction en général, si vous avez des questions à me poser ou bien des suggestions à faire, chose à laquelle je répondrai. A la prochaine pour le chapitre 11 !