La lumière froide et aveuglante de l'hôpital lui faisait tourner la tête. De tous les côtés, les gens passaient à côté d'elle, ne la regardaient pas, ne la voyaient pas. Certains avaient de belles blouses blanches, mais elles étaient tachées de sang. On rapportait les décès, sans états d'âmes. "C'est la vie", lui avait sèchement répondu Sakura, quand Will lui avait fait part de son malaise devant tant d'indifférence. Elle s'était tue, ne voulant pas se disputer avec la jeune médecin, bien que celle-ci ne lui témoignait aucune considération et qui parfois ne la respectait pas.
Sa quatrième journée à l'hôpital se présentait plutôt mal, Sakura lui avait dit sur un ton méprisant "Aujourd'hui, j'espère que tu as préparé une triple ration de mouchoirs, parce-que tu vas voir des choses que peu d'elfes peuvent se vanter d'avoir vu". Will prit mal cette remarque, Sakura pensait sans doute que les elfes n'étaient jamais malades. C'est vrai que c'était rare, mais pas impossible. Quant à mourir, elle n'avait côtoyé de près qu'un elfe étant décédé, le père de Zelda. Sa mort avait alors mis tout Shitenshi et tout le monde elfe dans un tel état qu'elle avait ensuite eu une peur profonde pour ce mal que l'on ne peut soigner.
Ça n'allait pas s'arranger.
Étage numéro 3, chambre 315. Du personnel médical se pressait autour du lit. Dans ce lit, un enfant au teint de cire, qui semblait avoir perdu connaissance. Une fois de trop. Will tremblait de tous ses membres sans pouvoir s'arrêter. Elle voulait aider les médecins, et ne pouvait pas parler à Sakura, qui l'avait laissé pour une pause café.
L'enfant n'avait même pas dix ans. Il avait été victime de méningites et son état s'était fortement détérioré. Le médecins tentaient de le réanimer, mais rien semblait pouvoir le sortir de ce sommeil forcé. Ces yeux restaient clos. Puis un bruit. Un long bruit, continu et plus déchirant que n'importe quel cri. C'était plus que ce que la jeune fille pouvait supporter, elle ouvrit brusquement la porte, et marchait à travers le couloir gris. Elle n'entendait pas les plaintes des blessés ou les pleurs des nouveaux-nés. Elle se dirigea droit vers la sortie, sans respirer, ni se retourner. Une fois dehors, elle se mit à pleurer, de fatigue et de tristesse de n'avoir rien pu faire pour sauver cet enfant.
Elle en voulait à Sakura de l'avoir laissé seul face à cet fatalité. Elle rentrait chez elle, secouée de sanglots et le cœur lourd. Il n'y avait personne, elle se sentit plus seule que jamais. "Si seulement Zelda était là", soupirait-elle..
Elle lui manquait terriblement, et elle avait peur que quelque chose de grave puisse lui arriver. Mariko était un ange, mais Zelda était sa sœur de cœur, c'était si différent. En plus Kazumi et elle étaient fâchés depuis qu'ils s'étaient disputés la veille. A cette pensée, Will pleura de plus belle. Elle s'était bien faite avoir sur ce coup-là, en pensant qu'il l'attendrait sans chercher à voir d'autres filles. Une fois encore, elle se mit à détester Sakura. Elle n'avait jamais ressentit un tel sentiment envers quelqu'un, et ne comprenait pas bien pourquoi Sakura s'évertuait à lui pourrir autant la vie.
Elle ruminait ces sombres pensées quand on sonna à la porte. Elle alla ouvrir la porte, trainant les pieds et essuyant tant bien que mal ses larmes. "C'est sans doute Sakura", pensa-t-elle.
"-Oh... Hinata c'est toi !
-Bonjour Will, dit doucement cette dernière, Mais.. Qu'est-ce qu'il t'arrive ? Pourquoi pleures-tu ?
-Rentre s'il-te-plaît, je vais t'expliquer, mais je ne peux pas te laisser sur le palier ! "
Après que les filles soient entrées, Will indiqua le canapé à Hinata et alla se servir un verre d'eau. Elle revint avec une pâtisserie préparée par Mariko la veille, et la donna à Hinata. Elle but une gorgée lentement, et raconta à Hinata la scène de la chambre 315. Quand elle eut fini, elle se remit à pleurer, tant la douleur était vive. Hinta se rapprocha d'elle et lui prit amicalement la main. Avoir quelqu'un sur qui compter près d'elle était très important pour Will, et peu à peu elle se calma et reprit ses esprits.
"-Excuse-moi de t'avoir mêlé à tout ça Hinata, ce n'est pas très gai comme sujet,
-C'est rien ! C'est bien que tu m'en ais parlé, ça te permet de vider ton cœur et de te concentrer sur l'essentiel. Sakura ne s'est pas bien comportée, j'aimerais lui dire, mais je suis trop faible contre elle.
-Je ne te demande pas ça, loin de là ! , s'exclama Will, dont le doux caractère avait refait surface et qui ne supportait pas d'attirer des ennuis aux autres.
-Bien... Écoute, si tu veux te changer les idées, on peut aller au salon de thé, ils ont des gâteaux à tomber, et celui-ci m'a ouvert l'appétit !
-Je te suis ! "
Les deux filles se rendirent donc au salon de thé Midori. Son nom était du à la couleur verte qui recouvrait tout l'intérieur du salon, et se déclinait en mille et une teinte. Après s'être assise et avoir commandé des boissons et des viennoiseries, elles commencèrent une nouvelle discussion.
"-Tu sais Will, tu ne te sens pas bien en travaillant à l’hôpital, je connais un endroit qui te conviendrait mieux
-Oh ?, et qu'est-ce que c'est ?
-Hé bien, il y a la soupe populaire du soir, pour aider les sans-abris, et le jour tu peux travailler à l'orphelinat ou aux refuges pour sans-abris. C'est moins médical, mais tu continues à aider les gens, et il n'y aura pas de morts.
-Mais oui ! Tu as complétement raison ; tu sais quoi ? Dès que l'on sera sorti, je me rendrai chez l'Hokage pour lui en parler. Je pourrai toujours aller à l'hôpital, mais j'y passerai moins de temps !
-J’espère qu'elle acceptera, ça sera plus agréable pour toi, j'en suis sûre !
-Merci Hinata, tu vaux de l'or ! "
La jeune fille rougit et remercia Will du bout des lèvres. Cela fit sourire Will qui, pour fêter ça, recommanda une corbeille de gâteaux. Peut-être que ça allait pas être si mal de passer un mois à Konoha. Et en plus Zelda reviendrait bientôt et elle pourrait passer des soires rien que toutes les deux.
"-Il y a deux jours, commença Will, un homme est arrivé à l'hôpital le bras sectionné. Les infirmières disaient qu'il venait d'un lieu nommé "HoeTow", et disaient à qui veut l'entendre qu'elles n'y mettraient jamais les pieds. C'est où ça HoeTow ? C'est dans Konoha ?
-Oui, c'est une des banlieue de Konoha, la plus mal fréquentée de toute la ville. A tel point qu'ils vont en interdire l'accès aux gens qui n'y habitent pas pour éviter les accidents. Enfin, ça c'est un secret, j'ai un peu écouté aux portes quand mon père recevait des notables de la ville.
HoeTow est connu pour être un carrefour de drogues, de prostitution et du crimes organisés. A voir la tête que tu fais, vous ne devez surement pas avoir ça chez vouz à Shitenshi...
-Oh non quelle horreur ! Ça veut dire qu'on a du couper le bras de cet homme..
-C'est plus que probable, mais un conseil, ce qui se passe HoeTow, reste à HoeTow. Ne t'implique jamais dans quelconque affaires là-bas. Tu nous mettrais tous en danger de mort !
-Compte sur moi pour éviter ça ! J'espère que je n'aurai jamais y aller...
-Oui. -Hinata hésitait à poursuivre, puis elle continua- Tu vois, j'ai une cousine qui avait un ami qui habitait à HoeTow. Je m'entendais vraiment bien avec elle, jusqu'au jour où elle a déménagé chez son copain. Déjà, sa famille la renia, ce que je trouve horrible, mais en plus mon père m'a interdit de lui parler. Je ne pouvais de toute façon plus l'approcher car son ami ne voulait plus qu'elle est de contacts avec les "autres" comme ils appellent ceux qui n'habitent pas à HoeTow.
-Mais c'est vraiment méchant ! Jamais mes amis ne m'auraient interdits de revoir la famille !
-Elle s'est mise à se droguer, parce-qu'il le faisait. Elle ne disait rien car elle l'aimait. Ce garçon est mort il y a cinq jours, et on apprend que sa mort, par overdose, à déclencher une guerre des gangs. J'ai peur de ne jamais revoir ma cousine, et je crains terriblement pour sa vie... Si elle n'est pas déjà morte. J'aurais tellement voulu l'aider...
-Non ne dis pas ça ! Tu ne peux pas l'enterrer sans savoir ce qui lui est vraiment arrivée ! Quand Zelda reviendra, elle ira à HoeTow et elle cherchera ta cousine ! Elle le fera si elle connait les raisons, elle peut sembler froide et distante, mais elle a un grand cœur.
-Elle ne fera rien du tout Will,car je t'interdis de lui en parler. Si mon père apprend que j'en ai parlé à qui que ce soit, il me reniera à son tour, et je n'ai nulle part où aller.
-Bien je ne dirai rien Hinata, mais avertis-moi dès que tu apprends quelque chose de nouveau sur ta cousine. Comment s'appelle-t-elle ? J'imagine qu'elle a le même nom que toi.
-Normalement elle n'a plus le droit d'utiliser son nom, mais son prénom est Yuki."
Les multiples nuances du rouge partie 1 - Red as your wrath
"Bonne nouvelle Naruto, j'ai une mission pour toi ! " dit Tsunade d'un air réjoui. C'était en fin de matinée, mais elle était déjà un peu pompette, le saké qu'elle avait bu au petit-déjeuner la rendait euphorique, mais très susceptible...
-Génial Obaa-san ! J'espère que c'est pas une mission à deux balles, comme la dernière fois...
-Non cette fois c'est très important ! Vous trois, -elle s'adressa à Naruto, Ino et Kazumi- vous allez protéger un colis...
-Nan ???!!! Une mission top secrète ?!
-Eh bien... Oui, Enfin non pas exactement...
-Tsunade-sama ?, demanda Ino, qu'elle est la nature exacte de ce colis ?
-Des papiers, enfin des documents,.. c'est très important je vous l'ai déjà dit ! Vous devez les emmener sans encombres à Tanzaku. L'adresse de livraison est marquée dessus.
-Mais c'est nul ! Je parie que c'est des reconnaissances de dettes et des bouteilles de saké qu'il y a là-dedans ! Je suis pas postier moi !
-Cette mission sera rémunérée, quoiqu'il y ait dans ce colis, dit rapidement Tsunade, la veine de son front commençait à gonfler dangereusement.
Cet. un. ORDRE !! ALORS QUE ÇA TE PLAISE OU NON, C'EST PAREIL!!!!!!!!"
Ino eut juste le temps d'attraper le colis avant que le porte-plume CONFONINJA s'écrase à cinq centimètres de la tête de Kazumi. Ils pressèrent le pas et se retrouvèrent dehors, encore paniqués par la colère de l'Hokage.
"-Tu devrais pas la provoquer comme ça mec ! , sourit Kazumi, mi-amusé, mi-apeuré,
-Kazumi a raison, à chaque fois tu cries, t'es impoli et elle nous vire en nous balançant des trucs à la tête !
-C'est une preuve qu'elle nous aime bien hein ! "Qui aime bien, châtie bien", c'est connu non ? Bon, si vous voulez pas qu'elle nous jette son bureau par la fenêtre, on se barre et on se retrouve dans une heure aux portes. Si on bouge bien, on sera arrivé dans la soirée et on pourra profiter du voyage.
-C'est ça Naruto, souffla Ino, A tout de suite les gars ! "
Kazumi préparait ses affaires dans sa chambre en songeant à comment il devait procéder pour séduire Ino. Ça serait certainement plus simple qu'avec Sakura... On frappa à la porte et Will entra, puis elle referma délicatement derrière elle.
"Ah Will, qu'est-ce que tu veux ?, la questionna Kazumi.
Il se faisait violence pour ne pas la regarder. Elle avait fait deux longues couettes, qui lui tombaient dans le milieu du dos. Les reflets de ses cheveux roux illuminaient son visage hâlé.
-Je venais te souhaiter une bonne mission. Tu vas nous manquer..., lui déclara-t-elle, peinée,
-Je pars deux jours maxi, t'auras qu'à passer le temps avec Kei et les gens de l'hôpital..., lui répondit-il, d'un air absent
-Hé bien si ! Bien sûr que tu vas me manquer Kazumi ! Mais tu t'en fous de ce que je peux ressentir... Depuis qu'on est arrivé, je suis transparente pour toi ! Tu crois que ça m'intéresse de flirter avec les humains ?!
Ses joues étaient rouges de colère, et ses beaux yeux verts lançaient des éclairs.
-Dis pas de bêtises Will, tu sais très bien qu'on est amis tous les deux, c'est quoi ton problème ?! T'es jalouse ou quoi ?!
Elle ne lui répondit pas. Sa voix restait bloquée dans sa gorge. Des larmes translucides remplirent ses yeux clairs, et elle après avoir pris une profonde inspiration, elle dit doucement, d'une voix étranglée.
-Au revoir Kazumi."
Elle sortit de la pièce et referma la porte, puis courut se réfugier dans sa chambre et se jeta sur son lit. Elle laissa les larmes couler, et pleurait sans bruit.
Kazumi quitta l'appartement, mais après avoir fait trois pas dehors il s'arrêta brusquement.
"Hé Merde."
Argent, Filles, Saké ! Tanzaku quoi !
Le trajet jusqu'à Tanzaku s'était plutôt bien passé. Si on excluait que Naruto avait fait tombé deux fois le paquet, et qu'ils avaient cru l'avoir perdu tellement ils avaient pris de temps à le chercher. Finalement, ils marchaient tous les trois dans les rues de Tanzaku, Ino faisant une mini visité guidée à Kazumi pendant que Naruto réfléchissait aux endroits où ils pourraient passer la soirée. Mais ils devaient avant tout livrer le colis mystère à l'adresse. Après avoir demander à un passant comment se rendre à la rue indiquée, ils s'enfoncèrent dans les longs boyaux de la ville et débouchèrent dans un quartier très animé de Tanzaku.
"-Ça m'étonnerait qu'un espion vive dans ce quartier..., dit Ino
-Ouais... Mémé Tsunade s'est encore servie des ninjas pour faire ses courses. Ça craint, mais trop quoi ! Bon, dès qu'on a livré ce paquet, on va au casino !
-Bon, je frappe, coupa Ino, "
Elle frappa trois coups contre la lourde porte en bois, et ils attendirent. Au bout d'un moment, comme personne n'ouvrait, Ino se rapprocha de la porte et allait re-frapper quand elle s'ouvrit brusquement. "Entrez", dit une voix grave, qui ne semblait pas du tout amical. Naruto s'avança dans le long couloir, et les deux autres lui emboîtèrent le pas. Kazumi n'avait aucune confiance en cet endroit, et se tenait prêt à sortir un poignard si ça dégénérait.
Le couloir les mena dans un vaste bureau où flottait une forte odeur d'alcool et de tabac. Ino plissa les narines et fronça les sourcils. C'était vraiment louche comme ambiance. L'homme qui les avait fait entrés referma la porte derrière eux, et ils entendirent la clé tourner à l'intérieur. La tension était palpable.
Derrière un large bureau en chêne sculptée, un homme imposant fumait un cigare tout en feuilletant un cahier dont les pages étaient remplis de chiffres à plusieurs zéro. La lumière chaude faisait brillé son crâne chauve, et lorsqu'il recrachait la fumée âcre de son cigare, on aurait un volcan obèse crachant de la poussière de roches.
"-Ninjas de Konoha n'est-ce pas ? Si vous ne l'êtes pas, je serais obligé de vous faire tuer...,
-Oui, nous le sommes, déclara Naruto.
Ino se forçait à ne pas trembler, mais ses yeux exprimaient une grande frayeur.
-Bien, vous avez dans ce cas, un petit quelque chose pour moi, hum ?
-Tenez, voici le colis, -Ino s'avança précipitamment vers le bureau massif, et posa le paquet dessus.- Nous ne savons absolument pas ce qu'il contient, in nous a été remis ce matin même par l'Hokage de Konoha, Tsunade.
-Oui, on m'en a informé. C'est bien que vous ne sachiez pas ce qu'il y a là-dedans..., -Il prit une bouffé de son cigare- Vous pouvez partir, je ne vous retiens pas plus longtemps, j'ai à faire !
Si vous vous voulez vous amusez ce soir, je vous conseille le "Paradis", c'est très select comme club. Tenez, montrez ceci et vous passerez une bonne soirée."
Il leur tendit un billet qu'il venait d'écrire rapidement sur un bout de papier à portées. "Quel excentrique", pensa Kazumi. Ils tournèrent les talons rapidement, et se retenir de courir dans le couloir qui les ramenait au monde réel. Une fois à l'extérieur, ils soufflèrent tous un grand coup et s'échangèrent un regard troublés.
"-Je pense, qu'on ne va rien dire à personne de ce qu'on a vu hein ?, dit Naruto, quand ils se rendaient au "Paradis"
-Tu m'étonnes ! Ce gars était vraiment trop étrange, il puait le fric, t'as vu ce qu'il y a marqué sur le papier ? " Donnez leur tout ce qu'ils demanderont, et mettez le sur ma note." C'est même pas signé ! Trop bizarre, s'exclama Ino.
-Mais on s'en moque de ce type !, sourit Kazumi, il nous paye une soirée ultra chère, et on reste en vie ! C'est le plus important non ? A un moment, j'ai bien cru qu'on allait devoir se battre.
-Oh oui ! J'ai vraiment eu peur.
-Je t'aurais défendu Ino, t'avais pas à t'inquiéter, lui dit Kazumi d'une voix caressante.
-J'en doute pas Kazu-chan... "
Naruto les regardait d'un drôle d'air, "hors de question que je tienne la chandelle", se disait-il. Devant le Paradis, un vigile aussi large que haut gardait la porte avec un air patibulaire. A sa droite, plusieurs dizaines patientaient pour rentrer dans le club. Kazumi s'approcha de lui avec le papier à la main et s'adressa au gorille :
"-Bonsoir, pourrions-nous rentrer cher ami ?
-Tu te fous de ma gueule minet ?! Fais la queue comme tout le monde, mais vu que ta tête me revient pas, tu pourras attendre toute la nuit !
-Ah oui ? Même en ayant ça ?! -il lui montre le mot et instantanément, le vigile pâlit et se décale pour les laisser passer-
-Allez venez les gars ! , dit Kazumi en faisant un signe à Naruto et Ino."
Le bruit assourdissant de la discothèque se faisait déjà entendre dans les vestiaires. Pendant que Naruto réservait une table, Ino et Kazumi discutaient doucement, et soudain, elle déposa un rapide baiser sur les lèvres de l'elfe et alla vers Naruto, pour ne pas que le garçon remarque qu'elle rougissait comme une petite fille.
Plus tard, à la table louée pour 50 000 yens, et trois bouteilles de champagnes à 65 000 yens, toutes mises sur le compte de l'homme au cigare, les trois ninjas s'amusaient en compagnie de deux autres jeunes femmes, qui avaient flairé le champagne gratuit. Une des deux, une brune aux longues jambes bronzées était sur Naruto et ils s'embrassaient à pleine bouche. Le blond savait que ce n'était pas la meilleure chose qu'il aurait fait cette semaine, mais après tout, il avait le droit de s'amuser lui aussi. Kazumi et Ino avait passé deux bonnes heures à danser, et puis ils s'étaient assis sur dans le carré eux aussi. A la première bouteille, ils se câlinaient, et après avoir fini la troisième, ils étaient à deux doigts d'avoir un comportement indécent.
Vers 4h du matin, Naruto et la brune sortir précipitamment, suivis de près par Kazumi et Ino.
La nuit était encore loin d'être finie.
C'est une belle nuit pour mourir, n'est-ce pas ?
Elle marchait à travers les cadavres éparpillés autour d'elle. Parfois, ils étaient démembrés, ou pas tout à fait mort. Dans ces cas là, un bon coup de katana entre les deux omoplates réglaient le problème. Ça faisait plusieurs heures qu'elle fouillait les corps sans vie, à la recherche d'un indice, ou tout simplement d'un objet de valeur qu'elle pourrait revendre. Oui bien sûr, c'était pas très morale, mais c'était eux qui l'avaient attaqué hein ?
Ils étaient arrivés armés jusqu'aux dents, le visage haineux. Elle les avait entendu patiemment, mais son visage était serein, cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas succombé à ses pulsions meurtrières. Elle ressentait tout plus violemment maintenant, ces yeux noirs semblaient pouvoir provoquer la mort de quiconque croisait son regard. Elle passa sa langue le long de ses lèvres rouges et charnues. Son coeur battait si fort qu'elle croyait qui allait sortir de son corps. Ses narines frémissaient de plaisir, et le rouge lui monta aux joues. Un long souffle chaud était sortit de sa bouche et elle s'était élancée sur eux, seule contre tous.
Elle retourna vers le corps de la blonde, et la fouillait entièrement, sans se préoccuper du cou sanguinolent qui dégageait une odeur de plus en plus insupportable. Elle passa sa main dans la veste rose poudre de la jeune femme, et soudain, elle se mit à rire, un rire sombre et cruel, comme lorsque elle avait égorgé le chef des hommes qui gisaient à terre. Elle retira sa main, qui serrait un bout de papier très fin. Elle plissa les yeux pour mieux lire ce qu'il y avait marqué dessus, et son visage s’éclaira.