Lui et seulement Lui <3


Fanfiction Naruto écrite par HinataHime (Recueil de HinataHime)
Publiée le 22/09/2011 sur The Way Of Naruto



et voila le chapitre 2, ducoup il y aura 3 chapitres, a vous d'imaginer la suite =)


Chapitre 2: Sentiments partagés



J'étais heureux, ma famille était l'une des plus importantes et riches du village. Elle s'étendait sur un quartier entier, d'ailleurs, à la création du village c’était mes ancêtres qui avaient créé la police militaire. Mon père était un homme respecté par tous par sa puissance et sa sévérité, il était le chef de la police militaire et haut responsable du clan. Mon frère faisait partie des forces spéciales, tout le monde l'admirait et le considérait comme un génie, mon père était très fier de lui et lui répétait souvent : « Toi, tu es bien mon fils ».

J'adorais mon frère et l'admirais mais j'en étais affreusement jaloux, Père ne jurait que par lui et ses compétences précoces. Alors j'avais pris la décision de travailler plus dur pour que Père me reconnaisse et me dise que j'étais bien son fils. C'était la phrase que je rêvais d'entendre depuis toujours, je travaillais dur à l'école et j'avais de très bonnes notes, père me félicitait pour ces bons résultats mais jamais il ne me disait que j'étais bien son fils.

Mais au fur et à mesure que le temps s'écoulait, un léger différent naquit entre mon frère et Père, pour une raison que j'ignorais à l'époque, le chef de famille était mécontent de l'attitude de son fils ainé. Alors comme un traitre j'essayais de me rapprocher de Père afin de devenir son préféré. Je lui avais demandé de m'apprendre une technique, il avait hésité et avait fini par accepter mais je l’avais déçu en échouant dès le premier essai. Alors pour qu'il me félicite j’avais persévéré et je m’entraînais dur et intensément. Au bout de quelque jours j'avais atteint mon but, j’allais retrouver Père et lui demandais de me regarder faire puis après la démonstration il me dit enfin « Toi, tu es bien mon fils ».

Un jour pendant le déjeuné, j'eus une conversation avec maman, elle m'avait avoué que une fois qu'ils étaient tous les deux seuls, Père ne lui parlait que de moi et qu'il lui disait qu'il était fier de moi. A ces paroles je me sentis vraiment heureux et je partis à l'école le cœur léger et rassuré. Mais ce bonheur était de courte durée, les relations entre Itachi et Père se dégradaient de plus en plus et mon frère ne m'accordait de moins en moins de temps prétextant beaucoup de travail. Alors je faisais la moue triste et il me promettait à chaque fois que l'on passerait du temps ensemble.

A cet instant j'étais loin de me douter que les moments que j'attendais avec impatience étaient détruits d'avance. Un soir en rentrant de l'école, j'étais fière de moi et je courrais pour annoncer la bonne nouvelle à mère mais quand j'ouvris la porte, tout était sombre, la seule lumière que l'on apercevait provenait de la lune. Je m’avançai un peur et je vis cette scène d'horreur, les corps à terre de Père et Mère, le sang sur le sol et sur leurs corps.

Je sortis en courant mais tout le quartier était sombre et sentait l'odeur de la mort, cette odeur si forte et prenante qui me fit perdre conscience. A mon réveil, quelques jours plus tard, on m'annonçait que ma famille avait péri d'une maladie mortelle. Je savais très bien que c'était un mensonge et que mon frère disparu avait un rapport avec leurs morts. C'est à ce moment que je pris la plus grande décision de ma jeune existence, le retrouver et le tuer pour venger les miens.

C'est à cette époque je te rencontrais, toi qui avais toujours été transparent à la vue de tous, évité comme la peste, et rejeté, j'avais décidé de m'approcher. Si j’étais venu vers toi au départ c’était simplement pour que les autres, ceux qui me collaient et m'empêchaient de rester tranquille, me lâchent. Je sus à l'instant où j'avais pris la peine de te regarder que tu étais comme moi, seul et que tu détestais tout le monde. Je vins te parler puis tu commenças à changer vis-à-vis de moi et des autres, je crois que nous étions devenus amis.

Nous avons grandi et changé, fait de nouvelles expériences, tu avais appris à te faire respecter des autres et j'avais appris à les accepter. Beaucoup de choses avaient évolué, dont toi et moi et notre relation. Un jour ton comportement commença à être étrange, tu t'éloignais puis tu revins mais ton attitude était différente et même si tu me disais que tout allait bien, je savais au fond de moi-même qu'il se passait quelque chose.

Je lisais, dans tes deux grands lagons bleus, pétillants et pleins de vie, que tu étais perturbé. Souvent, quand je te parlais, tu tournais la tête comme si tu ne voulais plus me regarder, comme si tu étais gêné. J'aurais peut-être dû t'en parler à cet instant mais je ne pouvais pas, je ne voulais pas te mettre mal à l'aise. Ta fraicheur et ta force de vivre me donnaient envie de me battre et d'affronter les épreuves de la vie. Chaque jour était un nouveau jour éprouvant pour moi mais dès l'instant où je croisais ton regard joyeux, ton grand sourire heureux, tes yeux pétillants me donnaient la joie de vivre et l'envie de rester près de toi.

Tu m'as tant appris, m'ouvrir aux gens, faire confiance, apprendre à connaitre et surtout à vivre libéré du poids que je portais, celui du nom Uchiwa. Je te voyais changer mais je ne pouvais rien faire, tu restais seul ou tu ne sortais pas, j'avais l'impression que tu m'évitais, un après midi, marchant dans les rues recouvertes de neige j'ai croisé Sakura. Tout de suite elle est venue et m'a demandé si elle pouvait marcher avec moi, je lui ai juste répondu : « Hn... » puis elle m'a pris par le bras et nous avons marché. Elle n'arrêtait pas de parler, elle me racontait sa vie, ce qu'elle aimait, ce qu'elle détestait et moi je pensais à toi.

J'avais, depuis longtemps, arrêté de l'écouter. Je pense qu'elle l’avait remarqué et qu'elle le savait mais elle continuait. Soudain, elle s’arrêta, ça me surprit et quand je regardai, je vis qu'elle avait le regard fixé sur quelque chose. Ce quelque chose, ou plutôt ce quelqu'un, c'était toi, tu étais devant ma porte et attendais, nous nous approchâmes et nous t'entendions parler. Tu n'as pas dû nous entendre arriver car tu continuais puis certains mots m’ont frappé : « Sasuke je t'aime ! ». Ces mots explosèrent en moi comme des milliers de bombes à retardement, j'étais tellement heureux et à la fois tellement surpris.

Sakura était bouche-bée, elle avait gardé la bouche grande ouverte, et son expression figée montrait sa stupeur. Je n'arrivais pas à bouger ni à parler puis tu partis en courant. Mon sang ne fit qu'un tour et je lâchai Sakura, qui ne s'en était pas remise et je me mis à courir pour te rattraper. Mais je te perdis de vue, j'étais essoufflé et le froid n'arrangeait pas les choses. Je suis sûr que tu devais être dans un état paniqué et à la fois détruit. Par mon manque de réaction je venais de te briser mais ce que tu ne savais pas et que je suis déterminé maintenant à t'avouer, c'est que moi aussi je t'aime.