Moi, Kakashi Hatake, professeur titulaire d'une bande de dégénérés.


Fanfiction Naruto écrite par Tayame Hatake (Recueil de Tayame Hatake)
Publiée le 23/08/2011 sur The Way Of Naruto



Salut à tous !
Je vous présente ma nouvelle fanfic, qui est, plus précisément, une "school-fic"
Comme j'adore lire ce genre de fiction mais que je n'en trouvais pas assez à mon goût (jamais terminée, orthographe détestable...) j'ai décidé d'écrire ma propre school-fic ! Seulement, il me fallait une bonne idée de départ.
Je n'ai jamais vu de school-fic dont le POV était celui d'un professeur.
Et, ayant un énorme faible pour notre petit Ninja copieur..
Bonne lecture !



Chapitre 2: Le 3D (3eme Drame), comment je suis devenu professeur et ma nouvelle classe..



Sous mes yeux ébahis, mon merveilleux moelleux au chocolat s'était écrasé contre le sol, la table ronde pliante ayant cédé d'un coté.
Je m'étais mis à pleurer, en vain, pour ramener mon unique raison de vivre à la vie.
J'aurais surement passé la soirée à lécher le sol de ma cuisine en chialant toutes les larmes de mon corps comme une larve si Minato ne m'avait pas tiré de force de la pièce du drame en me promettant de me faire un gatêau semblabe à Noël.
Pour que je cesse définitivement de sangloter, il m'avait cuisiné des cookies aux trois chocolats et il avait planté sur l'un d'entre eux une bougie.
Mmmh qu'ils étaient bons les cookies de Minato..

Voilà mon tragique passé.
Après cela, une fois que j'eusse atteint ma majorité, Minato, à mon grand regret -mais surtout à celui de mon estomac- quitta mon appart' pour aller s'installer avec sa femme, Kushina, et ouvrir une boulangerie-pâtisserie.
Au début, ayant assez de tune pour ne rien faire de ma vie, je ne voulais pas travailler, mais, après une bataille acharnée avec mon ex-nounou pendant laquelle je réussi à lui soutirer de nombreuses promesses de gâteaux et cookies, mon ancien tuteur me persuada de faire des études.
Ma première idée fut d'ouvrir une boîte de strip-tease.
Mais Kushina trouva le projet déplaisant à ses yeux et me proposa de devenir professeur.
Et c'est pourquoi je me retrouve dans cet établissement scolaire à la con à enseigner pour les murs vu que les élèves s'en cognent de ce que tu peux bien leur raconter.
Dire que je pourrais me la couler douce à Suna, entouré de cocotiers et de belles blondes sulfureuses..
Bon comme j'ai fini mon récit, on peut recommener où on s'était arrêté.
Play.

Sifflotant tranquillement comme je sais si bien le faire et alors que je m'apprêtais à baisser mon masque pour boire ce nectar nacré d'une douceur désarmante -place au lyrisme- je fus interrompu par un cri supersonique me vrillant méchamment les tympans :
- KAKASHI HATAKE !
Retenant un soupir, je répondit mollement :
- Présent.
Il eut un instant de silence pendant lequel j'eu le temps de me prédire un sale quart d'heure.
- Je..je.. balbutia ma supérieure blonde, tellement désarçonnée par ma réplique qu'elle en oublia de crier. Mais elle se reprit rapidement et recommença à tester la force de ses cordes vocales :
- CELA FAIT 36 MINUTES QUE VOTRE CLASSE ATTEND QUE VOUS DAIGNEZ VOUS POINTER ! VOUS SAVEZ QUE VOUS M'AGACEZ AU PLUS HAUT POINT POUR NE PAS DIRE AUTRE CHOSE ?!
Ah ben je savais qu'il n'y avait pas que Gaï qui me trouvait agaçant. Ce que je suis perspicace. Un vrai génie.
- 36 minutes ? Seulement ? Ah ça va, alors !
- Qu.. quoi ? … VOUS VOUS FICHEZ DE MA TRONCHE ?!
- Mais non. Et puis je suis sûr qu'ils sont bien plus heureux comme ça, je me trompe ?
- Euh... ALLEZ EN CLASSE IMMEDIATEMENT !!!!
- Ouais, ouais, j'ai compris. Je peux finir mon verre de lait ?
- M-mais... NON MAIS VOUS VOUS PAYEZ MA POIRE ?!
Et hop, Kakashi Hatake courre le cent mètres pour aller dans sa salle avant qu'il ne finisse en steak haché.
Eh merde. J'ai oublié de lui demander dans quelle salle j'ai cours. Bon la bonne vieille méthode. Chercher la classe qui fait le plus de bruit.
C'est pas difficile, on doit l'entendre à l'autre bout de l'école.
Lorsque j'entre, une scène de chaos se déroule sous mes yeux.
Les lycéens parlent à voix haute, riant comme les ânes qu'ils sont, assis, parfois debout sur les tables. Un brouhaha pas possible, quoi. De quoi vous foutre la migraine pendant une semaine. Je me demande même comment ils font pour se supporter mutuellement.
Personne ne se rend compte que je suis là.
M'asseyant à mon bureau et posant mon sac en bandouillère Converse noir -tout le monde ses goûts, hein-, je m'éclaircit la gorge en essayant d'attirer l'attention de ces abrutis.
- Ahem.. Je pourrais avoir un peu de silence s'il vous plaît ?
Autant pisser dans un violon. Sauf que ça, au moins ça peut être rigolo.
- S'il vous plaît ! Un peu de silence !
Que dalle.
- BORDEL MAIS VOUS ALLEZ FERMER VOS GUEULES, OUAIS ?! Hurlais-je de toute la force de mes poumons.
Enfin un résultat.
Les élèves se tournent vers moi avec un air ahuri, comme s'il venaient de me découvir. Ce qui ne doit pas être loin de la réalité d'ailleurs.
- ET QU'EST VOUS FOUTEZ SUR LES TABLES, HEIN ?! TOUT LE MONDE S'ASSIED SUR SA CHAISE, VOUS CROYEZ QU'ELLES SONT FAITES POUR LES CHIENS ? ALLEZ HOP HOP HOP, ON SE BOUGE !
Un aboiment me répond.
J'hallucine.
Y a un clebs dans ma classe.
Un petit labrador blanc -ça existe ?- sur les genous d'un con avec des taches rouges sur les joues -vive les clowns-.
- Mais qu'est ce que... QU'EST CE QUE TON CLEBS VIENT FOUTRE DANS MA SALLE DE CLASSE ?!
- Mais monsieur... C'est Akamaru...
- Enchanté Akamaru. Une seconde. Qu'est ce que j'en ai à faire de son nom, d'abord ?!
J'avais arrêté de hurler parce que ma voix avait un peu souffert.
- Heum.. Sensei, s'il vous plaît, je peux le garder ? Il sera sage, promis !
- Euh... Sérieusement, tu sais pas te séparer de ton clebs une journée ? C'est ta source de parfum ? Tu en as besoin ?
Quelques ricanements fusèrent à ma remarque sur le parfum. M'enfin c'est vrai, quoi ! Il pue le chien mouillé ce type. Je regrette d'avoir un odorat développé.. Dieu m'a fait trop de cadeaux.
Le lycéen brun devant moi se met à se dandiner, l'air embarrassé.
- Heu.. Akamaru est mon meilleur ami depuis tout petit.
- Eh ben. Tu devais te sentir bien seul pour que ton cabot devienne ton meilleur ami.
Cette fois, il rougit et me fixe avec colère. Houlà, j'ai peur de ce qu'il pourrait me faire avec son chien, là. Et puis ses yeux font peur.
Bon après tout, ça me coûte rien. Mais il faut faire quelque chose pour cette histoire d'odeur.
- Bon très bien, mais qu'il se taise et met toi à côté de la fenêtre ouverte, tiens.
- Euh d'accord. Mais pourquoi la fenêtre ouverte ?
Je marmonne un truc inintelligible, il se vexerait peut être si je lui reparlait de son odeur. Vaut mieux pas courir le risque.
Alors que je sors quelques affaires sur mon bureau beige où des traces de craies subsistent, je me rend compte que, n'ayant pas assisté à la réunion du matin, je n'ai pas eu la liste de classe.
Si je retourne voir Tsunade, elle va me réduire en charpie. Mieux vaut employer un élève pour aller me chercher cette paperasse.
J'observe la classe assise devant moi. Certains sont attentifs, une partie chuchote à son voisin, d'autres regardent par la fenêtre..
Mais, que vois-je ?!
Un élève -oui, bon j'admet, jusque là, tout semble normal- : un lycéen complètement affalé sur sa table qui a l'air d'avoir passé une nuit blanche tellement ses paupières semblent lourdes.
Naaaan... il va pas déjà dormir alors que j'ai même pas commencé mon cours ?!
J'aurais bien aimé l'interpeller avec ma puissante voix suave -pardon, grave- mais je ne connaissait pas son nom. Je me contenta donc d'un banal :
- Hé ! Toi !
Comme tout le monde s'était mis à le fixer, il avait finit par réagir :
- ... C'est à moi que vous parlez ? -Bon dieu, qu'il est intelligent, ce gamin.-
- Non, au pape, imbécile !
- Galèèèère...
- Va me chercher les documents de votre classe chez la proviseur !
Et comme il semblait bouger moins vite que les limace, j'ajouta un prompt :
- ET QU'ÇA SAUTE !
L'hiberneur sursauta et se mit rapidement en route accompagné d'une nuée de « galèèèère » soupirants.
Je soupira et me redressa sur ma chaise.
Au premier rang -le rang des intellos- se trouvaient majoritairement des jeunes filles. Celle qui me marqua fut inévitablement la jeune fille au yeux verts et aux écœurants cheveux.. roses -à gerber-.
La vache.
Je ne savais pas qu'une teinture aussi affreuse existait.
Bon, là elle commence à me regarder bizarre parce que je crois que je suis en train de la fixer d'un air vraiment épouvanté.
Dévie ton regard, dévie ton regard, dévie ton regard !
REGARDE AILLEURS QUE SES ABOMINABLES CHEVEUX, ELLE EST SUR LE POINT DE TE FOUTRE UN PAIN !
Ouf... J'ai réussi à changer mon champ de vision. Je crois qu'elle était sur le point d'exploser.
Bon en même temps, si on me fixait comme je venais de le faire, je n'apprécierais peut être pas.
Sa voisine est une blonde, les yeux bleus, apparemment des courbes avantageuses qu'elle avait mis en valeur grâce à un petit débardeur violet.
Un pouffiasse sans cervelle, quoi..
A leur droite se tient une jeune fille, deux chignons de part et d'autre de sa tête et un air enjoué sur son visage juvénile.
Je n'ai pas le temps de tourner la tête vers sa voisine pour continuer mes petites observations que l'autre endormi à la coiffure... spéciale revient un peu essoufflé pour me tendre un paquet de feuilles froissées.
- Elle... n'était pas très contente.. m'annonce t-il en me dardant d'un regard accusateur.
- Merci beaucoup, tu m'as évité la potence.. répondit-je, narquois.
Alors qu'il retourne dormir à sa place, je feuillette distraitement les documents qui s'avèrent être une fiche personnelle de chaque élève dont je suis responsable cette année.
Eh bien ça promet...



Désolée si j'ai mis autant de temps à poster ce chapitre !
Il était déjà écrit en plus, je suis impardonnable je sais, je sais ;)
Je reprends aussi ma fanfic "Les deux Kakashi Hatake" !