J’ai eu l’idée de cette fiction grâce à la série américaine Sons of Anarchy que je recommande vivement pour ceux qui aiment le rock, les belles motos et les fusillades entre gangs. Aucun personnage de Kurt Sutter, le créateur de Sons of Anarchy, ne sera reprit. Il s’agit donc d’un cross-over, entre le monde de Charming (la ville dans Sons of Anarchy) et le monde de Naruto. Les personnages seront légèrement OOC et plus pour certains.
UA - OOC. Déconseillé aux -16 (Langage vulgaire, scène osée)
Cette rue, ce chiffre, ce bâtiment. Un énorme building des années soixante avec plus de la moitié des vitres défoncées. Le QG général des Kumoss’, immeuble symbolique pour le gang car c’était ici qu’ils avaient organisé la résistance lors du passage en force des Hyuuga/Namikaze. Le point de rassemblement ultime où tout partait. De la confection de la came, en passant par le recrutement, le point névralgique de l’Empire de The « A ». Agé maintenant d’une petite cinquantaine d’année, le bonhomme vivait ses plus belles années : les Kaze qui se faisaient écraser dans les contrés ouest de Rai, un pacte d’amitié avec les Brothers of Uzu et un contrôle total des deals dans la Capitale. Tout allait pour le mieux et le quinquagénaire rêvait d’un empire encore plus grand, plus puissant, plus craint.
Assis devant son bureau en bois massif, The « A » fumait tranquillement son Havane. Un cadeau du chef des Brothers of Uzu pour leurs accords, un certain Pain. Il contemplait du haut de son trente-troisième étage la ville qui se perdait vers l’horizon, étouffant sous la douce odeur de sa came. Au loin, l’énorme tour de l’A.N.B.U se dessinait à travers le fog de fin de matinée. Il relâcha une bouffée de fumée avant d’être interrompu par son téléphone personnel. C’était rare que quelqu’un l’appelle directement. Il regarda le nom qui s’affichait sur l’écran digital du Samsung, puis décrocha.
- Apporte-moi une bonne nouvelle !
- Et bien, Naruto est ici, la mauvaise c’est qu’il est accompagné. La petite Hyuuga le suit…
- Qu’est-ce que tu dis ? Qui est le fils de pute qui a laissé faire ça ? demanda le chef des Kumoss’
- On cherche le traitre, boss. J’en fais une affaire personnelle !
- Je veux Naruto vivant ! Quant à cette salope, libre à toi !
The « A » raccrocha et projeta son portable contre le mur. Ce dernier explosa sous le choc. Il se leva précipitamment en enfilant son grand imperméable et son fédora fétiche, laissant son cigare se consumer seul dans l’immense pièce. Il empreinta le seul ascenseur encore en fonctionnement et appuya sur le bouton le plus proche du sol : SS-3. Quelques instants plus tard, les portes s’ouvrirent dans un long couloir lugubre. Le bruit de l’eau coulant dans les canalisations rythmait ses pas dans cet espace sans vie. Enfin, il arriva à ce qui devrait être un point de rassemblement. Plusieurs Kumoss’ jouaient aux cartes, leurs kalachnikovs sur leurs dos. Ces derniers ne remarquèrent même pas l’arrivée de leur chef. Grossière erreur. The « A » renversa l’énorme et unique table de la pièce, faisant valser, au passage, les quelques liasses de billet prévues pour les paris. Les sous-fifres se redressèrent subitement dans une incompréhension totale.
- Réveillez-vous, bande de limace !
- Patron ! Désolé… mais on n’était pas au courant de vot...
- Vos gueules, gardez votre salive ! Où est Jiraya ?!
- D-D-Dans sa cellule ! bégaya un des Kumoss’.
- Amenez-le-moi ! J’ai à lui parler.
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Près de Konoha – 11h23
Quelques centaines de kilomètres plus loin, Shino vit enfin les collines de Konoha qui se dessinaient à l’horizon. Il réajusta ses lunettes avant de pousser un soupir de soulagement. Finalement, ça c’était plutôt bien passé, mieux que dans ses espérances. Il se permit une petite cigarette tant méritée. Shino ne fumait pas, c’était, d’ailleurs, un des seuls du club a résister, mais il fit une exception à sa règle. Soudain, il vit Sasuke qui s’engagea sur une aire de repos. L’homme aux lunettes fronça les sourcils mais décida de le suivre. Il se gara avant de descendre pour demander la raison de cet arrêt.
- Kiba m’a appelé… Apparemment, Itachi a fait une descente au club. Ils ont été embarqués !
- Quoi ? Pour quelle raison ?
- Il ne me l’a pas dit. Mais le voilà qui arrive, fit Sasuke en désignant le van.
La camionnette, sale et atrocement délabrée, s’arrêta dans un nuage de fumée noire. Kiba sortit en trombe sans refermer la porte derrière lui. Sasuke lui demanda de lui expliquer tout en détail, ce que fit l’Inuzuka. Shino écrasa sa cigarette même pas encore entamée avant de lâcher un « merde » tellement rare venant de lui. Dans la camionnette, Ino attendait patiemment mais elle remarqua l’absence de son frère. Puis, elle repensa au coup de fil qui n’avait pas abouti. Une poussée d’adrénaline envahit son corps, aurait-il eu des problèmes ? Voire pire… Elle fallait qu’elle en soit sûre, elle sortit du fourgon à la surprise de Sasuke et Shino.
- Naruto ?! Où est passé mon frère ? demanda-t-elle en commençant à paniquer tout en marchant vers eux.
Sasuke et Shino se regardèrent sous le regard pesant de la blonde. Finalement, Sasuke prit les devants.
- Il est resté à Rai. Il avait une affaire à régler…
- TU MENS ! hurla-t-elle tout en prenant le brun ténébreux par le col de sa veste en cuir. NARUTO NE SERAIT JAMAIS RESTE A RAI POUR UNE STUPIDE AFFAIRE !!
- Ino ! Calme-toi ! répondit Kiba en s’interposant entre les deux.
La blonde continua de le houspiller. Kiba se retourna et demanda à Sasuke de dire la vérité. Le brun soupira. Voilà pourquoi il détestait Naruto, car à chaque fois que ce crétin jouait les héros, c’était lui qu’on harcelait de questions, et de postillons quelques fois… Mais pour les autres, c’était normal de passer par lui, car les deux amis étaient devenus inséparables depuis quelques temps, formant un des duos les plus populaires depuis celui de Kakashi et Obito. Bien qu’ils passent leur temps à s’envoyer des bâtons dans les roues, ils étaient d’une rare complicité quand les choses tournaient mal. Sasuke jouait le rôle du cerveau tandis que Naruto avait une certaine agilité dans le maniement des armes et quelques compétences en médecine.
Sous la pression, le brun plia. Il raconta en détail l’enlèvement de Jiraya. Ino, qui le connaissait très bien, eut le souffle coupé. Jiraya n’était pas, à proprement dit, de la famille, mais c’était en quelque sorte celui qui les avait élevés après la mort de Minato. C’était un écrivain, un célèbre auteur de roman psycho-romantique, mais il avait arrêté d’écrire suite à ce tragique accident. Il se disait à la retraite, belle connerie…
- De toute façon, c’est pas le problème, il se débrouillera tout seul, pour l’instant il faut réussir à faire sortir les autres ! fit Shino en brisant le silence.
- Ouép… Il faut d’abord faire l’échange tant qu’on a les armes. C’est ce que Kakashi voudrait en tout cas.
- Quelle heure, le rendez-vous ?
- Aux alentours de treize heures ! répondit Kiba en regardant sa montre.
- Okay, on fait comme ça, je suppose qu’on a nos têtes affichées à chaque poteau de cette putain de ville…
- Étrangement, non ! J’vous raconterai ! Mais pour l’instant j’vous emmène dans un endroit sûr.
Kiba rentra dans son van, emmenant Ino avec lui qui resta interdite pendant tout le trajet. Sasuke et Shino le suivaient à travers les champs de maïs qui bordaient la petite ville. Il les emmenait sur les hauteurs de Konoha, idéal comme point d’observation. Après quelques minutes de route sinueuse à travers les grandes forêts de conifères, le convoi s’arrêta devant une petite maison en bois, perchée sur le haut d’une falaise dominant la cité. On y voyait tout, de l’Hopital Tsunade, en passant par la décharge municipale à l’extrême nord et, bien sûr, le commissariat de police, en plein centre. L’Inuzuka déchargea les quelques caisses d’armes de son van et les rangea à l’intérieur avec l’aide de Shino. Pendant ce temps-là, Sasuke fumait sa cigarette tout en regardant le soleil de midi briller sur Konoha. Ino ne tarda pas à le rejoindre pour l’accompagner. Elle alluma une de ces cigarettes très fines et longues. Sasuke proposa son feu qu’elle accepta volontiers. Ils restèrent quelques instants sans parler mais la jeune femme rompit le silence. Elle avait trop de questions toujours sans réponse…
- Toi qui en sais plus que moi, tu peux me jurer qu’il est vivant ?
- Vous commencez à me saouler…
- Comment il se débrouille quand il se bat ? demanda-t-elle inquiète.
- C’est un vrai boulet…
- Quoi ?! Mais pourquoi tu l’as lais...
- … mais il en faut beaucoup plus pour le mettre à terre ! compléta l’Uchiwa en tirant sa dernière latte. Et maintenant si tu veux bien, j’vais faire une sieste. J’suis crevé !
Elle regarda Sasuke se diriger les mains dans les poches vers le chalet. Elle fouilla dans sa veste et sortit une photo d’elle et de Naruto. Elle regarda pendant longtemps le portrait de son frère, si sourieur. Sasuke se retourna une dernière fois.
- Surtout quand il s’agit de quelqu’un qui lui est proche ! N’oublie jamais à qui tu dois la vie.
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14, Black Ruby Avenue – 12h00 – Rai
Encore quelques minutes de marche avant d’apercevoir l’immense tour. 14 Black Ruby Avenue s’étendait, entourée d’arbres morts, rongés par la pollution environnante. Naruto et Hinata se cachèrent derrière un amas de sacs de sable, sans doute un ancien barrage. Ça n’allait pas être facile d’accéder au QG des Kumoss’. L’avenue était fortement gardée, avec des contrôles routiers tous les cents mètres. Quelques miradors aménagés se dressaient le long des trottoirs d’où sortaient de longs faisceaux de lumière qui balayaient la zone alors que le soleil était au zénith. En effet, midi venait de sonner, la grosse cloche de l’unique église du quartier retentissait de sa musique lugubre dans ce monde post-apocalyptique, mais le fog était tel que même la lumière de l’astre céleste ne pouvait transpercer et inonder la ville de sa douce clarté. Hinata referma son blouson jusqu’au col, elle avait froid, quant à Naruto, il sortit de sa poche intérieure une paire de jumelles que lui avait donné Jiraya avant de partir chercher le convoi. « Simple intuition » avait-il dit…
- C’est encore pire que ce que je croyais… souffla-t-il.
- Je devrais peut-être appeler des renforts.
- Tu parles, tes ANBU chieront dans leurs frocs dès que tu prononceras le nom de Ten Tails.
- Très bien. Alors qu’est-ce qu’on fait ?! demanda-t-elle, visiblement vexée de la remarque du blond.
- Etant donné qu’aucun de nous deux n’est noir de peau, ça va être dur de rentrer en douce, remarqua Naruto en rangeant ses jumelles.
- Brillant, Einstein !
Naruto sourit à la remarque de sa coéquipière. Cette dernière fronça les sourcils. Si l’Uzumaki aimait se prendre des sarcasmes, c'était qu’il avait une autre idée, et généralement, encore plus mauvaise… Il cessa de rire avant de récupérer une barre de métal qui trainait sur le sol boueux.
- T’as déjà joué à Grand Theft Auto ?
La brune n’eut même pas le temps de répondre que Naruto fracassa la vitre avant d’une bagnole garée près de là. Un bordel monstre, ce qui alerta les Kumoss’ des environs. Le blond ouvrit la portière à présent déverrouillée, puis, défonça d’un coup de pied le plastique qui cachait les fils pour le démarrage. Après un bidouillage improvisé, le blond réussit à faire démarrer la vieille Volvo. Hinata entra à son tour dans la bagnole en criant sa rage pour son plan suicidaire. Le blond embraya la première à la vue des premiers Kumoss’. Ces derniers ne firent pas long feu. En effet, ils furent fauchés sans demander leur reste. Le duo roulait sur Black Avenue en évitant les balles qui arrivaient de partout. Hinata sortit son flingue et abaissa sa vitre. Elle se faufila pour mieux pouvoir tirer. C’était le moment d’impressionner la galerie, elle qui était une tireur d’élite accomplie. Balle après balle, elle fit un carnage sur les quelques motos qui s’étaient lancées à leur poursuite. Naruto, tout en évitant les bagnoles lancées à contre sens, défonça le toit ouvrant d’un coup de poing magistral… qu’il regretta amèrement. Il secoua sa main endormie par le choc, la vitre était un peu plus résistante que ce qu’il avait imaginé... Hinata rentra la tête dans la voiture. Elle devait recharger, mais pour pouvoir le faire…
- T’as des chargeurs ?
- Pas du tout ! répondit le blond qui se retenait de pleurer.
- Génial. On fait quoi maintenant ?
- On s’est suffisamment rapproché ! J’vais essayer de brouiller notre trace !
Et d’un habile coup de volant, Naruto s’engagea dans une petite ruelle adjacente. Un échafaudage se dressa devant eux. C’était parfait ! La voiture heurta les premiers piliers qui soutenaient cette infrastructure de métal. Le géant s’effondra sur le peu d’espace que donnait la petite rue, bloquant l’accès aux voitures des Kumoss’ qui s’arrêtèrent en catastrophe, certaines fonçant en plein dans les gravats, faute de réaction et de bonnes plaquettes de frein sans doute… Le blond continua sa route en entrant dans un parking souterrain désaffecté, allant le plus loin possible pour mieux se cacher. Après quelques minutes de descente, ils atteignirent le dernier étage et garèrent la voiture qui fumait sous l’impact des balles. Hinata et Naruto sortirent de l’épave pour se diriger vers les escaliers de secours. Atteindre un point haut, voilà le nouveau plan. Les Kumoss’ n’allaient pas tarder à inspecter chaque recoin du quartier, autant les voir arriver.
Quelques étages plus hauts, Hinata s’arrêta, épuisée. La brune n’avait pas l’endurance du blond, même si elle était entrainée pour cela. Malgré ses performances au tir et sa vue perçante, l’ainée du clan Hyuuga peinait dans tout ce qui était course à pied et autres sports qui nécessitaient des jambes et une respiration surentrainée. Elle s’appuya contre un mur tout en prenant appui sur ses rotules. Naruto soupira, lui qui allait battre son record d’enjambement de marches d’escalier. Il s’accorda une petite cigarette, rien que pour narguer sa coéquipière. Il adorait faire ça !
- C’est mou tout ça… Tu veux que je te fasse un strip-tease pour te faire durcir ?
- Ferme ta gueule… Naruto…
Soudain, la brune remarqua un petit point rouge qui se baladait sur sa jambe, remontant doucement vers sa cuisse. Tout alla très vite, et la pauvre femme n’eût pas le temps de se replier. La balle, tirée d’un sniper sur un toit voisin, traversa sa jambe droite. Hinata s’écroula à terre, hurlant à plein poumon sous la douleur. Naruto se précipita pour trainer son amie en dehors du champ de vision du sniper. Il la porta dans ses bras après lui avoir mis un mouchoir dans sa bouche, histoire qu’elle ne hurle pas dans ses oreilles. Ils s’enfoncèrent plus dans le building pour éviter les tirs venant de l’extérieur. Naruto trouva une petite salle avec un vieil fauteuil de dentiste. Il la posa délicatement, elle qui commençait à perdre trop de sang…
- Il t’a pas loupé cet enfoiré… Remarqua Naruto en examinant la cuisse de sa partenaire.
- C... C... C’es… C’est... m… m... moc... moche ?! fit-elle, la voix tremblante.
- La balle n’a traversé que du tissu musculaire pour enfin se loger derrière ton fémur… Ton os n’est pas touché !
- Di... Di... Dieu merc… merci !!
- Cependant, j’vais devoir retirer la balle et te faire un garrot ! répliqua le blond en sortant de sa poche intérieur une paire de gant chirurgical…
- Dep… Depuis… quan… quand tu es… médecin… toi ? demanda-t-elle, les dents serrées les unes contre les autres pour étouffer la douleur omniprésente.
- J’voulais me faire une médecin, alors j’ai pris quelques cours avec elle… Jusqu'à je me rende compte qu’elle était éperdument amoureuse de mon meilleur pote. Au moins, je n’ai pas tout perdu… Maintenant, essaie d’avoir un niveau de décibel correct !
Quelques minutes plus tard, sous les cris stridents de la jeune femme, le blond réussit l’exploit de retirer la balle de neuf millimètres. Il la pansa en serrant de toutes ses forces. Hinata haletait rapidement en se tordant dans tous les sens. C’était sa première expérience en la matière, bien qu’elle travaillait dans l’A.N.B.U, Hinata n’avait jamais pris une seule balle. Naruto la regarda d’un air blasé. Maintenant qu’elle était plus apte à mettre un pied devant l’autre, leur escapade en plein territoire ennemi touchait à sa fin. Si près du but pourtant ! Le blond était confronté à un sérieux dilemme, tiraillé entre le désir brûlant de vider les balles de son Beretta sur The « A » et secourir sa partenaire. De plus, aucun hôpital se trouvait à Ten Tails, du moins pas un contrôlé par les Kumoss’. Il se retourna et saisit son portable. Il n’allait pas abandonner si facilement. Il composa un numéro, une voix se fit entendre.
- Yo, c’est Naru’. J’ai besoin de toi d’urgence à Ten Tails ! ...
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Sous un pont – 13h02 – Konoha zone industrielle
Cela faisait maintenant deux minutes que le soi-disant ami de Kakashi aurait du être là. Sasuke vociférait quelques insultes dans les airs tandis que Shino et Kiba surveillaient l’arrivée du convoi. Ino, quant à elle, était restée dans la planque de Kiba. Elle n’était pas une Sons à part entière, elle ne participait pas aux réunions et n’avait aucun pouvoir au sein du club. Le lieu du rendez-vous : en dessous d’un pont ferroviaire dans le quartier sud-est de Konoha. Pas très gai mais au moins, ils étaient sûrs que personne n’oserait les interrompre et les rondes des flics étaient très rares. Soudain, une limousine noire débarqua, suivie de quelques motos qui l’escortaient. Sasuke jeta son cure-dent et rangea son flingue bien en évidence, histoire de montrer qui était le patron. Un des motards ouvrit la porte arrière. Kiba observa l’homme qui sortait difficilement de sa voiture : il était obèse, mais ne portait que de l’Hugo Boss. Un long cigare cubain entre ses dents et des lunettes de soleil recouvertes de diamant qui reflétaient la lumière du soleil au zénith. L’homme croisa ses bras, étonné de ne pas voir son vieil ami…
- Où est Kakashi ?
- Il est occupé, il s’excuse de ne pas être de la partie, répondit Kiba d’un trait.
- Amusant. Il ne m’a jamais fait ce coup là avant. Vous avez la cargaison ?
- Ouais… Et vous l’argent ?
- Bien sûr.
Le mafieux fit un signe de la main. On sortit du coffre un gros sac de voyage, tandis que Shino ouvrait les portes arrières de la camionnette. Kiba effectua l’échange et Sasuke comptait les billets, histoire de ne pas se faire baiser. Tout se passa sans encombre, une première depuis quelques années. L’échange se termina sur une poignée de main bien méritée et la limousine reprit sa route vers une destination inconnue. Aucuns des Sons ne connaissaient ce type, ils n’avaient même pas demandé son nom, mais qu’importe, l’essentiel c’était qu’ils avaient assez d’argent pour payer la caution des autres. Sasuke prit les devants et enjamba sa Harley.
- Kiba, Shino ! Retournez à la planque ! J’vais rendre visite à mon très cher frère ! fit-il, un sourire sadique sur le visage.
- Laisse tes problèmes familiaux en dehors de ça, Sasuke ! L’important c’est qu’on soit tous réunis, on avisera après !