Stay with me


Fanfiction Naruto écrite par noblie (Recueil de noblie)
Publiée le 25/07/2011 sur The Way Of Naruto



C'est surtout pour ceux qui dépriment et voient la vie comme quelque chose d'inutile.
Un problème n'est un problème qu'à cause de l'importance quon lui donne.
Le bonheur n'attend qu'à être trouvé cependant c'est utopique de le chercher.



Chapitre 1: Perdre pour gagner



19 Heures 20.

La sonnerie de la porte d'entrée retentit. Temari releva la tête du plan de travail. En jetant un coup d'oeil à la marmite sur le feu. Ce n'était pas encore prêt et lui il était là !
Elle se dépêcha de découper sa carotte avant de jeter les rondelles dans le récipient sur le feu.
Une fois la planche rincée, elle baissa le feu de la gazinière et courut vers la porte d'entrée tandis qu'une seconde sonnerie lui vrillait les oreilles.
Avant d'ouvrr la porte, elle jeta un dernier regard à son reflet dans le miroir qui surplombait le mur près de la porte.
Ses mèches blondes qu'elle avait soigneusement lissées deux jours auparavant sortaient de son chignon lâche, ses yeux cernés étaient la preuve de son manque de sommeil dû à son dur labeur.
Une fois rentrée du boulot, elle avait abandonné son tailleur pour une chemise large et longue et un jean sombre.
Tout en déplorant sa tenue négligée, elle ouvrit la porte, pressentant que son visiteur s'impatientait.

-Enfin ! Je commençais à prendre racine moi !

Un jeune homme brun aux yeux sombres mais brillants d'une lueur folle, assez élancé, les épaules larges l'observait, une main dans la poche de son jean.
Sans hésiter, il se pencha et releva son menton de façon à l'embrasser.
Kiba, pensa-t-elle déjà sur son nuage.

-Entre, l'invita-t-elle en s'écartant du pas de la porte.

Il s'exécuta en caressant sa joue au passage.

-Je me demandais si t'étais vraiment là, vu le temps que t'as mis à ouvrir.
-Désolée, sourit-elle en fermant la porte. J'étais pas prête.
-Je vois ça, se moqua-t-il en pointant du doigt la table du salon garnie de plans de maisons.
-Oh désolée !

Elle se précipita dans la pièce et se hâta de rassembler l'ensemble de ses croquis.

- Pas facile hum la vie d'une architecte, murmura Kiba en l'aidant.
-Non, c'est même galère, mais faut bien que je mange et que je paie mon loyer, sourit-elle.

Dès qu'elle eut rangé les dossiers, elle se retrouva plaquée contre le mur du salon.
Il l'embrassa avec dévotion, plein de fougue.
Derechef, elle glissa une main sous la chemise de son homme, tandis qu'il défaisait la braguette de son jean. Il plongea ses lèvres dans son cou, en y promenant sa langue, avant de mordre avec tendresse sa peau nue.

-Ici, s'enquit-elle déjà évaporée.

Le doux rire de son compagnon la fit frétiller d'excitation. Il mordit légèrement le lobe de son oreille avant de murmurer :

-Tu ne peux plus attendre ?

Comme pour appuyer ses paroles, il fit glisser son pantalon, le long de ses jambes galbées, avant de lui ôter sa chemise. Elle gémit en se cramponnant à lui.

-J'ai compris, sourit-il.

Il la souleva de ses bras puissants.
Temari ferma alors les yeux, quand une sensation d'intense plaisir la traversa. Elle laissa alors un petit cri lui échapper alors qu'il la maintenait fermement contre lui.

Ce fut l'odeur de brûlé qui la ramena à elle.

-Tema ? T'as laissé un truc sur le feu, demanda Kiba en s'essuyant comme il sortait de la douche.
-Oh non!

Elle s'emmitoufla dans le drap et voulut se lever mais il la retint.

-Laisse je m'en occupe. Prends plutôt ta douche et essaie de te détendre.

Sur ce, il sortit de la chambre, offrant à son aimée une vue de son physique de rêve.
Se laissant aller, elle se laissa retomber sur son lit moelleux, en se repassant les deux denrières heures.
Cela faisait si longtemps qu'ils s'étaient vus !
Depuis qu'elle était sur ce gros projet, élaborer une maison en plus pour un des quartiers résidentiels les plus prestigieux de la ville, elle n'avait plus une seule minute à elle. Sans compter que lui aussi, il bougeait énormément en tant que boxer professionnel...
Elle roula sur le côté, se remémorant la sensation délicieuse et brûlante qui l'avait fait fondre quelques minutes auparavant.
Elle finit cependant par se lever et se dirigea vers la salle de bain.
Une fois sous le jet d'eau chaude, elle laissa la douce sensation de la chaleur l'envahir et finit par se relaxer.
Une fois propre, elle s'habilla optant pour un jean moulant et décolleté profond rouge. Ça lui permettrait au moins de se rattrapper...
Elle ne reconnut pas la salle à manger, une table pour deux l'attendait.
Kiba l'attendait, adossé contre le canapé, les yeux sur l'écran du téléviseur pourtant éteint.

-Désolée pour le retard, s'excusa-t-elle de sa voix légèrement basse et douce.
-Ça valait la peine, trouva -t-il tout simplement à répondre en la reluquant satisafit. Viens, je crève la dalle !

Elle s'assit à ses côtés et alors qu'ils commençaient à peine à manger, son portable se mit à vibrer. Ils firent mine de ne rien entendre jusqu'à ce qu'il lui fasse signe de répondre.
Elle décrocha.
C'était son père.
Rien qu'entendre sa voix la mit hors d'elle. Elle raccrocha aussitôt.
Kiba la regarda faire en restant un instant silencieux.

-T'aurais pas dû faire ça. C'est ton père après tout.

Elle regarda ailleurs, furieuse.

-Eh je te parle, lui signala-t-elle.
-Ouais c'est bon.
-Hum, sourit-il. J'aimerais savoir si t'es encore apte à m'écouter ?
-Ça dépend de ce que t'as à dire.

Kiba sourit fier tel un paon avant de sortir un écrin bleu en velours de sa poche. Temari porta une main à sa bouche, surprise et émue.

-Je m'y prends comme un pied mais c'est moi, sourit-il. Ça fait quatre ans maintenant que ça dure et je crois que c'est pas trop tôt non?
-Kiba...
-Ouvre-la d'abord, histoire que tu saches ce à quoi tu renonces.
-Je n'y renonce pas, murmura-t-elle.
-Qu'est-ce que tu veux dire ?

Temari, ouvrit l'écrin pour y découvrir une bague en argent sertie d'une pierre. Elle n'eut même pas besoin de réfléchir pour être certaine qu'il s'agissait d'un diamand.
Cétait tout simplement trop tôt pour elle.

-Tema, l'appela-t-il inquiet.
-C'est la plus belle chose qui me soit arrivée. Tu es la plus belle chose qui me soit arrivée.
-Mais, grogna-t-il d'un ton neutre alors qu'elle savait qu'il était blessé à mort.
-C'est trop tôt, murmura-t-elle en repoussant doucement la bague. Je ne suis pas prête.
-Tu ne veux même pas essayer d'y réfléchir, insista-il en se levant.
-Kiba, c'est trop tôt, s'impatienta-t-elle. Je veux être mère, me marier et tout le blabla! Mais pas maintenant !
-Ok ok.

Il reprit la bague.

-Je ferai mieux d'y aller, déclara-t-il d'un ton furieux. Je suis pas d'humeur à être accompagné, je risque de tout péter.
-Bonne soirée, le congédia-t-elle les yeux baissés avant de les lever et d'affronter son regard.

Il serra les poings et hocha la tête avant de tourner les talons.

-Kiba ?

Il claqua la porte d'entrée sans s'arrêter.
Temari soupira avant de se mettre à débarasser la table et d'augmenter le volume de la musique.


La sonnerie stridente de la porte d'entrée retentit.
Temari repoussa sa couverture d'un geste las avant de se passer une main sur le visage. Elle tourna ensuite la tête vers son réveil. Il était à peine 7 heures du matin.
On sonna une fois encore.
Cette fois, elle se leva brusquement et courut vers la porte d'entrée.
Ça ne pouvait être que Kiba. Il revenait sûrement s'excuser pour l'avoir envoyée au diable.
Elle ouvrit donc la porte sans se préoccuper de sa nuisette verte qui couvrait à peine ses cuisses.
Un agent de police se tenait en face d'elle. Coup de chance, une femme.
Elle détailla sa tenue sans rien dire et lui sourit poliment, d'un air presque désolé.

-Bonjour mademoiselle Madness. Je suis Jessica Harper et je travaille pour la police fédérale. Je suis désolée de vous déranger à une heure pareille, mais je dois m'entretenir d'un évènement grave.

Le coeur de Temari fit un bond.

-Je vous en prie entrez, s'écarta-t-elle de l'entrée.
-Merci bien, sourit la femme.

Elle pénétra dans le corridor. Elle était grande et brune, les cheveux attachés dans une queue de cheval haute, sous sa casquette, qu'elle ôta.
Temari la conduisit vers le salon et lui fit signe de s'asseoir sur le canapé couleur crème.

-C'est très beau, commenta Jessica en jaugeant son luxueux appartement.
-Vous désirez peut-être une tase de café, s'enquit Temari.
-Non, merci bien.

La femme brune lui lança un regard indescriptible avant de lui faire signe de s’asseoir.

-Ce serait beaucoup mieux, l'encouragea-t-elle.

Temari obéit, surprise qu'on l'invite à se mettre à l'aise dans sa propre maison.
Jessica se râcla la gorge et lui sourit.

-Depuis combien de temps êtes-vous architecte ?
-Trois ans, répondit-elle surprise encore une fois qu'on en sache autant sur elle.
-Je vois. Et depuis quand êtes-vous avec monsieur Kiba Strenght ?

Cette fois Temari pâlit.

-Il a recommencé à se droguer ? Il a fait une overdose ?

Jessica la contempla un instant avant de regarder ailleurs.

-Vous étiez donc au courant pour ses problèmes de drogue ? Mais quelle question, bien sûr. Cependant, non, monsieur Kiba n'a rien de tout cela.
-Que se passe-t-il alors?
-Je suis vraiment navrée mademoiselle Madness, murmura-t-elle en lui prenant la main. Mais je dois vous annoncer à grand regret que monsieur Strenght a eu un accident de voiture hier soir. Dans les environs de minuit.

Temari resta un instant sans réagir.
Que venait-elle de dire ? Ah oui !...Oh mon dieu !

-C'est pas vrai, hurla-t-elle. Est-ce qu'il va s'en tirer ? Comment va-t-il ? Où est-il ?

Jessica lui fit signe de se calmer avant de lui sourire d'un air blessé.

-Il ne s'en est pas sorti.

Temari se laissa tomber sur le bras du sofa, la tête en arrière.
Elle porta une main à son visage. Bientôt de grosses larmes se mirent à rouler le long de ses joues.
Elle poussa un gémissement de désespoir.


Temari hocha la tête d'un air absent, lorsqu'on lui présenta encore des condoléances.
La veille, des paparazzis avaient déboulé chez elle, étant donné que tous savaient qu'ils étaient ensemble.
Elle s'était barricadée chez elle telle une forcenée en fuite.
Elle ramena les bras sur sa poitrine se sentant nue et seule.
La pierre tombale semblait la narguer depuis déjà un moment.
Elle serra les dents, tandis qu'une marée de larme perlaient sur ses joues.
Il s'était tué par sa faute ! Tout était de sa faute ! Comme d'habitude ! Comme lorsque sa mère était morte, pour la défendre de son père qui la battait sans cesse après avoir bu. Elle était morte à sa place...
Une main se posa sur son épaule, mettant un terme à sa confusion.
Elle se retourna.
Un homme élancé et svelte lui fit face. Il redressa la tête, afin de la laisser percevoir son regard.
Il était brun, d'un brun sombre sous sa casquette en cuir noir, et avait les yeux légèrement bridés.
Il portait un uniforme, militaire sûrement, noir.

-Mademoiselle Temari Madness?
-C'est bien moi, confirma-t-elle en essuyant ses larmes.

Il se mit au garde à vous, main droite sur la tempe droite.

-Permettez-moi de me présenter, je suis le colonnel Shikamaru Roy. Je suis chargé de votre protection à compter de ce jour.
-De... ma protection, répéta-t-elle dubitative.