My dream forever


Fanfiction Naruto écrite par tina-chouchou (Recueil de tina-chouchou)
Publiée le 22/07/2011 sur The Way Of Naruto



Bonjour à chaque lecteur qui se présente devant cette fic.
J'ai le plaisir de vous présenter ma nouvelle fic. Une petite histoire toute simple qui me titillait un peu trop et que j'ai donc finie par mettre sur papier. Je vous souhaite donc une bonne lecture.



Chapitre 2: L'ami



Le lendemain, Sasuke se réveilla doucement à l’entente d’une douce musique.

« Du piano ? » Se demanda Sasuke tout en se réveillant et s’asseyant sur le lit. Il tapota près de lui mais ne trouva pas ce qu’il cherchait. Il essaya de l’autre côté mais toujours rien.

Sasuke s’inquiéta un peu et se prépara pour se lever. Mais avant qu’il ne puisse toucher de ses pieds le sol, Sasuke fut interrompu par le petit miaulement que venait de faire son chat.

Un sourire doux se dessina alors sur son visage et il s’empressa de se diriger vers le petit bruit que venait de faire Hoshi.

« Hoshi… »

Le petit chat vint alors vers son maître, ronronnant tel un moteur.

Sasuke rit un peu et caressa son petit trésor en gardant un doux sourire sur le visage.

« Hoshi, tu as déjà mangé ? »

Le petit chat tout mignon ouvrit de grands yeux tout ronds et vint se câliner une nouvelle fois contre son maître. Ce dernier sourit de plus bel en sentant les poils doux de son chat se frotter contre lui.

Sasuke le caressa un moment jusqu’à ce qu’un bruit se fasse entendre contre la porte de sa chambre.

« Entrez ! »

La porte s’ouvrit et une jeune fille aux cheveux roses se présenta. Elle admira le petit spectacle qu’offraient Hoshi et Sasuke d’un regard doux.

« Je… Excusez-moi monsieur, mais je venais voir si vous étiez réveillé. » Fit timidement la voix fluette de la jeune fille.

Sasuke se retourna vers la fille, se dirigeant au son de sa voix et lui répondit aimablement :

« Oui merci ! Tout va bien Sakura ! »

Cette dernière rougit un peu et fut heureuse de penser que Sasuke ne puisse pas la voir ainsi.

« Oui… Enfin bon... Euh… Je… »

Sakura se tordit un peu les doigts, ne retrouvant plus l’usage des mots.

« Oui ? » Questionna Sasuke tout en se retournant en direction de Hoshi, le caressant et se réjouissant de l’entendre ronronner de satisfaction.
Sakura, toujours vers la porte, respira un bon coup et se reprit.

« Je venais aussi pour savoir ce que vous voudriez pour votre petit déjeuner ?

- … »

Un petit silence emplit la chambre et Sasuke ne sembla pas avoir entendu. Mais avant que Sakura ne reprenne la parole pour reposer sa question, Sasuke murmura :

« Peu importe ! »

Et sentant que Sakura allait ajouter quelque chose, Sasuke la prit de court et rajouta d’un ton ferme :

« Disposez ! »

La jeune fille resta un peu surprise mais disparut, après quelques secondes, derrière la porte, se demandant comment elle allait pouvoir se rapprocher de lui, sans que personne ne s’en rende compte. Elle se dirigea en direction de la cuisine et alla prévenir le cuisinier de ce que voulait Sasuke.

Pendant ce temps, Sasuke alla dans sa salle de bain, accompagné de son petit Hoshi, qui ne cessait jamais de le suivre partout où il allait et ronronnant à chaque fois que Sasuke se tournait vers lui.

« Bon voilà une nouvelle journée qui commence mon petit Hoshi !

- Miaou… »

Le petit chat miaula, donnant ainsi l’impression à Sasuke qu’il le comprenait. Il lui sourit et avant de fermer la porte de sa salle de bain il lui ajouta :

« Je t’aime mon Hoshi ! »

Et un petit claquement résonna dans la chambre. Laissant derrière la porte, le petit chat qui s’assit bien sagement derrière la porte, attendant tranquillement que son maître n’en sorte et aille s’installer à son bureau pour le reste de sa matinée. Il posa sa petite tête sur ses pattes avant et attendit tout en écoutant la douce musique du matin et faisant attention aux bruits qui le préviendrait de l’arrivée de son maître.



Une semaine venait de s’écouler.

Sakura ne savait pas trop quoi faire. Elle connaissait son vieil ami mais elle savait aussi que ce dernier n’allait pas apprécier qu’elle ne lui ait rien dit depuis tout ce temps. En même temps, elle n’avait pas trop eu le choix.

Mais la jeune fille aux cheveux roses soupira de désespoir. Ne sachant toujours pas comment lui annoncer un truc pareil.

« Sakura chérie… »

Saï entra dans le salon et s’installa près de sa petite amie tout en déposant deux tasses de thé bien chaudes sur la petite table basse du living-room.

« Saï ? Je ne sais pas comment lui annoncer… »

Saï se tourna vers Sakura et croisa ses deux grands yeux vert émeraude emplis d’inquiétude. Il sourit et lui répondit d’un ton posé :

« Ben téléphone lui ! »

Sakura regarda sceptiquement son petit ami et lui lança un regard noir tout en lui crachant :

« Non t’es malade ! Si je lui téléphone, je lui dis quoi ?

- Oh salut, dis ça fait longtemps, au fait tu connais la dernière je viens de retrouver Sasuke ! Ah oui et ça fait environ trois mois…

- Alalala… T’imagines même pas ! T’es vraiment con quand tu veux Saï !!! »

Puis Sakura se leva et alla s’enfermer dans sa chambre, laissant le jeune homme avec toujours un sourire sur le visage.

« Ben dis donc, elle n’est pas commode ! »

Saï se retourna vers l’entrée et y vit une jeune femme aux longs cheveux blonds.

« Ah bonjour Ino. Oui enfin tu la connais elle pète un câble et après elle redevient douce comme un agneau. Ne t’inquiète pas ça lui passera !

- Oui je sais… Je la connais depuis assez longtemps aujourd’hui. »

Ino s’avança près du fauteuil de Saï et s’installa confortablement sur le divan, juste à côté.

« Au fait ? Questionna Sai tout en souriant… Elle t’appelle toujours la truie, tu l’aimes toujours ? »

Ino regarda Saï avec surprise et rit un peu. Mais bien vite Ino s’énerva et se leva. Elle se dirigea calmement en direction de la cuisine puis, suivie de Sai, elle prit la première casserole qu’elle trouva et se retourna.

« Saï… »

Saï toujours souriant ne vit rien venir et répondit :

« Au fait, je te souhaite la bienvenue Ino-la-truie ! »

Puis ce fut la dernière chose que Saï put dire avant de sentir une douleur aigüe sur la tête, l’assommant, face à une Ino en furie qui venait de le frapper de toutes ses forces à l’entente du « surnom » que Saï venait de prononcer.

« Non mais quel imbécile celui-là ! »

Puis Ino passa près de Saï, ne se gênant pas le moins du monde pour lui marcher dessus et partit en direction de la chambre.



Aux abords d’une cabane, loin de la ville, un jeune homme regardait par sa fenêtre le paysage sauvage qui s’étendait jusqu’à la petite rivière au loin.

Observant les sapins vert montant vers le ciel ainsi que les fleurs magnifiques et variées répandant leur parfum au grès du vent. Un vent doux et agréable qui se perdit dans la petite cabane. Venant caresser le visage du jeune homme.

Ce dernier, assis sur son fauteuil, perdit durant une seconde son sourire doux aux lèvres, en revoyant apparaître devant ses yeux, l’image d’un jeune homme aux yeux noir et au sourire un peu espiègle.

Mais cette image se perdit bien vite au goût du jeune homme blond qui se leva et partit dans sa cuisine. Arrivé là, il se prépara une bonne tasse de thé. Puis, se dirigea dans le jardin derrière la cabane. Là, un joli pavillon y était installé. Aux bordures se trouvait une étendue de fleurs sauvages de toutes sortes de couleurs. Allant du jaune soleil au rouge vif perlé de diamant passant ensuite au violet d’outremer, donnant une couleur bleuâtre sur les pétales.
Les alentours, eux, étaient bordés d’une petite clôture dorée.

Le jeune homme aux longs cheveux couleur blé se dirigea dans le petit pavillon et s’y installa tranquillement. Il regarda encor une énième fois ces fleurs qui donnaient un aspect magique à cet endroit reculé, loin du bruit et du trafic des routes de la ville.

Cet endroit était des plus magnifiques de la région.

Le jeune homme en prenant sa tasse admira le paysage, la clôture, qui s’étendait tout au long de sa demeure, les parterres de fleurs sauvages aux couleurs diverses et au parfum subtile. Tout cela donnait à ce lieu un charme paisible où il faisait bon vivre. Dans la tranquillité, la paix, la sérénité et la douce chaleur d’un mois d’avril qui promettait d’être chaud.

L’homme aux yeux bleu azur déposa délicatement sa tasse sur le bord de sa table de jardin et prit en main le livre qu’il avait laissé là quelques heures plus tôt. Ayant abandonné quelques temps sa lecture pour aller dans sa cuisine et se préparer de quoi manger.

S’étant perdu durant un long moment dans ses pensées, comme par habitude, il laissait son regard vaguer de droite à gauche puis, se perdant dans l’infini du ciel. Repensant aux années qui s’étaient écoulées et au temps où il se sentait encore heureux en sa compagnie.

Contemplant le livre qu’il tenait dans sa main, le jeune homme se perdit une énième fois dans ses pensées et se revit avec lui.

Lui, qui avait été son ami le plus cher. La personne qui avait toujours été là pour lui et qui n’avait jamais vraiment dit ouvertement ce qu’il ressentait à son égard.

D’ailleurs comment l’aurait-il pu… ?

Mais seulement voilà…

Les sentiments étaient là. Tout simplement là et rien ni personne ne pouvait briser ce lien qui s’était construit puis forgé avec le temps pour finalement devenir indestructible.

Mais malgré le temps, aujourd’hui, qui avait fini par les séparer, ce lien d’amitié prit de la distance.

Et le pire, c’est que même en sachant qu’il ne s’agissait pas de sa faute à lui, il ressentait au fond de lui cette douleur qui l’avait accompagnée et qui avait grandie en même temps que lui depuis sa disparition.

Cette douleur qui lui étreignait le cœur et qui le faisait saigner à n’en plus pouvoir.

Cette souffrance qui s’accumulait au fil du temps qui s’écoule, tel l’eau d’un ruisseau qui jamais ne s’arrête. Coulant, le temps s’évanouit à chaque instant et jamais ne se récupère. Ne nous laissant même pas la chance de tout faire, de profiter de l’instant présent, passé… Car tout simplement on pense, comme chaque jour et chaque personne, que le temps est acquis et qu’il reviendra.

Mais le fils du temps ne s’arrête jamais, ne fait pas de pause et continue son avancée sans nous laisser de répit.

« Comme le temps passe… C’est fou ! »

Le jeune homme reprit alors sa lecture, se demandant durant une seconde comment il avait pu accepter de lire ce genre de roman.

Mais comme c’était obligatoire, il devait bien. Il devait rendre un compte-rendu du bouquin, il était donc obligé de le lire en entier.

Profitant de cette matinée, la fille arriva bien vite au lieu de rendez-vous habituel.

Elle rêvait de revoir cette homme pour qui son cœur battait la chamade et qui ne cessait, à aucun moment, de lui crier à quel point elle en était tombé amoureuse. La vie devenait si facile à ses côtés. Comme si d’un seul coup, le monde lui paraissait d’une toute autre couleur et simplicité.

Le jeune homme s’interrompit et ferma une minute les yeux, se demandant une nouvelle fois comment il allait pouvoir finir de lire ce roman à l’eau de rose complètement nunuche.

C’était loin d’être son genre de lecture.

Il se frotta les yeux avec son pouce et son index. Il leva les yeux vers le ciel bleu azur, tel que ses yeux, et admira les deux trois rares nuages qui voltigeaient tranquillement.

Quelques minutes passèrent et finalement le jeune homme se réveilla et regarda une nouvelle fois le livre. Soupirant de devoir être obligé de le lire jusqu’à la fin, il préféra se lever et aller chercher une autre tasse de thé dans la cuisine, essayant ainsi de retarder un peu sa lecture.

Arrivé à la porte de la véranda, le jeune blond fit tomber accidentellement un petit grimoire d’une petite étagère à sa gauche.

Surpris, ne l’ayant pas remarqué, il regarda le petit bouquin par terre. Il se pencha et le ramassa de sa main gauche et repartit dans la direction de sa cuisine. Sur le chemin, il regarda un peu mieux le petit livre.

Ce dernier était d’un aspect ancien, de couleur noir et où il y avait inscrit des lettres de couleur blanche, légèrement penchées.
Le jeune ouvrit de grands yeux en reconnaissant le petit carnet.
Il posa sa tasse sur le comptoir de sa cuisine et ne fit plus attention à la raison qui l’avait amené dans la cuisine. La seule chose qui lui importait maintenant, c’était ce petit livre entre ses mains. Il s’assit sur le fauteuil et contempla le livret. En couverture, il lut :

« Cahier de note »

Le jeune homme blond posa délicatement sa main sur la couverture et doucement, il ouvrit la première page du livre. La première page était vierge.

Il tourna une nouvelle fois une page du cahier et put y lire une écriture fine, légèrement penchée qu’il reconnut tout de suite. Il lut donc :

Parcourant ce chemin

Je sais déjà que je m'égare

Je te vois déjà si loin

Combien de temps ?

Depuis quand y a-t-il cette distance entre nous ?

M'enfonçant encore un peu plus et au fil des secondes qui s'écoulent

Bientôt tu n'existeras plus

Comme on me l’avait dit, la vie est ainsi

C'est le destin

Mais dis-moi alors
Pourquoi le destin nous unis pour nous séparer à peine réunis
Depuis quand me suis-je perdu dans tout ça ?

Encore combien de temps va passer ainsi sur ce chemin ?

Déjà des années ont filées

Et je me suis toujours égaré

Comment le passé se dévoile-t-il devant moi ?
Pourquoi déjà tant de temps a dut s'évaporer ?

Je marche, je cours pour te rejoindre

Mais je ne te vois déjà plus

Le jeune garçon eut un petit sourire mélancolique en lisant ces quelques lignes, qui remontaient aujourd’hui à tant d’années en arrière. Il observa encore quelques instants les lettres inscrites sur le papier jauni par le temps.

Un vieux cahier, mais qui pourtant ne remontait qu’à huit ans en arrière, enfin un peu plus.

Mais pour le jeune homme, c’était comme hier pour lui, il se souvenait encore du visage pâle de son ami, de ses cheveux noir désordonnés… Il se souvenait de ces années qui s’étaient écoulées, mais qui pourtant semblaient si lointaines malgré tout.
Se revoyant sur les bancs d’école primaire lançant des piques à son voisin, se bagarrant avec lui, mais s’amusant tellement.

« C’est si loin aujourd’hui… Mais j’aimerais tellement revenir à cette époque… »

Il tourna quelques pages du carnet et y découvrit à chaque page la même écriture, recelant des poèmes, des phrases subtiles, tant de choses différentes mais qui avaient trait à son caractère. Il s’arrêta sur une page du milieu et y revit un petit dessin sur la page de gauche. Un dessin qu’il avait un jour dessiné suite à un défi qu’il lui avait lancé.
Il rit légèrement en admirant le personnage de manga assez bien réussi.

Mais avant qu’il ne puisse continuer de lire la suite, une petite sonnerie l’interrompit. Il regarda dans sa poche de pantalon et en ressortit un petit portable de couleur orange avec deux traits rouge sur sa largeur.

« Halo ?

- Salut!

- …Hein ?!

- Ben, c’est moi ! Tu ne me reconnais pas ?

- …

- C’est moi… Idiot !

- Hein qui ?

- Mais moi ! Imbécile !

- Ah !...

- Ah ! C’est tout ce que tu as à me dire ?

- … Oui !






A suivre


Bon voilà pour ce chapitre.

Bon il est un peu plus court que le premier mais ça varie selon le chapitre…

Enfin voilà, j'espère que cela vous a plu et à la prochaine pour la suite.