Konohamaru_ Mais c'est pas possiiiibleuh ! *chiale*
Moi_ Désolé :/ Bon, alors, pour + de commodité, Konohamaru sera peut-être appelé (des fois) Kono... Ça marche ? =D
Konohamaru repartit, la mine sombre. Le pas traînant, il se dirigeait vers sa maison.
Lorsque sa mère le vit arriver ainsi, elle lui demanda ce qui n'allait pas. Le petit leva les yeux vers elle, la regarda tristement puis baissa la tête.
Il monta rapidement les escaliers et se réfugia dans sa chambre. Là, les larmes qu'il avait refoulées devant sa mère sortirent en torrent; il noya sa peine pour ainsi dire. Le pauvre petit se demandait pourquoi le monde était-il si injuste, pourquoi la joie et l'amour lui étaient inaccessibles. Si c'est ça la vie, je préfère me suicider, pensa l'enfant. Il releva son visage baigné de larmes, renifla, et regarda par la fenêtre. Il était au troisième étage de sa maison. Assez pour ne pas se fracturer une jambe et mourir ? Peut-être. Mais si jamais il se cassait quelque chose au lieu de partir dans l'au-delà, la douleur serait si intense qu'il aurait mieux fait de ne pas sauter.
"Mais, après tout, pourquoi un chagrin d'amour de gamin me fait-il tant de peine ?" Konohamaru réfléchit, et se dit que ça ne valait pas la peine de s'écraser sur le sol juste pour une fille qui lui avait été refusée. Il en trouverait d'autres.
Konohamaru observa par la fenêtre la rue devant sa maison. Les passants étaient rares. Soudain, il aperçut Hanabi, mais elle n'était pas seule : Ebisu l'accompagnait. Que faisait son instructeur avec son amie ? Ces deux-là ne se connaissaient que de vue.
Kono dévala les escaliers, ouvrit la porte à toute volée et suivit Ebisu et Hanabi avec toute la discrétion dont il était capable. Il se cachait derrière chaque arbre, chaque angle de rue, essayant de saisir quelques bribes de conversation. Mais il ne pouvait pas s'avancer autant qu'il l'aurait voulu sans se faire repérer. Il dut se contenter d'écouter Ebisu, qui parlait avec résignation, et Hanabi garder le silence sagement. L'enfant n'entendait que des chuchotis car il était trop loin.
Le cœur gros, Konohamaru regagna sa maison et, le soir venu, s'endormir sans manger.
Le lendemain matin, Iruka fit un cours de relations affectives. En effet, les enseignants de l'Académie pensaient que l'amour avait aussi sa place dans la vie des ninjas, s'il ne perturbait pas les missions. De la passion au bon moment avec la bonne personne pouvait aider, donner du courage par exemple. De toute la matinée, Konohamaru se sentit concerné, de par sa relation avec Hanabi.
- Note de l'auteur : Je ne vais pas vous faire un extrait du cours de relations affectives, vous imaginez, je pense, ce qu'Iruka a pu dire à ses élèves (sachant que c'est un cours de relations affectives, et donc à ne pas confondre avec un cours d'éducation sexuelle !)
De toute la journée, Hanabi n'adressa la parole ni ne regarda Kono. Celui-ci se sentit vexé, offusqué mais surtout peiné de cette indifférence, de ce mépris. L'interdiction d'un adulte avait rompu les liens qui les unissaient. Le petit garçon, à chaque occasion, souriait à sa voisine, ou lui lançait de petites œillades furtives, remplies de tendresse. Elle les traitait de haut, pire : elle les ignorait, ces ponts que jetaient le pauvre garçon entre l'abîme qui les séparait, cette main amoureuse qu'il lui tendait, pour renouer le contact.
La fin de la journée arriva et, au moment de repartir chez lui, Konohamaru sentit qu'une main le retenait et le tirait en arrière, le forçant à se cacher derrière un arbre avec cette personne.
C'était Hanabi, elle avait mis son index devant sa bouche pour le faire taire.
"- Écoute, Konohamaru. Je n'ai pas voulu ce qui est arrivé et ce qui va se passer. Comprends bien, mon clan tient à sa renommée, à son honneur. Les mariages arrangés sont monnaie courante, dans les clans comme les miens. Et...
Sa voix se brisa. Elle reprit courageusement, au prix d'un violent effort. Tout comme sa grande-sœur, elle se mit à tricoter des doigts.
- Pourtant... je t'aime ! souffla-t-elle. Mais... Mes parents m'ont choisi un autre avenir que celui que nous aurions pu partager ensemble. Ebisu...
Non, Konohamaru ne comprenait pas. Ou plutôt, refusait de comprendre. Ça ne pouvait pas ça ! Pas ce à quoi il pensait. Non, pas cette effroyable vérité, qui commençait à pointer son nez dans le cerveau de l'enfant. Cette idée terrible dont la lumière se faisait de plus en plus forte, jusqu'à ce que ce pressentiment soit une quasi-certitude. Konohamaru n'arrivait pas à l'accepter.
- Note de l'auteur : Bon, je vais pas vous faire mariner plus longtemps, ce serait de la torture (Comment ça, c'est pas de la torture, comment ça, vous vous en foutez ?!) Je vais vous dire, si vous ne l'avez pas déjà deviné, ce que Konohamaru a malheureusement compris. Suspens ! ...
-Oui, Konohamaru. Je me marierai à l'automne prochain avec Ebisu.
Là, ce fut comme si le monde s'écroulait autour du jeune garçon. Deviner que la fille que l'on aime allait se marier avec son précepteur de 40 ans son aîné était une chose; se l'entendre dire de la bouche même de l'intéressée en était une autre.
Ne sachant plus que dire ou que faire, Konohamaru la regarda avec tout le désespoir du monde dans les yeux. Ses lèvres tremblaient, il aurait voulu prendre Hanabi dans ses bras et la serrer fort, jusqu'à l'étouffer d'un trop-plein d'amour et de tendresse. Mais au lieu de cela, il s'enfuit lâchement. Il entendit son prénom hurlé derrière lui, puis des sanglots; mais c'était trop tard, son amour en même temps que son âme d'enfant s'étaient envolés, partis à tout jamais. Il avait compris que l'on n'obtenait pas toujours ce que l'on voulait, et que l'amour était une vraie bataille, "la seule bataille qui se gagne à reculons" dixit Napoléon. Cette révélation lui fit un choc.
Mais, à force de courir sans regarder où il allait, Konohamaru était arrivé au Parc. Désemparé, il s'assit sur un banc.
- Note de l'auteur : Merci d'avoir lu l'histoire jusque là ! Je pense à ce que vous devez vous être dit tout en lisant : "Oh là là ! Qu'est-ce que c'est saoulant, toujours ces discours de Konohamaru sur la vie, l'amour, la déprime... Nous ce qu'on veut, c'est de l'action, là, cette fic, on dirait qu'elle est morte !" Oui, je sais que j'aurais dû me ressaisir avant... Allez, pour vous faire plaisir, je vous annonce qu'il n'y aura plus de passages moralisateurs ! Ouaiiiiiis !
Ruminant de sombres pensées, il ne vit pas une silhouette se rapprocher de lui, puis s'asseoir à ses côtés. Lorsqu'il releva la tête, il eut la surprise de voir Moegi (rappelez-vous, cette petite que l'on voit toujours traîner avec Kono...). La jeune fille était sa meilleure amie depuis sa plus tendre enfance, avec Udon-le-Renifleur. Moegi était rouge, et faisait de petits clins d'œil timides à Konohamaru. Il s'adoucit un peu, et lui sourit.
"- Que fais-tu là, Moegi ?
- Oh ! J'ai vu que tu étais seul dans le parc et tu avais l'air triste. Je me suis dit que tu aurais peut-être envie de compagnie....
Il toussota :
- Ça aurait été plutôt le contraire...
- Oh ! Désolée...
La petite Moegi avait apparemment la fâcheuse habitude de commencer toutes ses phrases par "Oh !" et de les laisser en suspension. Kono ne s'en souciait plus, depuis le temps qu'il la côtoyait. Par contre, elle semblait avoir quelque chose à lui dire...
"- Hum... Konohamaru... J'ai... j'ai quelque chose à t'avouer.
- Je t'écoute...
- Et bien... Je t'aime. Et... voudrais-tu sortir avec moi ?
Au début, Konohamaru resta sans voix. Avait-il autant de succès que cela auprès des filles ? D'abord Hanabi, puis Moegi... Ensuite, il la regarda en silence, mais sans vouloir la mettre mal à l'aise. Il ne savait plus que penser, ni que dire. Accepter, au risque d'être déçu de cette relation ? Refuser, au risque de la blesser et, par la même occasion, briser une belle amitié ? Alors, la tête encombrée par tout ce qu'il venait d'encaisser, il répondit "D'accord".
- Note de l'auteur : Alors là, il faudrait que je m'arrête, et que ce soit comme ça que se termine mon troisième chapitre... Malheureusement, ça ne fait pas encore les 1500 mots réglementaires. Ah, peut-être, avec cette note de l'auteur, que lorsque je cliquerai sur "Sauvegarder les modifications sans soumission aux modérateurs", ça m'affichera " Votre chapitre fait 1506 mots, un chapitre qui n'est pas une intro doit avoir un minimum de 1500 mots" ! Allez, je tente ! En même temps, je ne vois pas pourquoi je vous embête avec mes histories d'auteur...
*Un peu plus tard* Raaah ! Mon chapitre ne fait que 1439 mots... Je vais écrire encore un peu, mais ça ne va pas vous intéresser... Désolé, mais je veux vraiment finir mon chapitre sur le "Oui" de Konohamaru à l'Infâme Moegi (qu'est-ce que vous y pouvez, je ne l'aime pas parce qu'elle détourne Kono de ses intentions premières !)
Raaaah là là, que c'est moche ! Je ne sais plus dans quelle fic j'avais lu une possibilité de mariage entre Ebisu et Hanabi, l'auteur se reconnaîtra peut-être...^^ Dites-moi si l'idée était bonne ! DÉDICACE SPÉCIALE A DEIDAMARU MON FRÉROT CHÉRIIIII ET A GREGDAIME MON POOOOTE !!!!! ^^' Hum... Si vous voulez une suite, mettez un com svp, ne pensez pas que des gens le feront à votre place, il FAUT que vous mettiez un com, ça me ferait immensément plaisir ! Et peut-être que ce sera VOTRE commentaire qui me décidera à continuer, si vous avez aimé, bien sûr ! Waaah ! Qu'est-ce que je ferai pas pour avoir un comm...XD