Tout un changement dans la vie de Sasori à cause ou plutôt grâce à une fille qui était sa cible lors d'une mission. Sasori vous racontera tout exclusivement et en détails.
Je suivis le couloir menant à la plus grande pièce du quartier général : c’était celle des réunions, elle était spacieuse et peu éclairée. Au milieu, il y avait un grand cercle noir tracé. Juste en face, l’endroit où se tenait Pein habituellement. Je me mis à côté des autres, Pein me lança un regard noir, comme pour m’avertir que j’étais en retard. Aori était sur le grand cercle noir au milieu, juste devant Pain. Oh mon dieu, il lui a sourit ! C’est mal barré, Deidara, Pein, j’ai de la sacré concurrence. La réunion commença. Pein prit ses feuilles en désordre, il prit quelques minutes pour les ranger au non ordre. Puis il commença à lire.
- Donc, nous sommes ici aujourd’hui pour discuter d’un problème qui nous fait face, et qui nous coûte beaucoup, commença-t-il.
Il prit une pause pour boire un verre d’eau posé sur sa table.
- Nous manquons de membres, et notre organisation ne peut prouver son existence en ces circonstances. Donc nous allons perdre un peu de temps à recruter de nouveaux membres que j’ai sélectionné.
Il tourna vers Aori en soufflant et termina.
- La première de la liste : Aori. Une ninja très douée au corps à corps, des techniques très fortes, mais aussi un sens du raisonnement rare chez nous (Il afficha une petite grimace). Or, elle a une petite faiblesse que je surmonterais, non pas sans mal : elle perd tous ses pouvoirs physiques le jour de pleine lune. Question héréditaire ennuyante.
- Pas plus que tes discours ! Balança Zetsu.
- La ferme fougère ! S’énerva Pein.
Je me remémorai ce qui s’était passé, il y a trois jours, à Suna. Elle n’avait pas bougé d’un poil pour se défendre quand on a été attaqué, et même lorsqu’elle a voulu allumer le feu, sa petite boule de feu nous avait presque fait rire. Je comprends tout maintenant.
Mais avec qui allait-elle faire équipe ? J’en redoutais. Pein n’en discutera pas avant de la tester.
Justement voilà, il en parle… Quoi ?! Il la défie en duel ! Il est fou non ? Qu’est-ce qui lui est passé par la tête ?
Le temps de me remettre de mes émotions, Aori et Pein s’étaient placés au milieu de la salle. Nous revînmes en arrière, leur laissant la place où agir. Je suis mal à l’aise en ce moment : j’ai peur que quelque chose de mal ne lui arrive. Mais je ne pouvais pas dire « non ». C’était impossible. Assez parlé, ils commencent leur combat.
Aori lança quelques Kunaïs vers Pein. Ce dernier les évita facilement et sans aucun mal. Elle continua, ce qui me parut comme tous les autres une rigolade, en se jetant vers lui avec une boule de feu à la main.
Mais qu’est-ce qu’elle fait ? C’est quoi ce théâtre ? Elle n’a pas l’intention de vaincre Pein, le chef de l’Akatsuki, comme ça !
Après quelques minutes de combat, je commençais enfin à comprendre : elle combattait un clone, et ce qui lui importait c’est de le toucher, sans gaspiller son chakra, pour laisser toute son énergie pour le vrai combat avec le vrai Pain. Si j’étais à sa place, je ne crois pas que je l’aurai remarqué avant, et comme j’aurai usé beaucoup de mon chakra comme pour un vrai combat, j’aurai eu du mal à vaincre le vrai ! Maintenant voyons comment elle va réussir à le toucher, pour un clone il est agile ce gars-là !
Donc elle crée cinq clones, qu’est-ce qu’elle veut en faire ? Inquiétant, ils disparaissent. Maintenant elle continue ses attaques. A quoi auraient servi donc ses clones si elle les a fait disparaître ?
Je vois maintenant. Elle ne les a pas fait disparaître, ils sont cachés quelque part, et ils attendent le bon moment pour frapper. Donc cette fois c’est elle la distraction et les clones l’attaque principale. Faut toujours qu’elle choisisse le bon moment pour attaquer.
Quelques minutes après, le clone de Pain disparaît. Les clones d’Aori ont réussi à le duper pour le frapper.
Pain lui applaudit en sortant du mur.
- C’était assez rapide, bravo, félicita-t-il.
- Rapide ? Mon cul ! Ça fait une éternité qu’on attend, et toi tu appelles ça rapide ! Et tout ça pour un clone, non mais, s’exclama Zetsu.
- Arrête de râler, et ne sous-estime pas mes clones ! Jeta Pein froidement devant un Zetsu non pas très présent.
Il termina la réunion en nous annonçant un bref congé d’une semaine. Mais aussi qu’Aori travaillera avec Konan pour s’améliorer. Il nous précisa ensuite qu’après une semaine, au même endroit et à la même heure, il donnera une autre réunion. Après, tout le monde se dispersa dans les nombreuses chambres de notre quartier général.
Dans la mienne, je continuai à penser à Aori. Elle était bien plus qu’une fille à mes yeux, et c’était bien la première. Mais est-ce que je fais le bon choix ? A ce qui paraît, Pain aussi l’aime bien. Non, je n’y renoncerai pas à cause de lui !
Mais maintenant, difficile de lui parler sans que Konan ne se doute de quelque chose. Non pas que j’ai peur, mais c’est qu’elle pourrait bien raconter n’importe quoi à n’importe qui. Et moi je ne suis pas trop fan des problèmes de gamins.
Donc j’attendrai qu’Aori finisse son petit stage au près de Konan. Je pense que Pein aussi y pense aussi, mais lui y renoncerait volontiers pour Konan, sauf que cette dernière ne me rend pas la tâche facile : elle déteste Pein de A à Z.
Mais si j’arrive à la convaincre de sortir avec lui, il oubliera alors Aori, donc pas de problème !
Mais attendez, qu’est-ce que je raconte ? Ça c’est un plan d’un bambin jaloux et naïf !
Je me reprends. J’attendrais ce que le destin garde pour moi.
Je n’aurai jamais pensé qu’un jour, une fille pourrait me faire tout cet effet ! Mais c’est peut-être moi qui en fais trop ? Non je ne pense pas, je ne suis pas du genre à dramatiser les choses.
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Du côté de Konan et Aori, c’était ambiance de fourmi dès cinq heures du matin. Elles avaient fait des exercices physiques toute la journée, et n’avaient pas fait une seule pause, jusqu’à épuisement de leurs corps.
Je les avais vu faire, Aori n’était pas du genre à abandonner pour un rien. Et une semaine lui a suffit pour presque arriver au niveau de Konan.
Elle est assez forte, mais ce qui m’inquiète c’est dans quel groupe Pein allait-il la placer ? Logiquement, je pense, il devrait la mettre avec Deidara et moi. Du moins c’est ce que j’espère. Continue à espérer mon cher, cette fille va te rendre fou ! Je ne serais pas à l’aise avant le verdict de la réunion de ce soir. Et les quelques heures qui m’ont séparé me parurent interminables !
Toujours pas moyen de parler avec Aori non plus, vu qu’elle était sortie avec Konan faire du shopping. Elle avait un goût plus raffiné que celui de la femme de papier. J’ai pu le constater, quand je suis parti faire un tour dans son appartement.
Et après avoir vu Konan, maintenant que je suis sorti au jardin, j’en suis parfaitement certain ! Quand on porte une affreuse robe rose et un maquillage en bleu, on montre aux gens qu’on est d’un goût effrayant. Je ne constate pas ce genre de chose d’habitude, mais avec Konan c’est différent. Elle est…. Tout simplement moche !
Au contraire d’Aori qui elle portait des habits, à mon avis, beaucoup plus présentables que ceux de Konan. Je discutai un peu avec elles, jusqu’à l’heure de la réunion. Après quelques instants, nous fîmes tous dans la salle des réunions. Et entre nous, la robe de Konan ne passa pas inaperçue.
La réunion commence, je ne fis pas attention aux banales missions que donna Pein aux autres. Mais quand il parla de notre groupe, j’étais tout ouïe.
………………………… Génial ! Aori sera dans mon groupe, et nous devrons même faire une mission ensemble.
- Vous irez chercher cet individu à Suna dont la tête est mise à prix, à cinquante millions de pièces. Je compte sur vous pour être discret, et aussi pour m’apporter la somme avant la fin du mois, nous expliqua Pein.
Il nous donna ensuite quelques informations sur notre cible : son nom, prénom, âge, les lieux qu’il fréquente beaucoup…
Ensuite, nous sortînmes de la salle pour nous préparer à la mission.
Quelques temps après, nous nous retrouvâmes devant la porte principale du quartier général.
Aori, Deidara, et moi-même, nous partîmes vers le village de Suna, à trois jours de marche d’ici, pour une mission confiée par Pain, le chef de l’organisation Akatsuki.
J’étais content, mais pas d’aller en mission, non, j’allais enfin pouvoir rester, peut-être, en tête à tête avec Aori. J’en profiterais pour en savoir plus sur elle, car d’après les quelques phrases qu’on s’était échangé, elle m’avait paru cacher plein d’impressionnantes choses !