Ce chapitre est centré sur la demoiselle Alikou qui a écrit un rapport très édifiant sur Sakura. Il est visible sur un des arts de Vive Naruto! Je n'ai fait que copier son texte et l'adapter pour un faire un chapitre de fic, tout lui appartient, rien n'est à moi et je la remercie de bien avoir accepté de me laisser l'utiliser.
Comme il était plutôt long, je l'ai découpé en deux parties.
Bonne lecture !
Nous sommes encore et toujours à Pinkugakure, le village caché tout rose, dirigé par la Pinkukage, la belle Sakura Haruno. Nous assistons en général à la guerre sans merci que mène la Pinkukage contre son ennemi juré, le dangereux groupuscule des ASK.
Cependant, nous allons aujourd’hui nous pencher sur l’un des membres en particulier du fameux et dangereux groupuscule. Etrangement, le lieutenant Alikou, bras droit de la redoutable chef Vina, a décidé de faire bande à part.
Pourquoi cela ? Nous allons tout de suite le découvrir…
Alikou était en ce moment-même plongée jusqu’au cou dans la collection entière du manga « Naruto », d’où est originaire Sakura Haruno. Elle était entrée par effraction, de nuit, dans la bibliothèque, pour relire ces livres qu’on ne prêtait pas au premier venu. A la lueur pâle d’une bougie, elle feuilletait rapidement, mais avec soin, chacun des volumes étalés devant elle. Près d’elle était posé un petit carnet à spirales sur lequel étaient écrites des notes, et un crayon.
_ Intéressant, murmura le lieutenant en observant une case précise.
Elle rajouta vite fait quelques notes sur son carnet et reprit sa lecture. Elle resta jusqu’à tard dans la nuit, sursautant au moindre bruit, prête à décamper à la plus petite alerte pour ne pas se faire attraper. Au petit matin, l’aube pointant, elle plia soigneusement ce qu’elle avait dérangé, souffla la bougie et s’échappa, aussi silencieuse et invisible qu’une ombre.
***
Rapport du lieutenant Alikou, 8 mai 20XX, 20H48
Je suis la nuit dernière allée visiter la bibliothèque de Pinkugakure, où sont entreposés les mangas « Naruto ». Ces volumes sont très précieux aux yeux de Sakura, et elle en prend elle-même un soin orgueilleux. Peu de gens ont le privilège de pouvoir parcourir ces mangas, et j’ai dû me glisser par effraction dans la bibliothèque pour les consulter. Cette lecture a été édifiante. J’ai pu constater de mes propres yeux de nombreuses vérités cachées aux yeux des habitants de Pinkugakure. Il est évident que si Sakurat laissait traîner ces bouquins n’importe où, tout le monde saurait quel montre elle est.
Les découvertes que j’ai faites dans ces volumes ne laissent pas planer le doute. La vérité est affolante : il s’avère que Sakurat dispose d’une double personnalité, visible chez elle depuis sa préadolescence. Cette double personnalité refléterait une forme aggravée de schizophrénie, une forme si extrême qu’elle serait capable de se « matérialiser » à l’intérieur d’elle-même. J’ai constaté ce phénomène lors d’un combat qu’elle menait contre son ancienne amie Ino Yamanaka, lors du premier examen Chuunin qu’elle passa.
Cette seconde Sakurat lui permettrait deux jugements, deux points de vue, deux avis, sur toute situation qu’elle affronte. J’ignore si cette forme a été créée volontairement ou non, mais elle lui donne un avantage certain pour ce qui est des plans diaboliques germant dans son machiavélique cerveau.
Vous me direz, rien de vraiment étrange jusque-là, il ne s’agit que d’une folle parmi tant d’autres. Mais connaissant Sakurat, il me paraissait bizarre qu’une telle coïncidence soit possible. Car en effet, la formule Cm (bubble-gum) + PO (peau humaine) = M2 (monstre).
Sakurat est bel et bien un monstre, avec une double personnalité plus diabolique encore que la première. On ne sait évidemment pas quel niveau de réflexion peut avoir un monstre de cette envergure. J’ai alors décidé de me renseigner plus en détails…
Un monstre chewing-gum avec une double personnalité…et si celle-ci avait été créée volontairement ? Pour qu’elle puisse devenir encore plus cataclysmique ? J’ai découvert récemment, grâce à Eiko, que la molécule du bubble-gum se multiplie régulièrement au contact du sang, donc cette théorie est plus que plausible !
Donc, après des analyses effectuées sur une goutte de sang laissée lors de son combat contre le membre de l’Akatsuki Sasori (voir tomes 30 et 31 de « Naruto » pour de plus amples informations), Eiko et moi avons identifié des molécules de chewing-gum clonées, donc ma théorie était bel et bien juste ! Ses molécules de chewing-gum se multiplient en permanence dans son corps pour faire vivre sa double personnalité, qui fait vivre son esprit et son enveloppe corporelle de chochotte faiblarde et inutile. Donc, avec un peu de réflexion, on peut en conclure que sa personnalité a été volontairement créée, car son corps faible et sans forces n’était pas capable et vivre, et même de subsister sans ! Elle est donc dépendante de cette double personnalité.
Mais comment Sakurat a été créée, si elle était à la base trop faible ? Dans quel but ?
C’est curieuse de trouver la solution à cette énigme que j’ai décidé de partir faire de plus amples recherches hors des limites de Pinkugakure.
***
Après plusieurs jours de course effrénée, une silhouette enveloppée dans une cape couleur sable arriva enfin en vue du village de Konohagakure que tout le monde connaît. Cette personne ôta sa capuche et se dirigea vers la porte. Alikou montra son laissez-passer aux deux gardes, qui s’écartèrent pour qu’elle puisse pénétrer dans le village. Le lieutenant recherchait des connaissances de Sakura Haruno pour en apprendre plus sur le phénomène. La première personne qu’elle souhaitait interroger était Kakashi Hatake, l’ancien senseï de l’équipe 7 dont Sakura avait fait partie. Heureusement pour elle, il n’était pas en mission ce jour-là, et elle put le trouver pour lui poser quelques questions. Tous deux s’installèrent sur le terrain d’entraînement sur lequel s’était entraînée l’ancienne équipe de la rose.
_ Bien le bonjour, damoiselle Alikou, la salua Kakashi.
_ Bonjour, Kakashi-senseï. J’espère que je ne vous dérange pas. J’aurais quelques questions à vous poser, si cela ne vous ennuie pas.
_ Pas du tout. A quel sujet ?
_ Votre ancienne élève, Sakura Haruno.
Alikou constata que le jounin paraissait perdre de son enthousiasme.
_ Ah, Sakura…soupira-t-il.
_ Oui, je fais une petite enquête sur elle, et vous êtes le plus à même de me renseigner…
_ Je comprends. Vous travaillez pour les ASK, n’est-ce pas ? Je suis de tout cœur avec vous, et je suis prêt à vous donner tous les renseignements que vous souhaitez.
_ Très bien, je vous remercie. Vous pouvez y aller.
Alikou saisit son petit carnet et son crayon et se prépara à écrire. Kakashi attendit qu’elle soit prête à commença à parler :
_ Sakura, la première fois que je l’ai vue, je l’ai juste prise pour une gamine kikoololesque justin bieberienne. D’ailleurs, avec le temps, je me suis rendu compte que ce n’était pas qu’une impression. Elle n’avait absolument aucune utilité, si ce n’est de brailler corps et âme. Et ça, brailler, elle le faisait à la perfection. Que ce soit que son « Sasuke-kun » était le meilleur du monde, que Naruto n’était qu’un moins que rien, elle ne faisait que ça. Je m’étais faite à cette idée. Bah, avec le temps, elle aurait peut-être pu servir, la vie d’un ninja est semée d’embûches, on a toujours besoin de tendresse, et, et…
Kakashi s’arrêta et toussota, gêné.
_ Continuez, je vous prie, déclara Alikou. Je ne suis pas choquée, il m’en fait plus. Je connais Sakurat…
_ Certes, certes. Je ne comprends que trop…
Kakashi s’éclaircit la gorge et reprit son récit :
_ Bref. C’était mon job de la protéger, je n’avais pas le choix. S’il lui était arrivé quoi que ce soit, j’aurais pu dire adieu à mon compte en banque bien garni. Je me rappelle d’un jour de mission banal, Naruto et Sakura s’exécutaient à la tâche, mais cette petite peste n’en avait pas envie. J’ai eu beau insister, on ne peut pas lutter contre le vernis qui sèche. J’ai été obligé de me taper le sale boulot à sa place. Mais bon, plus je la fréquentais, plus je trouvais son comportement étrange. Je suis donc allé l’espionner. C’est lors d’une de ces filatures que j’ai entendu marmonner quelque chose. Ça ressemblait à : « Mais maaaaaître, pitié, laissez Sakura vous aideeeer ! Non, tais-toi, misérable corps faible, je dominerais le monde sans ton avis, c’est ce que veut le grand guide. Ferme ta misérable bouche et continue à faire ta cruche aux cheveux roses ! ». Je n’ai bien entendu rien compris, ça devait être un de ces délires schizophrénique. Je n’ai évidemment pas voulu m’en mêler, je ne savais pas ce que je risquais en intervenant. La dernière fois que j’ai tenté de lui adresser la parole, je me suis fait avoir, elle m’a sorti son délire de bubble-gum pré pubère. Je ne m’y tente plus, ce n’est pas bon pour les nerfs.
Le lieutenant Alikou finit de retranscrire sur son petit carnet ce témoignage troublant. Elle serra la main de Kakashi, reconnaissante.
_ Merci de votre témoignage, Kakashi-senseï.
_ Mais je vous en prie, damoiselle Alikou. Je ne pouvais pas vous laisser dans l’ignorance des méfaits de Sakura. J’espère que vous pourrez faire quelque chose de ces informations.
_ J’en suis sûre. Au revoir, et merci.
_ Au revoir, damoiselle Alikou.
Et le lieutenant quitta le jounin, avec dans l’idée d’aller questionner Naruto Uzumaki, l’ancien coéquipier de Sakura. Elle le trouva très facilement dans un restaurant de ramen, en train de s’empiffrer. Elle s’installa à côté de lui, et commanda quelque chose. Il faut bien avouer que la jeune fille mourrait de faim après les révélations étonnantes de Kakashi.
_ Salut, Naruto, le salua-t-elle.
Le blondinet se tourna vers elle, la bouche pleine, un peu étonné.
_ Salut ! On se connaît ?
_ Non, mais je connais ton ancienne coéquipière, Sakurat.
_ Ah, Sakura-chan ! ! Archi-cool ! Comment elle va ?
_ Le mieux du monde. Je voulais justement te parler d’elle.
_ Bien sûr ! Je pourrais te parler d’elle pendant des heures ! Tu veux savoir quoi ?
_ Hé bien, tout simplement ce que tu penses d’elle…
_ Ce que je pense de Sakura-chan ? Bah, déjà, elle est super sexy ! Tu trouves pas ? Les cheveux roses, c’est trop kawaï ! J’aimerais trop qu’elle m’aime, mais elle ne pense qu’à son foutu Sasuke. Elle a de drôles de goûts, je la comprends pas du tout…
_ Certes, répondit Alikou, qui n’avait pas spécialement envie d’entendre les éloges dégoulinants de guimauve d’un amoureux transi. Mais que peux-tu me dire sur son caractère, son attitude ? Tu n’as jamais remarqué quelque chose de spécial ?
_ Bah, non…rigola Naruto en avalant un nouveau bol. Qu’est-ce que tu veux que je remarque ?
_ Je ne sais pas trop, des paroles étranges qu’elle aurait pu laisser échapper, ou quelque chose dans le genre…
_ Je me souviens pas…
Naruto enfila un autre bol, puis se tourna vers Alikou, les sourcils froncés.
_ Attends, peut-être bien…Ta question, ça me fait penser à un truc, ça devait être il y a sept ou huit ans, on était encore à l’Académie. Je suis entré en classe avant tout le monde, et elle était là. Bien évidemment, je lui ai hurlé un : « Sakura-chaaaan ! Hé, ça te dirait un rendez-vous avec moi ? » Elle aurait sûrement fondu d’amour si elle m’avait répondu. Mais elle n’a pas entendu, je crois, elle avait la tête plaquée sur sa table, et elle marmonnait : « 2444, 8888, 0006, 8854, 1235...Bzzzziiiit…Doit recharger cellule…Doit recharger cellule…Moment critique…manque de forces…Plus de vie. Doit multiplier cellule pour conservation espèce… ». Bon, ça m’a fait un peu peur, mais elle devait réviser la leçon de ninjutsu, moi je l’apprends jamais alors je peux pas savoir, mais j’ai pas osé la déranger, au cas où, hahaha, hahahahaha !
_ Très bien, Naruto, je te remercie, le coupa Alikou. Pour la peine, je t’offre ton dernier bol de nouilles, cadeau.
Témoignages troublants, n’est-ce pas ? De plus ces mots… « Conservation espèce ». Donc, elle n’est pas la seule représentation de son espèce, quelle que soit cette espèce ! Mais quand on voit la nouvelle génération, les jeunes kikoolols à frange qui pullulent, on imagine que ce doit être vrai. D’ailleurs, il est fortement probable que les deux phénomènes soient liés. Je vais de ce pas interroger de nouvelles personnes.
***
Après son repas, Alikou se dirigeait d’un pas ferme vers l’Académie, où avait étudié Sakura. Elle s’adressa cette fois à son instructeur de cette période, Iruka Umino. Ce brave professeur se trouvait à son bureau, en train de corriger des copies. Alikou toqua poliment et entra quand Iruka-senseï le lui autorisa. Elle se présenta à lui comme à Kakashi.
_ Oh, Sakura ! Lança Iruka avec dédain. Je ne l’ai jamais aimée, cette petite. Certes, elle était très sérieuse, elle apprenait tout par cœur, mais quand il s’agissait de choses qu’elle ne pouvait étudier, elle ne mettait aucun cœur à l’ouvrage. Tout ce qui l’intéressait, c’était Sasuke, les fleurs de cerisier, les chewing-gums roses et Barbapapa. Cet intérêt pour Barbapapa était étrange, d’ailleurs…Et j’ai remarqué un drôle de phénomène en sa présence. Depuis son entrée à l’Académie, j’avais remarqué une troublante poussée du taux de jeunes filles kikoolols. Et évidemment, une très grande partie de ces jeunes filles étaient à la base des amies proches de Sakura. C’est fou ce qu’on se dévergonde en la fréquentant…
_ Je vois, je vois, lâcha le lieutenant en griffonnant toutes ces révélations sur son précieux carnet. Je vous remercie d’avoir pris le temps de me répondre.
_ Bah, ce n’est rien. Si Sakura est un danger pour nous, il faut le découvrir et la dénoncer. Si vous avez encore besoin de mon aide, je vous la donnerais avec plaisir.
_ Merci, Iruka-senseï, je me souviendrais de votre précieuse collaboration.
Et Alikou s’en alla, forte de toutes ces précieuses interviews.
***
Rapport du lieutenant Alikou, 14 mai 20XX, 15H03
Après lecture de tous ces témoignages, on se pose des tas de questions, non ? Qu’est-ce que ce blob prévoit de faire ? J’ai les bases pour fonder des preuves, il me faut juste me renseigner pour tout mettre en place.
J'ai posté la suite aussitôt après ce chapitre-la. J'espère que ça vous plaît, n'hésitez pas à laisser des petits mots pour ne dire ce que vous en pensez. A plus tard !