Boutique méphistophélique


Fanfiction Naruto écrite par Beverlyy (Recueil de Beverlyy)
Publiée le 17/01/2011 sur The Way Of Naruto



Cette fiction m'est venue suite à une lourde panne d'inspiration pour mes OS/Fics parodiques et humoristiques. Autant dire que je me suis trouvée bien embêtée et j'ai donc préféré me mettre à un autre genre que j'apprécie : L'horreur/Suspens/Spirituel :].

L'idée m'est venue lorsque je suis passée devant un stand de gri-gris porte bonheur dans Paris. Dans un quartier un peu africain, c'est monnaie courante et il y avait un joli porte clefs/porte bonheur où il y avait marqué : "Souvenirs, une partie de votre esprit.". Je me suis beaucoup interrogée sur cette phrase, ça peut paraître un peu idiot, mais logique : Souvenir = pensée, pensée = esprit. On va dire que c'est plus profond que ça, mais ça a été le point de départ.

Une boutique qui vous vend de la magie, de quoi exaucer vos souhaits contre un souvenir, une petite partie de votre esprit. Comparez avec le simple fait d'acheter un vêtement et toute la pub qui va avec, vous comprendrez :]

Sur ce, bonne lecture, et faites attention... Qui sait ce que l'on peut vous vendre. Le service après vente n'est pas de mise.



Chapitre 2: Premier client, premier achat.



Sasuke Uchiwa n'aimait pas grand-chose il est vrai, mais en revanche, l'une des rares choses qu'il appréciait vraiment était la pause-clope. Depuis qu'il avait été engagé au sein de l'entreprise familiale du "patriarche", comme il l'appelait, Sasuke était débordé et avait écopé d'un poste d'officier de police plus qu'éprouvant, et de surcroît mal payé. Dans ses journées d'à peu près 11 heures, le seul répit qu'il s'accordait se passait dehors, en compagnie du plus gros fumeur recensé dans ce patelin, d'après lui : Asuma Sarutobi, le lieutenant adjoint. Sasuke se doutait que dans les bureaux du commissariat, on ne l'autorisait à sortir son paquet de cigarettes sous aucun prétexte et s'estima heureux de pouvoir patrouiller pour s'en griller une ou deux de plus. Arrivé derrière le mur latéral du bâtiment, à côté des conteneurs poubelles, il trouva comme d'habitude Asuma et son habituelle amie bourrée de nicotine. Il s'approcha et le lieutenant se tourna vers lui.

- Dure journée, hein ?
- Mouais, du feu ? Demanda l'Uchiwa.
- Merci, je cherchais justement mon Zippo.

Sasuke envoya son briquet qu'Asuma attrapa au vol. Une fois les clopes allumées, les discussions étaient toujours aussi passionnantes. Métro, boulot, dodo, sexe, nouveautés et on repartait sur les petits commérages sur le patron et patriarche, Fugaku. C'en était devenu assez lassant, mais lorsqu'on s'appelle Uchiwa, on est réputé pour son manque de sociabilité et c'était un miracle pour Sasuke de parler autant. Peut-être était-ce plutôt le moyen de laisser s'échapper plus rapidement la fumée emmagasinée dans sa gorge à chaque bouffée. Écoutant alors Asuma parler de sa femme et de ce qu'il avait pu faire avec elle hier soir, Sasuke fut alors surpris de contempler le nouveau magasin d'en face. C'était quoi le nom, déjà ? Magie des sens ou un truc du style. Il vit alors un gamin qu'il connaissait bien comme étant son cousin, Obito. Que foutait-il là ? Un dimanche matin en plus, c'est Uruchi qui allait être contente... Il entrait dans cette boutique ? Mais n'était-elle pas encore fermée ? Peut-être une avant-première. Qu'il ne casse rien ce morpion, ce serait le comble et ça foutrait Fugaku, votre majesté, dans une fureur noire. Et la fureur, c'est lui qui la subirait. Enfin, ni vu ni connu comme on dit. Relax, pause-clope, pas de service, pas de responsabilité. Il tira une nouvelle et dernière fois sur son mégot et le jeta dans le caniveau.

Le petit Obito avait eu la peur de sa vie en voyant un visage blafard s'approcher tout près de lui, trop près de son visage collé contre la façade vitrée. Il n'avait vu que ses yeux sombres comme deux billes scintillantes dans l'obscurité la plus totale avant de pousser un cri dont il ne se serait pas cru capable et de basculer sur le trottoir. Après coup, il s'était dit que si Lin ou un pote du collège passait par là, ç'en était fini de sa fierté et qu'il aurait écopé d'un surnom bien adapté au braillement de fillette qu'il avait laissé échapper. Les fesses sur la chaussée et les yeux écarquillés, Obito voulut observer plus en détails ce qu'il avait vu deux secondes auparavant, mais il ne trouva qu'une vitrine vide et sombre. Il n'avait tout de même pas eu une hallucination ? Il était trop jeune pour devenir fou et la drogue, il n'y touchait pas, trouvant son cousin Madara franchement glauque depuis qu'il faisait du trafic de Marijuana. De plus, avec une famille bien ancrée dans la petite organisation de flics de Konoha, de ce côté-là, toucher à des saloperies pareilles était encore plus dangereux que d'annoncer au vieux Fugaku qu'on avait l'intention de faire carrière dans la pègre. Obito secoua la tête doucement et se releva, encore un peu sonné, lorsque la porte s'ouvrit d'un coup devant lui. Il n'avait peut-être pas été victime d'une hallucination après tout, et il se le confirma lorsqu'il fut face à un homme d'une élégance rare, vêtu d'un costume impeccable qui se mariait divinement avec ses cheveux d'un rouge éclatant, soigneusement plaqués à l'aide d'un spray fixant qu'utilisent fréquemment ces businessmen qui veulent épater la galerie. Cependant, loin de ce stéréotype du trader fumant un gros cigare, il semblait être d'une gentillesse certaine et dégageait une douce aura de sympathie. Un sourire éclaira son visage lorsqu'il vit Obito par terre et il lui tendit une main aux ongles parfaitement manucurés.

- Oups, en voila un qui a pris peur lorsque j'ai voulu voir qui était mon premier client !
- Je... j'ai pas eu peur ! J'ai été surpris... Dit-il d'un ton un peu boudeur en se relevant sans l'aide dudit propriétaire.
- Je suis vraiment désolé, j'étais si impatient de voir qui allait visiter ma boutique que je n'ai pas résisté à l'envie de regarder par la fenêtre, et j'ai vu un petit visage qui semble être le tien ! Dit-il d'un ton chaleureux.
- Mais... Vous n'êtes pas ouvert... Remarqua Obito lorsqu'il vit le panneau "Fermé, ouverture prochaine" sur la porte d'entrée.
- Oh... Eh bien je n'ai pas déballé tout mon stock, mais tu as le droit à une petite visite en avant-première, qu'en dis-tu, mon petit Obito ? Proposa l'homme avec un sourire malicieux.
- Euuh...

Obito hésitait, après tout il ne connaissait pas ce type, et sa mère lui avait toujours dit de... Oh, au diable maman, pensa-t-il. Mais au fait... Comment ce vieux connaît-il mon prénom ? Je ne l'ai pas déjà dit... A moins qu'il... Ah, l'étiquette sur mon vélo. Faut vraiment que je l'enlève. Il mit fin à ses réflexions et se dit qu'après tout, tous les copains en crèveraient de jalousie et qu'il pourrait se vanter auprès de Lin après cela en lui racontant dans les moindres détails ce qu'il aurait vu avant tout le monde, oui, c'était une superbe idée, conclut-il.

- D'accord, ça marche, monsieur...
- Akasuna. Mais appelle-moi Monsieur Sasori, lui répondit-il en l'invitant à entrer.

Délaissant sa bicyclette sur la chaussée, Obito entra dans le magasin, suivi de Sasori, qui en referma la lourde porte derrière lui.

Il n'y avait rien de plus que ce qu'il avait pu voir de dehors. Les deux fauteuils rebondis de velours et dont le corps était fait de bois poli semblaient cependant encore plus beaux et confortables vus de près, et le simple comptoir acajou laissait deviner de l'alcool ou des verres de Kir Royal qu'Uruchi buvait en compagnie de toutes ses amies qu'Obito ne supportait sous aucun prétexte. Ces vieilles pinceuses de joues, pensa-t-il. Et hormis cela, rien de plus que des cartons, des étagères poussiéreuses et vides, des rideaux de satin d'un goût presque trop raffiné qui faisaient penser à un vestige d'un château à la Rococo et une table basse en verre où trônait un spray pour vitres bon marché et un chiffon immaculé. Lui désignant un fauteuil, Sasori invita le petit Obito à s'asseoir, lequel ne se fit pas prier. Il se sentit s'enfoncer délicieusement dans le rembourrage de velours étouffant et se dit qu'il lui aurait fallu des efforts gigantesques pour songer quitter le fauteuil si confortable avant même d'y faire une petite sieste.
Sasori regarda autour de lui, jetant un regard quelque peu dépité et amusé sur la pièce principale de sa boutique.

- Ah oui, un peu de ménage s'impose. Mais mon premier client, cela se fête ! Je vais donc interrompre un peu le dépoussiérage des étagères, elles pourront attendre un peu.
- Dites-moi monsieur Sasori, que vendez-vous ici ? Des meubles anciens ?

La voix d'Obito trahissait un peu de déception que Sasori ne manqua pas de remarquer. Un sourire discret aux lèvres, le gérant partit dans l'arrière-boutique pour revenir avec un petit carton sur lequel tenaient en équilibre deux verres et une bouteille de jus d'orange. Il posa sa charge sur le comptoir, servit un verre à Obito, fit de même avec le sien et vint s'asseoir en face de lui. Obito remarqua ses yeux d'un noisette éclatant et il lui était difficile de les quitter du regard. Se disant qu'il devait le dévisager d'une manière peu polie, il entreprit de boire une gorgée de jus d'orange qu'il trouva absolument délicieux, d'un goût doux et ensoleillé. Sasori sourit et prit le carton posé sur le comptoir sans même toucher à son propre verre et adressa à Obito un sourire radieux. Le garçon ne put s'empêcher de le lui rendre timidement.

- Vois-tu Obito, je ne suis pas un vendeur de meubles ni même d'objets anciens. Je n'ai pas la prétention d'avoir une boutique hors du commun, je ne fais que vendre un peu de rêve... Un peu de magie.

Obito avait perdu son sourire. L'intensité des iris du propriétaire l'impressionnait tant qu'il sentit les traits de son visage se glacer dans une espèce de mélange d'effroi et d'émerveillement qu'il ne put s'expliquer à lui-même. De la magie ? Il n'y croyait absolument pas, ou du moins plus depuis qu'il avait surpris son beau-père sous le costume de ce qu'il croyait être le père Noël à l'âge de 6 ans. Cependant, il ne savait comment l'expliquer, mais il avait envie, il voulait vraiment croire à cette espèce de magie qu'évoquait Sasori. Il voulut en savoir d'avantage et ne quittait désormais plus le regard de l'homme qui lui faisait face. Voyant son interlocuteur captivé, Sasori entreprit de poursuivre.

- Les gens ont tous des rêves qu'ils souhaitent plus que tout réaliser, Obito, et je suis là pour ça, pour leur apporter l'objet... La magie... L'espèce de petite baguette magique qui réalisera le miracle que mes clients désirent. Je sais que certains me prendront pour un escroc, certains ne pensent pas qu'une telle magie existe, ces gens ont tort, n'est-ce pas, Obito ? N'es-tu pas du même avis que moi ?
- Oui monsieur... Répondit Obito d'une voix sourde qu'il ne reconnut pas.
- Je le savais, dit Sasori d'un ton joyeux. Mais vois-tu, cette magie n'opère que par un objet. Un objet unique, un objet qui se rattache au désir de mon client. Et il se trouve... que mon stock me permet de répondre aux désirs de mes clients. Cet objet donne ainsi le pouvoir d'accéder à ce rêve tant désiré. Ne trouves-tu pas cela fabuleux, mon petit Obito ?
- Oui... Monsieur...

Le ton d'Obito se fit plus rêveur à mesure qu'il écoutait le gérant. Un rêve ? Oh, bien sûr qu'Obito avait des rêves. Comme tous les garçons de son âge. Il aurait voulu devenir un serial killer, maîtriser toutes les armes possibles et imaginables qu'il avait l'habitude de connaître à force de jouer à GTA avec ses cousins, avoir un dinosaure de compagnie et... Peut-être plus que tout à présent, sortir avec la jolie Lin. Il s'imaginait déjà réalisant ses rêves, ce serait merveilleux... Vraiment merveilleux. Il se vit déjà caressant Alexis son dinosaure, dégommant le premier idiot qui aurait la mauvaise idée d'être en travers de son chemin et protégeant sa belle et tendre Lin de tous les dangers. Son sourire s'allongea et il observa Sasori avec émerveillement. Le gérant caressa le petit carton posé sur ses genoux.

- Je sais que tu as un rêve, Obito... Souhaiterais-tu le voir se réaliser ? Souhaiterais-tu vivre ce rêve ?
- O... oui... Oui, monsieur Sasori... Répondit Obito d'une voix qui trahissait l'excitation.
- Alors dis-moi quel est ton rêve... Dis-moi ce que tu voudrais par-dessus tout... Dit Sasori d'une voix de plus en plus faible, à la limite du susurrement.
- Je rêve... je rêve de... Lin. J'aimerais être le copain de Lin... Lin Yakushi...
- Mh... Je vois... J'ai exactement ce qu'il te faut mon petit Obito !

Avec un air complice, il ouvrit le paquet posé sur ses genoux une seconde auparavant. Une bouteille en cristal d'un goût extrêmement raffiné, contenant un liquide incolore que l'on aurait pu prendre au premier coup d'œil pour de l'eau trônait sur un petit napperon de velours aux couleurs chatoyantes. Obito ne savait pourquoi, mais il ne pouvait s'empêcher de la regarder sans éprouver un espoir infini. Il avait même l'impression que le flacon l'appelait, lui faisait comprendre qu'il était ce dont il avait absolument besoin, ici et maintenant. Mais cet objet semblait si précieux, si inaccessible qu'Obito n'en fut que plus déterminé à le posséder. Sasori approcha la bouteille des mains d'Obito pour qu'il la prenne mais il n'en fit rien, de peur de la briser et d'avoir à payer les pots cassés. Le gérant lui mit alors de force entre les mains et Obito fut transporté dans un tourbillon d'images, comme si son esprit s'était décidé à tourner un film dont il serait le héros. Il voyait Lin, sa belle Lin près de lui, lui tenant la main, riant doucement à ses paroles, rougissant à ses regards... Il avait devant lui son rêve, son si beau rêve, et au-dessus de cette vision idyllique, la si précieuse bouteille, l'origine de l'accomplissement d'un tel miracle. Il n'avait plus qu'une idée en tête : l'acheter. Peu importait le prix, il se débrouillerait pour l'avoir. Il se maudit de ne pas avoir emporté sa tirelire et n'avait sur lui que les 5 n€rutos que sa mère lui avait donnés pour acheter du pain. Mais qu'à cela ne tienne, il reviendrait plus tard... plus tard... Et cette idée eut raison de ses visions qui s'évanouirent à l'instant. Il était de nouveau dans la boutique, assis sur ce fauteuil moelleux, en face du gérant qui le regardait, l'air très intéressé, à l'image d'un scientifique examinant le résultat de son expérience. Il sentit le goût amer de la déception envahir son palet tandis qu'il regardait le flacon qu'il avait toujours en main avec envie. Avec l'impression que sa langue commençait à lui brûler la bouche, il ne put s'empêcher de retenir sa demande plus longtemps.

- M... monsieur Sasori, est-ce que vous vendez ce... cette bouteille ?
- Si je la vends... Mais tout est à vendre mon petit Obito. Absolument tout... Et je pense que cette bouteille, ou plutôt son contenu, s'avérera assez utile pour accéder à ce que tu convoites. C'est un philtre d'amour, tout ce qu'il y a de plus simple. Simple... Mais très efficace. Je pense qu'il serait parfait pour cette jolie Lin, cette fille que tu sembles tant aimer.

Obito savait d'ores et déjà que le philtre n'était pas entre ses mains par hasard. C'était le destin... Et pourtant, il se trouva lui-même ridicule de penser une telle chose alors même qu'il trouvait cette notion stupide. Il avait habitude de penser que sa mère, avec son éducation pieuse qui avait réussi à convertir son cousin Itachi avec son cœur de guimauve ne marcherait jamais sur lui. Les superstitions étaient pour les faibles, disait le vieux Fugaku, et il avait raison. Cependant, en cet instant, il n'était plus sûr de ce qu'il devait croire. En fait, une seule chose était sûre : il voulait réaliser son rêve et pour cela, il n'y avait pas 56 solutions : il lui fallait ce philtre.

- Bien, parlons prix, mon petit Obito. Je suppose que tu voudrais me l'acheter, n'est-ce pas ?
- Oh... Oui, fit Obito d'un air déconfit en sachant qu'il n'avait que 5 malheureux n€rutos.
- Bien bien bien, dit Sasori d'une voix douce en sortant une grosse calculatrice et en y tapant une addition qu'Obito devinait salée. Cela fera... 4 n€rutos.

Un silence s'installa tandis que le garçon ouvrit des yeux ronds, l'air purement stupéfait. 4 n€rutos ? Presque pile ce qu'il avait en poche. Il n'en revenait pas. Un philtre pour si peu ? C'était une blague ? Il avait forcément oublié un ou plusieurs zéros...

- V... vous êtes sûr ? Vous avez bien dit... 4 n€rutos ? Bredouilla-t-il.
- J'ai bien dit 4 n€rutos, répondit calmement Sasori, nullement affecté par la réaction d'Obito.
- Alors je la prends ! Je la prends, j'ai assez sur moi ! S'exclama-t-il d'une voix forte et pleine d'émotion.
- Marché conclu ! Cependant... Je ne vends ma magie qu'en échange d'un petit quelque chose...

Le sourire et l'enthousiasme d'Obito s'évanouirent. Il le savait, c'était vraiment trop beau pour être vrai. Qu'allait lui demander le gérant ? Un chèque ? Un avis des parents ? Un service impossible à réaliser ? Tel un miroir qui se brise, il vit son rêve voler en éclats et se retint de ne pas frapper la première chose à portée de main. Sasori le regarda d'un air grave et joignit ses mains.

- Oui, tout ce que je veux en contrepartie, c'est un souvenir. Pas n'importe lequel de tes souvenirs, Obito. Non... Je ne choisis qu'un souvenir de choix. Et j'aimerais que tu me racontes ce jour où tu as vu pour la première fois Lin Yakushi, dit-il en masquant un sourire.

Obito ressortit du magasin 15 minutes plus tard, un paquet soigneusement emballé sous son bras et 4 n€rutos en moins dans sa poche. Il prit sa bicyclette et se dépêcha de rentrer chez lui, un curieux sentiment de bien-être et de confiance en lui. Il passa devant un cerisier en fleurs sans même le voir et s'il s'était retourné, il aurait senti un regard posé sur lui... Un regard glacial.


Voila pour le second chapitre. :D Alors, qu'en dites vous ? Pas mal cette boutique hein ? Mais ce n'est que le début. Attendez vous à un shopping rocambolesque !

Le chapitre suivant sera long a venir vu les cours que je vais supporter ces deux prochaines semaines MAYBON... XD
Merci de votre lecture :D