C'est ma première fiction. J'espère qu'elle plaira aux lecteurs. :) Elle est réaliste il n'y a pas de passages imaginaires, sauf si c'est un rêve.
Bon, je vous laisse à votre lecture. :3 Bye bye. :D
J’ai eu ce sentiment que tu ne pourras jamais éprouver. Mes jambes tremblaient … Mon cœur s’emballait … La raison ? J’ai eu un accident. Avec Suika, le blond. C’est un peu de ma faute ; si je ne l’avais pas fixé de cette façon si provocante, il n’aurait été ni distrait ni énervé, et on aurait évité cet incident fâcheux.
La jeune fille qu’on a heurtée s’appelle Nagisa. Elle était ma meilleure amie au lycée …
Je me suis sentie mal, et j’ai encore ce sentiment. Devrais-je aller la voir ? Ou devrais-je rester là en gardant cette boule formée en ma poitrine ?...
J’y songerai après. Pour l’instant, j’ai d’autres chats à fouetter. Je dois découvrir qui est Ami. Tu ne la connais évidemment pas. Je vais te raconter ce qui s’est passé avant l’accident. Au fait, le matin, Yagami m’a demandé de l’accompagner au cimetière. La personne qu’on a été voir était Ami … Peut-être était-ce sa sœur … ou alors sa cousine, peut-être même sa mère, ou sa femme … Enfin bon, j’essaierai de le savoir avant ma mort.
Mais il ne me reste plus que trois petits jours … Peut-être même moins …
Je demanderai à Suika, si je l’ose le faire. Mais s’il refuse, je devrai mourir sans savoir.
En fin de compte, j’irai voir la fille qu’on a renversée. Elle a été conduite à l’hôpital où je séjourne. Et donc, ce sera un jeu d’enfant de lui rendre visite.
Maintenant que j’y pense, je me demande ce qu’elle est venue faire ici, dans cette ville …
Elle avait déménagé quand on était au lycée, et depuis, elle ne m’avait plus contactée. Elle ne m’avait même pas dit qu’elle s’en allait. J’étais partie chez elle et j’ai trouvé que la maison était déserte. J’ai demandé aux voisins, et c’est là qu’ils m’ont dit que les Furukawa avaient déménagé. Cette nouvelle n’a fait qu’aggraver mon état d’esprit … Je ne crois pas avoir suffisamment de courage pour lui faire face … Et si le blond m’accompagnait ?... Je pense qu’il le voudra puisque c’est lui qui a causé l’accident.
Sur ce, je te laisse. J’ai beaucoup de choses à faire, mais je n’ai pas assez de temps. Au revoir.
*
« Konan ! »
Quelqu’un m’appelle. Je me retourne, et découvre devant moi ma meilleure amie, Nagisa, essoufflée. D’après sa respiration saccadée, je comprends qu’elle a couru jusqu’à moi.
Curieuse, je lui demande :
-Qu’est ce qu’il y a ?
-Le concert de Simple Plan a lieu dans une semaine ! Et je me demandais si tu voudrais bien y aller avec moi. C’est d’accord ?
Je prends un temps de réflexion, mais en voyant son regard suppliant, je cède.
-Si ça peut te faire plaisir …, dis-je.
Elle saute de joie. De mon côté, j’esquisse un sourire.
Une semaine passée, le jour tant attendu arrive enfin.
Comme convenu, je passe chez elle la chercher pour aller au concert.
Devant sa porte, je lève ma main pour toquer, comme à mon habitude. J’attends quelques secondes, mais aucun bruit ne parvient à mes oreilles. Je recommence, mais toujours aucune réponse.
Je soupire, agacée.
J’aperçois un voisin, et décide de l’aborder.
« Excusez-moi de vous déranger monsieur, mais est-ce-que vous savez où sont passés les Furukawa ? »
Le vieil homme pose son arrosoir à terre, et lève sa tête vers moi.
« Ils ont déménagé. »
Quelques secondes se défilent avant que je ne réalise ce que le vieillard en face de moi avait dit.
Ils ont déménagé ?
*
« … nan … Konan … Konan ! »
La jeune fille se réveilla en sursaut, observant la personne qui se tenait devant elle. Cela faisait un bon moment qu’il l’interpelait, mais elle était trop occupée à rêver. En y pensant, comment osait-il la déranger durant son sommeil ? Ce blond avait décidément beaucoup de culot !
Elle lui lança un regard mauvais.
-Quoi ?! Cria-t-elle, visiblement agacée.
-Hey ! Calme-toi voyons … dit Suika sur un ton voulant se faire posé.
-Qu’est ce que tu veux ?
-Tu es venue ici pour la voir et non pour dormir.
-De quoi j’me mêle ? Répliqua-t-elle toujours aussi énervée.
-Je te signale que c’est de ta faute si je l’ai percutée !
Elle entrouvrit sa bouche pour répondre, mais baissa finalement la tête, reconnaissant sa faute.
Ils étaient tous les deux assis devant la chambre où se reposait la jeune Nagisa. Plus tôt le matin, Suika était parti chercher Konan. Ensemble, ils avaient décidé de rendre visite à la jeune fille qu’ils avaient accidentellement heurtée.
Mais arrivés devant sa porte, ils n’étaient plus aussi confiants et étaient alors restés dehors, plongés dans leurs pensées.
Quelques minutes encore, et ils décidèrent de se jeter à l’eau, franchissant l’entrée.
-Bonjour, Nagisa … dit Konan, légèrement hésitante.
- … Est-ce mon prénom ?
La brune regarda sa ‘’meilleur amie’’, ahurie.
Qu’est ce qu’elle veut dire par là ? Elle a reçu un lavage de cerveau ou quoi ?!
C’est à ce moment-là que Sasuke, l’interne mystérieux, entra, un dossier médical dans les mains.
-Cette patiente est amnésique, et on n’a toujours pas d’informations sur elle. On a fait quelques tests mais on n’a rien trouvé de grave à part une fracture au niveau du radius. Elle a aussi quelques blessures au visage et sur les jambes. Son amnésie pourrait durer encore quelques jours. Cette dernière est surement due à un choc. Mademoiselle Ibuki, vous connaissez cette fille ?
Emportée par ses pensées chargées de souvenirs, Konan n’entendit pas ces dernières paroles. Alors le brun reprit.
- Mademoiselle Ibuki.
- O-oui oui excusez-moi. Vous disiez ?
-Vous connaissez cette personne. Je me trompe ?
-Oui je la connais.
-Dans ce cas, veuillez me suivre s’il vous plaît.
-D’accord.
Elle sortit de la chambre et suivit le docteur Uchiha jusqu’à la réception. Cette journée allait être longue …
*
« … Donc, ce qu’on va faire, c’est la ramener au lycée où vous avez étudié dans le but de lui faire retrouver la mémoire. Si ça ne marche pas, on ira à son ancienne maison, et on verra ce que ça fera. Mais si rien ne marche, on la ramène chez elle. »
Après avoir donné ce qu’elle avait comme informations à propos de la patiente, L’Uchiha avait appelé la famille de cette dernière et avait eu sa nouvelle adresse. Une chance que ses parents n’avaient pas changé de numéro …
Alors, le professeur universitaire, la jeune étudiante et l’interne aux yeux ébène étaient assis sur les chaises du couloir, et discutaient de ce qu’ils allaient faire pour aider Nagisa.
-Il reste encore une chose, dit Suika.
-Quoi donc ? Demanda Sasuke.
-Il faut qu’on sorte de l’hôpital sans nous faire remarquer, enchaîna Konan. Suika pourra demander à aller au cimetière encore une fois, mais je ne pourrai pas. Je suis déjà sortie mais c’était pour l’accompagner. Je ne pense pas que le chef de psychiatrie m’aidera.
Le silence s’installa pendant un instant. Tous les trois pensaient à une façon de quitter cet endroit. Courir ? Surement pas, ils se feraient attraper à coup sûr. Sauter par la fenêtre peut-être ? Celui qui avait pensé à ça avait beaucoup regardé la télé …
Et si … ?