Les chroniques d'Aya Uchiwa-Senju


Fanfiction Naruto écrite par Aquaria (Recueil de Aquaria)
Publiée le 28/09/2010 sur The Way Of Naruto



Bon, je me lance...
Bonjour à tous, je vous présente ma toute première fic !
J'ai eu cette idée après la lecture du chapitre 510 (pour ceux qui ne lisent pas les scans Naruto, passez votre chemin !^^) Bref, je me suis dit, pourquoi Madara serait le seul à posséder Izanagi ? Il a qu'à partager, non mais puis quoi encore ? Et voilà le résultat.
J'espère que ça va vous plaire, bonne lecture !



Chapitre 1: Le début de la fin



Je m’appelle Aya.
Aya Uchiwa-Senju.
Plus connue sous le nom d’Aya Kino.
Mon vrai nom était un secret, un tabou absolu que je ne devais dévoiler à personne.
Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours du cacher qui j’étais.
Pourquoi ?
Pour une raison toute simple…
Ma survie.
Je devais dissimuler mon vrai nom, mon sang, mes origines.
Même si tout ça, je m’en foutais.
Je me fous de ces deux foutues lignées, ces familles maudites qui ont causé mon malheur et ma perte.
Je ne les ai jamais connues, comment pourrais-je les aimer ?
Vous aimez des gens que vous ne connaissez pas ?
Ou que vous ne connaissez que par des rumeurs sanglantes ?
Non, je me fichais des Uchiwa et des Senju comme de…bah, je m’en fiche, c’est tout.
Moi, ce qui me rendait malade, c’était de renier mes parents.
Ces deux êtres qui s’étaient aimés en dépit de tout, et qui m’avaient aimé, moi, le fruit de leur amour.
Oh, ils étaient morts trop tôt.
Papa, maman…je viens vous rejoindre.
Aujourd’hui, on m’a retrouvée.
Non…
Il m’a retrouvée.
Lui, l’immortel, le démon, ou que ne sais-je encore…
Madara Uchiwa.
Mon ancêtre du côté paternel.
Un monstre.
Un envieux qui ne supportait pas de ne pas être le seul à posséder ce pouvoir.
Izanagi.
Cette technique qui permet de transformer l’imagination en réalité.
Ce maudit pouvoir que seuls détiennent les personnes possédant à la fois le sang des Uchiwa et celui des Senju.
En gros, deux personnes.
Lui, bien sûr, même s‘il n‘a fait que s‘approprier de façon honteuse ce pouvoir.
Et moi.
Je suis Aya Uchiwa-Senju.
Et je vais mourir.
Comment ça s’est passé ? Je l’ignore. Il m’a retrouvée, alors que je me cachais si bien.
A quoi bon alors avoir dissimulé mes origines ?
Si c’était pour finir comme ça.
Espèce de monstre, un jour, tu pourriras en enfer !
Pourtant, la journée avait bien commencé…
Je m’étais levée, comme tous les matins, en même temps que le soleil…
J’aime me lever en même temps que le soleil, ça me permet de profiter entièrement de la journée.
De toute façon, je dors très peu.
Quand on a l’habitude d’être traqué depuis sa plus tendre enfance ou presque, on ne dort que rarement.
Et d’une seule oreille.
Bref.
Je me suis levée, et j’ai grignoté, comme d’habitude, un bol de thé et des tartines de beurre. En cinq minutes.
Après, la douche.
Courte, comme d’habitude.
Je vais toujours très vite. Quand on l’habitude d’être traquée depuis sa plus tendre enfance…
Mais je me répète.
Après je me suis habillée et je suis descendue.
J’habite dans une chambre de bonne juste au-dessus du bar où je travaille depuis six semaines.
C’est la patronne qui me l’a généreusement prêtée.
De toute façon, je n’avais pas l’intention de rester trop longtemps.
Je ne reste jamais plus de six mois de suite au même endroit.
Je l’ai déjà dit et je le répète, je suis traquée. En permanence.
Par la personne la plus dangereuse et impitoyable qui n’ai jamais existée.
Encore et toujours lui.
Madara Uchiwa.
Lui, quand il veut quelque chose, il ne lâche pas, il s’accroche, une vraie sangsue.
Mais moi, je tenais à la vie.
Cette vie que mes parents m’avaient offerte, grâce à leur amour.
Cet amour si fort qu’il tient encore mon âme, des années après leur mort.
S’ils ne m’avaient pas autant aimée, je me serais laissée tuer depuis longtemps.
Mais par respect pour leur amour, je ne pouvais pas abandonner.
Et je n’ai pas abandonné.
J’ai continué à vivre, en paria, changeant de village, de pays, tout le temps, tout le temps…
Pour ne pas être retrouvée.
Ce qui n’a servi à rien au vu de la situation actuelle.
Ah oui, c’est vrai, j’étais en train d’en parler…
La journée avait si bien commencé…
Je travaillais, ma patronne beuglait sur un type qui s’était étalé raide au milieu du bar (ivre mort…à huit heures du mat’ !), je servais les clients qui bavardaient, riaient, buvaient…
Et soudain…
Une explosion.
Le sol et les murs ont tremblé, les vitres se sont brisées, les meubles se sont déplacés, certaines personnes sont tombées à la renverse.
L’apocalypse, ou quelque chose d’approchant.
Moi, en tant que ninja, j’avais gardé mon équilibre, mais les verres que je tenais avaient valdingués.
Ce qui était le moindre de mes soucis.
Il y eut une seconde explosion.
C’était lui. Ça ne pouvait être que lui.
C’est ce que j’ai pensé. C’était la première chose qui m’était venue à l’esprit.
Il m’avait retrouvée.
J’avais fourré mon plateau dans les mains du premier type qui était passé devant moi et je m’étais ruée dehors.
C’était lui.
Juché sur un monstre ressemblant à un tanuki.
Un Bijuu.
Ichibi.
Je ne me rappelais plus de son nom, mais le garçon qui le possédait avant était l’actuel Kazekage.
Le maudit qui me faisait face lui avait extrait pour récupérer ses pouvoirs.
Et il s’en servait aujourd’hui pour attaquer le village dans lequel je m’étais refugiée.
Je m’en voulais, je m’en voulais !
Il fallait que je sauve ces pauvres gens !
Ces gens qui m’avaient accueillie, nourrie, logée, qui m’avaient accordé leur confiance, qui m’avaient donné du travail.
Ces gens innocents.
Je ne laisserais pas ce monstre leur faire du mal.
Je le voyais me chercher du regard.
Il savait que j’allais me pointer, c’était le même scénario à chaque fois.
Je ne répéterais jamais assez que ce n’est qu’un monstre.
Un démon, le diable incarné.
Je ne comprends pas qu’un malade mental pareil ait pu passer inaperçu toutes ces années.
Ichibi fracassa une nouvelle maison, provoquant une explosion phénoménale.
Il allait tout détruire si je n’intervenais pas.
Aussitôt, j’activai mes Sharingans, héritage de mon père.
Ensuite, je créai un pont avec le Mokuton, héritage de ma mère.
Grâce à ce pont, je m’élevai jusqu’à la hauteur de Madara.
Celui-ci ricana, j’étais si prévisible selon lui.
Il me le disait à chaque fois.
Et comme à chaque fois, je répétais qu’il était encore plus prévisible que moi, à m’attaquer à chaque fois qu’il retrouvait ma planque.
Ça le fait bien rire.
Monstre !
Grâce à ma maîtrise du Mokuton, j’ai emprisonné les pattes de son cher Bijuu.
Le temps qu’il arrive à se libérer, j’étais déjà loin.
Il m’a suivie. Il souhaitait tellement me tuer de ses propres mains. A chaque fois, je m’échappais.
Et ça faisait des années que ça durait.
Je détestais m’enfuir, mais je ne pouvais pas faire autrement.
Il était bien trop fort pour moi.
Je devais fuir, fuir, fuir, encore et toujours, jusqu’à devenir assez forte pour pouvoir le tuer.
Plus forte que lui.
Mais ce n’était toujours pas le moment.
Alors, comme d’habitude, je fuyais, toujours plus vite, toujours plus loin, loin de lui.
Seulement, cette fois-ci, il avait prévu une solution de rechange.
Pas moi.
Il invoqua un second Bijuu, il les avait presque tous, et s’élança à ma poursuite.
Cette fois-ci, c’était Nibi. Le démon-chat, à la rapidité surprenante.
Bien plus que moi.
Il m’a rattrapée sans problèmes et Madara s’est jeté sur moi.
En le voyant arriver sur moi si vite, j’avais sorti mes katanas, et un duel à l’arme blanche avait débuté.
Malgré tous mes entraînements, et la maîtrise que j’avais des combats, Madara me dominait largement.
Je me savais perdue.
J’étais perdue dès qu’il s’était approché de moi.
Le duel n’a pas duré longtemps. Pouvait-on vraiment l’appeler un duel ?
Madara me transperça le cœur, sans plus de cérémonie.
Je n’avais même pas réussi à le toucher.
Monstre, monstre !
Je me répétais ce mot comme une litanie.
C’était inutile, je le savais pourtant très bien.
Je m’effondrais à terre.
J’allais mourir, c’était obligé.
Touchée au cœur.
Drôle, hein ?
Papa, maman, je suis désolée.
Je n’ai pas tenu ma promesse, je m’en vais maintenant vous rejoindre.
Vous m’avez tellement manqué.
Je devrais être triste de mourir, éprouver de la peur, mais non.
Je suis heureuse de vous rejoindre, mes chers parents.
Et je suppose que je vais te retrouver aussi, Tora, mon amour.
Tiens ? Madara dit quelque chose ?
Pauvre petite ?
Pff.
Espèce d’enfoiré, dis pas ça avec cette petite voix pleine de pitié, c’est quelque chose que tu es incapable de ressentir.
Tu ne sais même pas ce que signifie le verbe aimer.
Finalement, c’est peut-être toi qui est le plus à plaindre.
Hein ? Comment ça, je paye la faute de mes parents ?
Tu n’es vraiment qu’une pourriture, tu le sais ça ?
Comment ça ? Les dernières paroles d’une mourante ne te font ni chaud, ni froid ? Elles te font bien rire ? Alors ça, tu penses bien que je le savais. Mais je ne perdrais pas le reste du temps qu’il me reste à vivre pour discuter de ça avec toi.
Tu t’en vas ? Tant mieux, ta vue me débecte, je serais mieux sans toi.
Tu ne seras pas la dernière image que j’emporterais au paradis au moins.
Je vois le ciel, si bleu, les nuages cotonneux, d’un blanc pur. Il y a même un bout de feuillage appartenant à un arbre un peu plus loin.
Bleu, blanc, vert…De si jolies couleurs…
Bien plus jolies que l’affreux orange de ton masque.
Mon souffle se ralentit chaque seconde un peu plus. Mon sang coule à flots de ma blessure. Je vais mourir.
Profite bien du temps qu’il te reste, Madara, parce qu’un jour, quelqu’un te tuera, même si je regrette que ce ne soit pas moi.
Je reviendrais te hanter, sois-en persuadé, et là, c’est moi qui rigolerait.
Les jolies couleurs s’estompent, et le noir envahit peu à peu mon champ de vision.
Les souvenirs de ma vie affluent. Je me rappelle de tout. Tout en détail. Toute ma vie défile dans ma mémoire.
Je suis morte, hein ?



Voilà, c'est fini pour le premier chapitre ! J'espère que vous avez aimé !
Oui, je sais, il fait un peu brouillon, mais on est dans la tête d'Aya, et la tête des gens, c'est toujours un peu le foutoir, vous comprenez ce que je veux dire hein ? En plus, la pauvre est en train de mourir, donc elle a des excuses ! (ouais, ouais, je sais, l'excuse bidon, après tout, c'est moi qui écrit, hein ?)
Prochainement...
Chapitre 2 : Amour, naissance...