La vie de Sabaku No Gaara


Fanfiction Naruto écrite par Sanephar (Recueil de Sanephar)
Publiée le 04/01/2007 sur The Way Of Naruto



Merci encore pour les coms que je reçois et qui m'encourage toujours à écrire.
Je tiens à préciser que Tomiko est la maman de Gaara.
Voilà c'est tout ce que j'ai à dire, sur ce bonne lecture.



Chapitre 3: L'entraînement de Gaara et le journal de Tomiko



L’homme s’écarta pour laisser entrer Gaara. Le petit garçon entra timidement et l’homme qui devait sûrement être le père de Tsuki referma la porte derrière lui. Sa voix froide et pleine de mépris claqua dans l’air :
« _ Pourquoi est-elle inconsciente si ce n’est qu’une simple foulure ? »
_ Elle … s’est endormie ».
Il sonda Gaara pendant quelques secondes qui parurent interminable pour le jeune ninja.
« _ Suis-moi ». Lâcha-t-il.
Le petit garçon le suivit sans un mot dans l’escalier que l’homme montait. Il le conduisit dans une chambre sûrement celle de Tsuki vu l’aspect enfantin de la pièce. Gaara observe l’endroit. Il s’était attendu à trouver les murs couverts de rose mais contre toute à attente, ils étaient nus dépourvu de papier peints et de peinture (jaune en faite). La pièce était propre et rangée, digne d’une fille soignée.
Il déposa Tsuki dans son lit et la regarda quelques instants jusqu’à ce qu’une voix l’interrompit :
« _ Tu as 5 minutes pour lui dire au revoir. »
Quand Gaara se retourna, le père de Tsuki était déjà sortit. Il regarda l’endroit où se tenait l’homme deux secondes plus tôt. Il ne fallait pas 5 minutes selon Gaara pour dire au revoir pourtant.
Il s’approcha du lit de Tsuki et vit la peau de celle-ci parcourut de chair de poule. D’un geste que le petit Shinobi qualifierait d’instinctif, il prit la couverture et la déposa sur la petite brune paisiblement endormie. Puis il s’assit sur le rebord du lit et la regarda dormir pendant un temps que lui-même ne pourrait pas calculer.
Il se leva et dit en la regardant avec affection :
« _ Prend soin de toi Tsuki …-chan »
Il sortit de la pièce et sursauta quand il vit que le père de Tsuki était adossé au mur à côté de la porte de sa fille. Gaara baissa la tête gêné mais l’homme n’y prêta pas attention et dit d’un ton froid :
« _Tu ne reverras plus Tsuki… »
Gaara avait l’impression que son cœur venait de cesser de battre, et l’homme continua :
« _... jusqu’à ce que sa cheville aille mieux. »
Le cœur de Gaara recommença à battre même si théoriquement il ne s’était jamais arrêté. Gaara murmura un merci à peine audible et le père de la fillette le reconduisit à la sortie. Gaara prit son courage à deux mains et demanda :
« _ Vous me détestez ?
_ Je n’ai aucune raison pour cela. Répondit son interlocuteur comme si il s’agissait d’une question banale.
_... Merci…
_ La blessure de Tsuki mettra une semaine pour se soigner, si tu trouve le temps long, reviens dans trois jours pour la voir.
_ Arigato Gozaimasu! (merci beaucoup)
Avant que l’homme ne referme la porte, un détail avait attiré l’attention de Gaara. Il portait un bandeau frontal avec le même symbole qui était gravé sur le mur et le collier de Tsuki-chan. Il se souvenait maintenant que c’était le symbole d’un village ninja, mais lequel ? Il n’arrivait pas à se souvenir.
La porte se referma sur Gaara qui prenait la direction de sa maison en se demandant ce que des ninjas étrangers faisaient dans son village.
Il rentra chez lui en s’allongeant sur le lit heureux que le père de Tsuki ne l’ait pas complètement rejeté.

Tsuki sentit quelqu’un l’embrasser sur le front. Elle ouvrit les yeux et vit son père.
« _ Papa ? Murmura-t-elle.
_ Comment te sens-tu Tsuki ?
_ Fatiguée. Où est Gaara-kun ?
_ Il est partit.
_ Tu sais il ne m’a pas fait mal, je te le jure papa ! Commença à s’expliquer la petite fille.
_ Je sais ma puce.
_ Et il n’est pas méchant comme les autres le disent.
_ Oui je sais, sinon il ne t’aurait pas ramené chez toi.
_ Dis papa. Tu ne vas pas m’empêcher de le voir ?
_ Si tu respecte les conditions que moi et ta mère t’avons imposés, nous n’y voyons pas d’inconvénients à ce que tu vois Gaara.
_ Pourquoi je ne peux dire à Gaara-kun que je suis comme lui ?
_ C’est pour ta sécurité Tsuki.
_ Mais Gaara-kun n’est pas méchant !
_ Suna No Kuni pourrait convoiter ta puissance, et pour notre village il est préférable que tu garde cette force secrète.
_ Ils me feront du mal ?
_ C’est possible.
_ Je ne comprends pas … On n’est pas méchant pourtant…
_ C’est la chose qui vit en toi qui l’est. Maintenant il est temps de dormir.
_ D’accord.
_ J’ai dis à Gaara de venir te voir dans quelques jours. Bonne nuit Tsuki.
_ Bonne nuit papa !
Le père de Tsuki partit et la petite fille n’eut pas de mal à trouver à s’endormir le sourire aux lèvres.

Gaara continua de fermer sa main pour resserrer la pression que le sable exercer sur l’être qu’il devait tuer. Mais en fait ça s’avérait plus difficile que ça. Il provoquer des blessures mais tuer il ne savait pas comment…. Du moins pas avec cette technique. Et comme il avait utilisé une partie de son chakra pour transporter Tsuki dans le désert ce n’est pas ce soir qu’il pourra faire un tel exploit.
Une goutte de sueur coula le long de sa tempe pendant qu’il essayait toujours de fermer sa main totalement pour broyer cette chose qu’il devait tuer.
« _ Cela suffit Gaara. » Dit une voix sèchement.
Gaara relâcha la pression faisant tomber dans un bruit sourd sur le sol l’être qui était emprisonné. Un chien agonisait.
Gaara serra les dents, il n’aimait pas faire souffrir les gens mais aussi les animaux, et là cette pauvre bête allait mourir par sa faute.
« _ C’est bien mon fils, tu as encore progressé. » Dit une voix sans la moindre émotion.
Gaara hocha la tête en souriant. Il était content que son père soit fier de lui.
« _ Cela suffira pour ce soir. Nous continuerons demain. »
Puis sans rien ajouter le Yondaime Kazekage sortit de la pièce. Des ninjas entrèrent et s’approchèrent du chien. Gaara détourna le regard et l’agonie de l’animal cessa. Les ninjas prirent le cadavre du chien et sortirent en regardant d’un œil mauvais le jeune ninja.
Ce sont des pleurs d’une petite fille qui sortirent Gaara de sa réflexion. Il courra pour voir dehors et vit une petite fille agenouillée, pleurant sur le cadavre du chien qu’il avait en partit tué.
Gaara eut de la peine. Il pensait que c’était un chien errant, c’est du moins ce que son père lui avait dit.
La petite fille leva la tête vers lui. Il s’était préparé à subir sa colère mais elle se contenta de le regarder avec toute la haine dont elle était capable et recommença à pleurer.
Gaara présenta ses excuses et partit pour laisser la petite pleurer. Que pouvait-il faire d’autre ? Il était responsable de la tristesse de la petite fille et méritait bien sa haine.
Il décida de se promener sur les toits. Trois jours s’étaient écoulés, demain il pourrait voir Tsuki et oublier un peu sa solitude et cette douleur qui le faisait souffrir à chaque fois que quelque chose se passait mal à cause de lui.

Tsuki soupira pour la vingtième fois en une demi-heure. Elle était assise devant une feuille presque blanche. Elle s’accouda sur son bureau et posa sa tête sur main. Elle adorait écrire pleins de choses comme des poèmes, des histoires, des articles…
Mais là ce soir, rien, aucune envie, c’était bien rare. Quoique elle devait admettre qu’elle avait passée le plus clairs de ses après-midi à faire ça. Etant privée de sortir comme elle adorait le faire à cause de sa cheville il ne lui restait plus que l’écriture.
Elle soupira une fois de plus et posa son regard sur un livre vert au coin de son bureau. Peut être lire serait plus intéressant ? Elle prit le livre et le fixa avec attention. Lire était une autre de ses passions mais elle devait admettre que ce livre était intrigant, si ce n’est pas pour dire déstabilisant.
Elle l’avait découvert sur le bureau de la cachette dans le désert. Après l’avoir parcouru rapidement, elle en avait conclut qu’il s’agissait d’un journal intime, sûrement de celui ou celle qui habitait dans cet endroit. Avide de curiosité, Tsuki avait prit le journal et avait commencé à le lire chez elle.
La suite était moins drôle pour elle. Le journal appartenait à une certaine Tomiko. Au fur et à mesure de sa lecture du journal, elle avait apprit que Tomiko était la femme du Kazekage et donc la mère de Gaara-kun.
C’est en lisant ce journal que Tsuki eu envie de connaître un peu mieux Gaara. Vu comment Tomiko parlait de son deuxième fils au début de sa grossesse, il ne devait pas être aussi horrible que ce que le village disait. Et puis il était comme elle. Il avait un démon en lui. Alors évidement ça donne envie de parler quand on sait que quelqu’un est comme vous.
Elle rangea le journal dans son tiroir et s’étira. Elle lirait plus tard. Pour l’heure, elle devait se coucher si elle ne voulait pas subir les foudres de ses parents. En plus, elle est corvée de déjeuner demain matin et en plus elle doit étudier alors valait mieux se coucher tôt.
Tsuki ne mit pas de temps à trouver le sommeil.

Gaara regardait le soleil se lever et inonder le village de couleurs orange et jaune. Quand le soleil lui indiqua qu’il était temps pour lui de rentrer, il partit chez lui. Après le petit-déjeuner il avait prévu de voir Tsuki.



Désolée pour le temps de publication trop long.
Je tâcherais de m'améliorer.