Le bruit sourd du fouet claquant sur la peau atteignit ses oreilles suivi d’un cri.
Qu’il adorait ce son. Pour certains, les plus belles notes proviennent de l’instrument d’une musique classique, de la voix grave d’un chanteur de rock, des paroles montrant la réalité du monde d’un rappeur. Mais pour lui, la plus magnifique berceuse était le son d’un fouet percutant une peau lisse et fraîche suivi d’un hurlement de douleur. C’était la mélodie la plus parfaite.
Et il pouvait se permettre de l’écouter tous les jours et à toutes heures de la journée puisqu’il était le directeur de Pengrade. Il avait tout ce qu’il fallait : le matériel, le personnel et, le plus important, les cobayes. Il en possédait à n’en plus savoir quoi en faire.
Cette musique le détendait et c’est justement pour calmer ses nerfs qu’il était dans le troisième bâtiment de sa prison, la salle de torture, en train d’observer un garde jouer les bourreaux sur un des prisonniers qui avait réussi à s’évader mais qui avait aussi été assez stupide pour se faire prendre à la frontière de Konoha.
Heureusement pour le directeur, plus de la moitié était hors d’état de nuire, soit parce qu’ils avaient été rattrapés et de nouveau enfermés ainsi que torturés, comme le détenu en train d‘hurler de douleur sous ses yeux, soit parce qu’ils avaient été tués. Mais treize avaient réussi à s’évader et étaient quelque part, dans la nature.
C’était une menace, une trop grosse menace. Si un seul d’entre eux parlait, si un seul d’entre eux osait diffuser les conditions de vie de cette prison, c’était la fin de sa carrière et peut-être même de sa vie car il finirait comme ceux qu’il torturait sans hésitation.
C’est pour ça qu’il fallait retrouver les treize manquants le plus vite possible et il comptait sur la crainte que la prison et lui inspiraient à ses détenus.
Et c’était dans le but de retrouver les fugitifs qu’Orochimaru se situait dans cette partie de sa prison, habillé d’un costume noir avec une chemise mauve resserrée au cou par une cravate ébène, à regarder la scène qui se passait sous ses yeux près de la fenêtre bloquant l’accès à la chaise électrique, veillant à être assez loin pour ne pas tacher son habit.
-Arrête, ordonna le directeur.
Le fouet claqua une fois de plus, très vite suivi d’un cri, avant que le gardien n'exécute l’ordre de son supérieur avant de se reculer en baissant la tête tout en enroulant le fouet autour de son bras, signe qu’il ne ferrait rien tant qu’il n’en aurait pas reçu l’ordre.
Le directeur de Pengrade élargit son sourire de serpent en admirant le détenu en train de gémir sous la douleur que lui avait infligée son bourreau, le sang coulant sur son corps avant de tomber goutte à goutte sur le sol, étendant les taches rouges déjà présentes sur les pierres.
Il aimait voir un homme perdre lentement son sang et son envie de vivre alors qu’il était en position de supériorité en train d’admirer le spectacle, prouvant toute sa puissance et sa cruauté à l’individu agonisant. Il avait l’impression d’avoir le droit de vie et de mort sur le monde, d’être un dieu. Mais ne l’était t-il pas? Après tout, tout ses désirs étaient des ordres depuis la création de cette prison. Tous le respectaient et le craignaient, sans exception.
Et ce n’était pas tout ce qu’il aimait. Il adorait manipuler les personnes présentes dans cette prison, autant les prisonniers que les gardiens. Promettre ce que chaque personne souhaite le plus dans cet endroit : la liberté pour les détenus en échange de petits services comme réparer la clôture électrique, faire la lessive ou à manger, espionner les groupes susceptibles de s’enfuir et autres corvées. Pour les gardiens, il fallait faire preuve de plus de finesse, comme des enlèvements ou des richesses en échange de la loyauté et du silence.
Ce qu’il trouvait le plus amusant à voir était la tête de ces gens en train d’agoniser dans la salle de torture en lui hurlant sa promesse qu’il n’avait pas tenue. Et il voulait que ça dure.
Orochimaru s’avança de quelques pas sans que son sourire ne quitte son visage, faisant claquer ses chaussures de marque sur le sol de pierre du bâtiment, puis s’arrêta à quelques centimètres du garçon qui gémissait toujours de douleur. Ce dernier avait les yeux et les cheveux noirs coiffés en pics sur le côté. Il ne portait qu’un pantalon en toile noire et une paire de baskets grises.
-Maintenant que ce moment de torture est passé, tu vas me dire ce que tu sais, mon cher Zaku.
-Sur… Sur quoi ? Demanda-t-il en reprenant son souffle à grandes bouffées.
-Sur cette évasion et sur Shukaku.
-Rien…
-Pourtant, tu as voulu en profiter en t’évadant avec tes amis, non ? Dosu et Kin si je ne me trompe pas.
-J’ai… J’ai saisi… L’occasion pour… M’échapper d’ici… Comme tout… Le monde…
Le dénommé Zaku avait raison. Tous les prisonniers déjà torturés avaient répondu la même chose. L’électricité ayant été coupée, les portes s’étaient ouvertes toutes seules et ils avaient profité de cette occasion en or de s’évader de ce centre de détention. Entre être torturés à chaque bêtise, manger de la bouillie tous les jours et suivre des cours ennuyeux ou vivre librement, ils avaient tous fait leur choix sans hésitation.
Mais il savait peut-être quelque chose sur les fuyards et ce ne serait pas le premier à cacher quelque chose à son directeur pour protéger ses amis. Après tout, certains détenus étaient solidaires et près à subir toutes ses tortures sans rien dire, il y en avait des dizaines et des dizaines, c’est d’ailleurs grâce à cette fichue solidarité entre prisonniers que certains avaient réussi à passer la frontière sans se faire remarquer.
Mais pour délier la langue du blessé, il y avait une meilleure torture que celle physique. Une plus atroce et plus violente que n’importe quelle torture au monde. Celle du cœur et Orochimaru ne se gênait pas pour l’utiliser, bien au contraire. Ça l’amusait encore plus.
-Il me semble que Kin est plus que ton amie, n’est ce pas ? Je suis sur que si je me mets à la torturer, elle m’avouera tout ce qu’elle sait.
-NE LA TOUCHEZ PAS !!! Hurla Zaku.
Le jeune homme tenta de se relever en vain, accentuant la souffrance de son dos. Il poussa un hurlement de douleur et cracha du sang sur le sol avant de reprendre sa respiration tandis que le directeur ricanait légèrement, heureux de la réaction qu’il venait de provoquer. Cela lui prouvait également qu’à partir de maintenant, il pouvait manipuler le prisonnier à sa guise.
-Si tu tiens tant que ça à elle, tu devrais me dire tout ce que tu sais, ordonna Orochimaru.
-Je… Je ne sais rien… A propos de la fuite… Je le jure…
-Ça ne m’aide pas.
-Mais… Quand j’étais dans la forêt… J’ai entendu des personnes… Qui parlaient de Shukaku…
-Qu’est ce qu’ils disaient ?
-Certains disaient… Qu’il dessinait en cours… Une fille…
-A quoi cela doit-il m’amener ?
-Peut-être… Peut-être qu’il est allé voir… Cette fille…
-Elle ressemblait à quoi ?
-Une rousse… Aux yeux bruns… A la peau mâte…
Orochimaru élargit son sourire puis tourna le dos au détenu en fermant les yeux. Il émit un léger ricanement puis regarda le gardien qui était sur le côté et tenait fermement le fouet dans ses mains, observant silencieusement la scène.
-Finis sa punition.
Il fit quelques pas avant de s’arrêter de nouveau en tournant légèrement son visage vers le torturé.
-Occupe-toi de Kin ensuite.
-NON !!! VOUS AVIEZ PROMIS !!!
-Je n’ai rien promis. J’ai seulement dit que si tu tenais à elle, tu devais tout me dire. Je n’ai jamais dit que je l’épargnerai.
Le directeur éclata d’un rire sadique puis poursuivit son chemin vers la sortie en s’extasiant à l’écoute des hurlements de Zaku qui implorait encore et encore, sans jamais se lasser, de laisser Kin en paix, quitte à subir lui-même sa punition une seconde fois.
L’homme aux cheveux noirs sortit du troisième bâtiment, destiné aux tortures d’où s’échappaient maintenant plusieurs claquements de fouets mélangés à des hurlements de douleur, puis poursuivit son chemin vers le premier bâtiment, où se situaient les salles de classes et son bureau, dans le plus grand silence. Pendant son trajet, il observa sa prison.
Tous les détenus encore en vie, en prison et encore en état de travailler après la torture qu’ils avaient subi pour s’être enfui, se trouvaient dans la cours, étroitement surveillés par les gardiens qui les suivaient de très près. Ils étaient en train de nettoyer le carnage de la bataille qui avait eu lieu lors de l’évasion générale. Le sol était recouvert de tâches de sang et de cadavre que les prisonniers avaient eu pour ordre de nettoyer, chose qu’ils étaient en train de faire.
Fort heureusement pour lui, la structure externe n’avait pas vraiment souffert. Étant entièrement électrisé, le système s’était automatiquement ouvert lors de la coupure du courant, permettant aux détenus de traverser sa prison sans trop faire de dégâts. Le grillage était intact, les murs toujours debout et aucune porte n’était endommagée.
Cependant, la seule chose ayant subi des dommages était la partie principale de la prison, celle qui permettait de contrôler tous les systèmes informatiques : la centrale électrique. Et c’était cette partie la plus compliquée à réparer justement. Non seulement il fallait changer la centrale, ce qui mettait un certain temps vu que l’ancienne était couverte d’eau et de rouille, en faisant un objet très dangereux, mais aussi vérifier les connexions qui comprenaient les portes, le grillage, les menottes permettant de savoir où se situait chaque détenu et autres. Si une seule porte ne se fermait pas automatiquement, il fallait refaire tous les réglages et de nouveau vérifier si tout était bien installé.
Cette modification faisait courir un grand risque au directeur de Pengrade. D’une part, à cause des détenus qui pouvaient s’échapper plus facilement puisque l’électricité n’était pas rétablie ce qui nécessitait une surveillance doublée et permanente des prisonniers, au moins un gardien par personne, ce qui se concluait par des effectifs et des heures de travail en plus à payer. Et d’autre part, à cause des électriciens. S'ils découvraient les conditions de vie que les détenus avaient, il faudrait les faire taire d’une manière ou d’une autre, de gré ou de force.
Orochimaru siffla entre ses dents puis continua d’un pas rageur son chemin en fixant le bâtiment numéro un de façon à ne pas s’énerver davantage face à ce spectacle qui le mettait hors de lui, non seulement à cause des réparations et des détenus que sa prison habitait.
Mais ce qui l’énervait le plus n’était pas l’état catastrophique de sa prison, ni l’argent qu’il devait dépenser pour la remettre en ordre et encore moins la santé de ses détenus ainsi que la mort de certains. Ce qui le faisait le plus enrager était son prestige ainsi que sa fierté.
En effet, à cause de cette évasion, sa prison avait perdu sa réputation d’être inviolable et tous les journaux en parlaient. Cette fugue avait été vue comme un bouleversement dans l’univers carcéral dans le monde entier. Pengrade n’était plus l’endroit le plus sûr pour les délinquants et manquait de sécurité ce qui eut pour conséquence de faire émettre aux journalistes l’hypothèse d’une reconstruction entière du site et de la forêt l’entourant.
De plus, il avait perdu toute sa crédibilité en tant que dirigeant. Il avait voulu limiter les dégâts en changeant l’histoire, en remplaçant l’inondation dû à un prisonnier évadé par la maladresse d’une employée et les conséquences ont été désastreuses. Les journaux avaient jugé cette faute comme étant de la négligence ainsi qu’une trop grande confiance et de nombreuses personnes le jugeaient trop vieux pour gérer cette prison qui nécessitait un nouveau dirigeant.
La honte s’était alors abattue sur lui et son établissement mais il savait pertinemment que s'il avait dit la vérité, cela aurait été pire.
Arrivé devant le premier bâtiment, celui des classes, il le contourna afin de pouvoir rejoindre son bureau, situé deux étages plus haut
Il commença alors doucement sa montée, pensant à ce qu’il devait faire pour avoir le minimum de conséquences possible suite à cet accident. Le plus gros de cette crise était passé mais il fallait encore réfléchir à tellement de chose : la récupération des prisonniers en fuite, l’amélioration de la prison pour rassurer les gens et la recherche d’un moyen d’affirmer ses compétences de directeur. Il avait besoin de temps pour atteindre ces objectifs et il en manquait cruellement à cause de la population qui se révoltait déjà et demandait un changement complet du mode d’incarcération.
Orochimaru fronça les sourcils en revoyant dans son esprit la cause de tout cela : Shukaku. Il savait que ce détenu là poserait des problèmes, il savait qu’il aurait dû s’en débarrasser le plus tôt possible. Il le savait tout ça, mais il n’avait pas agi.
Dès qu’il était entré ici, à ses six ans, il avait commencé à faire le délinquant. Il avait beau se prendre des coups de fouet, se faire agresser pour les plus âgés et subir toutes les horreurs de cette prison, jamais il n’avait été docile et discipliné. Ce garçon désobéissait toujours aux règles et prenait un malin plaisir à être arrogant et irrespectueux envers tous ceux qui l’entouraient, ce qui lui attirait les foudres des autres prisonniers et des gardiens.
Le directeur, à cette époque, était conscient que ce soit maintenant ou plus tard, rien ne pourrait le changer et il avait décidé de se débarrasser de lui le plus vite possible, avant qu’il ne fasse une bêtise qui serait irréparable pour la prison, mais avant ça, il souhaitait le voir implorer et supplier pour qu’on l’achève, pour qu’on le tue sur place.
Il avait attendu dix ans et cela ne s’était jamais produit, pas une seule fois. En revanche, ce petit délinquant avait ruiné la réputation de la prison et de son directeur en s’évadant de cette façon, en court-circuitant le générateur et en permettant aux autres détenus de s’échapper avec lui.
Une fois arrivé en haut des marches, Orochimaru s’arrêta pour faire face à un de ses plus fidèles gardiens et le seul qui avait su gagner le peu de confiance qu’il pouvait donner : Kabuto, le seul qui soit à ses côtés par loyauté et non par obligation ou chantage.
Ce dernier remonta ses lunettes en voyant la personne qui s’approchait de lui.
-Monsieur le directeur, vous vouliez me voir ?
-Oui, entre Kabuto. J’ai à te parler.
-Oui, Monsieur.
L’homme aux cheveux noirs reprit son chemin vers son local dont il ouvrit la porte pour y entrer, rapidement suivi par le garde se trouvant à ses côtés. Une fois les deux personnes à l’intérieur de la pièce, le dernier arrivé ferma la porte et se posta face au bureau que venait de contourner le directeur de la prison pour s’assoir sur le fauteuil.
-Je veux que tu libères Kimimaro, ordonna Orochimaru de sa voix de serpent.
Kabuto écarquilla les yeux en entendant ce que le directeur de Pengrade venait de dire. Qu’il donne l’ordre de libérer un prisonnier, que ce soit Kimimaro ou un autre, était très risqué dans l’état actuel et le directeur ne pouvait que le savoir. Alors pourquoi donner cet ordre ?
-Libérer Kimimaro est risqué, Monsieur le directeur, expliqua calmement l’agent. Nous avons déjà beaucoup d’ennuis à cause de l’évasion générale qui a eu lieu il y a quelques jours, c’est donc très risqué de libérer Kimimaro maintenant. De plus, il me semble que vous aviez prévu de le tuer.
-Je sais mais il me sera bien plus utile à l’extérieur de cette prison que mort, expliqua l’homme aux yeux de serpent.
-Comment ça ?
-C’est simple, si un autre prisonnier s’évade, je pourrai mettre ça sur le dos des électriciens ou du manque de gardiens. Sachant cela, les dirigeants d’Oto augmenteront leur participation à la reconstruction de Pengrade ce qui me permettra d’économiser ma fortune personnelle.
-Mais cet inspecteur, Kakashi Hatake, viendra surement voir comment il a pu s’évader de sa cellule et fouineur comme il est, il ne lâchera pas l’affaire tant qu’il n’aura pas trouvé une solution
Orochimaru fit pivoter son fauteuil de façon à être perpendiculaire à son bureau, lui permettant de voir la forêt par la fenêtre du coin de l’œil tout en gardant bien en vue son interlocuteur. Il croisa sls jambes et appuya son coude sur l’accoudoir de façon à pouvoir mettre sa tête sur sa main fermée tandis que l’autre bras se posait sur son genou.
-C’est pour cela que je te demande de t’occuper de son évasion, Kabuto. Tu es le mieux placé pour faire ce travail, vu que tu t’es toi-même échappé d’une prison et que je t’ai aidé à changer de vie. Tu t’en souviens, n’est ce pas ?
-Oui, Monsieur le directeur mais…
Le supérieur du gardien fit pivoter sa tête vers ce dernier afin d’analyser son visage, pouvant alors décrypter ses sentiments assez facilement.
-Que veux-tu me dire, Kabuto ?
-Pourquoi spécialement Kimimaro ? Il est l’un des plus âgés et des plus forts de cette prison. De plus, il vous est fidèle, c’est un avantage considérable dans cette prison. Il ferait n’importe quoi pour vous alors pourquoi le libérer lui plutôt qu’un autre ?
-Parce qu’il était le compagnon de cellule de Shukaku et je veux qu’il le retrouve.
-Shukaku a été déclaré mort.
-C’EST FAUX !!!
Orochimaru s’était levé d’un coup, faisant tomber son fauteuil, tout en claquant sa main contre son bureau, furieux des propos que Kabuto venait de tenir et c’est encore enragé par ces paroles qu'il poursuivit la conversation :
-Il n’est pas mort, affirma le directeur, il souhaite qu’on le croit mort pour qu’on le laisse tranquille, le temps de se refaire une vie mais je ne suis pas dupe !
-Comment pouvez-vous en être aussi sûr ? questionna le gardien.
L’homme aux cheveux noirs poussa un soupir avant de ramasser sa chaise pour s’y rassoir, ce geste lui donnant le temps de se calmer. Il s’installa bien au fond de son siège et prit une grande respiration afin de se détendre au maximum.
-Crois-tu vraiment qu’un garçon capable de s’échapper de cette prison puisse mourir dans la forêt ? De plus, il a été le premier à s’enfuir et il avait plus de deux heures d’avance sur la battue que nous avons faite. Il a donc pu facilement partir d’Oto.
-Je vois. Kimimaro, ayant été son compagnon de cellule, sera le plus qualifié afin de le retrouver et de le ramener ici.
-Oui mais dis-lui que je le veux vivant, je veux le voir regretter le jour de sa naissance, je veux le voir torturé à n’en plus pouvoir hurler, je veux le voir agoniser dans sa cellule, s’extasia Orochimaru avec un sourire sadique figé sur le visage.
-A vos ordres, Monsieur le directeur.
Kabuto s’inclina face à son supérieur puis quitta le bureau de ce dernier.
Celui-ci fit pivoter son fauteuil pour se trouver face à la fenêtre donnant sur l’extérieur, son sourire toujours fixé sur ses lèvres.
-J’ai hâte de voir Shukaku mourir sous mes yeux.
Voilà! Merci pour vos commentaires et j'espère en avoir encore beaucoup! Merci!