Voilà je l'avais annoncé, c'est mon premier one-shot qui n'est pas basé sur le drame ou la tragédie mais sur l'humour... J'espere qu'il vous plaira et je vous attend sur la page des commentaires pour vos impressions.
-Temari ? On peut entrer ?
-Ah, c’est vous les garçons… Deux secondes, j’arrive.
Malgré la porte qui les séparait de leur sœur, Kankurô et Gaara entendirent très distinctement leur aînée se moucher, ce qui confirmait leur soupçon : Temari était bel et bien en train de pleurer. Gaara ne l’avait jamais vue ainsi. Kankurô plus âgé, n’avait assisté à son chagrin qu’une fois : le jour de l’enterrement de leur mère.
La porte s’ouvrit :
-Je peux faire quelque chose pour vous ?
Bien qu’elle joua la comédie à merveille, ses frères n’étaient pas dupes.
-Commence déjà par nous dire ce qu’il t’arrive, après on verra, lança Gaara.
-Non, ce n’est rien, ne vous en faîtes pas.
-On ne s’en fait pas mais on voudrait bien savoir quand même, rétorqua Kankurô.
-En fait c’est juste que s’il y a un prix pour manque de jugement, je crois que j’ai le ticket gagnant
Tous trois pénétrèrent dans la chambre. Les garçons s’installèrent sur le lit de la jeune fille tandis que cette dernière continuait d’avancer pour se placer devant la fenêtre.
-Toi, tu sens le chagrin d’amour à plein nez, la taquina le marionnettiste
-Tu parles ! répondit la concernée, Nul homme ne vaut de souffrir autant
-C’est Shikamaru, n’est ce pas ? Voulut savoir le benjamin, on l’a vu sortir d’ici hier soir. Vous vous êtes disputés ?
-Ça n’a plus d’importance : c’est de l’histoire ancienne, je jette, j’enchaîne
-Mais bien sûr, firent ironiquement les deux autres. Qui crois-tu donc tromper ? Ton cœur en feu est amoureux !
Temari se retourna pour fusiller ses « jeunes » frères du regard : qui étaient-ils pour savoir mieux qu’elle ceux qu’elle ressentait ? Mais son regard n’eût pas l’effet escompté ; en effet le Kazekage et son frère repartirent de plus belle :
- N’essaie pas de cacher la passion qu’on lit dans tes yeux
-Vous avez fini de raconter n’importe quoi ?!
-Ton énervement en dit long sur le caractère vrai de nos déduction, fit le jounin puis ils reprirent ensemble : Pourquoi donc le nier ? Il t’a envoutée et t’a ensorcelée
-Alors, que s’est il passé hier soir ? insista l’ancien réceptacle.
- Non non jamais, je n’le dirais non non . De plus, il n’était là que pour sa mission ; c’était une visite purement professionnelle.
-Et c’est en te contredisant à chaque fois que tu ouvres la bouche que tu espères nous convaincre ? Ton cœur soupire pourquoi mentir ?
-Je ne mens pas ! Ce n’est qu’un garçon, comme il y en a tant d’autre…Puis, je n’ai pas envie de ressembler à toutes ces cruches qui pleurent pour un simple mec : c’est trop banal d’être sentimentale
-Pourquoi te priverais-tu de lui ?
-Parce que la dernière fois que je suis tombée amoureuse, ça c’est fini en désastre. J’avais pourtant appris la leçon, mon cœur connaissait la chanson
-Les mecs ne sont pas tous des salauds : regarde-nous. Même Kankurô s’est trouvé une fille bien ; pourquoi Shikamaru ne serait pas comme nous ?
-Au début je pouvais passer du temps avec lui sans rien ressentir. Mais tout vacille, accroche toi ma fille
-Elle se parle à elle-même maintenant ?
-Surement une manière de se raisonner…
-Non mais sérieux, vous ne m’aidez pas là !
-Que veux tu qu’on te dise ?
-Je sais pas quelque chose dans le genre : « T’as le cœur trop fragile, évite les idylles »
-Non mais t’as pas bientôt fini ? Fit Kankurô exaspéré
- Pourquoi nier c’est dément ? ajouta l’autre.
-Je suis censée nier quoi ?
- Le tourment de tes sentiments ! Lui répondirent-ils, ce qu’on dit est tellement vrai, que tu ne peux même pas trouver ses arguments cohérents.
-Vous dîtes n’importe quoi ! De toute façon vous êtes des mecs, vous ne comprenez rien aux femmes !
-Non mais ! Remballe ton compliment ! Jusqu’à preuve du contraire, pour le moment, c’est nous qui te comprenons mieux que toi ! fit semblant de s’offusquer le cadet.
-Ce qui se passe entre Shikamaru et moi est purement professionnel ! clama-t-elle.
-il y a quelque chose qu’on ne pourra cependant pas t’enlever c’est que quand tu mens c’est passionnément
Quand il vit que sa sœur devenait de plus en plus rouge de colère, Gaara ne pût s’empêcher de lancer, compatissant :
-Écoute, Temari, Tu l’aimes et c’est normal : Shikamaru est beau, fort, intelligent, un peu sexiste sur les bords, mais fais attention : La passion t’emballe
- Et ça fait très très très très mal ! Ajouta l’autre ; Et je suppose fortement que c’est pour ça que tu pleurais avant qu’on arrive. Aller ! Ça ne sert pus à rien de le cacher ! Avoue !
- Non non, jamais, je n’avouerais non non .
-Mais pourquoi ? Voulut savoir à nouveau le Kage.
-Ou tout simplement parce que je ne l’aime pas !
-Arrête de dite n’importe quoi grande sœur ! dit l’autre, il t’a plu dès la première fois que tu as croisé son regard !
En se remémorant sa première et seule défaite (bien qu’officiellement, elle ait gagné par forfait), Temari, sourit. Le marionnettiste le remarque puisqu’il s’empresse d’ajouter :
- Même si tu l’nies, tu souris car tu l’aimes
-Mais…
-C’est le seul mot de ton vocabulaire ?
-Très drôle… Je n’aurais pas à le répéter si vous aviez compris dès le début !
-Erreur : c’est toi qui à l’esprit embrouillé !
-Au risque, encore une fois de me répéter, Laissez tomber je n’suis pas amoureuse .
Elle était de plus en plus rouge. Les deux frères se regardèrent ; Gaara semblait même presque s’amuser quant à Kankurô, il prenait un réel plaisir à taquiner leur sœur.
-Kankurô ? fit le benjamin
-Oui ? répondit l’intéressé
-Tu ne trouves pas que notre chère sœur est un peu dure d’oreille ?
-Je suis tout à fait d’accord avec toi…
Alors ils reprirent :
-Si tu es dure tu as des problèmes d’ouïe alors, lis sur nos lèvres : tu t’enfièvres car tu l’aimes
-Vous commencez à être lourds, là ! Changez de disque un peu !
-Ah, remarqua le maître de Karasu, on progresse : elle ne nie plus.
-Elle a peut être compris que ça ne servait à rien vu qu’on connaît la vérité.
Comme elle en avait marre qu’ils fassent comme si elle n’était pas là, Temari leur dit :
- Jamais jamais je n’vous dirais qu…
Mais elle ne put terminer sa phrase car elle entendit un timide coup porté à la porte. Quand elle en fit part à ses frères, ces derniers n’y virent qu’une ruse supplémentaire de leur sœur pour se défiler. Mais les coups s’intensifièrent et une voix leur parvint de la porte :
-Temari, c’est Shikamaru. Écoute, je sais que tu ne veux plus me voir mais tiens à te présenter mes excuses. Tu sais, Ino, c’est ma meilleure amie, rien de plus
Jamais jamais
Gaara et Kankurô jetèrent un regard entendu à leur sœur : que Shikamaru ravale sa fierté et vienne s’excuser auprès d’une fille, même à Konoha, cela se s’était jamais vu ! Et c’était d’autant plus étonnant que tout semblait indiquer que c’était Temari qui avait provoqué la dispute.
Je n’oserai
Cependant, Temari semblait hésiter.
-Mais qu’est ce que tu attends ? Vas-y ! Chuchota Kankurô
Elle jeta un regard à Gaara. Ce dernier hocha la tête en signe d’assentiment :
- C’est pas la peine d’hésiter car tu l’aimes , conclurent-ils en la poussant délicatement vers la porte mais en restant hors de vu de Shikamaru quand elle l’ouvrit.
En voyant qu’elle lui ouvrait la porte, Shikamaru reprit confiance et, lui offrant son bras, dit :
- Ça te dirait d’aller faire une ballade pour parler un peu ?
Pour toute réponse, elle saisit son bras et ils partirent tous les deux. Quand le couple tourna dans le couloir, Temari jeta un regard à ses frères dont la tête dépassait de la chambre et ces derniers aperçurent, dans ses yeux, une lueur qu’ils ne lui connaissaient pas : elle était folle amoureuse de cet homme.
A l’instant où elle reposa son regard sur le visage de Shikamaru, elle ne put s’empêcher de penser :
Oserais-je, un jour, t’avouer comme je t’aime ?
Alors, quelles sont vos impressions ? J'espère que ça vous aura plu, j'ai beaucoup aimé imaginer Gaara et Kankurô en muses, mais ce n'est que mon avis ^^'
Si vous avez des conseils ou des remarques, je suis preneuse ! =)