Zabuza, en fuite, décida de revenir sur ses pas en comprenant à quel point la présence d'Haku était indispensable pour lui.
Toutes ces années, où il était là pour l'aider...
Des larmes apparurent dans ses yeux et il fit demi-tour.
Il se cacha dans un buisson et vit Haku à genoux, du sang coulant de ses lèvres, six hommes masqué autour de lui, des aiguilles dans les mains.
Le jeune homme ressamblant à une fille était percé de dizaines d'aiguilles, mais pouvait encore bouger.
Neuf hommes étaient au sol, une unique aiguille plantée dans la gorge.
"Je n'arrive pas à croire qu'un gamin de treize ans ait pu tuer plus de la moitié de mes hommes."
Haku pleurait. Il n'était pas assez fort.
"Quoi qu'il en soit, tu es trop dangeureux pour que je te laisse vivre. Adieu!"
Zabuza hurla et sortit de son buisson, l'épée à la main.
"Zabuza, non!"
Haku avait tendu la main vers lui pour lui dire de stopper.
La scène se passa comme au ralenti dans les yeux de Haku.
Les hommes se retournèrent et lançèrent leurs aiguilles, qui frappèrent Zabuza au cou.
Celui-ci s'arrêta, pui s'écroula, une demi douzaine d'aiguille plantées dans la gorge.
Haku pleurait, mais de colère.
Il se releva, et les hommes remarquèrent un détail qui les choqua.
La clairière où ils se trouvaient étaient remplie de pointes de glace, formées à partir de l'humidité de l'air.
Il y en avait partout.
Au dessus, derrière, autour d'eux.
La terreur était visible par leurs tremblements...
Puis Haku fit un geste, et les pointes bougèrent à une vitesse folle.
Il y eut un bruit assourdissant, et tous les chasseurs de déserteurs gisaient à terre, transpercé de part en part par la glace, transformés en tas de chair sanguilonant.
Le jeune homme eut encore la force de se délacer vers Zabuza, et il tomba au sol.
Il commença alors à neiger.
Haku, ferma alors les yeux, devant Zabuza qui ne se relèverait jamais.
L'être qu'il était s'évanouit alors, recouvert par la neige.