Après le repas des ‘‘explorateurs’’, les shinobis suivirent les Hyûga et les Inuzuka. En marche, ils virent des serpents (tiens, tiens, tiens des potes d’Orochimaru), d’autres insectes (au minimum une centaine de différents, même que Shino en était aux larmes) et, effectivement, des chèvres sauvages. Lesquelles s’attirèrent les foudres de Yamato sur lequel elles avaient déposé de petites billes rondes, noires et odorantes (il s’agit en fait de crottes de chèvres). Il fallut Rock Lee, Gaï et Kakashi pour le retenir de tuer les caprins, qui ayant senti e danger qui les guettait avaient préféré battre en retraite plutôt que se faire trucider par l’Anbu. Pour le calmer, ils durent l’assommer et le ligoter. Naruto suggéra de le laisser là, mais Kakashi l’en dissuada. En colère, Yamato était capable de détruire tout ce qui se trouvait à portée de Jutsu.
Après cet incident mineur, nos ninjas continuèrent leur marche ou plutôt leur course. En effet, il fallait qu’ils se dépêchent, le soleil n’allant pas tarder à se coucher. Et puis, il se pouvait que les ninjas se perdent en route et ne puissent pas retrouver le ‘‘coin de rêve’’. Aucune provision ne fut laissée sur la plage et les ninjas n’avaient pas omis d’emporter les poissons pêchés sur le rivage pendant ‘‘l’exploration’’ des Hyûga et des Inuzuka (bonjour l’odeur !).
Il y avait aussi les cordes que les filles avaient finies par tresser et le dessin du Shikamaru-qui-s’est-fait-envoyer-en-l’air-par-Temari-et-qui- fait par Saï. Ces deux types de produits avaient été faits sur la plage.
Kurenai, qui portait Mineo, fut la seule à être autorisée à monter sur l’éventail de Temari (à part cette dernière car sinon, qui conduirait l’éventail ?). Cette action avait soulevé bien des protestations, mais ce qui les consola, ce fut le fait que c’étaient elles qui avaient le transport du Yamato assommé et des poissons qui sentaient très mauvais. Mineo tenta de jouer avec les poissons et Kurenai s’y opposa fortement. Pendant une bonne partie du trajet, son fils essaya de continuer à attraper un des poissons. Excédée, Kurenai l’enveloppa dans une veste de telle manière à ce qu’il ne puisse plus gigoter. Alors le bébé en profita pour faire un petit somme.
Après environ une demi-heure de route, nos ninjas arrivèrent à l’endroit idéal.
«-Eh bien..., fit Kakashi, étonné.
-Regardez, c’est un réseau de grottes ! La source se trouve un peu plus haut, et l’eau arrive ici sous la forme d’une cascade. Elle forme l’étang que vous voyez là. Puis, l’eau s’écoule en un petit ruisseau, qui devient un torrent, lequel se transforme en fleuve et se jette dans la mer.
-Tout ça c’est bien joli, mais avec quoi allons-nous nous laver, Môssieur Hyûga ? L’eau seule ne suffirait pas à faire disparaître les mauvaises odeurs, fit remarquer Tenten.
-C’est vrai qu’on y a pas pensé, reconnut Neji.
-Parce que toi aussi, Tenten, tu pues du slip ? Demanda Saï¨, toujours en train de sourire. Bienvenue au club !
Il aurait mieux fait de se taire car une droite de Tenten le fit valdinguer à plus de cinq mètres de là.
«-Bien, Tenten, je crois que tu as saisi le truc, l’encouragea Sakura.
-Merci. »
Lorsque Saï se fut relevé, il s’approcha du petit groupe en écrivant sur un bloc-notes.
«-T’écris quoi, Saï ? La suite du Paradis du Batifolage ? Demanda Naruto sous les yeux pleins d’espoirs de Kakashi.
- Non. J’écris mes mémoires. Une fois à Konoha, je ferai publier ce recueil afin que les générations futures sachent tout de ma vie catastrophique-dixit Sakura- et en tirent des enseignements, afin de ne pas de ne pas suivre le même chemin que moi, sauf s’ils sont suicidaires-redixit Sakura. Ce carnet me permet aussi de ne pas recommencer ce genre d’actions, une sorte de pense-bête, expliqua Saï avec son éternel sourire.
-Comme le coup de Tenten qui pue du slip ? Questionna Neji qui fut envoyé dans les airs à son tour, sous les yeux de sa coéquipière goguenarde.
-Bien. Le prochain qui parle de cette affaire ne verra plus jamais le jour se lever.
-Donc, je ne cours aucun risque, vu que je me réveille tard et que je n’ai jamais vu de ma vie un soleil se lever, réfléchit Shikamaru à haute voix.
-Mais non banane ! Ne plus voir le soleil se lever, cela veut dire être mort ! Cria Temari.
-Mais relax, Sabaku, c’est de l’humour ! Humour, H-U-M-O-U-R, tu connais ?
-Bien sûr, mais toi, tu fais de l’humour noir. Et l’humour noir ne me fait pas rigoler, patate !
-Whoo, t’insulte avec les végétaux, maintenant ? C’est nouveau !
-Badaoui ! Aarobi !
-Ca, c’est du dialecte Sunien. Ca veut dire : ‘‘espèce de plouc’’.
- Kankurô, tu préfères un cercueil en bois de palmier ou en pierre ? Demanda Temari d’une voix pleine de sous-entendus. Le jour où Nara aura besoin des services d’un traducteur personnel, je pense qu’il est suffisamment grand pour te l’annoncer lui-même !
-Ca suffit, vous deux ! S’indigna Kakashi.
-C’est lui/elle qui a commencé ! Répondirent les ‘‘ennemis’’ en même temps.
-Mais tu le fais exprès ou quoi ? Cria Shikamaru (Applaudissez Temari qui a réussi à le faire sortir de ses gonds pour si peu).
-Et il continue, en plus ! Fit Temari en prenant des airs de martyre.
-Si ça continue comme ça, je me verrais dans l’obligation de vous droguer afin que vous restiez calmes et sages ! Menaça Shizune.
-D’accord, on arrête, capitula le manipulateur des ombres.
-Bien. Passons à autre chose. Que ceux chargés de porter la nourriture et qui en ont perdu une partie lèvent le doigt. »
Personne ne leva le doigt.
«-Excellent, commenta Kakashi.
-Kakashi-sama, Kakashi-sama ! Naruto n’a plus aucun fruit ! Glapit Kiba.
-Naruto ? Que s’est-il passé ? Une bête a volé tes fruits ?
-C’est que j’avais un petit creux...
-Un petit creux ? Un PETIT creux ? Tu as carrément mangé tous les fruits, baka ! Si tout le monde en mange sans prévenir, on se retrouvera sans fruits !
-Mêle-toi de tes affaires, Kiba !
- Ce sont aussi mes affaires, car les fruits ne sont pas que pour toi, égoïste !
-Naruto, Kiba, vous voulez subir le même sort que ce que j’ai proposé à Temari et à Shikamaru.
-D’accord, d’accord, je ne recommencerai plus, promit Naruto. Mais quand même, faire toute une histoire pour de la nourriture, ce n’est pas un peu exagéré ?!
-La nourriture, c’est très important ! Se fâcha Chôji. Sans elle, on meurt. Tu veux mourir jeune, à dix-huit ans ?
-Ah non, surtout pas ! Je tiens à devenir Hokage, moi ! Protesta le blond.
-Alors, Dieu merci, nous sommes dans le même camp ! Continua l’Akimichi. Nous devons aussi respecter l’hygiène. Prendre au moins une douchette (se laver le corps sans les cheveux) chaque jour, toujours se laver les mains avant de manger. Ensuite, il faut avoir plusieurs spécialistes de la faune et de la flore. Et enfin, il faut privilégier la coopération.
-Voilà, Chôji a résumé les principales règles de survie que nous allons adopter !
-Ne comptez surtout pas sur moi pour coopérer avec la furie de service ! Lança Shikamaru.
-Je suppose que la furie de survie, c’est moi ! Grogna Temari.
-Tu t’es reconnue, c’est bien !
-Oh non ! Vous n’allez pas recommencer ! Fit Kakashi.
-Je réitère ma proposition, dit Shizune.
-Vous avez tous vos sacs de couchage ? » Demanda Kakashi.
Tout le monde avait le sien, même Naruto.
«-Maintenant, nous allons procéder à notre répartition dans les grottes. Là, ce sera la grotte où les filles dormiront. La grotte en face sera notre lieu de repos à nous, les garçons. Ca vous va, si on sépare les filles des garçons ? Décida l’Hokage.
-OUI !!!!
-Au moins, la nuit, des petits pervers ne nous rendrons pas visite, murmura Sakura à Ino qui répondit par un petit gloussement.
-La grotte près de la cascade sera la cuisine. Bon allons dans la cuisine préparer le repas.
-J’ai plutôt l’impression, Kakashi, que c’est NOUS qui allons préparer le dîner pendant que vous vous prélassez, corrigea Anko.
-Comment as-tu deviné, chérie ? Demanda Kakashi.
-Tu es mon mari, l’aurais-tu oublié ?
-Comment pourrais-je l’oublier ?
-Je ne sais pas. Par exemple parce que tu serais en train de penser à une façon de te faire respecter.
-Je vais entamer un châle !! Fit Kankurô, plein d’entrain.
-Et moi, je vais chercher plein d’autres nouveaux spécimens d’insectes ! Cette île en est remplie, s’extasia Shino, qui sortit dehors éclairé par des lucioles.
-Lee, mon garçon, faisons des pompes. Même si nous sommes sur une île déserte, nous ne devons surtout pas négliger notre entraînement et laisser nos muscles devenir tous raides. On ne sait jamais, des ennemis pourraient débarquer sur cette île à tout moment. Nous nous devons de leur réserver un accueil digne de ce nom.
-Vous avez raison, Gaï-senseï !
-En attendant, qui serait tenté par une partie de Kent-coupé ? Demanda Kiba qui sortit des cartes de sa sacoche.
-Nous ! Répondirent Chôji, Neji et Shikamaru.
-Shikamaru, tu pourrais me garder Mineo pendant que j’aide les filles à préparer le repas ? Demanda Kurenai.
-D’accord, Kurenai-senseï. Il n’y a pas de problème.
Genma et Kotetsu avaient leur conversation sur la politesse. Ils furent rejoints par Yamato (qui s’était réveillé depuis l’épisode des chèvres) et Izumo. Leur conversation sur la politesse se transforma bientôt en évocation d’anciens souvenirs et anecdotes du bon vieux temps. Shikamaru s’était retrouvé avec un Mineo qui babillait tel un oiseau sur ses genoux. Pendant ce temps, on sentait une délicieuse odeur de grillé dont la grotte embaumait. Dehors, Hana et Tenten surveillaient la cuisson sous la braise de légumes trouvés par Ino et Chôji. Un peu plus loin, sur un autre feu, Sakura faisait griller des morceaux de lapin aux herbes.
Rock Lee et Gaï avaient déjà fait plus de pompes sur deux mains. Arrivés à mille pompes, ils firent six autres séries : sur une main et deux pieds, sur une main et un pied, sans mains sur deux jambes, sans main sur une seule jambe, sur les mains uniquement et sur une seule main. Tout ça en un temps record : trente minutes pour chaque série.
Ceci exaspérait au plus haut point Neji Hyûga qui était pourtant habitué depuis six ans aux délires quotidiens du maître et de l’élève. Le premier préférait Tenten à Rock Lee car elle était plus mûre, plus calme, plus posée. Mais Tenten lui faisait ressentir un nouveau sentiment. Il pouvait obéir à tous ses caprices, même les plus irréalisables. Si seulement elle l’aimait... Mais il était froid, distant et sévère voulant que la discipline règne partout. Ce qu’une fille n’apprécierait sûrement pas. Neji décida de rester lui-même en espérant que Tenten veuille bien de lui. Apparemment, elle n’était pas amoureuse de Lee car elle n’aimait pas du tout le voir toujours ‘‘se dandiner dans un ridicule costume vert, comme un cornichon’’, selon son expression, ce qui rassurait le Hyûga.
Shino avait été suivi- à son plus grand malheur- par Naruto. Ce dernier, lorsque Shino s’aperçut qu’il était suivi par quelqu’un à la démarche pataude, déclara s’ennuyer ferme au camp. L’Aburame en profita pour lui faire tout un exposé sur les insectes, la biodiversité et les écosystèmes. Au bout de cinq minutes, il entendit un bruit sourd, suivi de ronflements.
C’était Naruto qui venait de s’endormir, ennuyé par les dires de Shino.
L’homme aux insectes sourit-ce qu’il ne faisait que très rarement- et assena un Sennen Goroshi dans le derrière de l’Uzumaki qui se mit aussitôt à débiter quatre cents injures à la seconde...Sous le rire de Shino. Profondément vexé, le réceptacle tira l’Aburame par une de ses manches jusqu’au camp. Arrivé à la base, l’Aburame riait toujours aux larmes. Kiba, inquiété, partit mettre sa main sur le front de son coéquipier pour voir s’il n’avait pas un peu de fièvre. L’Inuzuka crut que son compagnon était devenu fou, mais lorsque Naruto raconta sa mésaventure, tous les ninjas se mirent à ricaner eux aussi. Le Jinchuuriki se mit à bouder. Sa bouderie ne dura pas longtemps vu que les Kunoichi appelèrent les ninjas à table.
Sur des feuilles de bananier se trouvaient du poisson grillé, de la viande rôtie à la broche, des légumes cuits sous la braise ainsi que diverses sauces : sauce au piment, sauce aux herbes, sauce aux oignons et sauce aux agrumes. A la lueur de feux allumés par Kakashi, les shinobis prirent leur repas.
« -Qui a fait ces légumes ? Je veux dire l’accompagnement ? Demanda Shikamaru.
-Tu veux dire qu’ils ne sont pas bons, mes légumes ? Répondit Temari en touchant son éventail.
-Non, tu n’y es pas du tout. Ils sont très bons.
-Venant de toi, ça m’étonne !
-Tu les cuisines exactement comme ma mère.
-Faudrait bien que je rencontre ta mère un jour...
-Hey, Akamaru, j’y crois pas !! T’as bouffé toute ma viande ! Cria Kiba, tandis qu’Akamaru faisait les yeux de chien battu. Bon OK, ça ira pour cette fois, mais pas pour la prochaine. Les chiens de Nee-san sont mieux élevés que toi ! Si maman te voyait...
-Kankurô, pourrais-tu nous raconter d’autres blagues ? Demanda Hinata.
-Excellente idée ! Elles seront écrites dans mon journal !
-Oui, pas de problème. Alors voyons, voyons...
-C’est pour aujourd’hui ou pour demain ? S’impatienta Naruto.
-Ecoutez ! Un chamelier..., commença Kankurô avec une voix de stentor qui fit sursauter tout le monde dans la grotte.
-T’es pas obligé de crier aussi fort que ta sœur ! Les cordes vocales, c’est l’attribut héréditaire des Sabaku ou quoi ? Dit le Nara.
-C’est quoi un chamelier ? Questionna Naruto.
-Celui qui s’occupe des dromadaires. Ne me dis pas que tu n’en as jamais entendu parler ! fit le marionnettiste. Ton ami est un Kazekage et tu ne sais rien des coutumes de son pays alors que Gaara en sait beaucoup sur les coutumes de Konoha.
-c’est quoi un dromadaire ?
-QUOI ???? TU NE SAIS PAS CE QU’EST UN DROMADAIRE ?? DIS-MOI QUE TU PLAISANTES !!!
-Vu sa tête, je pense que non, commenta Temari.
-Naruto, un dromadaire est une bête qui ressemble à un cheval -j’espère que tu sais ce qu’est un cheval, au moins- sauf qu’elle n’a pas de crinière et elle a une grosse bosse sur le dos. Cette bosse lui sert à stocker des provisions car les séjours dans le désert sont très longs et on ne trouve pas des oasis partout, expliqua Hana.
-Tu vois, Hana sait plus de choses que toi !
-En fait, le dromadaire est un animal, et comme je suis vétérinaire, je dois connaître le plus d’espèces d’animaux et leurs caractéristiques – à part les insectes- au cas où je serai amenée à en soigner un jour. Si, par exemple, un chamelier se pointe avec un dromadaire dans mon cabinet, je ne pourrais pas dire : ‘‘Quelle est cette bête ?’’.
-Bon, je reprends ma blague. Un chamelier se promène avec son dromadaire, nommé Hanafi, dans le désert. Sur leur route, ils croisent un fennec (c’est une sorte de renard, mais plus petit et doré). Le chamelier demande à Hanafi : ‘‘Quel est cet animal ?’’ et Hanafi répond : ‘‘C’est un fennec.’’ ‘‘Bien, Hanafi,’’ dit le chamelier et ils continuent leur route. Un peu plus loin, ils aperçoivent un animal. Hanafi dit que c’était une vipère des sables et le chamelier le félicita encore. Encore un peu plus loin, ils aperçoivent un animal. Vous savez, celui qui saute sur ses deux pattes arrière et qui a une poche devant...
-Un kangourou ! S’exclama Kiba.
-Bien, Hanafi ! Félicita Kankurô avant de se mettre à éclater de rire.
Tout le monde rit. Même les deux antipathiques de service esquissèrent un sourire. Tout se passait pratiquement bien. Pratiquement bien, pourquoi ? Parce que voulant rire, un certain Lee, la bouche pleine, recracha tout le contenu de sa cavité buccale sur Yamato qui devient tout de suite hystérique.
« -D’abord, les chèvres et puis maintenant ça ! Tu es pire que la chèvre qui s’est soulagée sur moi !
-Yamato, calme-toi et rassis-toi ! Tu es aussi excité que Naruto ! Ordonna l’Hokage.
-HA ! TU VOIS QUE TU ES EXCITE ! MEME KAKASHI-SAMA LE DIT !!! Fanfaronna Kiba.
-Je ne sais pas si jamais c’est la vérité, mais j’ai l’impression que vous vous êtes tous mis d’accord pour me rendre chèvre !
-HEIN ! UNE CHEVRE ? OU CA ? OU CA ? OU CA ? Tilta Yamato en bondissant toutes armes dehors.
-Il n’y en a pas, Yamato ! Pour la dernière fois, calme-toi et rassis-toi.
-Senpaï ! Gronda Yamato, changeant de victime.
-Oh, voici un avis de trucide envers un Hokage, fait devant plus de vingt personnes, toutes majeures. Il ne faut absolument pas que je laisse passer cet évènement. Il mérite d’être noté dans mon carnet, fit l’artiste peintre, ex-ANBU.
-Kankurô ? Demanda Temari.
-Dans mon étui. Je le lui donne ?
-Si tu veux.
Le marionnettiste bondit devant Yamato en se mettant devant Kakashi.
«KANKURO, NE TE METS PAS EN TRAVERS DE MA ROUTE, SAUF SI TU ES SUICI... ? » Commença l’ANBU.
Il fut interrompu par une pilule que lui avait glissée Kankurô dans le gosier. Yamato tomba raide par terre et se mit à ronfler comme un moteur de voiture. Kankurô alla reprendre sa place comme si de rien n’était. Une fois qu’il fut assis, sa sœur lui donna l’accolade de la complicité fraternelle.
«-Que lui as-tu donné, Kankurô ? S’inquiéta Shizune.
-Oh, juste un calmant qu’on donne à Gaara quand il lui arrive de faire des crises.
-Et ça ne représente pas de danger ?
-Le seul réel danger, c’est que Gaara tombe sur nos réserves de pilules et se mette en tête de les détruire. Ou qu’il tombe sur la liste des ingrédients. Mais on les change hebdomadairement de place, comme ça on a moins de risques.
-Et quels sont les composants de ces pilules ?
-J’ai la liste sur moi ! S’exclama Temari en la sortant de son étui. Graines de pavot, lait, essence de lavande, extrait de verveine brut.
-Je pense qu’on devrait tous aller se coucher. Extinction des feux dans un quart d’heure. N’oubliez pas d’en profiter pour aller assouvir vos besoins naturels ! Hana et Shizune, montez la garde, s’il vous plaît !
Quinze minutes plus tard, à l’extinction des feux, il y eut un concert de bonne nuit. Tout le monde souhaitait une bonne nuit à tout le monde, même les chiens s’y mettaient. Kakashi fut obligé de crier pour que tout le monde se taise. Peu après, les Kunoichi se réunirent et mirent au point un plan à faire subir à la gente ninja du sexe opposé avant de se partir au pays des songes... Sauf que quelqu'un les observait:
"-Bien, vous avez pensé à tout. Vous êtes rusés. Je vais accomplir ton rêve le plus cher: te revoir," murmura un homme dans la nuit avant de tourner les talons.
Mais qui est donc cette mystérieuse personne? Reponse dans les prochains chapitres