Une semaine à la mer


Fanfiction Naruto écrite par Rahjenaimar (Recueil de Rahjenaimar)
Publiée le 15/04/2010 sur The Way Of Naruto



Voilà, c'est le chapitre 6.
Comme il n'y a que sept chapitres, c'est l'avant-dernier.
C'est tout ^^



Chapitre 6: La cabane du pêcheur



7H00

Shikamaru se réveilla le premier. Surprenant pour un flemmard de sa trempe... La vérité était qu'il avait fait un sacré cauchemar qui le laissait en sueur, pâle comme un linge. La vision de Temari qui lui échappait, qui disparaissait loin de lui, emmenée par un autre, s'était glissée dans son esprit. Et cet autre, c'était Neji. Bizarre...
Le Nara secoua la tête. Malgré son envie de dormir pour oublier, la fatigue ne vint pas lui porter secours et il préféra se lever.

Le feu de la veille était éteint, ses braises ne rougeoyaient même plus. Il tenta vainement de le ranimer, quand une voix l'interrompit :

« Ça ne sert à rien, j'ai déjà essayé.»

Le jeune homme se retourna. Tenten le regardait avec des grands yeux étonnés, sa barre de combat à la main. Vu l'état trempé de ses vêtements, elle devait s'entraîner depuis un moment déjà.

« Tiens ? Tu es déjà debout ?
- J'ai toujours été une lève-tôt, répondit la brune, alors ça n'a rien d'étrange. Par contre, je me demande bien ce qui t'a sorti du lit, toi.
- Rien, rien...
- Tu n'espères tout de même pas me faire croire que tu te lèves tôt pour le plaisir !
- Certainement pas ! protesta-t-il, outré.
- Alors vas-y, raconte...»

Et le flemmard dût bien satisfaire la curiosité de la jeune fille. Elle l'écouta sans l'interrompre, hochant la tête à chaque fois qu'il faisait une pause pour l'encourager à continuer.
Quand il eut fini, il se détourna pour ne pas voir sa réaction. C'était stupide de se comporter de manière aussi faiblarde. On aurait dit une femmelette ! Mais Tenten le dissuada de se morfondre en lui disant :

« Tu sais... Moi aussi j'ai gaffé, l'autre jour.
- Ha bon ? fit Shikamaru.
- Ouais, quand j'étais coincée avec Lee, dans l'auberge...
- Et bien ?»

Et Tenten vida son sac, trop désireuse de se confier enfin.

« Et maintenant j'ai peur que Lee ne se mette des choses en tête.
- Ah, ouais... Sacré gaffe, effectivement.
- Merci de me réconforter, Shikamaru, ça fait vraiment plaisir... ironisa l'adolescente.
- Oh, pardon, je ne voulais pas te vexer...»

Mais la jeune fille ne semblait nullement offensée, au contraire son expression était sereine. D'ailleurs Shikamaru aussi se sentait plus détendu. Avec un sourire d'excuse il retourna se coucher.

9H00

Sans savoir pourquoi, Choji craignait d'ouvrir les yeux. Peut-être parce qu'il avait peur d'être ébloui par le soleil, ou bien parce qu'il ne souhaitait pas voir son ventre bouger sous le bruit des gargouillis qui déchiraient le silence. En tout cas, il avait un mauvais pressentiment.
Des voix lui parvinrent, chatouillant ses oreilles, et le forcèrent à regarder autour de lui. L'Akimichi découvrit alors un curieux spectacle : Sakura et Ino jouaient à saute-mouton, Tenten et Temari défonçaient les morceaux de bois qu'elles trouvaient par terre, Lee et Neji s'adonnaient à une danse de la pluie, Shikamaru ronflait sur une fourmilière tandis que Shino imitait les bousiers, Kankurô distrayait Hinata avec un spectacle de marionnettes, Gaara faisait du surf sur des vagues de sable, Naruto et Saï étaient introuvables.
Le gr... pardon, le garçon corpulent entendit alors un sifflement. Il se retourna et ses yeux croisèrent ceux de Kiba, camouflé dans les buissons.

« Hé, fit-il en s'approchant de l'arbuste, qu'est-ce qui se passe ?
- Je sais pas, mais une terrible odeur poissée m'empêche de garder l'esprit clair. Tiens, mets ces boulettes dans ton nez.»

Le maître-chien lui tendait deux boules de tissus. Choji se sentit les saisir et les fourrer dans ses narines. Il inspira alors : l'air filtrait mais pas les odeurs. Il fixa l'autre d'un air interrogateur.

« Ne me demande pas, je sais pas ce qui leur arrive. Je me cache ici depuis que Naruto et Saï m'ont demandé de faire la macarena avec eux, complètement nu.
- Ah... Et tu crois que c'est... l'odeur que tu sens qui leur fait cet effet ?
- Ben... C'est bien possible.
- Bon. Attends, je vais régler le problème...»

*****

Du côté de Naruto et Saï...

« Dis-moi, Naruto, tu n'as pas l'impression de te réveiller après une longue convalescence ?
- Euh...
- Ok, je vais faire plus simple : t'as pas l'impression de sortir des choux ?
- Ça va, j'avais compris ! Je disais ''euh'' parce que moi aussi j'avais un sentiment bizarre. Mais où sont les autres ? Et qu'est-ce qu'on fait à poil ?
- J'imagine qu'on a manqué une case.
- Ouais.
- Ça veut dire...
- C'est bon, j'ai pigé !»

Le blond regarda autour de lui. Mince... Tout nu avec un autre mec en plein milieu d'une prairie fleurie, ça pouvait prêter à des incompréhensions...
Son mal de crâne ne le quittait pas, et il se demanda d'où cela provenait. Il remarqua alors une grosse plante aux feuilles rouges. Elle sembla se recroqueviller quand il s'en approcha.

« Attends, Naruto, dit Saï.
- Quoi ?
- Je connais cette plante. C'est une (nom imprononçable), une vrai saleté. Elle dégage une odeur qui crée des hallucinations. Seule elle ne fait aucun mal, mais quand il y en a plusieurs...
- Merde ! Et tu crois que c'est à cause de ça qu'on est là ?
- Ça me paraît évident.
- (Mais je vais le tuer, ce type !) Et on retrouve comment les autres ?
- J'aimerais d'abord retrouver mes vêtements...
- Bonne idée.»

10H15

La situation était de plus en plus catastrophique. Choji et Kiba recherchaient désespérément l'origine de cette odeur qui était de plus en plus forte à mesure que le soleil montait dans le ciel. Soudain, le maître-chien repéra la même plante que celle vue par Saï et Naruto un peu plus tôt. Choji fut charger de mettre tous leurs camarades à l'abri tandis que l'Inuzuka préparait un parchemin explosif.
Quand tout le monde fut mis à l'abri, le garçon alla placer son parchemin au centre de la zone et vint rejoindre le groupe. il plaça son index et son majeur à hauteur du visage et actionna l'explosion.
Tout fut soufflé sur un rayon de vingt mètres.

C'est cet instant que choisir Saï et Naruto pour débarquer, tout contents d'avoir retrouvé leurs habits.

10H45

Il fallut une bonne demi-heure à la charmante compagnie pour recouvrir toutes ses facultés. Mais, enfin, ils purent repartir, laissant derrière eux un espace carbonisé.
Les longues heures de marches se déroulèrent sous un soleil de plomb, ponctuées par quelques blagues débiles de Kiba et des remarques agacées de Shino, boudeur depuis que ses amis insectes étaient partis en fumée.

Shikamaru bailla à s'en décrocher la mâchoire et des larmes perlèrent aux coins de ses yeux. Vous me direz que pendant cet instant si court il était absolument impossible qu'un malheur arrive à ce pauvre flemmard... Et bien si : lorsqu'il plissa les yeux sous la pulsion du bâillement, son regard manqua la pierre pourtant si visible devant lui. Et il tomba. Il se rattrapa à Temari qui tomba avec lui, surprise par ce poids en trop sur son côté droit.
Et ils tombèrent.
Et, manque de chance ou mauvaise fortune (hein ? mais ça veut dire la même chose –'), le terrain était en pente. Douce, certes, mais en pente quand même... Ils roulèrent-boulèrent jusqu'en bas.

Sonnée, Temari se releva et pesta intérieurement. Shikamaru se préparait déjà à recevoir, au mieux une bonne baffe, au pire un coup d'éventail...
Mais il ne reçut pas le moindre choc. Surpris, il entrouvrit les yeux et regarda la no Sabaku à travers ses bras repliés. Elle paraissait hésitante, entre la colère et le regret... Le regret ? Regret de quoi ? Le Nara abaissa ses deux bras et posa la question qui lui brûlait les lèvres :

« Qu'est-ce qu'il y a, fille galère ?»

Et Temari fondit en larmes; dépité et alarmé de sa réaction, le garçon la saisit par l'épaule et la regarda. Qu'elle était belle... Ses deux yeux verts étincelants embrumés de pleurs et la rougeur sur ses joues suite à cet accès de remord la rendaient si mignonne !

« Hey ! Qu'est-ce que j'ai dit ?
- Ce.. Ce n'est p-pas toi... C-C'est moi... articula la jeune fille.
- Hein ? De quoi tu parles ?
- J'ai f-fait une grosse bê...bêtise e-et je m'en veux t-tellement !
- Allons, tu ne peux pas avoir fait une bêtise si grave que ça !
- Tu... Tu n'en sais rien.
- Mais si ! Allez, raconte...
- Mais...
- Vas-y, je te dis !
- D'accord, mais... Shikamaru, tu m'aimes ?»

Le Nara ne dit rien. La situation lui échappait et il détestait ça. Pourquoi lui posait-elle cette question ? Où voulait-elle en venir ?

« Mais oui... je t'aime. Allez, dis-moi tout.
- Je...
- Hm ?
- J'ai couché avec Neji.»

A cet instant on aurait dit que Shikamaru venait de recevoir un coup de poing sur l'estomac, ou en pleine tronche. En tout cas il faisait une grimace pas très jolie à voir.

« Hugh... (visages pâles ! xD) Mais... Mais quand ?
- Quand j'étais coincée avec lui chez les autres timbrés, pardi !
- …
- Je m'en veux tellement, tu sais ! Je suis une salope !»

Et ses pleurs redoublèrent. Totalement désemparé, le flemmard la prit contre lui et lui passa une main rassurante dans le dos.

« Mais non... Mais non tu n'es pas une salope... Et puis... Et puis je ne t'en veux pas.
- C'est... C'est vrai ?
- Bien sûr, que c'est vrai ! Allez, bisou.»

Et ils s'embrassèrent.

« HEY, NARA ! ÔTE TES SALES PATTES DE NOT'SOEUR !»

Oups... C'est vrai qu'ils étaient à la vue de tous les autres, même s'ils n'avaient pas entendu leur discussion... Shikamaru relâcha Temari pour éviter les représailles et prit un air blasé.

VLAM !

Une gifle venait de s'abattre sur sa joue.

« Ça, c'est pour m'avoir fait tomber de là-haut, flemmard ! lança la no Sabaku.
- Fille galère...»

Mais il se détourna. Il était plutôt content, même, que Temari lui ait tout avoué. Il lui avait pardonné, évidemment ! Comment en aurait-il pu être autrement ?
Non, il n'en voulait pas à sa chère et tendre. Mais pour Neji c'était une autre histoire...

17H05

« Dites...
- Quoi ?
- Il avait pas dit six heures de marche pour arriver à la falaise, l'autre gars, là ?
- Euh... Ouais, je crois.
- C'est pas un peu bizarre alors le « 17H05 ? »
- Quoi ? Ah, non, c'est juste que l'auteur n'avait pas envie de décrire le voyage alors elle l'a fait passer plus vite, et là ça fait on moment qu'on est arrivés à la falaise... et qu'on la suit.
- QUOI ?!
- D'ailleurs, la v'la, la fameuse cabane du pêcheur....»

Il y avait effectivement au bas de la falaise, deux cents mètres plus loin, une habitation construite un peu au dessus de la mer. C'était une petite bâtisse en bois, des filets de pêche accrochés tout autour, un gardon empaillé fixé en trophée au dessus de la porte. Et on devinait assis sur le sable, les pieds dans l'eau glacée, un homme, assez imposant.

Les ninjas avancèrent en direction de cette cabane tant recherchée. Il finirent par travers un chemin en pente raide - et Temari laissa plusieurs personnes passer entre elle et Shikamaru - taillé à même la roche, et d'une largeur d'un mètre.
Après plusieurs frayeurs et quelques cris, ils arrivèrent tous sains et saufs en bas de cette foutue falaise qui commençait à saouler l'auteur.

L'homme n'avait pas changé de position. Pourtant, avec tout le tapage qu'ils avaient fait en descendant, il ne pouvait ne pas les avoir entendus. Donc il les ignorait. Lee s'éclaircit la gorge (tiens, ça fait longtemps qu'on l'avait pas écouté celui-là) et déclara haut et fort :

« Bonjour, noble vieillard ! Que la fougue de la jeunesse que nous dégageons rejaillisse sur vous et vous porte haut et loin !»

(Bon, on comprend pourquoi on l'entend pas souvent...)

« Qu'est-ce que vous voulez au vieil ermite que je suis ?
- Heum... réfléchit Neji. Juste un toit pour dormir cette nuit et un guide pour retourner sur une route correcte.
- Et qu'est-ce qui vous fait croire que je vais vous accepter ici ?
- Et bien...
- Attendez voir ! s'exclama Naruto.»

Tous les visages se tournèrent vers lui alors qu'il s'approchait du dos de l'ermite. Il jeta un coup d'œil par dessus l'épaule de l'homme et ouvrit de grands yeux. Il arracha l'objet des mains du vieillard et le brandit haut et fort en beuglant. C'était une revue... douteuse.

« ARGH ! JE LE SAVAIS ! CA NE POUVAIT ÊTRE QUE VOUS ! L'ERMITE PERVERS !»

Les ninjas tiquèrent aux deux derniers mots.

« Alors c'était vous, maître Jiraiya... fit Shino, songeur.
- M-Mais l'homme avait dit que c-ce serait un... un pêcheur qui vivrait i-ici, rappela timidement Hinata.
- Un pêcheur oui, mais un pêcheur de femmes, répondit le Nushi no Inoshijin.»

Un grand silence suivit cette phrase. Le maître de sangliers avait surgi de nulle part, on ne sait comment, et se tenait derrière eux.

« Mais... mais qu'est-ce que vous faites là, vous ? demanda Kiba.
- Je connais par cœur tous les passages et grottes sillonnant cet endroit et j'ai pu vous rattraper en sortant par la caverne là-bas. (Il montra un trou dans la falaise un peu plus loin.)
- Ah... C'est bien.
- Puisque je suis là, je vais me joindre à vous pour le diner. J'aime votre compagnie.
- Quelqu'un l'a invité ? demanda Kankurô.»

Personne ne répondit.

19H00

C'est dans une ambiance plus ou moins calme que cette belle compagnie s'installa dans la petite maison en bois. Ils durent brûler une centaine de magazines cochons pour faire de la place, et Jiraiya crut avoir une attaque.

« NAOON ! Mes jolies petites demoiselles en papier !!» furent ses mots.

Chôji se proposa pour cuisiner le poisson que le sanin avait réussi à pêcher en « lisant » et Gaara alluma un feu devant lequel il s'assit tout en restant muet comme une tombe. Bientôt une bonne odeur de poisson cuit emplit les narines de chacun et ils s'assirent autour des flammes dansantes tout en dévorant leurs brochettes.
Il étaient vraiment à la plage, cette fois, ils dinaient tranquillement autour d'un feu de camp sur la plage, et alors qu'ils mangeaient, Jiraiya tentait de convaincre vainement l'assemblée qu'il était là pour mission.

« Une mission, n'importe quoi ! Vous passez votre temps assis sur la plage à regarder vos revues d'adultes ! lança Naruto.
- Mais non ! Je suis en infiltration d'une base de renégats très dangereux non loin d'ici.
- Il n'y a absolument aucune base de ce genre dans les environs, commenta « l'invité ».
- Je voulais dire, une mission d'espionnage d'une cité marine inconnue...
- C'est bon, vous êtes grillé, pas la peine de vous enfoncer.»

Le ninja légendaire se passa une main dans les cheveux et annonça qu'il allait se coucher tandis que le Nushi repartait chez lui, en réempruntant les grottes.

Saï sortit alors de son sac un petit objet en ivoire (sauvez les éléphants !). Plusieurs petits tubes de différente longueur s'alignaient et étaient liés par un ruban de soie blanc. Il porta l'instrument à ses lèvres et commença à jouer, les yeux fermés.
Un mélodie légère s'éleva de la flûte de pan et combla le silence qui s'était installé. Les soucis des jours précédents s'envolèrent en même temps que les notes et les shinobis s'allongèrent sur le sable.

« C'que c'est reposant... dit Ino la voix pâteuse et endormie. Pourquoi t'en as pas joué avant ?
- Cette mélodie à des effets nocifs sur les adultes.
- Ah ?
- Elle crée des hallucinations qui rendent fous et poussent au meurtre. Et puis à vrai dire je n'avais pas trop la tête à ça, auparavant.»

Et il se remit à jouer. Ses camarades sombrèrent dans le sommeil les uns après les autres et il fut le dernier à s'allonger auprès des braises pour enfin souffler un peu.

2H10

Neji s'éveilla avec une envie pressante d'uriner. Il s'éloigna rapidement de ses équipiers près desquels il dormait et alla se soulager un peu plus loin sur le sable. Il huma en même temps l'air de la nuit et sentit le sel venir lui piquer les narines et les yeux.
Il entendit un bruit dans son dos et se retourna.

« Qui est là ?»

Silence.

Le Hyuuga haussa les épaules et fit quelques pas en avant pour ne plus entendre les ronflements d'un blond gêneur. Il repensait à Temari...
Deuxième bruit.

Cette fois il actionna discrètement son Byakugan et vit quelqu'un se diriger vers lui.

« Neji ?
- Tiens ? Un besoin urgent, toi aussi ?
- Non, je voudrais juste te parler.
- Moi aussi j'ai des trucs à te dire.
- Parfait alors... Parlons.
- Ok. Viens plus loin, Shikamaru. J'aimerai pas qu'on surprenne cette conversation.»



Fiouh... J'ai comme un grand vide en moi... dire qu'on arrive à la fin...
J'ai galèré comme une dingue depuis le début pour faire vivre cette fiction et ne pas laisser mes personnages mourir en silence et dans l'oubli à la fin du troisième chap'. Ça a été très dur. Mais grâce aux commentaires laissés, j'ai repris confiance et j'ai pondu une suite ! ^^
Ce chap fait deux cents mots de moins que les autres mais je pense que vous ne vous en êtes pas aperçu. En tout cas même s'il est plus court, je le préfère aux deux précédents.
A bientôt, pour le dernier chapitre !