Où es tu?


Fanfiction Naruto écrite par Vina-sama (Recueil de Vina-sama)
Publiée le 16/06/2010 sur The Way Of Naruto



L'idée de cette m'est soudainement venue quand j'écoutais cette chanson "What have you done" de Whithin Tempation ^^ Et là mon esprit sadique s'est mit en route XD
j'déconne ! En espérant que cette suite vous plaira je vous souhaite une bonne lecture !




Chapitre 5: Dans le monde des rêves et des cauchemars



EOKO


Ce soir exceptionnellement, je me trouve sur la plage à plonger mes pieds profondément dans le sable fin et à regarder les vagues s'en aller et revenir indéfiniment. Je suis seule face à mes innombrables pensées notamment celle-ci:

Est-ce qu'il aurait raison ?

Je me sens si seule depuis un an, depuis ce fichu accident qui n'aurait jamais du avoir lieu ! Pourtant j'essaie de vivre au jour le jour en oubliant ce fameux drame. Mais il n'y a rien à faire, ce souvenir revient constamment me hanter même dans mes rêves. Je vis avec, je vivrais toujours avec; c'est inévitable. Une vraie torture ! Elle me ronge tous les jours de plus en plus, surtout ce soir. On m'a blessé, on m'a fait comprendre que je ne suis rien pour personne.
Le néant...

Et dire que c'est seulement aujourd'hui que je m'en rends compte ! Quand je pense que c'est mon propre frère qui m'ait dit cela... ça me fait tellement mal, c'est insupportable. Je n'ai plus qu'à conclure:

Il a raison, je mérite mourir...

A quoi bon vivre ! si personne ne vous aime ? A quoi bon vouloir plaire aux autres ? A quoi bon se poser ces questions inutiles ? Ce que je sais aujourd'hui c'est que je suis une meurtrière et que tout est de ma faute ! Maman ne devait pas mourir ce jour-là ! Mais qu'ai fait pour mériter cela ?! Pourquoi me punit-on ? Mon père est partit et ça ne suffit pas ? Il faut qu'on me vole ma maman ?! Je n'ai donc le droit d'être aimer ? Par ceux que j'aime... plus que tout ? Hein Naruto ? Je t'aimais même après ce que tu as osé me dire. Mais toi ?
Tu étais bagarreur, odieux, méchant, agressif,..., pourtant je t'aimais. Pourquoi ? Parce que tu étais mon frère, ma seul et unique famille.
Tandis que moi, je ne te faisais rien de mal, j'étais dans mon coin tranquille comme tu me le demandais souvent, je faisais ce que je pouvais pour que tu sois heureux, pour revoir ton sourire d'ahuri qui me manquait tant. Mais toi, tu me détestais. Pourquoi ? Parce je n'étais rien qu'une meurtrière selon toi. Dans un certain sens tu n'as pas tort. Je l'ai distraite pendant qu'elle conduisait, je l'ai ainsi conduite dans sa tombe.


Du bruit. Des motos pétaradent sur la rue derrière la plage. Des types y descendent, ils me regardent d'un air qui ne me plait pas du tout. Un homme s'avance en ma direction tandis que je me lève, prête à partir ailleurs. Mais il se saisit de mon bras d'une force à laquelle je ne peux résister. Il m'attire contre lui et sur le coup il posa violemment ces lèvres sur les miennes. Ensuite il m'allongea sur le sable avec force, l'homme était sur moi défaisant les boutons de ma chemise un par un, à la fin ma poitrine était à vu de mon agresseur. Je panique. Je pris une poignée de sable qui m'a servie à l'aveugler. Pendant qu'il se frottait les yeux, je me dégage de lui et je cours à en perdre haleine. Seulement, les motards m'ont rattrapé en un rien de temps. J'étais encerclée. Et je criai:

- Au secours !! Quelqu'un aidez-moi !!

A ce moment là, ils m'ont sauté dessus, immobilisé, frappé et déshabillé entièrement. J'ai peur. Personne n'est là pour me venir en aide; je suis seule face à ces brutes, sans défense, je ne fais que crier dans l'espoir d'être secourue... Mais qui peut bien s'aventurer dans les parages à une heure si tardive ? C'est sans espoir... Ces hommes auront fini ce qu'ils sont entrain de me faire avant, et ils s'en iront satisfaits de leur "loisir". Pourquoi suis-je sortie ce soir ? Pourquoi je suis pas restée à la maison ? là-bas au moins j'aurais été en sécurité peut être même que Naruto m'aurait demandé des excuses... Et tout serait fini.

- Arrêtez !! Laissez-moi tranquille !! STOP !!

Ils me font mal, si mal !

- je vous en prie... pitié...

Les larmes coulent sur mes joues et s'écrasent sur le sable. Ils rient de ma souffrance ! Ils rient de leur plaisir ! Je veux que tout s'arrête, j'aimerais fermer les yeux puis les rouvrirent et me retrouver autre-part loin, très loin de ce calvaire !

Une fourgonnettes arrive. Et hélas ça n'est que de leur complice alors ils m'ont embarqué à l'intérieur puis elle roula je ne sais où mais très loin. Malgré que je sois enfermée dans ce véhicule, mes agresseurs continuaient à me faire du mal: on me caressait, on m'embrassait sur tout le corps, on m'enfonçait cette chose dans la bouche, on me frappait... Enfin, la fourgonnette s'arrête. Mais la souffrance, elle, ne s'arrête pas. Non, elle persiste encore et encore... Tu vois grand-frère ? Tu vois ce qu'on me fait subir ? Je t'en supplie viens me chercher ! Je ne mérite une fin comme celle-là ! Je veux mourir autrement pas comme ça !!

Viens me chercher... s'il te plaît... Naruto...


NARUTO

Je suis enfin sorti de cette cellule crâde bon pour les chiens. Kakashi m'a autorisé à m'en aller et d'ici quelques jours, il me contacterait si jamais il y a un souci. Sans attendre, Je fonce à l'hôpital tel une fusée et cette fois je n'ai pas eu à demander la chambre où était ma soeur ça ma fait perdre moins de temps.
Je rentre dans la pièce et là j'assiste à un spectacle dont je me passerais bien.
Eoko ne cesse de remuer, de crier aussi pourtant elle est toute seule. Elle a renversé ses draps et son coussin. Malgré que je la secoue elle ne se réveille pas au contraire elle se débat comme une folle. Je l'immobilise alors et j'essaie de la faire sortir de son cauchemar autant que je peux.

- Lâchez-moi !!! Non !!!

Eoko pleurait à chaude larmes tout en tentant de se libérer de moi.

- Réveille-toi ! Allez ! Ce n'est qu'un cauchemar !

Soudain, ses yeux bleus s'ouvrirent puis Eoko se redresse en haletant et en regardant tout autour d'elle. Elle ne me vit pas tout de suite pourtant je suis juste près d'elle.

- Je... ils... m'ont encore fait... du mal... Tremblait-elle.
- Non, ce n'était qu'un cauchemar. Ne t'inquiète plus.

Elle se tourna vivement vers moi.

- Qu'est-ce... qu'est-que tu fais là, toi ?
- En fait je...
- Pourquoi tu te trouves ici ? Tu es mort ?

Bon sang...

- Tu te trompes, Eoko. Je suis bien vivant tout comme toi.
- Non... menteur...

Elle s'était recroquevillée.

- Je suis morte. Tu me fais une mauvaise blague.
- C'est la vérité je t'assure.
- TU MENS !!

Je baisse les yeux.

- Ecoute-moi, je ne suis pas venu pour me disputer avec toi je n'en ai plus envie.
- Pars.
- Pas avant de ne m'avoir écouter.
- Je t'ai dit de partir !!
- Non.
- Je te préviens je hurle !!
- Ca ne changera rien. Fais comme tu veux.
- Je ne veux plus jamais t'entendre ! Va-t-en ! Sors d'ici !

Elle est vraiment têtue.

- Je sais que tu m'en veux à mort mais je voudrais vraiment que l'on fasse la paix toi et moi.
- La paix ? la paix ! S'écria-t-elle, cette paix j'aurais pu l'avoir si on m'avait laissé crever !
- Arrête de dire ça, bordel !
- C'est TOI qui doit arrêter avec ton baratin. J'en ai marre ! M... Moi... tout ce que je voulais c'est qu'on me laisse tranquille ! C'est tout !! T'es assez intelligent pour comprendre cela ?!

Sa tête entre dans ses bras tandis qu'elle essayait vainement d'essuyer ses larmes.

- Tu serais prête à laisser gagner ces enfoirés ? Dis-je d'un ton dure.
- Je ne tiens plus à y revenir. Se battre ne changerait rien à ma situation, on m'a pris ce que j'avais de précieux: mon amour-propre, ma virginité.
- ...
- Et tu vois le fait que j'attrape une maladie par dessus le marcher ne m'étonnerait pas.
- Ils ne sont pas protégés... ?
- Pour violer une fille de mon âge tu imagines franchement qu'ils penseront à mettre des préservatifs ?!! Ils se sont sauvagement jetés sur moi comme de la viande !! Sans aucune arrière pensées, seulement leurs pulsions qui les guidaient.
- Tu ne m'as rien dit à propos de ça. On aurait pu te faire des analyses et peut être te dépister une maladie. T'es consciente de ça ?! Qui te dis que tu ne portes pas le sida dans le sang ?!
- Et après ? Qu'est-ce que ça peut faire ? Dans tout les cas je mourais ! Si ce n'est pas le suicide ce sera le sida pourquoi pas !
- Eoko tu es folle...

Elle rit.

- Tu as raison ! je suis complètement cinglée !
- Mais tu ne comprends pas que je me fais du souci pour toi ?
- Je ne vois absolument pas pourquoi, Naruto.
- C'est pourtant simple: tu es ma petite sœur, voilà !!

Maintenant c'est à mon tour, elle a réussi à me faire pleurer... pourtant elle semble tellement indifférente comme si elle s'en moquait. Eoko, je ne la reconnais plus du tout elle n'a plus rien de la sœur toute gentille, rigolarde et attentionnée que je côtoyais tous les jours. Aujourd'hui, je ne sais plus qui elle est, si ce n'est pas quelqu'un d'autre en face de moi qui aurait son apparence ou un truc de ce genre; je ne sais vraiment plus.

- Pourquoi un gros dur comme toi devrait pleurer pour moi, une assassine. Je mérite de mourir c'est toi-même qui me l'a dit !
- Je n'ai jamais voulu dire ça.
- Mais tu l'as dit. Fit-elle froidement.

Je souffle.

- Tu comptes me faire la gueule encore longtemps ? Dis-je en cherchant à trouver une riposte.
- aussi longtemps que je vivrais.
- Maman n'aurait pas voulu que ça se passe ainsi.

Elle détourne son regard du mien. Je continue :

- Je suis certain qu'elle nous observe là-haut... A ton avis que peut-elle bien se dire ?
- ...

Ça y est, j'ai trouvé le moyen de la calmer.

- Rien de bon en tout cas et je sais que pense la même chose. Nous l'avons déçu par notre attitude.
- ... tu n'en sais rien.
- c'est une évidence.
- ne mets pas maman dans cette histoire ! Laisse-la où elle est.

Comment lui parler ? et la convaincre si elle s'emporte comme elle le fait ?

EOKO

Il m'agace, mais il m'agace avec ses paroles d'hypocrite tout comme ses larmes. Que cherche-t-il en faisant ça ? A se faire pardonner ? Il peut se fourrer le doigt dans l'œil, si c'est le cas. Je ne peux le supporter d'avantage. Jamais. Il a énormément de chemin à faire pour se rattraper. Et le jour où j'accepterais ses excuses est loin d'arriver, c'est moi qui le dit ! Et moi me réjouissais d'avoir terminer avec cette vie minable ! il a fallut que l'on me sauve encore une fois. Quand les gens vont-ils comprendre que je n'ai plus rien à faire ici ? Que je n'ai plus personne sur qui je pourrais me reposer ? Que la vie signifie "souffrance" à longueur de temps ?

Je m'appuie l'estomac car je sens la nausée arriver. J'ai terriblement mal au ventre depuis quelques jours, c'est insupportable, sans parler de mes maux de tête perpétuels qui bouillissent mon cerveau ! Malgré mon état physique, je me lève d'un bond et me précipite dans la salle d'eau, qui est à l'extrémité de mon lit. Ma tête au dessus des toilettes, je vomis le dernier repas que j'ai mangé c'est à dire avant mon hospitalisation. Tout est rejeté, tout. A cette allure je deviendrais squelettique...

- Eoko, ça va ? Fit mon imbécile de frère.

Non je vais super bien je suis en pleine forme, banane ! Parfois je me demande s'il n'y a pas le vide dans son crâne...
Je tire la chasse après ça. L'odeur de vomi me submerge alors je sors de cette salle au plus vite. Ma gorge est acidifiée, elle me fait mal et je toussote.

- Tu vas mieux ? demanda Naruto.

Je le foudroie du regard puis je me rallonge sur le lit à regarder dans le vide.

- Tu es comme ça depuis quand ? Je devrais peut-être appeler le personnel pour...
- Ne fais rien ! mêle-toi de tes affaires, d'accord ?

Personne ne doit être au courant, personne.

- Pourquoi ? insiste-t-il.
- Parce que.
- Ce n'est pas une réponse.
- Prend cela comme tu veux.

Il fronce les sourcils.

- Qu'est-ce que tu me caches encore ?
- Rien et arrête de voir le mal partout !

Il ne dit plus rien. Soudain mon frère se leva et ne posa plus ses yeux sur moi.

- Je reviendrais plus tard alors.
- Ce ne sera pas la peine. Lâchais-je.

Finalement, nos yeux se sont rencontrés quelques instants avant que Naruto ne prit la porte.
mon grand-frère ne doit pas être au courant, pas tout de suite.


Il ne doit pas savoir que je porte en moi l'enfant de mon violeur.


Voilà une révélation qui va vous laissez OUT ! ;)

PS: je tiens quand même à dire que ce chapitre a été écrit alors que j'avais le coccis pété -_- soyez indulgent, hein ?