Où es tu?


Fanfiction Naruto écrite par Vina-sama (Recueil de Vina-sama)
Publiée le 26/05/2010 sur The Way Of Naruto



Salut Salut mes petits Loups adorés !

Je reviens avec le chapitre 4 ! Mouais bon il ne vous reste plus qu'a le lire maintenant =3

Certain d'entre vous vont se dire: "yépaaah ! Je savais que c'était lui l'inconnu !" eh ben non je ne crois pas XDDD
J'en suis déjà morte de rire ^^

PS: Vos com's sont comme des "petits écoliers" que je savoure à chaque bouchée ^^ je les A-DO-RE



Chapitre 4: Rencontre tout sauf attendue



NARUTO

Que fait-il ici ? Pourquoi l'a-t-on laissé avec ma sœur celui-là ? Si nous n'étions pas dans un hôpital, je me serais emparé de sa gorge que j'aurais serré comme de la pâte à modeler, je l'aurais roué de coups assommants jusqu'à ce qu'il en crève. Je sais que j'en serais capable ! Si seulement nous étions loin d'ici... Ce vœu aurait été exaucé ainsi j'aurais eu la conscience tranquille. Si seulement, si seulement nous étions seuls, lui et moi...

J'avais ouvert la bouche mais je la referme aussitôt, je ne suis pas prêt pour lui parler. Disons que je ne trouve pas les mots qui décriraient cette surprise... très amer.
Il s'écarte de Eoko, aucun mot ne fut prononcé mais il sait à quoi je pense; il a eu raison de s'éloigner d'elle parce qu'autrement...

- Bonjour. Fit-il soudain.

Je ne répond pas.

- Tu n'es pas très poli, Naruto.
- Qu'est ce que tu fous ici ?
- C'est comme cela que tu me parles, vaurien !
- Je te parle comme j'en ai envi, Ok ? Et puis t'a rien à foutre ici que je sache alors casse-toi !
- Tu es insolent et ça te perdra un jour tu verras !
- Rien à foutre ! C'est pas demain que je le regretterais.

Il souffle:

- Comment Eoko peut-elle te supporter ? Il faut vraiment être extrêmement patient avec toi ! Il n'y a rien d'étonnant au fait qu'elle a tenté d'en finir, même si je ne connais pas encore les raisons, mais il est certain qu'elle en a eu pas dessus la tête de ton comportement si abject ! Et je la comprends !

Je ne peux pas... je ne pourrais pas... en entendre d'avantage ! Mes nerfs ne vont plus tenir longtemps. J'espère que d'ici là il va se la fermer sinon il y aura un meurtre. Que peut-il comprendre de ma sœur ? Il ne sais rien d'elle ni de moi !

- va-t-en... Grognais-je.
- je n'ai pas d'ordre à recevoir d'un bon à rien tel que toi ! Et je te prie de me vouvoyer je ne suis pas n'importe qui !
- En dehors du lycée tu n'es qu'une merde ! donc aucun droit sur moi, espèce de gros lard !

Ce dernier fonça sur moi comme un rhinocéros, j'ai reçu tout son poids quand il me plaqua contre le mur c'est un vrai boulet de canon qui m'a percuté. Il aurait pu me fracturer le dos cet enfoiré de prof d'histoire !

- Tu vas te calmer à présent, petit con.
- ... dans tes rêves, gros lard.

Mon ventre fut frappé par son genou, s'en suit une série de coups de poings et de coups de pieds. J'étais à terre en voulant vainement me relever afin, moi aussi, de le rouer de coups. Encore une fois, je l'ai sous-estimé mais si on voit son apparence, on se dit tout de suite qu'il vaut mieux éviter de l'énerver. Pas moi. J'ai tendance à le surnommer "gros lard" alors qu'il ne l'ait pas au contraire. Hiashi est plutôt mince avec une musculature moyenne. Si je l'appelle ainsi, c'est parce qu'il déteste qu'on lui fasse de remarque sur son corps "d'athlète" comme il dit parfois. Lui et moi, nous nous sommes jamais supportés nulle part dès mon entrée en seconde. Il profitait de ses cours pour me faire passer comme un merdeux auprès de mes camarades, et ça les faisaient rire ou sourire.

- Aie !

C'était son dernier coup dans la jambe.

- On va causer tous les deux maintenant. Fit-il.
- j'ai rien à vous dire.
- Oh que si ! Tu en as à me dire. Tout d'abord : tu vas m'expliquer pourquoi tu ne viens plus en cours, et également les raisons pour lesquelles ta soeur se trouve dans un tel état.
- Pour répondre à ta première question: sache que je n'avais plus envie de voir ta sale gueule me pourrir la journée. Pour la seconde: ça ne te regarde pas.
- Misérable...

Je me relève.

- Combien de temps crois-tu pouvoir te taire ? Demanda-t-il.
- Et en quoi mes affaires te concernant ?
- Il ne s'agit pas de toi, ordure, il s'agit de ta soeur !
- Qu'est ce que ça change ? Mes affaires sont ses affaires. Tu voudrais absolument être au courant de nos problèmes pour pouvoir faire de la pub partout autour de toi !
- Ce n'est pas une chose que je ferais à Eoko, figure-toi.
- Ah oui ? Cependant si s'était moi qui me trouvais sur ce lit, tu aurais fait la même chose ?
- Je vais te répondre franchement: Non. Si c'était toi, j'aurais tout fait pour que tu sois la risée de tous !

Ça ne m'étonne pas.

- Juste une question: comment tu étais au courant que Ça se trouvait ici ?
- Je ne le savais pas. Normalement, je suis ici pour rendre visite à quelqu'un.
- Et c'est qui ce quelqu'un ?
- T'occupe !

Je fronce les sourcils.

- Tu sais quoi ? J'ai plutôt l'impression qu'il y a du mensonge dans l'air.
- Oserais-tu me traiter de menteur ?!
- Je n'ai pas dit les choses comme ça mais disons que oui, je le pense.
- Pense comme cela te chante, bon à rien. Tôt ou tard Eoko se réveillera et elle m'expliquera tout.
- Mets-toi dans le crâne que ma soeur n'a rien à expliquer à un type tel que toi. Elle n'a pas besoin de parler à personne d'autre que celui qui la comprend: c'est-à-dire moi.

Un sourire apparut sur ses lèvres.

- Et tu en es fière, pas vrai ? Cependant, tu t'es déjà dit qu'elle aurait aimé pouvoir s'exprimer ?
- A qui ? Dis-je froidement.
- A ceux qui l'aiment.

EOKO

Je suis dans un espace entièrement blanc comme jamais je n'en ai vu. Ici, je me sens toute légère, c'est tellement agréable ! Mes yeux sont clos pour pouvoir mieux profiter de ce calme absolu. Pour la première fois depuis un an, je me sens si joyeuse, je dirais presque euphorique à l'idée que je sois loin de tout ce que j'ai connu. Peut-être que je vais revoir ma maman ! Ce serait vraiment formidable ! Quand je la verrais, je lui sauterais au cou, je lui répèterais des milliers de fois: je t'aime, je la serrerais de toute mes forces et nous ne nous quitterons plus.
Oh maman ! Que j'ai hâte de te revoir ! Tu me manques énormément.

Et soudain, mon corps s'est mis à trembler un peu, un courant d'air frais caresse mon visage, il commence à faire chaud.
Où suis-je ?
J'ai alors entrouvert un oeil, un rayon du soleil l'éblouis. Je recommence et cette fois je peux constater les lieux. Une voiture. Je suis à l'intérieur d'une voiture conduite par ma mère. La radio est allumée, les vitres ouvertes. Nous sommes le Samedi 17 mai et il est 16H47 d'après la radio.
Non... pas cette date...
Étais-je revenue dans le passé ? Où étais-je en train de rêver ? Je n'en savais rien et cela me perturbais. Cependant maman m'a sourit et toutes mes peurs et mes craintes se sont dissipées, je n'avais rien à craindre: Elle était avec moi et c'est tout ce qui m'importait.
Notre voiture s'arrête à un feu rouge. Une longue rangée était devant nous. Alors nous attendions.

- maman ? Ai-je tenté.
- ...
- maman.
- ...
- dis, tu m'entends ?

A croire qu'elle était sourde ou bien trop concentrée sur la route pour m'écouter. Le rouge passa au vert et notre voiture démarra. Elle s'apprêta à passer un rond-point à gauche quand...

- Eoko

Maman m'avait enfin parlé ! Sa voix, elle est si douce qu'on l'écouterait pendant des heures sans jamais s'en plaindre. Son nouveau sourire allait droit dans mon coeur. Si seulement je pouvais la prendre dans mes bras et lui dire...

- je t'aime.
- Maman, moi aussi je t'ai...

Un véhicule a heurté le notre sur le côté où était ma maman. La voiture s'envola, je m'accrochais du mieux que je pouvais à ma ceinture. J'étais secouée dans tous les sens, je ne savais plus où donner de la tête. Par chance, (ou malchance) notre voiture rentra tout droit dans un lampadaire.
J'ai mal partout... mon dos...
Le pare-brise avait éclaté au choc, les bouts de verre ont éraflé mon front. Je détache ma ceinture afin d'aider maman à sortir. Je la bouge un peu, mais il n'eut aucune réaction de sa part. Je crois même qu'elle ne respire pas.
Réveille-toi, s'il te plait... dit quelque chose ! N'importe quoi !

Mon sang se mélangea au sien, qui giclait de son visage, la portière avait percuté sa tête de plein fouet. J'ai son sang... sur mes mains.
Maman... ?
Mais je ne voulais pas renoncer.
Je t'en prie lève toi !
Même si je savais qu'elle ne reviendrais pas.
maman !!! Me laisse pas !! Je t'en supplie ! MAMAN !!!

Une lumière blanche m'attire au loin, le corps de ma mère s'éloigne de moi et un blanc éclatant s'est installé durant quelques secondes ensuite je me suis retrouvée sur une plage en pleine nuit.

NARUTO

Je me suis rué sur Hiashi. Ce dernier se défendait pas mal cependant ma hargne prenait le dessus, je le rouais de coups de poing dans le visage. Puis je l'ai soulevé par le col de son manteau avant d'enfoncer sa tête dans le mur, encore, et encore une dernière fois. Sa figure était couverte de sang mais je continuais à le frapper. Je voulais qu'il ne se relève plus, qu'il se taise pour toujours et qu'il souffre entre temps.

Seulement je ne pensais pas que la police interviendrait. Elle a débarqué dans la chambre en compagnie d'un infirmier tenant un portable dans une main.
C'est lui qu'il les a contacté...
Elle s'est jetée sur moi, m'a immobilisé et m'a menotté comme un vulgaire criminel alors que je ne faisais que me défendre ! c'est injuste.
Les policiers m'ont conduit dans leur caisse pour le commissariat. J'y ai rencontré Kakashi.

- Agresser un professeur. Je ne te croyais pas capable de ça Naruto.

C'est qu'il me connait très mal.

- Tu vas rester en garde à vue jusqu'à demain matin.
- attendez ! C'est à cause de cet enfoiré, c'est lui qui a commencé à me tabasser !
- Je n'y peux rien si c'est toi que mes hommes ont vu le rouer de coups.
- mais...
- il n'y a rien à ajouter.
- ...
- Tout ce que tu peux faire c'est prier pour que ton professeur ne dépose pas de plainte contre toi.
- c'est inutile de s'en remettre à Dieu et de toute manière je ne suis pas croyant.

Je me moque de ce qu'il se passera. Au moins je me serais défoulé un peu. Pourvu que cette journée passe vite pour que je puisse retourner voir Eoko...



*baille* enfin finish...
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