Mes One-Shot sont principalement basé sur le monde des Ninja !
Et ont des caractères romantique.
Moi et l'action ça fait deux.
Je suis ouverte à toute proposition et critiques !
Un autre de ses pleurs retentit. Elle ne voulait pas s'arrêter comme si elle faisait ça pour m'énerver. Cela faisait plus d'une heure que j'essayais de la calmer, en vain. J'avais pourtant tout testé. Je l'avais prise doucement dans mes bras en la berçant, je lui avais donné à manger, mais ses larmes continuaient sans cesse de tomber. J'avais mal à la tête, ça faisait plus de deux semaines que je n'avais pas dormi une nuit entière, on m'a dit aussi que j'avais perdu beaucoup de poids, ce qui ne m'étonne pas, toute mon énergie y passe avec elle.
J'avoue que d'être mère à mon âge n'est pas une chose facile. Je décidai alors d'aller voir ma deuxième mère, cette femme là... elle m'a toujours aidé quand j'en avais besoin, elle m'a montré comment m'occupé de mon enfant, elle me paye aussi mes factures, tout ce que ma vrai mère ne fait pas. A l'annonce de ma grossesse, ma génitrice m'avait complètement viré de la maison familiale, elle m'a jeté seule dans la rue. Heureusement que mes amis étaient là, car sans eux j'aurai bien pu me retrouvé battu, violé dehors. Ino, ma meilleure amie m'avait alors hébergé chez elle, au moins ces parents à elle ont bien voulu de moi.
Je frappais trois petits coups à la porte de sa maison, dans mes bras se trouvait mon petit bébé qui pleurait. Quelque seconde plus tard, une femme à forte poitrine et à la chevelure blonde m'ouvrit.
- Sakura... Que se passe-t-il encore ? dit-elle d'un ton blasé.
- Elle n'arrête pas de pleurer, je n'en peux plus ! Sanglotai-je
Elle me prit des mains mon héritière et me laissa entrer. Sa maison était assez spacieuse, malgré le manque de meuble, la décoration était très jolie, mon maître avait du goût. Elle m'invita à m'asseoir sur le canapé, ce que je fis immédiatement. Puis elle me rejoignit directement après avoir pris ma fille dans ces bras. Miraculeusement elle ne pleurait plus, pourquoi avec moi ça ne marchait pas, suis-je une mauvaise mère ?
- Pourquoi avec moi elle pleurs tout le temps ?! Je fais pourtant la même chose que vous !
- Sakura, lorsqu'une mère est triste ou énervé son enfant le ressent et donc le frustre. Puisque tu passes le plus part du temps à te morfondre et à pleurer, ta fille fait pareille que toi.
- Mais... Comment je peux faire pour qu'elle se sente bien ?
- Il faut tu le sois aussi.
Je baissai la tête, honteuse de faire subir ça à ma propre fille. Elle n'y était pour rien de ma situation. Je sentis une larme me monter à l'œil, j'allais encore pleurer comme d'habitude. Lorsque une toute petite main me toucha le bras, je relevai alors la tête et vis ce bébé, mon bébé me donna un sourire microscopique que j'ai réussi à apercevoir.
- Tu devrais aller le confronter, me dit-elle calmement.
- Non, je ne peux pas. C'est trop dur. Je n'y arriverai jamais.
- Pourtant, il va bien falloir.
- Pourquoi ? Il n'a pas besoin de la voir, cela lui ferait plus de mal que de bien ! M'écriai-je.
- C'est sa fille…
- Je sais bien, mais qu'est ce que je vais dire à Hinata ? « Hé Hinata, Ton mari t'as trompé avec moi et ma mise en cloque ! », Hurlai-je
- Tu n'es pas obligé de lui dire, juste à lui ! Et puis arrête de brailler, tu lui fais peur !
Elle berça ma fille, comme si c'était elle sa mère.
- Désolé Tsunade-sensei.
- Tant fait pas, Sakura, si tu veux je garde ta fille pendant que tu va lui parler.
- D'accord, je vais le faire, mais imaginez qu'il ne veut pas de moi ! Ce qui est cohérent il est marié, il va fonder une famille avec Hinata. Je n'ai pas ma place dans sa vie.
- Tait-toi ! Ne dis pas n'importe quoi ! Ecoute, va le voir et tu verras bien comment ça se passe, ok ?
- Bien, d'accord j'y vais...
Je fis un bisou sur le front de ma petite fille, et fila. Direction, le Bureau de l'Hokage !
Je marchais d'un pas rapide, me faufilant entre les passants et marchands. Tout en pensant à ce que j'allais lui dire, enfin plutôt lui parler. J'espère que tout ce passera bien...
J'arrivai à peine devant sa porte que mon cœur commença à s'affoler. Il fallait que je le fasse, j'étais obligé. Pour le bien de ma fille, il fallait que je lui parle. Je frappai doucement avec une main tremblante. Sa grave et belle voix m'autorisa d'entrer. Lorsqu'il me vit, il me regarda profondément en s'approchant de moi. Cela faisait long temps qu'on ne c'était pas vu.
- Eh Sakura ! Comment ça va ? Et ton bébé ?
- Ca peut aller... Ecoute, Naruto il faut qu'on parle.
Il plaça ses mains sur mes hanches et pencha lentement sa tête vers la mienne. J'essayai de reculer mais ses grands bras m'avaient déjà emprisonné.
- Arrête, s'il te plait.
- Cela fait quelque mois que je ne t'ai pas vu, j'ai bien le droit à un petit bisou, non ?
- Je te rappelle que tu es marié.
Il se détacha de moi, l'air vexé. Il n'aimait pas quand je me refusais à lui, bien que avant je ne le faisais près ce que jamais.
- Où étais-tu ?
- Je... Il faut que je te dise quelque chose.
- Je t'écoute.
- ...C'est à propos de ma fille.
- Il y a un problème, elle ne va pas bien ?
- Non, fin si elle va bien, c'est que... que... C'est ta fille.
Ma phrase avait été sèche et dur. J'attendais patiemment sa réponse, je lui laissais le temps de digérer l'information. Je comprenais.
- Qu'est ce que tu viens de dire ?
- C'est ta fille.
- Comment, Quand ?
Sa voix n'était plus si sur, et présentait de l'inquiétude. Je sais que je vais lui apporter des problèmes, mais il devait savoir. Je voulais le bonheur de ma fille. Même si elle faisait mon malheur.
- C'était il y a neuf mois. Après que tu sois passé chez moi, j'ai eu des nausées toute la nuit. C'est alors que j'ai su.
- Pourquoi ne pas m'en avoir parlé ? Et c'est pour ça que tu m'évitais ?
- Entre autre... Je suis désolé, je ne suis qu'un fardeau pour toi, je n'arrête pas de te causer de soucis, te voilà papa maintenant.
Cette fois ci c'est moi qui m'approchai de lui. Je voulais sentir son odeur, sa chaleur. Je plantai mes yeux dans les siens océans. Il comprit tout de suite. Et me pris tendrement dans ses bras. Je fermai les paupières pour profiter pleinement de son étreinte. Ca m'avait tellement manqué !
- Ne t'inquiète pas... Je vais tout arranger, tu n'auras plus à t'occuper d'elle toute seule.
- Que vas-tu dire à Hinata ... ?
- La vérité. C'est le seul moyen d'être enfin heureux.
- Elle t'avait pourtant été promise. Tu es condamné à rester près d'elle.
Il se détacha un peu et plaça son front contre le mien. Les yeux dans les yeux, on pouvait y lire toute cette tendresse qu'était notre relation. On s'aimait, fin, moi je l'aimais.
- Tu m'aimes ?
- Oui... Pourquoi ferais-je tout ça sinon ?
- Je suis tellement désolé ! Si on avait été plus prudent, tout cela ne serait pas arriver. Tu vivrais heureux avec ta femme, et aurais plein d'enfant avec elle.
- C'est entièrement de ma faute, j'assume. Mes héritiers je veux qu'ils viennent de toi, de ton ventre, de notre union.
Naruto baissa lentement la tête, s'approchant de mes lèvres. Je voulais, mais j'avais trop peur. Je retins ma respiration, mon cœur se remit à battre rapidement. Je ne...peux pas... Et voilà, je sentis ces douces et fines lèvres se pressées contre le mienne. Ca m'avait trop manqué pour que je refuse. Je passais mon bras autour de son coup pour approfondir le baiser. Celui-ci fut poursuivit par plusieurs, et scella à jamais notre amour.