Comment déserter d'une façon idiote première leçon...


Fanfiction Naruto écrite par Flammenoire (Recueil de Flammenoire)
Publiée le 26/10/2009 sur The Way Of Naruto



Ceci est un OS! Il n'y aura pas de suite.


Chapitre 1: Je pense a quoi, moi?



" J'humai l'air... Je sentis -plutôt entendit- une rivière à quelque mètres d'ici... J’humectais le bout de mes lèvres dans l'eau froide. Le chef du troupeau était mort et son fils l'avait suivi. La femelle de celui-ci devrait survivre avec son cerfounet seule. La pauvre. Le mari, m'avait expliqué que je devais prendre soin de lui, mais non. Dévoré par les loups, il est mort. Rien ne m'oblige à le faire. Je m'étais donc éclipsé pendant le Dessus Noir [NA: La nuit].
Il ne se rendrait de ma disparition qu'au petit matin, quand ils se bougeraient. Il m’a semblé bizarre de fuir son destin mais je l'ai fais. Et je ne sais ou aller... Enfin déshydraté, je retourne dans la forêt. Je fais bien attention de ne pas aller dans notre... enfin leur clairière. Notre... Leur troupeau est le plus spécial qui soit. Il reste là... Dans cette clairière et le plus étonnant c'est qu'il survit! J'aimais bien cette ambiance.
Mais je veux voir du pays, moi!
Moi qui d'habitude reste au "campement"!
Moi qui d'habitude ne prends que les baies que me donne mon meilleur ami!
Moi qui d'habitude suis d'humeur si joyeuse...
Je suis un nul...

Je laisse mon pauvre père avec ma mère. Je le plains sincèrement. Je continue à sautiller. Et encore, et encore et encore. Essayant de fuir mon passé pour rattraper mon futur..."

Ma main s'arrêta d'écrire d'elle-même... Je suis en dehors du village à coté d'une rivière. J'ai déserté le village. Ce texte, est comme un journal intime pour moi. J'y écris ma journée, comme si j'étais un cerf. Et l'Akatsuki des loups. Je suis parti car je ne supporte pas, non je suis trop triste qu'Asuma soit parti. Je fuis mes responsabilités sur le petit. Ah, tu dois me voir là-haut!!!

... Je sais je suis pathétique...

Je suis un déserteur. J'ai déserté pour une raison de merde! Excusez mon langage... Je ne peux plus revenir en arrière. J'ai marqué qu’ils s’en apercevront au petit matin mais mon espoir ne va pas si loin... Je m'affale, me roule en boule dans une position fœtale et va dans un sommeil sans rêve.

J'ai du dormir cinq heures et c'est beaucoup trop! Je range mes affaires dans le sac qui me sert d'oreiller et m'en vais en courant...

" Je m'arrêtais un instant de courir, essoufflé. Je n'ai rien prévu. Je vois des baies dans un buisson et en mange quelque unes. Puis m'affale à terre et m'endors. Je me relève et observe la position du soleil : quatre heures "pm". Je me relève tant bien que mal et recommence ma marche du futur. Cela fait deux jours que j'ai fuit.
Je marche au milieu de rivières. Je ne sais où je vais. A l'horizon, il n'y a rien. Enfin si! Je vois quelque peu le soleil descendre à ma droite. Quelle triste histoire... Enfin c'est de ma faute mais bon..."

Comme tout les soirs je m'arrête d'écrire. Je m'endors dans les marécages et sombre dans un cauchemar.

" Le jugement de Dieu... Katon... Mucus... Immortel... Sang... Décapité... Revenir... Intervenir... ASUMA! Le roi... Cigarette... Briquet... Poche... Mort."

Ce sont les mots que j'écris à la dernière page de mon cahier. Ces mots racontent mon cauchemar... Je me souviens de ce fanatique que je viens de crever... Qu'il pourrisse en enfer avec son Dieu! Je regarde les étoiles. Puis sombre doucement dans un rêve où Asuma est toujours là pour jouer au Shoji avec moi...

" J'halète... J'ai entendu derrière moi les loups. Celui dont un des yeux est couvert par une touffe de cheveux et l'autre qui se cache le visage avec une feuille. Il m'a mordu la jambe et l'autre ma griffer un peu partout. Mais je me suis échappé dans les fourrés. Et j'ai couru... On dit courir à perdre haleine mais moi cela faisait longtemps que je l'ai perdu, l'haleine. J'ai le cœur et les poumons au bord des babines... Ce dernier -mon cœur- bat au moins deux cents à l'heure. Je bois un peu d'eau de rivière qui semble être la dernière. Car devant moi, s’étend un désert de sable. Je vais m'enfoncer dedans et plus jamais en revenir..."

J'ai à peine eu la force d'écrire ces lignes... Ma jambe saigne mais j'ai essayer d'arrêter l'hémorragie ne serrant les bandages qui serrent mon holster dessus. Deidara m'a envoyer une mini bombe mais comme il était dans les parages -pour ne pas se blesser- l'impact ne fut pas TROP gros et donc pas TROP puissant. Mais bon! Je le sentais quand même... Cette explosion m'en rappelle une autre... Je ne peux échapper à quelque larme qui me guette depuis hier. Cette explosion me rappelle quelqu’un de défunt...


- Uh. Uuuh... uhhh... Asu... Asuma.... je sanglote, Uuuh. Uh.

Je renifle et sèche mes larmes. Je suis un homme bon sang! Un macho, un flemmard, un ananas, un male, quelqu'un, un sexiste et j'en garde! Pourquoi? Pourquoi? Je me remets en route, en courant. Je ne pense plus à rien et maintenant je sais où aller.

" Je sautille à travers les dunes de sable, sautille, sautille. La peur et la tristesse sont dans mon petit cœur d'animal, mais je ne m'arrête pas. Je sais que les loups n'attendent que cela. Bon c'est vrai, là je m'arrête... Chuis pas Usain Volt moi! [NA: Quelle humour xD]!! Je vois un rocher assez grand, et tant bien que mal, je me ratatine pour qu'il partage de son ombre avec moi. Je sens le vent qui caresse mes poils et s'engouffre dans mes oreilles. Il semble me dire:

" Viens... Viiiiens... Je t'attends depuis fort longtemps!!! Viiiiiiiiens!"

J'arrive.
Je sais où aller pour te retrouver...
Là-bas, le vent y reste, ainsi que le sable...

Dans un des autres campements.

Celui...

Du désert..."

Je soupire puis, comme tous les soirs, range mon cahier et mon stylo dans mon sac. Je mets ma tête dessus, et me ratatine dans ma veste de Chunnin. Il fait chaud la journée mais froid la nuit dans le désert...
J'arriverais à Suna no kuni demain midi. Encore faut-il que je trouve un moyen d'entrer sans me faire remarquer! Je me souviens mentalement de la ville. Creusée dans les montagnes et entourée de roches. Une seule entrée au Nord. Je regarde l'Etoile du Berger. Je suis à l'Est de Suna. Je souris en m'endormant, car il me faudra beaucoup de force pour que mon chakra s'agrippe à la roche après sept heures de marche...

Ouaaah! Je baille. J'ai bien dormi, il est vrai. Je regarde le soleil: Cinq heures. Hn... Je me lève en m'étirant mets mon sac sur mon dos et marche, cette fois. Le vent souffle toujours avec moi pour me pousser...

" Viens! Viiiens! Je t'attends, dépêche-toi je t'en prie!!! Attention au loups, je ne veux pas te soigner en arrivant!"

Comme boosté par ses paroles, mes jambes commencent à courir d'elle-même. Le vent dans mon dos, souffle plus fort me faisant aller plus vite. Je ne peux m'empêcher de crier un " YATAAAAAA" heureux pour la première fois depuis un mois...

" Le vent m'accompagne. Il me pousse, me réconforte à mes pauses. J'ai l'impression d'être un aimant et le campement en est un aussi. J'ai un pôle négatif avec celui de la foret mais pas celui là. Il m'aimante. Je n'ai rien prévu à manger, je devrais donc attendre d'être là-bas. Comment vais-je faire mon aller dans la ville même? Elle est entouré de mini-montagnes?
(NA [NA: quand il y a une parenthèse et pas un crochet suivi de NA c'est Shikamaru qui met sa note ^^] NA: Je sais très bien comment faire mais là, mon cerf lui ne peut pas grimper au murs...)
J'entends les pattes de loups dans mon dos. Le bruit est quelque peu étouffé par le sable mais mon oreille est la plus forte. Cela doit être les même alors je me dépêche et le vent souffle plus fort que jamais dans mon dos...

Je suis devant les murs. Deidara et Tobi loin mais là derrière moi. La poisse! Je pourrait les enlacer avec mes ombres ou les étouffer mais après je n'aurai plus de chakra! Je cours sur le rocher. Il est immense. Je me souviens de quand j'étais venu. Un garde fait une ronde toute les quatres heures à partir de six heures. Je suis pile dans le créneau. Un autre le fait toute les deux heures à partir de neuf heures. Et là encore pile dans le créneau. Je mémorise mentalement à quel vitesse vont le dingue et l'idiot (Les Akatsukiens) Ils sont à trois bornes. Cool. Ils arriveront à environ une heure ici et se feront cueillir par le deuxième garde. Raah lala! Je suis un génie!
Je continue a courir. Cela me prendra cinq minutes pour arriver en haut.

Faudra plus que je redescende...
Ouf! Je suis en haut, en sécurité. Pour l'instant du moins... Je pourrais redescendre aussi sec, de la même manière mais je me ferai repérer. Je m'assieds et médite mes choix et surtout maintenant que je suis à Suna, où aller? Pas si génie que ça le génie... Bref... Hmm...

...

...

...

...

Oui! Les gorges! Il y a des bandits! Trop puissant! Je vais en tuer un, prendre de la bouffe, et me déguiser en Suniens! Oui, mais où aller? Hmm...

...

...

...

...

Chez le Kazekage! Chez Gaara! Tralalala! Je suis trop fort! Mais euuh... Si il a reçu message comme quoi il ne doit pas m'héberger et en disant que je suis un Nukenin... Quel casse-tête! Et si... nooon... Et chez... Je ne sais pas... Le vent me reparle. C'est à cause de ma nouvelle affinité de puis la mort d'Asuma ou quoi?

" Allez! Tu es intelligent! Tu peux y aller, je t'accueillerais là-baaaas!!!"

Je suis fou... Pourquoi tant de mal? Je me ferais exécuter de toute façon... Autant mourir maintenant. Je me relève et louche sur le sol à a moins cinq cent mètres plus bas. Inconsciemment, j'avance d'un pas. Plus que deux et je suis mort... J'avance.

- Noooooon!!!!! hurle une voix derrière moi.

Je ne me retourne pas, je reconnaîtrais cette voix entre mille... Temari. Tout en regardant le vide je dis.

- Laisse-moi, femme! Laisse le Nukenin pleurnichard avancer sa perte!
- Nu... Nukenin? demande-t-elle, je l'entends qui s'avance d'un pas.
- Tu veux que je te le répète? Raillai-je

Elle s'immobilise. Je n'entends plus que le battement de mon cœur... Elle se débat mais reste les bras le long du corps...

- Tsss. Tu m'as encore eue... observa-t-elle, Je ne l'ai pas vu avec ton ombre à cause au soleil...

Il est vrai que le soleil, en face de moi, allongeait mon ombre, ce qui m'avait fortement aidé...

- Pourquoi ne veux-tu pas que je meure, murmurai-je...
- La tristesse engendrée par tes proches n'en seras que plus intense... s'explique-t-elle.
- Tu parles aussi pour toi je me trompe? Je déclare, observateur

Ses muscles tressaillent. Les miens aussi....

- Je... Je... bafouille-t-elle

Je relâche mon étreinte des ombres. Elle me tire vers elle, loin du bord. Elle m'enlace, enfonçant sa tête dans le creux de mon cou. Moi, je pose ma tête sur ses cheveux, et je lui rends son étreinte.

- Quel but égoïste! Un ninja doit faire abstraction de sentiment... m'esclaffai-je
- ... Ta gueule grommelle-t-elle pendant que je ris.
- Tu te rends compte que si ton frère sait que tu as hébergé un Nukenin, tu te feras exécuter! Je lui dit
- Qui te dit que je vais t'héberger? Me sourit-elle, malicieuse... Quel beau sourire!

Je reste sans voix puis la repousse légèrement.

- Soit! Je déclare, Au plaisir de vous revoir miss Sabaku!

Et je saute dans le vide, sous le regard effrayé de Temari. Moi, je ris à gorge déployé... Et malaxe mon chakra dans mes pieds qui sont à un centimètre de la paroi rocheuse entourant le village. Je suis tombé en arrière, dos vers le sol. Et mes pieds s’accrochent à la roche. Oh cette rime! Quel moment pour faire de l'humour direz-vous! Je marche à reculons savourant le regard triste et rassurée de Temari. Je me retourne et cours, cours comme un cerf. J'ai cru qu'elle me laisserait mais non. Elle a fait une bourrasque de vent avec son éventail -cela me rappelle le vent qui m'as aidé le long du trajet- saute dessus, et plane vers moi. Elle me prend par les bras et me détache du rocher.

- On fait moins le malin, hein? crie-t-elle en me voyant m'agripper au bord de l'éventail.

Elle me sourit du même sourire qui m’a sauvé des griffes de Tayuya. Elle se pose au sol. Et m'attire contre elle. Sans que je n'ai rien put faire, je suis saucissonné.

- Tema'? T'es où? Crie quelqu'un

La voix provient de derrière un rocher. Avant que Temari ne réagisse Kankuro nous apparait. Merde... Je ne souris pas et garde une mine sombre, comme un Nukenin.

- Ce traitre? Tu fous quoi avec lui! Cris Kankuro en portant les mains à son dos pour prendre ses marionnettes.
- Tu vois bien que je lui ai attaché les mains! lance Temari en m'empoignant pour que je sois dos à elle.

Elle me pousse rudement vers son cadet.

- Il essayait d'entrer dans le village! (Ce qui n'était pas faux) Mais je l'ai vu pendant que nous cherchions la rose des Sables! Il montait sur le mur à l'aide de son chakra! Expliqua la blonde.
- Hm... OK, je prends la relève! dit son frère en s'avançant.

Temari lui laisse la place et Kanky m'arrache mon sac à dos. Il observe ma blessure à la jambe mais ne dit rien. Il me bouscule de façon infime et je tombe dans le sable. Je hurle de douleur. Le sable est rentré dans la plaie. Le sable de Suna est connu pour être plus salé que les autres. Kankuro sourit sadiquement, et Temari me jette un regard peiné. Et nous entreprenons une courte marche vers l'entrée Nord du village. L'entrée du début de la fin du reste de ma vie.
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Le garde me jette du pain avec un peu d'eau. Il devrait aérer ces cellules, 'Fait chaud ici! J'interpelle le garde.

- Il me reste combien de temps?
- Cinq heures. me répondit-il sans se retourner.
- Galère. Je râle.

Je dois m'endormir. C'est vraiment le moment, tiens! Je me réveille en sueur et en criant. Toujours le même cauchemar...

-Ta gueule, m'ordonne le garde.
-' Me reste combien de temps ?
- Quatre jours... soupire le garde.
- Qu... Quatre jours? bagayai-je
- Oui, malheureusement, Gondaime tiens à être présente! m'explique le garde

Je soupire de soulagement. Et me rendors dans cette fois un rêve où le visage de la blonde me revient souvent.

Je baille. Hmm... Bien dormi. Je prends le pain -rassis évidement- et mord dedans. On dirait pas mais c'est bon quand on a pas mangé depuis cinq jours! Je bois un peu d'eau et la recrache sur le pantalon du garde.

- Désolé, mec, mais c'est vraiment dégueulasse, je me justifie en pouffant de rire, quand il essaie de m'étriper à travers les barreaux.

En me tenant les côtes, je m'affale sur mon lit de paille et attends que le temps passe. Je songe à cetet vois, ce sourire, cet air un peu détaché et idiot, ces yeux et surtout cette tête... Temari.

- Je suis sur que si je te demande d'aller chercher quelqu'un tu n'iras pas? je dis
- Tu pense bien, p’tit! Raille le garde
- Même si c'est l'ambassadrice? Demandai-je avec des yeux de Chat Potté

Silence...

- Je préviendrais le Kazekage sur mon lieu de potence! Je déclare en souriant.

Le garde s'en va en courant. Je n'ai plus qu'à attendre... Il ne fait pas attendre justement. Cinq minutes plus tard, la tête de plantation d'ananas.

- Tu m'as demandée? me demande-t-elle, hautaine.
- Un peu plus que oui! Je m'exclame
- Tu voulais me dire quoi?

Je jette un coup d'œil éloquent au garde. Temari lui fait un signe comme quoi, il doit partir pour une durée indéterminée. Il s'exécute, sans mot dire. Je me relève. Autant y aller! Il me reste plus qu'un jour. Dur. Je vais mourir dans la honte. J'observe une dernière fois le visage qui va surement s'énerver et dit doucement:

- Temari... Je t'aime...

Les mots enchantés... Dur!!!! Je vais crever en avance... Elle ne bouge pas. Putain elle me fait une crise cardiaque ou quoi? "Un condamné tue l'Ambassadrice"... Je la secoue sans ménagement et enfin ses yeux émeraude, émerge des miens charbons et se baissent vers le sol, pendant que ses pommettes rougissent... Je lui relève le menton... Et la pousse sans ménagement vers la porte de ma cellule. Elle se laisse faire et sort en appelant le garde. Le garde- je suis sur- remarque son désarroi mais garde le silence. Quand elle partit, il me demanda ce quelle avait

- Hormones plaisantai-je avant de d'expliquer les mots magiques que je lui avais formulés.
- Imaginez, elle vous aime! Et bien comme vous allez crever, elle sera démolie car elle saura que tout le temps qu'elle aura perdu à ne pas se déclarer sera du temps perdu!!! Capich?

Je le regarde les yeux exorbités. C'est vraiment trop galère les femmes...

- Ah... MEEEERDEEEUH!!!!!!!! Je jure
- Tu l'as dit! S’esclaffe-le garde.

Je remarque qu'ils ont fait une ronde et que ce n'est plus le même garde. Et j'engage la discussion avec lui sur le Shoji. Cinq heures de tactique achevé, je m'endors sans remords pour le lendemain...
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- Réveilles-toi Shika'! Me secoue une voix féminine
- C'est vraiment le seul mec du monde à ne pas faire d'insomnie le jour de son exécution! Soupire une autre masculine
- SHIKAMARUUUU!!!!!!!! Gueule une voix que je reconnaitrai entre mille
- Choji? Fais ma voix ensommeillée
- Shika'? Rôôôh mec, toi et tes conneries, gronde celui ci en me foutant la baffe du siècle.

J'appréhende en silence les injures de tout mes camarades réunis.

- Une autre s'il te plait, Choji, demandai-je en tendant l'autre joue.

Sans me demander pourquoi, il s'exécute.

- J'deviens maso...
- En plus d'être con! s'exclame Kiba
- Et d'être extrémiste! ajoute Naruto
- Et d'être revanchard! ajoute Ino
- Et d'être le plus bolosse de la Terre Mère! soupire Neji
- Et d'être nul! dit Lee
- Et d'être macho! ajoute Sakura
- Et d'être flemmard! Marmonne Hinata
- Et surtout d'être le mec qui a fait le plus de conneries en ce monde! hurle Choji
- Et d'être le plus chiant car il fait bouger ceux qui ont rien dit pour son exécution! dit Shino
- Et en plus d'être manipulateur d'ombre! ajoute Tenten
- Et d'être le mec le moins romantique de la Terre! Lance une voix merveilleuse, Temari

Je me tourne vers celle-ci qui me sourit.

- Baka! fait-elle en s'approchant vers moi et en joignant ses lèvres aux mienne.

Aussitôt, j'oublie tout. Asuma, ma future mort, mes amis, ne reste que Temari no Sabaku que je tiens maladroitement entre mes bras. Je ferme les yeux et sent à plein nez son parfum enivrant. Ses lèvres chaudes, contre les miennes froides, rien d'autre ne compte...
Cet instant de pur bonheur est interrompu par le garde qui tape contre la ferraille avec un kunai.

- Allez! On se dépêche! On y va, vers ta mort! dit-il

Je m'efforce de ne pas l'entendre et je profite encore de ce moment pour dix secondes. Puis, je la repousse doucement avec un regard d'excuse et suit le garde hors de la cellule. Mes amis me suivent en silence. Il me conduit sur la place publique et je frissonne. Beaucoup de monde de Konoha est là.
Ma mère en pleurs dans les bras de mon père qui me regarde avec un regard emplit de tristesse. Que c'est triste de voir tout ces visages pleurer juste pour quelqu'un.

" Je m'avance la tête haute vers mon bourreau, un loup 'apprivoisé'. Ma chère biche, touche ma truffe avec la sienne et commence à trembler, tandis que ceux de mon ancien troupeau la pousse dans les rangs. La tête haute et sous le zénith j'avance vers la pierre ou je mets ma tête, exposant ainsi ma jugulaire au loup affamé..." pensai-je

-Je souhaite juste dire quelque chose... pour ma défense. Murmurai-je.

J'y avais réfléchi cette nuit. Et cela -normalement- devrait marcher.

- Parle! m'ordonne Gaara avec un regard voulant dire "Trouve quelque chose pour te sauver de ce pétrin!"
- Puis-je me relever, Kazekage? M’enquis-je

Il acquiesça et je m'exécutai.

- Vous ne pouvez m'exécuter, car je suis en mission! lançai-je

L'assemblé se tut puis une rumeur commença à s'installer. D'un regard, Gaara fit naitre le silence.

- Moi Shikamaru NARA, suis en mission spéciale afin de poursuivre Hidan et Karuzu de l'Akatsuki! Je n'ai pas rendu mon rapport, ne mettant pas de fin à mission! Expliquai-je.
Moi, Shikamaru NARA, est rentré à Konoha avec mon équipe et Kakashi m'as assigné le rapport à rapporter à Gondaime Hokage!
Moi Shikamaru NARA, habitant à l'autre bout de Konoha par rapport au bureau de l'Hokage, n'as pas rendu son rapport cause du à la maladie que je traîne depuis ma naissance la: Flémangite!
Moi Shikamaru NARA, étant pendant cinq jours, techniquement parlant "en mission" vu que le rapport soulignant la fin de mission n'a pas été rendue!
Moi Shikamaru NARA, je ne peux être executé!

Un silence accueillit ma déclaration. Puis Kiba lança un "HOURRA!". Tous les habitants de Konoha le suivirent. Et le Kazekage fut bien obligé de parler de mes déclarations avec Gondaime, puis de me relâcher. Je passai entre toutes les mains. Tout le monde voulant me toucher, m'embrasser, me féliciter. Puis vint Temari qui m'embrassa passionnément. Cette femme peut être belle et chiant à la fois.

Mais je l'aime...

" La feuille s'échappe de l'arbre... Elle suivit le sens du vent et arriva enfin à la rivière... Là-bas, elle se pose sur l'eau. Puis avec un entrain nouveau, elle se décolle de la surface de l'eau et continue son voyage... Elle arrive enfin dans le Désert. Le sable lui dit de rebrousser chemin mais elle continue, le vent dans le dos. Arrivée dans une surface sans roche, elle se pose sur le sable. Un grain de sable reste avec elle jusqu'à la fin de l'Eternité... »



C'est totalement NUL!!! U_U