- Bien bien, Terminus tout le monde descend et récupère, dans la mesure du possible, ses bagages, ordonna d'une voix monotone Kakashi avant d'étouffer d'une main sur sa bouche un bâillement qu'il retenait déjà depuis un moment.
Les lycéens, courbaturés et épuisés par leur trop courte nuit, descendirent au ralenti du train. Quelques bruits d'os qui craquent par-ci par-là raisonnèrent dans l'immense gare, dénotant les conditions physiques plus qu'optimales des adolescents. Après s'être chargés de leurs bagages respectifs, ils quittèrent sans plus de cérémonie le hall bondé de la gare, jouant des coudes pour se faufiler entre les usagers.
- Alors c'est ça Kurayami ?! S'exclama émerveillé Naruto, en dépassant les portes vitrées automatiques menant au dehors.
- Perspicace, soupira Sakura.
- C'est .... euh .... grand. Constata bêtement Shikamaru, ne sachant que dire.
Devant la petite troupe s'élevaient mille et une merveilles, des manoirs luxueux, des châteaux qui feraient pâlir d'envie Cendrillon, des pancartes publicitaires immenses et colorées, des restaurants en tout genre, des casinos, beaucoup de casinos, tout cela sous un splendide ciel bleu dégagé. De quoi en mettre plein la vue à nos jeunes héros.
Les adolescents traversaient la ville, des étoiles imaginaires scintillant dans leurs yeux admiratifs. Quand soudain, Hinata s'arrêta net, béate, devant un magnifique château en pierre blanche constitué d'un jardin aménagé et d'un imposant bâtiment central entouré par deux gracieuses tourelles immaculées. Sakura, intriguée, s'approcha rapidement de l'interphone.
- Kami-samaaaaaaaa ! C'est -c'est-c'est la-la la demeure de Ru-Rukia Kuchikiiiiiiiii !!! Piailla-t-elle d'une voix aiguë en tapant dans ses mains.
- Tu plaisantes ?! S'exclama une Ino au bord de l'arrêt cardiaque en la rejoignant.
- Non regarde, c'est écrit : Demeure Kuchiki.
- Kyyyyyya, on est à deux pas de chez Rukiiiiiaaaaaaaa !!!
- C'est n'importe quoi les filles, s'exaspéra Tenten en replaçant correctement l'un de ses chignons. N'importe qui peut faire une carrière d'actrice après s'être fait remodeler dans un institut.
- Pff, tu dis n'importe quoi, Ten. Tout ça, c'est rien que des rumeurs infondées, s'offusqua Ino.
- En attendant, je vous signale qu'en un jour elle a gagné 3 kilos au niveau de la poitrine si vous voyez ce que je veux dire.
- Les miracles existent ! Rétorqua Sakura, la voix emprunte d'espoir.
- C'est pas un miracle mais une opération !
- Tu dis cela parce que t'es jalouse, avouuuue ...
Les jeunes filles continuèrent de se chamailler quelques minutes avant de mettre les bouchées double pour rattraper leurs camarades qui, lassés d'entendre leur dispute, avaient décidé de poursuivre la visite de la ville.
Quelque temps plus tard, ce fut au tour de Neji de s'émerveiller devant un immense temple traditionnel appartenant à un certain Kenshin. Les arbres taillés en forme de personnalités célèbres qui embellissaient l'allée menant au temple ne laissèrent pas indifférente Ino qui envisageait déjà d'en faire mettre un à son effigie dans son jardin.
Le soleil déclinait à l'horizon, se cachant derrière les immenses monts qui entouraient la ville lorsque Naruto se laissa subitement tomber à genoux sur le sol bitumé, le visage sérieux et les mains levées en direction de ... d'un manoir muni d'une banderole où était inscrit en lettre capitale : " Le Roi du Ramen".
- Nous-Nous-Nous sommes bégaya Naruto sur un ton qui en disait long sur son état. Ce-ce moment restera à jamais gravé dans ma mémoire. Les amis, vous avez devant vous la plus grande usine de Ramen du monde. Dans ce manoir vit Ichiraku, l'inventeur du Ramen.
- Baka, pouffa Kiba en pointant du doigt une affiche à l'aspect ancienne collée sur l'un des murs encadrant le portail. T'es bigleux mon pauvre. C'est pas écrit "vit" mais "git".
Tous les élèves se tournèrent dans un mouvement synchronisé vers l'imbécile toujours assis par terre. On entendit les mouches voler pendant quelques minutes. Naruto, bouleversé, laissa échapper quelques larmes en hurlant sa douleur, ruinant par la même occasion les tympans de son entourage, et donc, indirectement d'attirer les foudres de Sakura. Afin de ne pas choquer nos plus jeunes lecteurs, la scène qui suit a été délibérément censurée. Merci de votre compréhension.
- Nous sommes devant le portail du Goteï les enfants ! Décréta l'enseignant en faisant halte devant un imposant portail noir orné de fleurs de lys en or et d'autres fioritures luxueuses. Devant cet édifice se tenaient droits et impassibles deux gardes vêtus de l'uniforme réglementaire des officiers du Goteï : un ample pantalon noir retenu à la taille par une large ceinture à moitié camouflée sous un épais pull foncé dont les manches finissaient aux avant bras.
Derrière l'obstacle s'élevaient d'immenses temples traditionnels d'une beauté infinie entourant une sorte de cour rectangulaire transformée en parc. Des fleurs de lys poussaient un peu partout autour des bâtiments alors qu'à cette époque de l'année, elles devraient être fanées. Des oiseaux planaient joyeusement au dessus du quartier et une foule d'individus se démenaient dans les couloirs.
- Regardez là-haut à droite, reprit Kakashi.
- Qu'est-ce que c'est ? Questionna intrigué Neji.
- Il s'agit de l'emblème du Goteï.
- Deux colombes entourant une fleur de lys ...
- Les colombes représentent les gardiens protecteurs du pays de Kanaan et la fleur de lys est un symbole de puissance et de respect mais aussi d'élégance et de fragilité. Ainsi les colombes veillent sur la nation, une nation puissante mais extrêmement fragile. Il existe par ailleurs aussi un autre emblème mais il est plus spécifique aux généraux, poursuivit le professeur.
- Hum ?
- C'est une épée dans le style gothique entourée d'un fin serpent gris tacheté.
- La raison ? Demanda naïvement Ino.
- Elle m'est sortie de la tête, j'en suis navré. Mais avant que vous ne puissiez exprimer votre lassitude, j'ai une proposition à vous faire. Je vous donne un temps libre mais dans deux heures tapantes, je veux tous vous voir ici. Je ne tolèrerai aucun retard, suis-je bien clair ?
Tous les élèves acquiescèrent joyeusement et décidèrent, après moult délibérations enragées de faire les boutiques et d'acheter des souvenirs.
Comme au quotidien, Hinata préféra s'éloigner de sa classe et statua pour une visite de la bibliothèque ancestrale du centre de la ville.
Hinata vagabondait dans les interminables allées à la recherche d'un quelconque livre susceptible d'éveiller sa curiosité. Elle s'arrêta enfin devant une étagère consacrée à l'histoire du Goteï. Son regard se posa sur un vieux manuscrit poussiéreux intitulé : Les Généraux. Intriguée, elle le prit et souffla un peu dessus pour enlever la couche de poussière. Le livre était abîmé, ses pages avaient jaunies et sa couleur s'était assombrie. Sur sa couverture était dessiné l'emblème des Généraux, un emblème que la lycéenne trouvait particulièrement beau.
La jeune fille se dirigea ensuite vers une table et commença à feuilleter l'ouvrage. Elle s'assit tout en tournant les pages.
" Le Goteï, première instance du pays de Kaanan a été créé il y a 500 ans, peu après la première Grande Guerre. Son but premier était d'unifier les peuples du pays afin de remédier à la situation précaire de l'après guerre le plus rapidement possible. Douze Généraux furent sélectionnés par le Sénat et il fut décidé que le Centre de commandement serait installé dans la capitale, Kurayami."
Les pages suivantes contenaient des descriptions détaillées des tous premiers généraux. Ils étaient plutôt des personnes attirantes sur le plan physique. La Hyûga rougit et se gifla mentalement d'avoir une telle pensée. Les pages défilaient devant ses yeux. Elle parcourut ainsi l'histoire de la seconde génération de généraux et de la 3ème. Elle éprouvait une grande admiration pour ces combattants, à la fois, courageux, intelligents, loyaux et puissants. Les récits n'étaient pas tous roses, de nombreux combats, des batailles, des blessés et des morts. Mais heureusement aussi des naissances, des retrouvailles, des alliances, des amourettes ...
Hinata soupira et continua sa lecture : "5ème génération"
Elle fronça les sourcils et retourna une page en arrière dans le livre. " La Fin de la 3ème génération" Puis elle retourna une nouvelle fois la page : "5ème génération" Hinata réfléchit et compta sur ses doigts, comme pour se rassurer.
- 1ère génération .... 2ème génération ... 3ème génération .... Logiquement il devrait y en avoir une 4ème murmura-t-elle. Etrange ... pourtant aucune page n'a été arrachée ...
Piquée par la célèbre mouche de la curiosité, "Kescequecest", elle se releva et retourna à l'étagère où elle avait trouvé un peu plus tôt le manuscrit. Mais à son grand étonnement, aucun livre ne portait sur la 4ème génération de généraux.
- Puis-je vous aider, jeune fille ? interrogea une vieille femme ridée, habillée d'une simple robe grise.
Elle était mince, trop mince, squelettique même. Ses longs cheveux gris étaient attachés impeccablement en chignon.
- C'est que ... je m'interroge ... pourquoi n'y a-t-il aucun document sur la 4ème gé-génération ?
La vieille femme baissa les yeux et regarda avec insistance le sol...
- Pourquoi vous intéresse-t-elle ?
- Pour rien, c'est-c'est ju-juste par curiosité.
- A l'avenir, évitez d'en parler.
- Pour-pourquoi ?
- La 4ème génération a de tout temps était considérée comme la plus forte de toutes. A cette époque, Kanaan était un pays prospère et très respecté ... nous avions d'excellents chefs ... mais ils étaient pour certains très jeunes, trop jeune peut être. Beaux, forts, talentueux, craints, élégants, nobles, respectés ... des personnes qui semblaient parfaites d'apparence.
- Qu'est-il arrivé ? Demanda inquiète la lycéenne en crispant ses petites mains sur la couverture vieillie du manuscrit.
- Je l'ignore, ... je l'ignore .... Je ne suis qu'une vulgaire bibliothécaire après tout et pourtant, Dieu seul sait combien d'heures j'ai suées pour percer ce mystère.
- Vous n'avez rien trouvé ? Voilà qui est é...
- Etrange ? Le mot est faible, jeune fille, très faible. J'ai eu beau fouiner encore et encore, sans relâche, pas l'ombre d'une piste ne s'est dessinée, non, ... pas l'ombre.
Hinata, étendue sur un futon bleu nuit, mirait, perdue dans ses pensées, le plafond en décomposition, au dessus de sa tête. Les ténèbres de la nuit l'entouraient et les respirations endormies de ses camarades la berçaient doucement.
Cependant, le sommeil ne la capturait pas, la laissant se torturer psychologiquement. La raison de son insomnie était simple : elle ne cessait de se remémorer les paroles étranges de la Bibliothécaire qu'elle avait rencontrée plus tôt.
Flash Back
- Vous savez ..., reprit la vieille femme sur le ton de la confidence, La 4ème génération a un autre surnom, beaucoup moins glorieux ...
- Un autre surnom ? Répéta intriguée la Hyûga.
- Oui ... la ... gé .... génération déchue ... murmura d'une voix presque inaudible la Bibliothécaire, avant de se fuir vers son bureau où l'attendait impatiemment un visiteur.
Fin du Flash Back
Pourquoi Déchue ? S'interrogeait inlassablement la lycéenne. Quand soudain ... !
- Le soleil ne va pas tarder à se lever ! Debout les marmottes, l'hibernation est fini ! On part dans 45 minutes pile et pas une seconde de plus !
La brunette reconnut instantanément la voix grave de son professeur.
- Rahhh mais il est à peine 5 heure ! Hurla sa voisine de lit en s'arrachant les cheveux.
- Il veut notre mort, j'en suis sûr, soupira exténuée Ino.
- Rassurez-vous, je le butterai avant ! Grogna Temari en rentrant sauvagement ses ongles dans son oreiller, s'imaginant qu'il s'agissait du trouble-fête.
- Mmmh ... kescekisepass ?
- Tenten ... bredouilla, à moitié endormie Meïline, il faut se lever ...
- Heiiiiin ? Mais tu rêves ma vieille, il est que 5 heures, rendors-toi ! Répliqua sur un ton amusé l'adepte des armes en se recouchant tranquillement.
- Mais non Ten ! L'autre abruti de naissance vient de beugler qu'on partait dans ! Oh p*** de m**** ,s'exclama Sakura, les yeux rivés sur sa montre : dans exactement 38 minutes et 27 secondes !
Des cris hystériques résonnèrent alors dans tout l'établissement et quelques sanglantes batailles pour l'accès aux salles de bain (sanctuaires féminins) débutèrent.
Pendant ce temps du côté des mâââââââles du groupe :
- Rrrrrrrrrrrooooooooooooooooooooonnnnnn Rrrrrrrrrrrrrrrroooooooooooooooo aaaaaaaaaaaAAAAAAAAAAAAAAAAAAhhhhhhh aïe aïe aïe aïe .... aOOOOoouiiillle ! C'est bon, c'est bon ! Calmos ! je plaisantais ! Hurla Kiba en levant les mains, signe qu'il se rendait.
Un long et profond silence suivit sa déclaration de paix. Tous les garçons, sans exception, étaient encore emmitouflés bien chaudement dans leurs couvertures.
Retournons du côté de la gente féminine :
- Plus que 12 minutes et 44 secondes, les filles !!!! Clama Tenten en pointant le cadran de l'horloge du doigt.
- C'est pas possible ! Qui a pris mon maquillage ?! Pesta Sakura.
- On a plus le temps Saku ! Lui répondit sèchement Ino, en terminant de s'étaler une couche de far à paupières.
- Les mecs doivent être tous prêts ! S'énerva Temari.
Du côté de ces fameux « mecs »
Silence
Un ange passe
Deux anges passent
La famille angélique, au grand complet, passe.
Un calme olympien régnait donc dans la petite pièce. Jusqu'à ce que ...
- RrrrrrroooooooooooOOOOOOO ! Aïe aïe aïe ! AAAAïïïïeeeeeuuuuuu ! C'est bon j'arrête ! Promis-promis-promis ! supplia Kiba.
- Laissez-moi m'en occuper, proposa Gaara, d'un ton un peu trop calme alors qu'un sourire plus qu'effrayant se dessinait sur son visage.
- Nan nan, c'est bon, on va y arriver tout-tout-tout seul, bégaya le blondinet en agitant débilement les bras.
- Il suffit de le réveiller ! Pesta Kiba.
- Facile à dire ! S'exclamèrent en chœur le reste de la chambrée.
- Ce mec, lorsqu'il dort, on a autant de chance de réveiller un cadavre ! Exposa calmement Neji en prenant soin de bien articuler chacun de ses mots.
- Ou de mettre Chôji au régime, plaisanta Kiba en évitant un saucisson volant.
- Rrrrrr.
- Oh ! Dieu soit loué ! Il a baissé le volume ! Déclara, au bord des larmes, Kiba.
- Ecoutez ce merveilleux son qu'est le silence ... soupira Shino, apaisé.
Tous s'extasièrent ...
- rrrrrrRRRRRRRRROOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOooooooOOOOOOoooooonnN !!!!
- J'espère que vous en avez bien profité les mecs, c'est reparti ! Ironisa Kankurô.
- RRRRROOOOOOONNNNN
- Shikamaru Nara ou l'inverse d'une berceuse, récita l'adepte des chiens.
- Kiba Inuzuka ou le sale cabot ! compléta malicieusement Naruto.
- RRRRRROOOOOOOOOOOOOOOONNNN
- Oh p********* !!!!! Gaara je te donne carte blanche !
- Hé hé hé, sourit ce-dernier.
- Heu ... les garçons ... hésita la professeur Kakashi, dont la tête dépassait de l'embrasure de la porte. Il vous reste 5 minutes et 32 secondes pour vous préparer.
Il se hâta ensuite de quitter la pièce mais resta quelques minutes à écouter ses élèves se disputer royalement.
« -Qui est l'abruti fini qui a oublié de ranger la serpillière ?!
- Hé c'est mon caleçon, je le cherchais partout ! »
« Pointe pas cette brosse à dent vers moi ! »
« Eh m***, les mecs vous êtes des porcs ! Qui a oublié de tirer la chasse ?! »
Kakashi soupira et pénétra de nouveau dans la chambre.
- Maintenant que j'y pense, continua l'homme masqué, pensez à aérer, on se croirait dans un terrier à putois.
Des grognements féroces lui répondirent, l'incitant à disparaître au plus vite s'il ne voulait pas servir de déjeuner aux dits « Putois ».
C'est donc vers 6 heures, dans une ambiance maussade que la petite troupe quitta, non sans regret, la sublime ville de Kurayami.
La matinée se passa sans encombres (enfin, tout dépend du point de vue). La classe abandonna la civilisation pour s'enfoncer dans les bois des légendaires montagnes de Kurayami; aussi surnommées affectueusement « le repère aux suicidaires » Après quelques heures de marche intense et de vacarme incessant, le groupe décida de faire halte pour reprendre des forces et déjeuner. Le paysage qui les encerclait était d'une rare beauté : des montagnes à perte de vue séparées par de fins ruisseaux dans lesquels se reflétaient d'immenses forêts de conifères. Les élèves semblaient pourtant plus captivés par leur maigre repas que par ce décor féerique.
Seul l'enseignant paraissait anxieux : il vagabondait, contrarié dans les alentours.
- Sensei ...
Le concerné sursauta et observa, gêné son élève.
- Oui Shikamaru ? Un problème ? Ces morfales ne t'ont rien laissé ? Tu as oublié ta montre ? Tu ...
- Rien de tout cela sensei, le coupa las le génie.
- Ah j'ai trouvé ! Tu as une envie pressante mais tu ne trouves pas d'endroit confortable et insonorisé ! Hurla, fier de lui, le professeur.
- Sensei ? Qu'y-a-t-il ? Demanda déterminé le garçon.
- Depuis que nous sommes dans ces montagnes, vous semblez préoccupé. Vous regardez partout et souriez bêtement. De plus, vous ne mangez pas ! Expliqua calmement le surdoué.
- Je vois, toujours aussi perspicace ...
- Dites-moi, nous sommes perdus, n'est-ce pas ? Soupira Shikamaru.
- EGARES ! Nous sommes EGARES ! Juste EGARES ! Protesta le fonctionnaire.
- Tsss, quoi qu'il en soit, ... il vaudrait mieux se dépêcher avant qu'il ne fasse nuit ...
Kakashi acquiesça et les deux compères rejoignirent leurs semblables.
Le soleil laissait place progressivement à l'obscurité inquiétante de la nuit. Les étoiles commençaient à apparaître dans le ciel d'encre, entourant leur Reine.
- Il pleut, constata Ino.
- Nan, sans blague ?! S'emporta Kakashi.
- Sensei, vous n'êtes pas obligé de passer vos nerfs sur nous ! Se révolta Sakura.
Une fois de plus, Kakashi se trouvait dans une situation plus que délicate. En effet, il s'était aperçu, il y a peu, qu'il avait dû oublier la précieuse carte sur le rebord d'un lac lorsqu'il s'était lavé les mains.
- Sensei ... l'appela discrètement Shikamaru. Si on ne s'abrite pas rapidement, on va tous finir noyés sans vouloir vous faire peur.