Trois tarées


Fanfiction Naruto écrite par love_itachi (Recueil de love_itachi)
Publiée le 29/01/2008 sur The Way Of Naruto



Je suis de retour pour le chapitre 8! Je crois qu’il y aura plus de 10 chapitre à ce train là, car une autre idée de fin fertilise dans mon cerveau dérangé. Et celui-ci prendra un bout de temps à naître dans l’histoire. Mais bon, je ne suis pas ici pour vous rappelez que cette aventure est sur le point de s’éteindre, mais pour vous la conter!

En fait, je parierais même sur 15 chapitres! Juste pour vous! Et une fin heureuse, et une!

Enjoy!



Chapitre 8: Je l'ai vu, tu l'as vu, il l'a vu...



Tristan fit volte-face et dévala les escaliers comme si la mort était à ses trousses. Trois hommes méchants dans la chambre de sa sœur! C’était effrayant! Et un avait des…des bouches dans ses mains! Le garçon sauta les dernières marches des escaliers et bondit vers la porte d’entrée. Apeuré, il courut en direction du cimetière de Belle-de-Jour qui se trouvait à vingt minutes de marche. Il fallait qu’il avertisse Maude.

La seule chose qu’il ignorait c’est qu’il était suivit.

Tristan s’essouffla bien vite. Une crampe se forma au milieu de son ventre et il dû arrêter de courir. Vraiment, il ne se sentait pas en forme. Le manque de jeux vidéos, sûrement. L’image des hommes réapparut dans son esprit et y sema la panique. Un d’eux avait la face bourrée de piercing. L’enfant en trembla de peur. Bon mal, moins mal, il se remit sur pied et continua à avancer difficilement en direction du repère des amies de sa sœur.

Il poussa violemment la porte du cimetière. Il y avait un problème. Il ne savait pas où se trouvait la cachette favorite de sa sœur.

‘’ Je vais prendre le risque’’, songea Tristan.

« Grande sœur! », appela-t-il. « Maude! T’es là?! »

Il s’inquiétait vraiment. Un cimetière, la nuit, c’est pas ce qu’il y a de plus sympa. Tristan continua à crier son nom.

Itachi ouvrit grand les yeux. Le gamin roux était le…frère de Maude? Et il savait où elle se trouvait? Il frétilla d’impatience en songeant au moment où il allait la tuer. Cette garce et ses copines idiotes. Mais pas si idiotes que ça.

« J’arrive pas à croire que leur monde existe vraiment », s’étonna Deidara, croupit à ses côtés en surveillant l’enfant. « Yeah, c’est génial. »

« Fermez-là. Ce monde est bien étrange et nous ignorons ce que Maude fait ici, mais nous allons pas tarder à le découvrir, et à la tuer », fit Pein.

Tristan continua appeler sa sœur. Soudain, une porte d’une catacombe s’ouvrit dans un grincement. Le gamin se mit à trembler. Il avait peur. Et si c’était les trois hommes méchants? Les larmes lui coulèrent aux yeux.

Maude sortit de la catacombe, les mains sur les hanches. Les mèches bleues qu’elle s’était fait faire la veille brillèrent sous l’éclat de la lune. Soulagé, Tristan sauta dans ses bras en gémissant de frayeur. Ne sachant trop que faire, la jeune femme le repoussa et lui caressa les cheveux.

« Il…Il…Il…Il.. »

« Calme-toi, Tris, calme-toi. T’as vu un fantôme dans la garde-robe de maman, c’est ça? »

Son frère secoua négativement la tête. Son corps tremblait. Maude soupira et lui caressa le dos. Qu’il était chiant, le rouquin. Elle discutait du comment et du pourquoi les gars avaient deux ans de moins de maturité que les filles avec Élizabeth et Éliane. Et voilà qu’il gâchait tout. Elle allait avoir droit à une remarque railleuse de ses copines, elle le savait.

« Il y a trois hommes dans ta chambre! »

Maude fronça les sourcils. C’était quoi ces conneries? Une autre joke pour qu’elle lui redonne ses foutus jeux?

« Arrête de mentir, Tris. Dis juste que t’as fait un cauchemar. »

« Non! Je suis entré dans ta chambre et… »

« Tu as osé y entrer! Sale c*n! », Se fâcha Maude.

Elle l’aurait vendu pour deux sous.

« C’est pas ma faute », pleura l’enfant. « Je voulais mes jeux. »

Il éclata en sanglot. Soupirant, Maude appela ses deux amies qui sortirent à l’extérieur. Éliane éclata de rire en voyant la scène : La blonde qui tentait désespérément de faire sortir un mot de la bouche de son frère. C’était trop marrant. Élizabeth, plus conciliante, s’accroupit près de Tristan.

« Peux-tu nous les décrire? »

« Un…avait des cheveux blonds et…des bouches dans les mains…. », commença Tristan. « Un autre était…couvert de piercing et le dernier avait des yeux rouges, mais…rouges sang. Ils portaient tous une cape noire avec des nuages rouges. »

Il eut un long silence. Les trois tarées restèrent stupéfaites. C’était impensable! Itachi, Pein et Deidara, ici? Élizabeth regarda ses amies, fixa le ciel et dit :

« We have to go inside, girls”.

Maude et Éliane se regardèrent un moment, avant d’acquiescer d’un bref mouvement de tête. Empoignant son frère par le bras, la blonde détala dans la catacombe, suivit de près par la chinoise et la brunette. Elles fermèrent la porte.

Pein croisa le regard de ses coéquipiers. Ils n’avaient pas comprit la dernière phrase, mais les trois filles avaient compris qu’ils étaient ici. Deidara fit craquer ses jointures. Un oiseau d’argile s’agita dans sa paume.

« On fait exploser, yeah »

« Non », déclara Pein.

Deidara le regarda avec une mine d’enterrement.

« On entre et on les faits parler »

Deidara le fusilla du regard.

« Pas même une bombe de rien? »

« Non. »

Deidara grommela son mécontentement. Injuste! C’était injuste. Pourquoi le chef l’empêchait-il de prouver la beauté de son art?

À l’intérieur, les trois tarées discutèrent de la problématique. Les trois plus grands meurtriers se trouvaient dans ce monde. Deidara allait sûrement tout faire sauter, Itachi allait les trucider et Pein allait les torturer.

« On fait quoi? », demanda enfin Éliane après un bon moment de silence.

La peur la tiraillait. Était-ce elle ou les membres de l’Akatsuki lui faisait plus peur ici que dans le monde de Naruto?

« On se tire », proposa Maude.

« Ouais, surtout que Dei-Dei peut voler, qu’Ita-chan a le Sharingan et que Pein a le Rinnengan. Brillant ton idée, Mauda, brillant. »

La jeune femme lui tira la langue. Éliane soupira. P’t’être que si Orochimaru avait été là, il aurait pu les tenir loin d’elles. Malheureusement, il restait toujours à Oto aux dernières nouvelles.

« Andouille »

Éliane se tourna vers Tristan. Celui-ci se mangeait une volée après avoir insulté sa sœur. Sauf les yeux, rien n’aurait pu déterminer qu’ils étaient frère et sœur. À part peut-être l’attitude…

« Méchante andouille! »

« La ferme, Tris, ou je te jette dehors avec les hommes. »

Le gamin se mit à trembler. Éliane fit remarquer à Maude que s’elle voulait qu’il aie dehors, elle devrait avoir affaire à elle. Pauvre chou. Élizabeth soupira alors qu’une chicane éclata entre les deux adolescentes. Une avait des mèches bleues dans ses cheveux blonds, l’autre des mèches blondes dans ses cheveux bruns. Élizabeth, elle, s’en était fait… blanc.

« Eh, Mauda »

La concernée se tourna vers la chinoise.

« Si tes copains meurtriers nous laisse en vie, tu crois que ta mère accepterait de nous garder nous six chez toi? »

« Nous…six? », s’étonna la blonde.

« On ne vas tout de même pas les laisser dehors! »

Maude et Tristan virèrent blêmes. Leurs mères allaient les tuer s’ils faisaient ça! Ils voyaient déjà l’image d’une rouquine aux yeux bleus avec une ceinture dans les mains qu’elle faisait claquer. Brr! Ça donnait froid dans le dos.

« T’es folle! Ça va être pire qu’être tuer par Kisame! »

« Elle est si horrible? », susurra une voix près de la porte.

Les quatre s’immobilisèrent. Élizabeth, qui y faisait dos, se retourna lentement, les yeux grands ouverts de terreur. Sa respiration devint saccadée, ses mains se mirent à devenir moites, des frissons parcoururent son échine, des larmes remplirent ses yeux.

« Ah, Deidara! », fit elle d’une voix faussement assurée. « Ça fait longtemps hein? »

Ledit Deidara s’approcha d’eux, l’air de rien, et s’assit en tailleur à côté de la chinoise.

« Deux semaines, je dirais. »

Il se tourna vers Maude.

« Je te conseil de ne pas sortir. Itachi a les nerfs à point aujourd’hui. »

La blonde pâlit.

« Alors! Quoi de neuf en m’on absence? », s’exclama joyeusement le blond.

‘’ C’est truqué’’, songea l’adolescente riche. ‘’ Il nous joue la comédie. Le vrai Deidara nous aurait tous fait sauter.’’

« On essaie de trouver le comment on est venu dans ton monde, Deidara-san. »

« Ah! Pas facile hein? Ben sachez que Pein a peut-être trouvé quelque chose. »

Les yeux ronds des jeunes filles le firent continuer.

« Ben ouais. Une émeraude dans tes affaires, blondinette. »

« Qu’est-ce que tes mains de pervers ont fabriqué dans mes affaires, blondie?! », s’exclama Maude, furieuse.

Deidara leur raconta qu’elles étaient tombées en poussière—enfin, uniquement l’ex-blonde d’Itachi—et que Pein y avait trouvé une émeraude. Quand celui-ci l’avait lancé, tout trois s’étaient vu transporter dans une étrange lumière verte. Ils avaient senti que tout leur être s’était dissocié, avant de réapparaître dans une chambre de fille, avec des photos de Maude et ses amies sur plein de cadre. Itachi avait aussi vu un poster de lui-même complètement déchiré dans une corbeille. Deidara aurait juré que ça avait peiné le jeune génie.

« Une lumière, tu dis? », demanda suspicieusement Élizabeth, son cerveau engourdit se remettant en marche. « Et une émeraude? »

« Ouais. Et Pein m’a dit de venir ici—sans rien exploser, à mon plus grand malheur—pour vous faire parler. Lui, il devait surveiller Itachi qui t’aurait certainement tué. »

« Je vois… »

Maude ferma les yeux. Si Itachi restait dans le mode Murder encore longtemps, elle ne pourrait pas survivre dans ce trou.

« Vous pouvez pas trouver un moyen de ramener l’Uchiha dans un état normal? Je ne veux pas passer le reste de ma vie ici! »

« Eh! C’est ton fiancé je te signal », ricana Deidara.

« Mon ex depuis qu’il m’a trompé avec Saori »

Les regards convergèrent vers elle. Élizabeth et Éliane restèrent surprise car la blonde ne leur avait jamais parlé de cela. La tentative d’assassinat, ça oui, mais pas qu’il l’avait trompé. Se voyant dans l’obligation de tout raconter, Maude expliqua à son auditoire la trahison d’Itachi et sa grosse peine de cela. Tristan dormait à point fermé quand elle eut fini son histoire.

Deidara éclata de rire :

« Tu pensais sérieusement qu’Itachi était un saint et qu’il était fidèle? »

Maude le fusilla du regard.

« Petite sotte! C’est un Nukenin, un criminel. Pourquoi aimerait-il toujours la même gamine? Il a dû aimer ton corps, tu l’as repoussé et il est allé voir ailleurs! C’est l’ordre des choses. T’as tellement un caractère de chien que je comprends pourquoi il te déteste. Tu veux tellement paraître la meilleure et la plus parfaite. C’est pas parce que tu es riche que tu peux tout avoir! Vraiment idiote. »

Le visage de Maude s’assombrit. Deidara avait touché une vérité qu’elle refusait de reconnaître et ça lui causait de la peine. Il avait raison. Et ça, c’était un résumé de tous ses défauts.

« Tout le monde n’est pas parfait », la défendit Éliane. « Toi, tu es colérique, arrogant et vaniteux. »

« Quoi?! », s’enragea Deidara en se levant brusquement.

Tristan se réveilla.

« C’est pas ma faute si VOUS êtes tous des tarées! J’aurais dû faire sauter ce trou! », ajouta le nukenin. « De plus, il faut sortir. »

Il pointa la sortit. Maude déglutit, Éliane sentit ses mains devenir moites et Élizabeth frissonna. Cette porte allait les conduire à la potence. Itachi n’aurait aucune pitié…

Pour faire croire à Deidara qu’elle n’avait pas peur, la blonde se leva, tenant son petit frère dans ses bras. Ses amies se regardèrent un moment, avant de l’imiter. Le blond eut un petit rire et ouvrit la porte aussi gracieusement qu’un coup de pied le demandait.

Itachi fit face à son ex. Leurs regards se croisèrent pendant des secondes qui semblaient être des heures. Maude ne sortit que du mépris dans ses yeux, alors que ceux de l’Uchiha ne montraient aucune émotion. Elle allait lui prouver qu’elle valait mieux que lui, qu’elle était la plus forte. Elle n ‘allait pas ciller, oh non!

Mais Élizabeth, comme toujours, trébucha et tomba sur Maude. La dernière dû se tasser—et ne plus regarder Itachi—pour ne pas se retrouver sur le sol. L’orgueil en mangea un coup.

« On va chez Maude pour discuter », annonça Éliane en ignorant ses amies idiotes. Elle fixa Pein de son regard noisette. « Je crois que ce sera plus simple de discuter dans un sous-sol que dans un cimetière assez louche. »

« Effectivement », dit froidement le chef.

Il regarda son plus jeune. Celui-ci ne cessait de fixer Maude. Pein crut plus sage de les séparer.

« On y va à pied? », demanda curieusement Deidara.

« Non, en auto! », s’exclama joyeusement Élizabeth qui avait son permis depuis cinq mois.

« Allez-y en premier », déclara sèchement Maude. « Je prend ma moto. Ça va aller plus vite et je ne crois pas que Tris veuille rester plus longtemps ici. »

Sans un regard en arrière, elle prit son frère par le bras et le traîna vers la sortie du cimetière. Cinq minutes plus tard, on entendait le vrombissement du véhicule et de son départ rapide vers le manoir Émond. Les amies restèrent silencieuses un moment, surprise par l’attitude de la troisième, avant de diriger les hommes vers l’endroit où se trouvait les deux autres voitures.


Je suis désolée de vous dire que je dois couper là! Il y avait une suite mais j’ai perdu mon cahier et j’ai décidé de ne pas vous faire trop languir :p! Pas trop trop d’action, mais bon bon… peut-être dans le prochain je vous mettrais un Itachi bizarroïde…aaah! L’amour!

Quant aux reviews du genre « S’il te plait, loveitachi! Mets la suiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite! Je vais mourir! », c’est très gentil ( et super même car ça me donne le goût de continuer!) mais ne passez pas à l’acte à cause de ça T.T! Je vais me sentir coupable, surtout que je suis dans le mode trois tarées ces temps si et que je vais peut-être finir la fic avant les vacances d’été!

Merci, merci, merci, et milles merci d’avoir lu ce chapitre un peu sans intérêt et je vous demande de patienter un peu avant d’avoir le prochain, car j’ai perdu mon cahier. C’est la faute de qui? Une chambre rangée! On ne retrouve jamais ses choses quand on l’a rangée et c’est chiant XD!

REVIEWS? Puppies eyes.