Trois tarées


Fanfiction Naruto écrite par love_itachi (Recueil de love_itachi)
Publiée le 19/01/2008 sur The Way Of Naruto



Déjà pour le chapitre 7 ? Mais j’avance viiite ! J’ai juste trop d’idées pour la suite! Et c’est bientôt la fiiiiiin! Et je vous assure que ce chapitre est plus marrant que le précédent.


Chapitre 7: When he told me that he loved me



Mon école est la plus belle ! On l’appelle la maternelle ! Tout le monde connaît cette comptine qu’on chantait tous quand nous étions des gamins. Éliane chantait la même mélodie, sauf avec des paroles différentes : Mon école est la plus chiante ! On l’appelle polyvalente ! Ça faisait bien rire ses deux amies. L’école secondaire de Belle-de-jour se nommait EPBDJ ( École Polyvalente de Belle-de-jour ).

Assises dans le bus jaune qui les menait à l’école, les trois jeunes filles s’occupaient comme elles le voulaient. Maude était plongée dans : Les mystères et les évènements parapsychiques, un livre qu’elle relisait pour la énième fois. Éliane et Élizabeth se partageaient l’Ipod Touch de la chinoise en écoutant les nouvelles musiques à la mode, dont « Crushcrushcrush » de Paramore. Éliane semblait mimer une sorte de danse étrange où des mouvements brusques coupaient dans tous les sens en hurlant d’une voix fausse les paroles de la chanson « That never happen!! I guess I dream agaiiiiiiiiiin !!!!!». La chinoise se contentait d’imiter un guitariste rempli d’adrénaline en criant comme une demeurée. La pigmentation de sa peau foncée vira au rouge alors que l’oxygène se faisait de plus en plus rare dans la respiration sanguine qui emplissait les alvéoles de ses poumons et les oreillettes et les ventricules de son corps, sans compter les veines, artères et capillaires. Les autres élèves étaient habitués à ces étrangetés inhumaines.

« On a quoi en premier ? », demanda Éliane, qui rangea l’écouteur du Ipod qu’elle avait dans l’oreille quand la chanson fut finie.

« Math avec Dorothée-sans-pitié. », chanta Élizabeth avec le beat de la chanson en tête en consultant l’horaire. « Après, on a éducation physique et santé ! »

« Eps tu veux dire »

« Si tu veux. »

Maude leva son nez de son bouquin.

« On va courir encore ? »

« On dirait bien… », soupira la brunette en levant les yeux vers le plafond gris du bus. « Et Miss parfaite va encore nous ridiculiser. »

« Eh ! J’ai pas appris à me battre pour que Laetitia me ridiculise ! », s’exclama la chinoise, furieuse. « C’est maintenant elle qui devrait avoir peur de nous ! »

« C’est la fille la plus populaire de l’école… »

« …Et elle va devenir la MOINS populaire », renchérit Maude en se mettant sur le bord son amie.

Le bus s’arrêta devant la polyvalente, mettant fin à la discussion animée. Elles sortirent du véhicule et, sac de dix kilos contenant manuels et travaux sur le dos, partirent en direction de l’entrée de l’école en évitant scrupuleusement les fumeurs compulsifs et les couples en fusion qui pratiquaient le bouche à bouche qui leur rendaient la tâche difficile.

L’école secondaire de Belle-de-Jour était bien la seule polyvalente du quartier. Elle était sale et remplie de graffitis. Les élèves n’écoutaient jamais en cours et certains couples en profitaient pour montrer leur passion amoureuse devant le professeur. Heureusement, il n’en restait qu’une année pour nos trois tarées. Éliane, Élizabeth et Maude se trouvaient au cinquième niveau du secondaire. Dans huit mois, elles iraient au Cégep de Bois-Lent-Tour, à Rose-Champagne, pour y étudier les sciences pures afin d’entrer en médecine à l’Université. Maude voulait devenir chirurgienne, Éliane vétérinaire et Élizabeth s’intéressait à la gynécologie. Mais pour cela, elles devaient être des meneuses en Mathématique et en Science ! Et ce n’était pas chose simple. Les enseignants en profitaient pour rendre la tâche ardue en leur donnant examens sur examens, devoirs sur devoirs et mauvaises notes sur mauvaises notes.

La cloche sonna. Les trois amies se mirent à courir dans les corridors bondés de la polyvalente.

La journée commençait mal.

XxxX


« Dépêche-toi ! », hurla Orochimaru.

Tayuya déglutit. Depuis la disparition d’El, il se mettait en colère pour des raisons idiotes et sans raison.

« Je veux un café noir ! Et sans granules ! Et que ça saute ! »

La rouquine se pressa alors que ses deux jambes bondissaient comme un lièvre pour satisfaire la demande du gros méchant loup. Malheureusement, Lucifer profitait évidemment de la situation : Tayuya trébucha et tomba tête première sur le sol, s’humiliant davantage devant son maître.

« Espèce d’incapable ! », s’écrira Orochimaru, se levant de son siège.

Tayuya gémit. Elle se redressa sur ses deux jambes et poursuivit son chemin en direction des cuisines, apeurée. Le Serpent lui faisait vraiment peur.

Sasuke la regarda à peine. Il venait juste de rejoindre le sanin et s’habituait peu à ses sautes d’humeurs. Mais qui était donc El pour avoir troublé autant son « maître » ? Une femme puissante et sexy ? Une esclave dont Orochimaru avait besoin ? Une pute ? Peu importait, car il finirait par l’apprendre tôt ou tard. Il continua à songer à toutes les tortures qu’il ferait subir à son frère, Itachi, pour toutes les douleurs morales et physiques qu’il lui avait causées.

XxxX


« Ouvrez les fenêtres ! », hurla Dorothée Mcgomerey. « Ça sent le démuni ici ! »

Deux élèves s’activèrent. La prof de math posa violemment les copies d’examens de Noël sur le bureau, faisant sursauter les étudiants qui finissaient leur nuit. Elle fusilla la classe de son regard insondable et furieux, avant que celui-ci s’immobilisa sur les trois filles mystérieusement réapparues après un mois d’absence.

« Mesdemoiselles Maude, Élizabeth et Éliane ! DEBOUT ! »

Elles sursautèrent et obéirent instinctivement à l’ordre. Dorothée-sans-pitié était la seule enseignante que les élèvent respectaient. Elle avait passé vingt-cinq ans de sa vie dans l’armée et cette doctrine se faisait cruellement ressentir dans ses cours. Une bonne petite femme de soixante-dix-sept ans, elle possédait une longue chevelure argentée et des yeux métalliques qui vous transperçaient l’âme. C’était un soldat de carrière.

« Votre absence était inconcevable ! Inexpugnable ! Interrogeable ! Stupide! Et surtout, NON MOTIVÉE ! »

Maude déglutit, Éliane mordit sa lèvre inférieur jusqu’au sang et Élizabeth cessa de pianoter avec son cell. Dorothée-sans-pitié était vraiment sans pitié.

« Il était motivé », répondit la blonde d’une petite voix timide.

La chinoise lui jeta un regard blasé. Quand on retourne à son monde, on reprend ses vielles habitudes. Le professeur leur fit un sermon, avant de remettre les notes exécrables de l’examen de Noël. La moyenne se situait à 14%. Puis, Dorothée-sans-pitié leur donna de longues pages à faire et elle ordonna le silence complet tant que la cloche ne sonna pas. Assises à leurs places favorites, les trois amies travaillaient en restant les plus muettes possibles, contrairement à leur habitudes de bavasser durant les cours.

Le cell de Maude vibra discrètement sans que le prof ne s’en aperçoive. La jeune adolescente le prit, l’ouvrit, et lu le message qui s'y trouvait.

Ce soir, 23h00 à la cachette secret des Three Konoichi. Soit présente et apporte feuilles,
crayons, lampe de poche, cell et bouffe.

J’ai envoyé le même message à Éliane.

Élizabeth.

Leurs regards se croisèrent, et Maude acquiesça d’un mouvement imperceptible de la tête. Compris ! Les Three Konoichi représentait le nom du groupe des trois tarées. Et la cachette secrète se révélait être une tombe profonde dans le cimetière de Belle-de-Jour. Il y avait à cet endroit assez de place pour cinq adultes couchés. C’était petit, mais les tarées s’en convenaient. Habituellement, elles y allaient quand il y avait quelque chose de grave à parler — comme la déception de voir Charles sortir avec Laetitia pendant trois jours. Maude ne douta pas une seconde qu’elles parleraient du phénomène étrange dont elles avaient été victimes plus de deux fois. La blonde comprit qu’elle devrait apporter ses livres sur le paranormal et sur les esprits.

XxxX


Toujours pas là. Pourtant, c’était le cinquième village qu’ils détruisaient, Kisame et lui. Étaient-elles dans le pays de l’herbe? Si non, est-ce que la venue des chasseurs de nukenin était une coïncidence? Sûrement pas! L’histoire de Maude et de ses amies sortait totalement de l’ordinaire. C’était impossible et improbable. Un autre monde? N’importe quoi. C’était tellement stupide. Mais si elle voulait vraiment qu’il la croie, elle n’aurait certainement pas inventé une telle histoire…

« Tu songes encore à elle ? », railla Kisame.

Itachi posa ses yeux rouges vers l’homme-poisson. Il n’était pas d’humeur à entendre les sornettes de son compagnon idiot.

« Tu clames la détester, mais chacune de tes pensées est virée vers elle ! Ta douce et belle moitié. Arrête de te torturer et avoue que tu l’aimes, malgré le fait qu’elle soit bizarre, folle, colérique, végétalienne, tête de cochon et blonde ! »

« Ferme-là, Kisame. »

« À l’amûûûûûûr ! Des histoires de fillettes ? Mon œil ! Même le grand « sentimental » Uchiha Itachi n’a su y résister. »

Le nukenin serra les poings. Le goût de frapper son compagnon le démangeait au plus au point. Surtout que celui-ci s’était mit à lancer des papiers contenant le subtile message suivant : Itachi + Maude = L’AMÛÛÛR !, by Kisame. Ils n’avaient pas le temps de traîner ici comme des idiots. Les Anbus approchaient à grands pas. Itachi s’empara du bras de son ami en extase de ses conneries et s’enfonça dans les bois.

Il était furieux. Non, enragé. Mais pour qui se prenait Kisame ? Il-n’aimait-pas-Maude ! Un point c’était tout. Pourquoi aimerait-il une blonde ? Et de surcroît disant appartenir à un autre monde encore plus violant avec des voitures, des montagnes russes comme le Tower of Terror à Walt Disney. Des mots si étranges qui n’avaient aucun sens. Et comment ça un pays qui se nomme Chine ? Et elles prétendaient venir du Canada, en Amérique. Et qu’est-ce qu’était un manga ? Aucun sens, oui, effectivement. De la pure idiotie d’adolescentes tarées possédant de graves problèmes mentaux.

« L’amûûûûr !!! »

« Ça va, busu, on a compris. »

Kisame se ressaisit aussitôt.

« Alors, tu avoues que tu l’aimes? »

« Je ne l’aime pas. »

« C’est ça, c’est ça. »

Itachi grogna. Il n’aimait pas qu’on joue avec ses sentiments. Il n’aimait PAS Maude. Point final ! Ce n’était pas si difficile à comprendre non ? Elle était trop idiote avec ses copines sans cervelles. Dire qu’il les avaient aidées dans cette maudite forêt et qu’il avait tenté de l’embrasser…

Dégoûtant. C’était tout simplement dégoûtant. Dégueulasse. Maude ne méritait pas d’être embrassée par un génie comme lui, c’était évident. Pourtant…

[î]XxxX[/i]

« Et hop qu’on est bien quand on est dans son bain ! On fait de petites bulles ! On joue au sous-marin marin ! »

« Élizabeth, tais-toi ! », exigea Éliane, à bout de nerf.

« On peut même plus chanter sous la douche ? »

« Non, et grouille ! Ça prend pas quarante-cinq minutes se doucher ! Tu la prendras après Eps ! On va courir de toute façon ! »

Élizabeth grommela. C’était certes pas Éliane qui était tombée tête première dans la boue à l’heure du dîner ( déjeuner en France. Habituez-vous, car j’utilise la langue québécoise :P). Foutu restaurant qui se trouvait à un kilomètre de l’école. Trop loin ! Et puis quoi ? Elles étaient dans les vestiaires vides de Eps qui allait commencer dans dix minutes. Elles avaient tout le temps nécessaire pour s’habiller pardi ! Mettre un short et un t-shirt, ça ne prend pas une heure !

Soupirant, Élizabeth sortit de la douche. Elle se sécha un peu avec sa serviette et enfila ses vêtements de sport. Ses cheveux noirs dégoulinaient.

« J’vais courir mouillée », railla la chinoise.

Éliane haussa les épaules et sortit de la pièce. Élizabeth suivit son amie en courant.

« Où est Maude ? »

« Dehors. »

L’adolescente fronça les sourcils, avant de rire et de dépasser Éliane à la course.

« Première rendue gagne ! »

Élizabeth décolla comme une fusée. La brune soupira en traitant la chinoise de demeurée mentale. Ah la la ! C’était pas facile de vivre avec des idiotes pleins les bras. Bah ! Au moins, c’était ses amies. Pas de quoi s’en faire.

Orochimaru.

Ah non ! Pas encore cette pensée de lui ! Éliane savait qu’elle n’allait plus jamais le revoir, alors pourquoi était-il toujours là ? C’était stupide. Complètement stupide et sans intérêt. Pourtant…

« Élie ! GROUILLE ! »

« Ouais ouais… »

Elle pressa le pas et sortit à l’extérieur de l’école. Les élèves étaient assis en tailleur devant un tableau. Le prof, M. Voizard, était un grand homme aux pattes d’oies bien sympathiques. Éliane prit place près de Maude et d’Élizabeth jeta un coup d’œil. Laetitia riait avec ses clones Jasmine et Fatima.

Laetitia possédait une longue et magnifique chevelure dorée et des yeux d’émeraudes comme personne n’avait vu. Sa peau légèrement bronzée reflétait la lumière du soleil et son maquillage donnait une finesse à son visage. Mais les tarées savaient que derrière ce masque de perfection se cachait une fille hypocrite et totalement stupide. Elles s’étaient haïes depuis la première fois qu’elles s’étaient vues, en première année du primaire. Laetitia était juste trop superficielle.

« Aujourd’hui, avant de commencer le cour de RCR, vous allez courir trois tours du terrain de football. Les trois premiers auront compensations de devoirs. J’avertirai vos enseignants. »

Brise d’excitation. Laetitia et ses clones se levèrent rapidement et se mirent sur la ligne de départ. Maude, Éliane et Élizabeth haussèrent les épaules et prirent place, suivit des trente autres élèves.

« Partez! »

Laetitia et ses clones décollèrent comme une voiture de course. Étrangement, elles qui avaient toujours été dernières, les trois tarées les rattrapèrent sans grande peine. Pourquoi ? Un séjour dans le monde de Naruto et vos muscles et cardio se développent considérablement.

Enragée, la blonde aux yeux verts se mit à courir de plus en plus vite. Pas question qu’elle laisse ses pires ennemies gagner ! Son honneur et sa réputation étaient en jeu. Mais aussi rapide qu’elle fut, elle n’arrivait pas à les dépasser. Impossible ! Éliane, Élizabeth et Maude étaient toujours les loosers ! L’école avait même explosé de joie en apprenant leur disparition. Mais voilà qu’après un mois, elles revenaient et en plus, osaient l’humilier ! Oh que non ! Ça ne se passerait pas comme ça ! Elles allaient le payer !

Bien sur, ce fut notre trio qui gagna la stupide course. Fier d’elles, M. Voizard leur donna congé de devoir. Éliane sourit en voyant Laetita fulminer dans son coin. Ça lui apprendra à la garce de se croire meilleure que tout le monde.

Puis, le cour d’RCR, réanimation cardio-respiratoire, débuta. À son habitude—comme elle avait toujours fait en troisième année du secondaire—Élizabeth tua son mannequin.

« Non, Élizabeth, trente compressions et deux insufflations », la corrigea Éliane. « Et n’oublie pas de renverser la tête vers l’arrière avec le front et le menton. Non ! Ne prends pas la gorge, tu vas la tuer ! Il faut dégager les voies respiratoires. C’est ça. Inspire, expire dans la bouche. Inspire, expire. Bien ! Maintenant les compressions. N’oublie pas, c’est à la vitesse de cent pas seconde. 1-2-3-4-5-6-7-8-9-10-11-12-13… »

« Mais tais-toi ! », s’énerva Maude qui avait tout aussi de misère avec son mannequin. « C’est pas ma faute si t’as réussi. Nous, on est pas capables. »

« Que ferais-tu si ton Itachi s’écroulait d’une crise cardiaque ? »

« Je le laisserais crever. »

« Méchante. »

« Il est con. »

« Je sais. Ça fait des années que je te le répète, tata. »

« Un an, depuis que je l’ai connu. »

« MAIS VOS GUEULES! », s’écria Élizabeth.

XxxX


Deidara se laissait prélasser devant le bon feu de foyer ! Que la vie était belle sans la stupide végétalienne et ses deux tarées d’amies. Pas de trouble, il pouvait manger de la viande sans recevoir les regards désobligeants de la blondinette. La belle vie quoi. Il pouvait massacrer tout le monde comme il le voulait, sans problème.

Le chef, assis sur un chaise en regardant d’étranges rouleaux de parchemins, était tout aussi heureux. Il n’avait jamais compris la décision de son meilleur membre de garder une fille aussi faible près d’eux. En fait, seule Konan était malheureuse depuis que son amie avait disparu. Elle affirmait que Maude avait toujours dit la vérité, que c’était une adolescente bien et qu’elle méritait leur respect. N’importe quoi ! Qui aurait cru une telle connerie que la blonde et ses amies venaient d’un autre monde. Ridicule.

Pourtant…

Était-ce vraiment si ridicule que ça ? Itachi et Kisame — qui était rendu fou, cela va sans dire — n’avait aucunement retrouvé sa trace au pays de l’herbe qu’ils avaient totalement rasé du Nord au Sud. Personne ne connaissait une blonde tarée, une asiatique folle et une brune malade mentale. Étrange… trop étrange.

Itachi apparut à l’entrebâillement de la porte et entra dans le salon du repère de l’Akatsuki. Il fit un signe négatif de la tête à Pein qui le regardait avec curiosité. Toujours pas de nouvelles de la traîtresse aux yeux limpides. Ça mettait Itachi dans une rage sans nom de savoir qu’il était le ninja le plus puissant et qu’il n’était même pas capable d’attraper trois adolescentes. Le soir tombait et les trois hommes restèrent silencieux.

Deidara craqua :

« Putain ! Pourquoi cherche-t-on cette gamine ?! »

Pein répondit :

« Car elle et ses amies connaissent trop d’informations sur l’Akatsuki. Tu as vu quand elle nous a dit, par hasard, qu’on allait tous crever en transmettant les Bijuu dans nos corps ? »

« Mwai, mais c’est pas une raison pour la poursuivre sans arrêt. Je parie qu’elle est déjà morte. »

Itachi le regarda d’un coup d’œil. Il se rappelait qu’avant de disparaître, Maude l’avait regardé fixement dans les yeux, attendant le coup qui allait lui être fatal. Puis, une lumière aveuglante l’avait illuminée et son corps s’était désintégré en une multitude de particules, avant qu’un amas de poussière envahisse sa chambre et s’envola par la fenêtre. Avait-elle été tuée à ce moment-là? Et ses deux amies aussi?

« Itachi, tu as dit qu’une aura lumineuse l’avait enveloppée? », s’étonna Deidara.

Le nukenin aux yeux rouges remarqua qu’il avait parlé tout haut, en voyant les regards inquisiteurs de ses deux compatriotes.

« Si. »

« Yeah ! »

Pein plongea dans ses pensées. Une lumière ? De la poussière ? Se pouvait-il que Maude s’était téléportée quelque part ? C’était un immense mystère. Il regarda l’émeraude qui se trouvait dans ses mains. Il l’avait trouvée dans la chambre d’Itachi, là où se trouvaient les effet personnels de Maude. Il l’essuya un peu. Ce machin, l’émeraude, comment une gamine pouvait-elle en posséder un ? C’était très cher.

« Une émeraude ? », railla Deidara après que le chef leur fit part de son questionnement. « Yeah ! La gamine l’a sûrement volée. Donne. »

Pein lui lança. Ce fut une grave erreur.

Car une lumière verte les enveloppa tous.

XxxX


« Livres ? »

« Présents », répondit Maude à voix basse.

« Allumettes? »

« Aussi. »

« Bois ? »

« Oui ! »

« Crayons, papiers, effaces ? »

« Roger ! »

« Cells ? »

« Yup ! »

« Coffee crips ? »

« Éli… »

« D’accord, je me tais », maugréa Élizabeth.

Elle prit le chocolat, déchiqueta l’emballage et fourra le bonbon dans sa bouche. Elle soupira de bien-être quand elle sentit fondre la sucrerie sur son palais.

« L’optimiste voit le beignet, le pessimiste voit le trou, le réaliste voit toutes les calories », fit Éliane avec sagesse. « Tu vas devenir obèse comme un Texan des États-Unis à force de manger autant de sucre, mon amie. »

Élizabeth lui jeta un regard noir. Maude ordonna que la séance de recherche fut ouverte.

« Aujourd’hui, je déclare que moi, humble Élizabeth Marie Chen, ouvre la séance de paranormal et à la découverte du mystère qui nous a emmenées dans le monde étrange de Naruto pendant un mois. Je dis, chères amies, qu’on lève les mains et que nous savourons toutes à hautes voix la délicieuse saveur de la coffee crips. Cette merveille que Dieu a créée… »

« ÉLIZABETH CHEN ! », hurlèrent ses amies. « TAIS-TOI MERDE ! »

La chinoise leur tira la langue. Maude prit une chip et Éliane ouvrit une canette de Coke. La blonde prit le livre Milles et le mystère des téléportations spatio-temporelles. Elle l’ouvrit et téta les chapitres sans rien trouver d’intéressant.

« Vous savez, je doute qu’on trouve quoi que ce soit un jour », soupira Éliane. « On est trop tarées pour ça. »

« Ne pas se décourager ! », s’exclama la chinoise prise d’un délire.

Éliane soupira et baissa les yeux. Les Converses d’Élizabeth était recouverte de boue et de saletés. Et en-dessous se trouvait.

« Éli, enlève tes pattes », ordonna la brune. « Immédiatement. »

La chinoise se tassa vers la gauche. Maude les regarda avec curiosité. Éliane déterra un peu le sol et prit délicatement un bout de papier. Ses yeux s’ouvrirent de stupeur. Elle passa le papier à la blonde.

Maude + Itachi = L’AMÛÛÛÛR !, by Kisame.

XxxX


Dans sa malice enfantine, Tristan, le frère de Maude, monta discrètement les marches de l’escalier. Il faisait nuit. Sa sœur était partie et ses parents se trouvaient au restaurant. C’était aussi la journée de congé à la nanny. En gros, il était seul. La blonde ne lui avait toujours pas rendu ses jeux vidéos et il les voulait absolument.

Sa mission était compliquée : entrer dans la chambre de sa sœur et trouver ses jeux sans qu’elle ne s’aperçoive qu’il était entré.

Tristan avait beau être un dur à cuir, cette pensée l’effrayait. Maude pouvait être violente quand elle le voulait et il ne savait pas ce qu’il pouvait trouver dans sa chambre. Des playgirls ? Des poupées vaudous ? Ses jeux en milles morceaux ? Ou pire encore… sa chambre rangée.

Son sang se glaça dans ses veines. Il posa sa main tremblante contre la poignée de porte. Son cœur battait si vite que Tristan crut qu’il allait exploser. C’était soit il y allait, soit il passait le reste de sa vie sans ses précieux jeux. Mais ça, c’était hors de question ! Il ramassa tout son courage et tourna le bout de métal qu’il avait dans sa main. Un millimètre... Un centimètre… La porte s’ouvrit légèrement. Tristan poussa encore un peu. Encore. Encore. Encore.

Il n’était plus si sûr s’il devait continuer. Il avait peur. L’horreur se peignait dans son visage. Maude allait le tuer, il en était sûr. Sûr et certain. Mais c’était ses jeux… Il avait le fameux jeu de drague où il devait séduire des femmes, ou Mario Car aussi !

Il ferma les yeux, et poussa violemment la porte qui claqua contre le mur. Quand il les réouvrit, ses pupilles s’agrandirent de terreur.

Il avait trois hommes dans chambre. Tous trois étaient habillés d’une longue cape rouge. Tristan hurla.


Roulement de tambour ! TAAAAAAAAAAAAAAATATATA ! C’est la fin du chapitre 7 ! Taratata ! On devra attendre au 8ème pour savoir la suite. Taratata ! YEAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

Reviews ?