Trois tarées


Fanfiction Naruto écrite par love_itachi (Recueil de love_itachi)
Publiée le 03/01/2009 sur The Way Of Naruto



C’est fou ce que je manque de motivation pour cette fic. Mais bon, je la continue pour les femmes ( et parce que je déteste ne pas finir une fic). Merci pour les fidèles et vraiment désolée pour mon BIG retard.

Itachi powa! ( Toujours, il a pas quitté mon cœur ce p’tit amour!)

Dédicace à Miuya, même si Orochimaru ne sera présent que dans le prochain chapitre :P
Changement de forme de dialogue pour plus de facilité sur mon New Word 2007 trop compliqué pour mon cerveau dérangé.

Enjoy!



Chapitre 10: Comment se péter la gueule pour les nuls.



La voiture sursauta quand elle frappa de plein fouet un nid de poule. L’aube ne s’était pas encore levée et Élizabeth somnolait dans la troisième banquette de la Jeep, la tête contre l’épaule de Deidara, qui n’était pas plus réveillé qu’elle. Quatre heures venaient de s’écouler après les douze coups de minuit et on se demandait bien comment Éliane faisait pour conduire. Du Red Bull, sans doute. La Jeep consistait en un gros camion verdâtre, presque gris, contenant sept places (deux en avant, deux au milieu et trois à l’arrière) où tout le monde pouvait s’asseoir confortablement. Pein se trouvait aux côtés d’Éliane, en tant que passager, et ses yeux regardaient curieusement cette machine polluante très peu utilisée dans son monde. Itachi, derrière lui, observait le paysage qui défilait à cent-vingt kilomètres à l’heure, ignorant superbement Maude, à sa gauche, qui boudait dans son coin. Deidara et Élizabeth finirent par s’endormirent à la dernière rangée.

- Il nous reste encore deux heures, dit Éliane en consultant sa montre.

Et elle reçut un « humpf ! » bien appuyé de la part de la blonde. La brunette roula des yeux.

- On était vraiment obligé de partir à deux heures du matin ? Demanda Maude d’un ton agacé.

- On était vraiment obligé de te laisser vivante ? Rétorqua Pein.

Un gros silence se fit et Deidara en profita pour bâiller bruyamment, réveillant du même coup une Élizabeth aux yeux bouffis.

- Encoooore loin ? Maugréa-t-elle d’une voix endormie.

- Quelques centaines de kilomètres, encore, répondit Éliane.

Maude remarqua un petit détail :

- Si ce con avec sa Ferrari n’arrête pas pour son Stop, avec la vitesse à laquelle il va, on a une collision à coup sûr.

- C’est une Mercedes, corrigea Élizabeth, qui regarda vers l’ouest pour observer la voiture blanche. Une 2007, je crois.

Éliane s’apprêtait à dire quelque chose, mais elle posa plutôt brusquement son pied sur la pédale de frein.

CRRRREEEEEEEEEEEEEEEEEE !

BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIP !

CRRRRRRRRRRRRRRRRRAAAAAAAAAASSSSSSSSSHHH !

La Mercedes venait de provoquer une collision latérale avec le Jeep, projetant des débris dans tous les sens en faisant revoler les malheureux qui n’avaient pas mis leur ceinture de sécurité. Le Jeep fit un tonneau de plusieurs mètres avant de s’arrêter finalement à l’envers, sur le toit, tandis que la Mercedes dérapait en direction opposée. Un silence de mort suivit le carnage, où le bruit de la fumée devenait inaudible pour les victimes.

- Tout le monde est OK ? Souffla la voix basse de Deidara, qui se mit aussitôt à tousser.

Élizabeth remua légèrement à ses côtés et ouvrit les yeux. Son bras droit lui faisait affreusement mal et elle ne sentait plus ses jambes. Le coussin gonflable avait miraculeusement sauvé Éliane qui, de dos, fit un « peace and love » pour montrer sa remarquable survie. Pein répondit d’un grognement et un gémissement vers l’Uchiha prouva que…

- Maude, que fais-tu dans les bras d’Itachi-san ? Se moqua Deidara afin de détendre l’atmosphère.

Pein et Éliane tentèrent de se retourner du mieux qu’ils purent, malgré leurs blessures et celles de la Jeep, sans compter le coussin gonflable qui menaçait de les étouffer. Le choc de la collision avait projeté Maude, qui avait eu la brillante idée de ne pas attacher sa ceinture de sécurité, vers l’autre bout de la voiture, dans les bras d’Itachi. Celui-ci avait eu le réflexe de la prendre dans ses bras avant qu’elle ne démolisse la vitre et qu’elle se retrouve dans la rue.

- La ferme, Deidara, grogna Maude.

Cependant, elle resta dans l’étreinte d’Itachi, car son corps ensanglanté tremblait comme une feuille. Sa respiration était saccadée.

Éliane possédait une grave blessure au front et du sang coulait de son nez et de sa bouche. Elle s’était probablement mordue la langue. Elle regarda, horrifiée, Élizabeth avant de dire :

- É… É… Élizabeth… Ta jambe !

Tous les yeux convergèrent vers la chinoise. Celle-ci fixait son genou, la bouche grande ouverte, sans toutefois qu’aucun son n’en sortît. Sa rotule transperçait sa peau et mettait son cartilage et le bout de son fémur à vif, des morceaux de chairs et des muscles pendouillant tristement autour de la plaie. Deidara, malgré sa force d’esprit, se retourna et vomit son petit déjeuner sur le tapis.

Les nukenins ne semblaient pas en meilleur état. Pein avait le nez cassé et le crâne ouvert. Itachi semblait souffrir d’une hémorragie et menaçait de s’évanouir. L’artiste sentit que quelques-unes de ses côtes étaient fracturées.

Itachi ferma les yeux. Étrangement, son corps lui faisait mal, très mal. Il vit un voile rouge traverser ses yeux, avant de sombrer dans un sommeil sans rêve.

XxxX


Deidara ferma les lèvres. Il sentait quelque chose d’inconfortable dans ses narines et qui descendait jusque dans sa gorge. Ça lui levait le cœur. De plus, le « Biiip ! Biiiiip ! » incessant d’une machine l’énervait, mais Deidara se sentait trop faible pour ouvrir les yeux et faire exploser le bidule. L’impression d’un grand vide dans son corps ne le quittait pas. La mort venait-elle le chercher ? Soudain, on ouvrit sa bouche et un liquide s’y engouffra, confirma sa survie. Deidara crachota. Le produit avait un goût faussement amer et sucré.

- Tout doux ! Dit une voix féminine.

Deidara réagit. Une femme ? Il se laissait faire je-ne-sais-quoi avec une de ces femmes faibles ? Le nukenin se leva brusquement et, haletant, chercha cette maudite personne.

Il la trouva.

Ses yeux se coloraient d’un marron sombre, de la même teinte que ses cheveux. Elle possédait un visage rond et tout son corps s’enveloppait d’un gras épais. Pourtant, son sourire chaleureux et son espèce de pyjama bleu diminuèrent un peu la méfiance du jeune homme. Deidara lui donnait quarante ans. Sur son t-shirt, un insigne portait le nom de « Manon ». Le renégat regarda discrètement autour de lui : murs blancs, draps immaculés, étrange lit avec deux barres de métal de chaque côté, machine qui faisait des lignes, tige de métal qui tenait un sac avec un liquide transparent, dont un long tube entrait dans une de ses veines. Un autre sac était d’une substance jaunâtre. Deidara comprit que ledit sac possédait lui aussi des tubes qui lui rentraient dans le nez.

Pris de panique, le jeune tenta vainement de les enlever.

L’infirmière lui agrippa le bras :

- Calm down, le rassura-t-elle. 'Juste des médocs.

Peu convaincu, Deidara arrêta tout de même de se débattre.

- 'Veux pas t’inquiéter, mais t’vas subir une chirurgie. Les gueules dans tes mains sont bizarres et faudrait les enle…

- Vous êtes malade ?! S’exclama le renégat, stupéfait et furieux.

Il cacha ses mains empaquetées dans des bandages derrière son dos. Il avait mis des années pour les créer, pour les mettre à point, et voilà que cette vieille femme voulait les lui enlever ? Elle était folle ou quoi ?! Elle ne savait donc pas qu’il était le grand Deidara, la terreur explosive d’Iwa ? Ah non, le renégat se rappela qu’il se trouvait dans le monde des trois tarées. En parlant d’elles, où étaient ses compagnons ?

L’infirmière regardait l’homme blond qui devait avoir l’âge de son fils avec des yeux de merlan frit. Elle ouvrit la bouche pour parler, mais Deidara dit brusquement :

- Où sont les autres ?

La garde-malade fronça les sourcils. Elle réfléchissait. Au bout d’une minute, elle demanda :

- 'Parles des trois gamines, du gars avec des percings et l’autre, là…?

- Ouais !

L’infirmière eut un petit rire. Deidara, impatient, attendait.

- Oui oui. Le brun et la blondinette 'dans 'chambre voisine, marmonna Manon, qui se leva de sa chaise. Trois autres dans 'chambre suivante.

- Pourquoi suis-je seul ?

- Il faut te foutre une opéra…

- Non !

La garde-malade haussa les épaules. Sans rien dire d’autre, elle sortit de la pièce, non sans avoir préalablement éteint la lumière. Deidara s’effondra dans son lit en poussant un long soupir. Comme dans tous les hôpitaux, les civières étaient très inconfortables. Dure, rêche, la sienne lui piquait le dos. Incapable de dormir, Deidara se redressa avec fougue et débarqua du lit. D’un coup du bras, il arracha son soluté de glucose, l’aiguille lui coupant un peu sa veine. Déglutissant, il enleva le tube de son nez, puis se dirigea vers la porte qu’il ouvrit. Il vérifia qu’il n’y avait personne, puis tourna vers la droite. Il ne se souciait nullement du pauvre tissu qui lui servait de vêtement et qui dévoilait ses belles fesses au public invisible. L’homme débarqua en trombe dans la première chambre qu’il vit. Deidara entra dans la grâce d’un coup de pied, et sauta dans la première civière à sa portée, celle d’une Maude qui dormait profondément.

- KYAAAAAAAAAAAAAARRRRRGGGGDEIDARAAAAAAAAAAAA !

Itachi, couché dans le lit voisin, se réveilla du même coup. Il grogna de manière inaudible à la vue de Deidara, assis sur les jambes de son ex, qui ne se souciait nullement de sa petite tenue, les jambes ouvertes.

- Yo! Fit Deidara, son habituel sourire arrogant accroché aux lèvres.

- Que fais-tu ici ? Demanda froidement Itachi. Non. Que fait-on ici ?

- On a pogné un accident, tu te rappelles ? Dit Maude d’un ton cinglant, remise du choc.

- Pogné…?

- C’est le Québec, Uchiha.

Deidara roula des yeux. Soudain, il se jeta aux côtés de l’adolescente et entoura ses épaules de son bras. Elle tenta vainement de le repousser.

- Rien de mieux que de bavarder à côté d’une jolie fille, yeah ! Blagua le jeune homme pour abaisser l’énergie négative de l’atmosphère.

Malheureusement, ça ne fit qu’empirer la situation.

- Deidara, dégage, siffla Itachi, sharingans allumés.

Comme réponse, Maude se colla encore plus contre Deidara pour faire se fâcher le meurtrier. Ce dernier contint sa colère et se retourna pour fixer le plafond. Ah, les femmes ! Tout pour avoir de l’attention.

Un bruit se produisit derrière le mur qui leur servait de tête du lit. Ils jetèrent un coup d’œil. Un rond craquelé se formait sur le béton, transformant ainsi le sol en un ramassis de poussières. Pein entra, attifé d’une camisole de force en plus de sa jaquette, suivi d’Éliane et d’Élizabeth. Toutes deux avaient une serviette nouée autour de la taille.

- Peinichou a pété les nerfs avec l’infirmière et le résident, expliqua Élizabeth, qui sauta au pied d’Itachi. Il a reçu un calmant et cette jolie veste blanche.

Effectivement, les yeux du chef semblaient vide d’intelligence et d’émotion. Il s’assit bêtement sur le sol. Éliane fut kidnappée par Deidara, qui l’enlaça elle aussi. Pervers un jour, pervers toujours. Le lit commençait à se faire étroit.

- Les plaisances de Maisonneuve Rosemont, la plus grosse urgence du Canada, déclara Éliane.

- On est à Montréal ? S’étonna Maude.

- Ouaip.

- On s’en va bientôt ? Dit brusquement Itachi.

Élizabeth sursauta. Elle lui lança un regard noir.

- Sais pas.

De la bave coula de la bouche du pauvre petit Pein drogué.

- Bwoaaah…

Deidara eut un petit rire.

- C’est fou ce que je le préfère comme ça, hum…

XxxX


Sasuke se dépêcha d'aller dans les appartements de son maître. Il avait presque trouvé ! Si près du but… Enfin, il connaissait la véritable identité de cette El !

- Entrez ! S’exclama la voix moelleuse d’Orochimaru à l’intérieur de sa chambre.

Docile, Sasukette ouvrit la porte. Couché sur son lit, Orochimaru se lécha les lèvres.

- Ahhh ! C’est toi, mon petit Sasuke-chéri. Je pensais justement à toi, susurra l’homme-serpent.

Le gamin lui lança un regard rempli de dégoût. Déjà qu’il n’était vêtu que d’un pantalon… Vieux pédophile fou. Sasuke s’approcha avec prudence de son maître pervers.

- Que me vaut l’honneur de ta visite, Sasuke-chéri ?

Autant tout dire pour déguerpir.

- Je crois avoir découvert la véritable identité de cette El, déclara Sasukette dans un seul souffle.

Il voulut s’enfuir lorsqu’il vit les traits du serpent se durcir. Il avait gaffé. Ses minables sharingans s’allumèrent aussitôt.

- Ah oui ? Chuchota Orochimaru d’une voix si basse que Sasukette dut se pencher pour entendre.

- Oui.

- Alors, dis-moi, s’enquit Orochimaru, qui approcha son visage de celui du survivant.

Immédiatement, Sasuke se dégagea. Orochimaru eut un grand sourire.

- Par le rubis, dit Sasukette.

Il le lui tendit. Orochimaru prit la pierre dans ses grandes mains.

BAM !

Un nuage rouge envahit la pièce. Sasuke toussa. Quand la fumée se dissipa, le jeune garçon remarqua que…


Ouais, je vous écrase là x)! En fait, y’avait une autre partie avec Gaara mais la sauce tomate a mis mon cahier K.O. Donc…review?
Surprise pour le prochain chapitre.