Le haras de la vallée : l'étalon volé


Fanfiction Naruto écrite par Kakashi Yasei (Recueil de Kakashi Yasei)
Publiée le 27/12/2009 sur The Way Of Naruto






Chapitre 9: Qui est-il vraiment?



En rentrant au centre, Temari trouva Tenten assise sur un banc dehors. La jeune brune jouait avec un couteau suisse qu’elle s’amusait à tourner et retourner entre ses doigts.

-Comment va Naruto ? Demanda la Sabaku en s’asseyant à coté de son amie.

-Rien que des égratignures. Il s’en remettra. Répondit-elle avec un sourire. Hinata est restée avec lui.

-Ca ne m’étonne pas d’elle.

Tenten détourna alors le regard en soupirant. Surprise, Temari se pencha vers elle :

-Qu’est-ce que tu as ?

-C’est la première fois que nous avons autant d’ennuis avec la bande Akatsuki.

-La bande Akatsuki ?

-J’imagine que personne ne s’est donné la peine de t’en parler. C’est la bande qui domine dans ce village. C’est Itachi Uchiwa qui en est le leader. Cette bande comporte toutes les pires crapules de la ville comme ce Kisame qui s’en est pris à Naruto.
Personne ne cherche d’ennuis à Akatsuki, sous peine de représailles. Ils se sont rendus coupable de plusieurs choses, des vols, des agressions. Mais avec l’influence de la famille Uchiwa, ils n’ont jamais rien eut, Itachi veille au grain. Kisame est un peu le combattant de l’équipe, c’est lui qui se charge de frapper le autres. Il y en a d’autre bien sûr. Itachi et Sasori sont les cerveaux de la bande entre autre.

-C’est du délire !

-Pas du tout ! S’écria Tenten. Ils font la loi ici et malheur à qui les perturbera dans leurs plans. Naruto a insulté Kisame, regardes ce qui s’en ai résulté !

-Itachi est intervenu. Il ne doit pas être aussi…

-Parce qu’il n’a aucun intérêt à faire remarquer sa bande pour le moment. La disparition d’Opéra n’a rien d’un enlèvement. Itachi a tout monté lui-même, tu peux être sûr que son cheval est en sécurité sous sa garde. Ce qu’il veut c’est contraindre son père à verser une rançon dont il se servira pour mener un autre projet.

Tenten détourna les yeux avec tristesse.

-Il veut que le centre disparaisse. Depuis longtemps, c’est ce qu’il désire. Il compte faire accuser certains d’entre nous pour obliger l’état à fermer le centre. La plupart d’entre nous ne deviendrons rien sans ça et il le sait très bien.

-Pourquoi tu ne m’en a pas parlé avant ?

-Tu n’avais pas besoin de le savoir mais… je crois que Itachi veut s’en prendre à toi. Neji le soupçonne depuis le début. Naruto aussi.

Tenten prit son amie dans ses bras avec fougue :

-Il y a très longtemps, nous avions une fille qui était ici. Elle s’appelait Hebi Mane. Sasori s’est honteusement servit d’elle jusqu’à la détruire complètement.

-Mais pourquoi ?

-Tu ne comprends pas ? Ils éliminent les gens qui sont un danger pour leur bande. Hebi avait les moyens d’envoyer la famille Uchiwa au trou grâce à ses connaissances ! Et tu en a aussi ! La famille Sabaku peut…

-Mes parents nous ont abandonnés, Tenten. Jamais ils ne voudraient agir pour nous.

-Mais Itachi ne le sait pas.

Ils entendirent alors un froissement d’herbe et redressèrent la tête. Deux hommes se tenaient devant eux. L’un d’eux aux cheveux blancs et aux yeux couleur pourpres, le second avait le visage masqué d’un foulard et une capuche sur la tête. Ses yeux verts sombres presque noires étaient d’une expression impitoyable.

-Bonne déduction, Hitora. Je ne te pensais pas si perspicace. Fit celui au cheveux blancs. C’est peut-être toi que nous aurions dut faire disparaitre. Toi, Neji et cet idiot de Naruto.

-Hidan… chuchota Tenten. Depuis combien de temps tu nous écoutes ?

-Depuis assez longtemps pour constater que tu représente également un danger. Akatsuki n’a jamais été aussi prospère, tu sais ? Les gens ne se soucient plus de nous, Itachi et Sasori se débrouillent habilement pour élaborer des plans efficaces.

-Sans parler que nous savons très bien faire disparaitre des gens sans nous faire remarquer. Personne n’a jamais sut ce que Sasori avait fait à Hebi. Fit le second encapuchonné.

-Il suffirait de peu pour vous dénoncer ! S’exclama Temari en les menaçant du doigt.

-Nous dénoncer ? Murmura Hidan.

Il se rua sur la Sabaku et la plaqua contre le mur avec violence. Tenten cria mais l’encapuchonné la retint avec force.

-Et qui le fera ? Toi ? Visiblement ta famille ne t’aidera pas. Et qui te croirais ? Itachi et Sasori nous tireraient bien vite de ce mauvais pas, crois-moi…

Il la lâcha et Temari toussa en se massant la gorge. Tenten se précipita sur elle tandis que les deux affreux s’en allait. Temari leva les yeux aux ciel, sidérée par ce qu’elle venait d’entendre. Voila pourquoi Tenten avait semblée déstabilisée quand elle avait vu les agissement de l’Uchiwa…



Le lendemain, Temari se précipita le plus rapidement en ville. Elle galopait à fond de cal sur sa jument qui avait repris la forme.
Arrivée au village, elle se remit au trot, à un trot soutenu toutefois. Elle regardait à droite et à gauche avec fureur, cherchant une personne en particulier.
Elle le vit enfin. Elle mit pied à terre et attacha solidement les rênes de sa jument à un poteau. Elle suivit au pas de course sa cible qui venait de pénétrer une ruelle. Elle s’y engagea aussitôt et, remarquant qu’il était seul, elle se précipita sur lui :

-Uchiwa !
Itachi, surpris, se retourna et attendit que la jeune fille arrive jusqu’à lui avec un sourire satisfait. Mais lorsque Temari fut devant lui, elle leva une main et le gifla de toutes ses forces. Elle tourna la tête sous la violence de la gifle. Puis il jeta un regard très étonné vers la jeune fille :

-Qu’est-ce que…

-Tu n’es qu’un SALAUD ! Hurla-t-elle. Je n’arrives pas à croire tout se que tu as fait à ces gens ! Tu n’es qu’un monstre !

Elle leva une nouvelle fois la main pour le frapper. Mais Itachi lui saisit brutalement le poignet et la plaqua contre un mur, en serrant ses doigts sur la gorge de la Sabaku. Son regard se fit violent et mauvais :

-Qui t’a raconté tout ça ?

-Tu me fais mal… gémit Temari en essayant d’écarter les doigts d’Itachi.

Mais l’Uchiwa broya littéralement le poignet de la jeune fille en grondant de fureur, sourd aux plaintes de Temari.

-J’ai horreur d’être accusé à tort ! Qui t’as raconté ça ? Hidan et Kakuzu je parie !

Il la lâcha et elle tomba sur le sol. Elle se mit à tousser et se massa la gorge.

-Oui, ils m’ont dit la vérité ! Dit-elle en levant les yeux sur lui.

-La vérité ? Brailla-t-il. Je vais te dire une chose, Sabaku ! Oui, j’ai fait parti de la bande Akatsuki autrefois mais figures-toi que ce n’est plus le cas ! Et cela depuis longtemps. Beaucoup sont partis. Moi, Sasori, Konan, Deidara et Pein ! Les autres continuent leurs méfaits.

-Tu as quant même fait des choses… commença-t-elle.

-Mais j’ai PAYE mes erreurs, Sabaku ! J’ai fait de la prison, j’ai vécu trois ans d’enfer en taule ! Sasori et les autres aussi ont payé leurs erreurs.

Il la chopa par le col de son chemisier.

-Je ne veux plus qu’on me traitre comme un délinquant. Plus jamais. Ces mots que tu viens de me dire, je ne te les pardonnerais jamais. Alors disparais, Sabaku !

Il la poussa violemment et fit demi-tour avec rage. C’est alors qu’apparut Sasori au tournant de la ruelle, visiblement ils avaient rendez-vous. Il s’étonna de la tête qu’avait son ami :

-Itachi ? Qu’est-ce qui se passe ?

-Je rentres chez moi ! J’ai besoin de me calmer ! Fulmina l’Uchiwa en s’éloignant.

Sasori avisa alors Temari prostrée sur le sol et visiblement encore choquée. Il soupira et s’approcha d’elle. Il se pencha et l’aida à se relever.

-Laisses moi deviner. Hidan et Kakuzu sont venus te parler ?

-Heu… oui mais…

Sasori secoua la tête et il s’adossa le long du mur.

-Ils continuent encore à raconter des conneries de ce genre. Saches qu’ils t’ont mentis. Nous avons quittés Akatsuki il y a un moment déjà et nous avons payé nos erreur. Je pense que nous avons le droit qu’on nous laisse tranquille sur ce point.

-Mais…

-Temari. C’est ça ?

-Oui.

-Tu n’as jamais été en prison j’imagine alors tu ne peux pas savoir ce que cela fait. Tu ne te rends pas compte de l’enfer que c’est. C’est la loi du plus fort, pour vivre, il fallait limite tuer. C’était un cauchemar et pour rien au monde nous ne voudrions y retourner.

-Mais pourquoi Hidan et Kakuzu inventeraient tous ça ?

-Hidan et Kakuzu ont mal digérés ce qui s’est passé. Qu’on les abandonnent comme ça.

-Vous avez quand même fait des choses impardonnable. Par exemple, Hebi Mane, elle…

-Hebi. La coupa Sasori. A été victime d’un coup bas de Hidan et Kisame pas de moi. On avait décidé de partir, moi, Itachi et les autres. Simplement, ils n’ont sûrement pas voulut que leurs « protecteurs » s’en aille aussi facilement pour qu’on les dénonce.

Il baissa la tête en soupira et croisa les mains derrière sa tête.

-Hebi, je l’aimais à l’époque. Hidan le savait et il a décidé de s’en prendre à elle pour nous faire taire. Une fois qu’il l’eut fais, il nous as dit qu’il serait prêt à recommencer pour nous empêcher de parler.

Temari en fut choquée. Elle revit le visage mauvais de Hidan et celui, indifférent mais impitoyable de Kakuzu.

-Combien sont-ils encore qui perdurent la bande Akatsuki ?

-Il a Hidan, Kakuzu et Kisame. Que tu connais déjà. Mais il y aussi Tobi et Zetsu, qui sont de loin aussi dangereux que ces trois là.

Sasori eut un sourire déconfit et il regarda Temari.

-Itachi a changé et il est tourneboulé de la disparition de son cheval. Il sait que ce sont eux qui l’ont enlevé. Itachi commence à se révolter. La réception aurait du donné naissance à la révélation, ce pourquoi Hidan était présent. Pour le prévenir qu’il était toujours là et que sa menace était toujours présente. Il a donc agit en voyant tout ce monde. Ils ont pris Opéra, c’est un moyen de signaler à Itachi « Fais gaffe à ce que tu fais et à ce que tu dis ».

Temari ne put s’empêcher de jeter un coup d’œil à la ruelle par où avait disparut Itachi. Il devait vraiment souffrir et la jeune fille avait fait une erreur en l’accusant ainsi.