Plus rien ne bougeait, plus rien ne semblait être animé par la vie. J’avais peine à ressentir l’anéantissement, le vide et la terreur m’habitant, tant ma peine était indescriptiblement omniprésente. Mes yeux cessèrent leur exploration en s’immobilisant sur l’homme gisant à mes côtés. Je me mis alors à trembler d’effroi et, serrant mes genoux contre ma poitrine, versant des larmes pour imiter les cieux, empoignant fermement mon arme souillée de sang, j’observai en sanglotant le cadavre de ...