usma (Masculin) - 01/7/1997

Titre de la fiction : L'Histoire d'une vie.
Chapitre : Prologue.

Résumé : Marche ou crève.

On va faire court hein ? x')

Commentaire du début de fiction : Ceci est prologue ce qui explique le fait que ce "chapitre" soit court. L'histoire ne se passe pas dans le monde de Naruto mais dans le notre, avec pour personnage Suigetsu . Voilà, bonne lecture. :)

Commentaire de fin de fiction : RAS.

Influences et lectures: Il y a certaines choses dont j'aimerais comprendre la signification. Il y a des désirs en moi que je ne peux pas contrôler, et un amour que je ne peux plus arrêter... Les mots sont blessants mais les regards le sont tout autant. Pourquoi aimer une personne alors que tout ce qu'elle apportera ne sera que du désespoir et de la détresse ? Certaines questions demeurent sans réponse, et c'est avec plus ou moins de courage que l'on essaye de les déchiffrer. Au final on se rend compte que l'on a passé toute sa vie à les chercher sans jamais les trouver. On prétend que certains y sont arrivés, mais qu'ils ont tout emporté dans leurs tombes. Moi je ne serais pas de ceux-là. Moi je vous ferais part de toutes mes réponses, et jamais je ne les garderait comme un égoiste. Ce serait effrayant... Si effrayant.

J'ai toujours haïs la gentillesse. Je n'ai jamais pu comprendre comment l'on pouvait sourire avec autant de passion, comment l'on pouvait aider les gens avec autant d'ardeur. Cela me répugne à tel point que je me suis mis à idolâtrer la Haine. Un sentiment simple et tellement pur, qui ne cautionne pas la tolérence ou le pardon. Je suis ce genre de personnes détestable. Je suis moi, Suigetsu Houzoki.
Je travaille depuis un mois à peine à la Dawson Corporation. Devinez quel poste ils m'ont refilé ces ahuris ? Secrétaire ! Comme si devoir me taper pendant huit heures les cris de mômes endiablés, les tentatives de séductions des retraitées ou l'arrogance de certains minables était la meilleure chose qui pouvait m'arriver. Sérieusement j'aurais préféré nettoyer les chiottes que de me retrouver face à ces incapables... Mais les choses ont vite changées.
Je me souviens de la première envie de meurtre que j'ai ressentie. C'était par une journée caniculaire. Je travaillais comme à mon habitude avec la force et la passion de celui qui est blasé par la vie - et en particulier par son travail - et c'est après avoir poussé un énième soupir que ma victime entra. A ce moment là je jouais avec les mines de mes crayons gris, mais à la vue de cet homme infecte et répugnant, je ne pus m'empêcher d'avoir un hoquet de frayeur. Il n'était pas particulièrement méchant, non, mais il était tout simplement laid. Mais d'une laideur à vous en couper le souffle. Son poid à lui tout seul aurait pu être effrayant, mais le pauvre malheureux n'avait pas hérité d'un visage agréable. Son crâne, lisse, imperbe, sans la moindre petite trace de cheveux, laissait ressortir des goutes de transpiration qui allaient s'écraser contre son double menton. Ses yeux étaient petits, noirs, enfoncés dans leurs orbites, et laissaient une impression de malaise monter en vous. Il passait régulièrement sa langue visqueuse sur sa lèvre infèrieure tout en tripotant ses affreuses oreilles. Trouvant inutile de m'attarder sur cette vision horripilante, j'ai donc noté son rendez-vous tout en toisant ma paire de ciseaux. Je lui aurais volontier coupé la langue sans aucun état d'âme afin qu'il arrête de l'exhiber à qui veut bien la voir, mais le lieu n'était franchement pas procipe à une scène de torture... Je le laissais donc partir sans penser que son image me poursuivrait jusqu'à ce que je me décide enfin à le tuer.

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Recueil mis à jour pour la dernière fois le 01/01/1970 à 01:00