« Bon…Il ne me reste plus qu’à interroger deux ou trois types, histoire de me renseigner où je suis exactement… »
Il n’aime pas l’argent. En tout cas c’est ce qu’il m’a dit la dernière fois que je l’ai vu, à Tanzaku, et il n’avait pas bonne mine, c’est le moins qu’on puisse dire. Enfin… des rencontres hasardeuses et brèves on en fait dans ce genre d’endroit. Comme l’autre mec aux longs cheveux blanc irisés en belle compagnie qui buvait tout son saoul...Lui ne se contente que d’un verre et s’en va dans la minute.
Il ne m’a dit que son nom : Faaros Vane. Rien que ça m’a suffi pour dresser sa petite histoire. Ouais, les gars de Kiri sont vachement coopératifs quand il s’agit de retrouver quelqu’un…
Il fut un temps où il était pécheur. Dans une petite ville portuaire, au nord de Kaminari no Kuni. Arrivé deuxième après sa sœur (Noamira, l’ainée) d’une grande famille comptant maintenant neuf membres, il occupe une grande responsabilité auprès des siens. Il en était décidé dès le début, car après tout, la famille ne peut vivre que de la mer et « il me faut un homme pour me tirer ces filets !! » comme lui disait souvent son père. Sans compter que Faaros n’avait que des sœurs (Tani, Casana, Vanaca, Ren et Miru par chronologie de naissance après lui et dont une adoptée) jusqu’à ses 17 ans.
Tout lui venait de la mer : son quotidien, son gagne-pain, sa passion. Les autres choses ne l’intéressaient pas vraiment. Même si il vouait une grande admiration aux ninjas. Ah les ninjas… il les imitait souvent lorsqu’une patrouille de Kumo s’entrainait dans le coin. Après la vente au marché, il récoltait deux ou trois kunais perdus et faisait comme eux.
Mais bon ils se retrouvèrent dans une belle impasse quand le chef de famille les quitta pour une donzelle inconnue. Tout partit avec lui, les bons clients qui le connaissaient, son bateau, son argent…il ne laissa que ses enfants et sa femme.
Oh l’histoire familiale ne va pas se finir sur un suicide, une famine ou des fugues. La décision était radicale et le bienheureux mari n’eut pas le temps de traîner bien loin. Sa femme le retrouva dans une taverne du coin (ivre et en bonne compagnie également) et lui planta une hache dans le crâne. Vengeance point final et aucunes larmes ne coulèrent des yeux de sa mère. Beaucoup, en revanche, coulèrent de ceux de Faaros, froides et salées comme la mer.
Il se jura de s’endurcir et continua la pêche avec ou sans bateau et ses sœur mirent également les mains dans l’eau. Et puis arriva Devans, le deuxième fils. Faaros avait son frère. Seulement voilà, à l’âge de 12 ans, le petit frère fut frappé d’une étrange maladie méconnue dans ces régions. Celle qui ronge le chakra, qui ronge vos forces et vos os. Perdre son frère lui était inconcevable, d’autant plus que de grand espoir reposait sur Devans.
A 29 ans, Faaros quitta les siens. Un médecin, de l’argent… n’importe quoi pour sauver son frère. Il traversa le pays entier, entra dans les murs de Kumo, traversa les mers du sud de Kaminari no kuni pour gagner les terres humides de Mizu no Kuni où il s’enrôla même dans les forces de combats de Kiri, là où les bénéfices étaient les plus bas mais les plus facile. Il s’avait ce qu’étais l’eau et le crédo du Shinobi. Et il ce perfectionna même dans l’art du désarmement et appris le Suiton.
Après avoir suffisamment dépouillé quelques nobles personnes et riches clients (de l’entourage même de Mei Terumi) pendant ses pseudos tours de garde, Il quitta Kiri pour chercher ailleurs. Ce pays était trop pauvre.
Après sa périlleuse traversé de la mer de l’ouest où il prit également le Pont Naruto, ses pas le menèrent à Won no Kuni. Ce village où tous les ninjas de tous les pays se croisent. Le carrefour du continent, où nombreux sont les voyageurs et autres vagabonds, hors la loi ou simple larbin d’un seigneur. En quête de contrats et de poches à voler, il tente envers et contre tout à gruger quelques sous de plus pour rentrer une bonne fois pour toute au bercail : il a maintenant 32 ans et déteste toujours l’argent.
« On m’a dit que Won était riche à tel point d’avoir sa propre monnaie locale. Qui plus est tourmenté par des bagarres d’organisations…L’INSaNiTY, ASK et d’autres sectes qu’avait dits l’autre vieux... j’ai de quoi me remplir les poches avant que ces chiens de Kiri ne me retrouvent… »
Notes: Bravo et merci à ceux qui ont réussi à arriver jusqu’à mon commentaire après cette longue histoire, je tiens à vous l'accorder. Je ne vais pas m'attarder, un travail titanesque nécessaire pour ce concours (le fond surtout) et ce sera normalement ma seule participation. Je tenais aussi à vous souhaiter mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année!!
N'hésite pas à laisser vos impressions et soyer nombreux à participer au concours (c'est pas souvent alors profitez). Voilà voilà!
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